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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Certains disent : "La violence ne résout rien".
Chuck Norris leur répond : "C'est que t'as pas tapé assez fort".
Un jour Chuck Norris a eu un zéro en latin, depuis c'est une langue morte.
Annonce officielle de l’Institut "Chuck Norris" pour le Réarmement Viril du Mâle Blanc
Avis à la population masculine qui se sent mollassonne, effilochée ou en voie de déclin virilitaire avancé !
Sous les auspices éclairés de l’auguste Institut Chuck Norris, le seul établissement certifié capable de transformer une crevette en grizzli et un poète en haltère humain, il est temps pour vous, mâles en détresse existentielle, de réintégrer la glorieuse fraternité des barbes dures et des mentons carrés.
Là où jadis la jeunesse et la vieillesse se querellaient pour le privilège de la sagesse et de la force, nous proclamons aujourd’hui : unissez-vous sous la bannière d’une virilité triomphante, sans distinction d’âge, de taille de biceps ou de pilosité faciale !
Nos cours, dispensés par des experts internationaux (dont la plupart sont des sosies non officiels de Chuck Norris), comprennent :
Le lancer de regards fulminants pour faire taire un conseil municipal en trois secondes chrono.
La danse du karaté argumentatif, où convaincre et terrasser se font d’un même geste.
L’atelier de sagesse crânienne, réservé aux chauves, pour exploiter l’éclat réfléchissant de leur tête comme arme psychologique.
Et bien sûr, le retour au slip en cuir, accessoire indispensable à tout homme désirant imposer son autorité virile au bureau comme au camping.
Attention ! À l’institut Chuck Norris, on ne "simule" pas la virilité. On la "forge". Ici, les larmes sont pour les crocodiles, les excuses pour les guitares mal accordées, et la douceur ? Exclusivement pour les ours en peluche.
Messieurs, reprenez le contrôle ! Ne laissez pas le monde vous reléguer au rang de parleur de salon ou de buveur de tisane. Venez cultiver votre "virtu" dans un environnement où la sueur est glorieuse, la violence, optionnelle mais respectée, et la sagesse, durement gagnée entre deux flexions.
Pour tous renseignements ou inscription, rendez-vous directement au comptoir de l’Institut Chuck Norris, situé entre l’entrée du bar à rhum et le dojo des philosophes combattants.
"Le monde appartient à ceux qui savent grogner en faisant des pompes." — Proverbe de l’Institut Chuck Norris.
" Vivent les Pingouins ! Mort aux Marsouins ! " L'Île des Pingouins Anatole France Dans le grand cercle des satiristes, il faut compter parmi les plus vaillants un certain Muiron Muiron, alias ...
"La ruse est myope : elle ne voit pas plus loin que son nez. Voici pourquoi elle tombe souvent dans le piège qu’elle tend aux autres." "Quand on ne sait pas pourquoi on vit, on vit n’importe c...
Le Guide du Candidat Singulier : S'affranchir de la Foule Politique Chapitre I : Éveiller la Singularité Identité Politique Personnalisée Développez une identité politique qui vous est propre...
"J'ai toujours pensé que Diogène avait subi, dans sa jeunesse, quelque déconvenue amoureuse : on ne s'engage pas dans la voie du ricanement sans le concours d'une maladie vénérienne ou d'une boniche intraitable. "
Syllogismes de l'amertume
Emil Cioran
Adjoint à la culture ! Un titre ronflant, un galon qu'on épingle comme un papillon moribond sur le tableau des vanités municipales. Un poste où, sous le vernis des beaux discours, s’agitent les petits hommes avides de trancher dans le vif du patrimoine, d’enfouir sous leurs phrases creuses les rêves des bâtisseurs et des poètes. Là, l’adjoint parade, convaincu que son souffle est celui du vent qui gonfle les voiles du théâtre et des musées, quand il n’est que l’éternuement bureaucratique d’un fonctionnaire en mal d'âme.
Et puis il y a l’adjoint à la Ulture, celui qui a fait disparaître le « C », ce pauvre hère à qui l’on a arraché la consonne qui fait tout tenir, comme on retire une pierre d’une arche fragile.
Lui, il n’a plus d’ambition ni même d’illusion : il règne sur un désert où les idées ne germent plus, où l’art se momifie dans des statistiques de remplissage et des programmes convenus. C’est le fossoyeur des grands élans, l’ami des chiffres ronds et des sièges pleins, pour qui l’utopie artistique est un luxe superflu, une coquetterie à balayer d’un haussement d’épaules.
Adjoint à la culture, il prétend être l’architecte d’un édifice, mais souvent, il n’en est que le concierge malveillant.
Il ouvre la porte à quelques-uns, la referme sur beaucoup d’autres, et fait claquer ses clés comme autant de sentences. Mais il reste un mot dans son monde, une lueur dans la langue : ce « C » qui, malgré tout, convoque les cimes, le cri, la création.
Adjoint à la ulture, ah ! celui-là ! Il ne reste plus rien à espérer de lui.
La disparition de la lettre n’est pas un hasard, mais une abdication : la culture sans son « C » devient une mécanique sans âme, une chaîne de production où l’on ne sait plus pourquoi on crée, seulement comment on vend. Là, l’artiste devient un employé, le spectateur un consommateur, et l’adjoint, un comptable sans gloire, riant sous cape d’avoir effacé ce qu’il ne comprenait pas.
Cruelle ironie que cette chute d’une simple lettre.
Une trahison minuscule, presque imperceptible, mais qui signe l’échec total. Car sans ce « C », tout s’écroule. Il ne reste qu’un adjoint à la gestion, à la médiocrité, à l’ennui bureaucratique d’une ville qui n’a même plus les moyens d’en rêver. C’est là que réside le génie malsain de cet effacement : faire croire qu’il ne s’agit que d’un détail, alors qu’en vérité, il anéantit tout.
Ce proverbe est la transcription d'un principe d'honneur. Il signifie que l'on ne doit pas s'attaquer à quelqu'un sans défense.
Chronique d’un règlement de comptes au conseil municipal de Perpignan : quand l’art devient politique
Lors du dernier conseil municipal de Perpignan, le théâtre est une nouvelle fois devenu le prétexte d’un règlement de comptes public. Comme la dernière fois avec le conseiller d'opposition Bruno Nougayréde L'article ici, c’est l’adjoint à la culture qui, avant même d’entamer les votes sur les dossiers culturels, a choisi d’exhumer le passé pour tancer l’ancien directeur du Théâtre de l’Archipel, Borja Sitja (sauf qu'il n'était pas là pour se défendre). L’attaque, aussi gratuite que déplacée, s’inscrivait dans une diatribe où il qualifiait la période Sitja de « années noires », tout en critiquant l’ancien maire Jean-Paul Alduy pour avoir « sur-vendu » le profil de ce dernier.
Alors que Borja Sitja occupe désormais un poste à Chalon-en-Champagne où il a été reconduit dans ses fonctions, cette charge paraît non seulement hors de propos, mais aussi totalement anachronique. Elle éclaire un climat tendu dans lequel les politiques culturelles de la ville servent parfois davantage à régler des comptes qu’à ouvrir de nouvelles perspectives.
Un théâtre dans la tourmente?
Le Théâtre de l’Archipel, inauguré en 2011 sous l’impulsion de Jean-Paul Alduy, est une scène nationale employant 46 personnes. Avec le départ de Borja Sitja en 2022, plusieurs salariés ont quitté l’établissement, révélant les cicatrices d’un management contesté. En réponse à ces départs et à la désorganisation interne, Jackie Surjus-Collet, directrice par intérim puis officiellement nommée, a fait appel à une manageuse de transition, Stéphanie Le Roux. Celle-ci a mené des réformes structurelles pour rétablir un climat de travail sain, notamment par des formations à la communication non violente et une refonte des processus internes.
Si l’équipe actuelle semble avoir relevé les défis organisationnels, les polémiques politiques autour de la gestion de l’Archipel persistent. Le Syndeac, dans un communiqué en 2022, dénonçait déjà une attaque contre les labels nationaux et le modèle de la décentralisation culturelle, pointant une collusion entre la majorité municipale RN et l’abstention des représentants de la Région Occitanie à savoir madame Agnès Langevine, puis l'honneur de la région aura été vengé par démission d'un autre représentant de la région, le président de la commission culture Serge Regourd article ici.
Une charge hors sujet
Dans ce contexte, l’intervention de l’adjoint à la culture, loin d’apaiser les tensions, en ravive les braises. Félicitant Jackie Surjus-Collet pour ses succès récents – notamment une fréquentation qu’il dit désormais « permanente » –, il omet de rappeler les défis structurels auxquels elle a dû faire face à son arrivée, en partie hérités de la période de transition. Si l’adjoint met en avant un supposé redressement éclatant, il passe sous silence les contraintes financières du partenariat public-privé qui sous-tend l’exploitation du théâtre, pourtant souvent critiqué pour son coût élevé.
Surtout, en qualifiant les années Sitja de « noires », il jette un discrédit non justifié sur un ancien directeur dont la programmation avait pourtant suscité des éloges autant que des critiques. Borja Sitja avait été écarté dans des conditions vivement dénoncées par des syndicats et des professionnels de la culture comme politiquement motivées, et non sur la base d’une évaluation artistique rigoureuse.
Le théâtre, outil politique ?
Cette charge publique soulève une question récurrente : le Théâtre de l’Archipel est-il un outil culturel ou un levier politique ? Depuis son arrivée à la mairie en 2020, l’équipe municipale de Louis Aliot semble avoir placé cette institution sous un contrôle étroit, allant jusqu’à influencer le renouvellement de sa direction. Les critiques formulées par le Syndeac à l’époque évoquaient une attaque directe contre la liberté artistique et l’indépendance des scènes nationales.
En ce sens, les propos de l’adjoint à la culture lors du conseil municipal paraissent symptomatiques d’une instrumentalisation politique. En ramenant sur la table les griefs envers Borja Sitja, l’élu ne débat pas des priorités culturelles de la ville, mais cherche à réécrire l’histoire pour mieux valider les choix de l’actuelle majorité.
Et après ?
Le Théâtre de l’Archipel, joyau architectural de Perpignan, symbolise un paradoxe. Alors qu’il devrait être un phare de la culture dans la région, il est régulièrement éclipsé par les luttes politiques qui l’entourent. La nouvelle direction, menée par Jackie Surjus-Collet, semble avoir redressé la barre, mais les tensions politiques laissent planer une ombre sur son indépendance à long terme.
Pour que l’Archipel retrouve pleinement sa vocation artistique et sociale, il serait temps que les élus dépassent les querelles personnelles et conçoivent une vision culturelle ambitieuse, où l’art et la politique dialoguent sans se confondre. Car si le théâtre est un miroir de la société, il ne devrait pas être celui des luttes d’ego.
On fait plus de théâtre institutionnel autour de l'Archipel que dans le théâtre. Et le grand public, connaît mieux la théâtrocracie extérieure, que la plupart des comédiens qui ont pu pass...
"Je pense que ma plus grande réussite est que, après avoir traversé une période assez difficile, je me considère relativement saine." Jackie Kennedy Jackie, impression sur l'archipel La nomina...
Perpignan, 19 décembre 2023 - La quiétude du dernier Conseil Municipal de l'année à Perpignan a été violemment perturbée par un échange houleux entre Bruno Nougayrède ...
"Puis l'adversaire arrive, écumant, terrible. On a de l'amour pour lui. On aime sa verrue sur sa joue, sa taie dans son œil. On l'aime... Mais il insiste... Alors on le tue." La guerre de Troie ...
Hourra après maintes polémiques l'incarnation dalinesque et géniale de l'esprit de l'ex maire, ex sénateur, mais encore président de l'agglo Jean-Paul Alduylink le théâtre de l'archipel link...
Ces histoires d'argent sont insupportables dans une période de crises où tous les paramètres sont passés au rouge. Emportées les idéologies et avec elles les " Révolutions"?..... Nous l'esp...
"Apprêtez vous à entrer dans une nouvelle Dimension, qui ne se conçoit pas seulement en terme d’Espace, mais où les portes entrebâillées du Temps peuvent se refermer sur vous à tout jamais… La Quatrième Dimension !
Au delà des classiques notions d’Espaces, où l’homme projette ses pas, il est une dimension où peuvent se glisser par les innombrables portes du temps, ses désirs les plus fous. Une Zone où l’imagination vagabonde entre la science et la superstition, le réel et le fantastique, la crudité des faits et la matérialisation des fantasmes. Pénétrez avec nous dans cette zone entre chien et loup, par le biais… de La Quatrième Dimension !
Nous sommes transportés dans une autre Dimension. Une Dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais surtout d’Esprit. Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont notre imagination. Un voyage au bout des ténèbres où il n’y a qu’une destination : La Quatrième Dimension !
Nous sommes transportés dans une autre Dimension. Une Dimension inconnue de l’Homme. Une Dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais surtout d’Esprit. Une Dimension sans espace, ni temps, mais infinie. C’est un voyage dans une contrée dont la seule frontières est notre imagination. Un voyage dans les ténèbres. Un voyage au bout de la peur, aux tréfonds de nous-même. Un voyage dans la Quatrième Dimension !
Au delà des classiques Dimensions où l’Homme projette ses pas, il en est une par où s’échappe ses désirs les plus fous. Un champ d’hypothèses entre le réel et le fantastique. Pénétrez dans cette zone où vagabonde l’imagination, via… La Quatrième Dimension !
Un voyage ! Le voyage vers l’inconnu, dans des contrées jamais explorées. Un voyage dans des lieux où l’imagination est dépassée. Notre destination : La Quatrième Dimension !
Au delà des Dimensions classiques où l’Homme projette ses pas, il en est une où s’échappe ses pensées les plus folles. C’est une Dimension aussi vaste que l’Espace, aussi démesurée que le Temps. Un reflet changeant entre l’ombre et la lumière. Un champ d’hypothèses entre la science et la superstition. Un terrain glissant entre l’abîme de nos frayeurs et la cime de nos connaissances. Sublimant l’imagination, faisant éclater l’irrationnel, nous l’appelleront simplement : La Quatrième Dimension !
Vous allez pénétrer dans une autre Dimension, élargir votre cadre de vie habituel et déboucher dans une zone où la réalité peut à tout instant basculer dans le Fantastique. Attention ! Vous entrez dans la Quatrième Dimension ! "entrée vers la quatrième dimension
Pour Charlotte
Cette histoire n'a pas encore eu lieu, ou elle aura lieu dans un univers parallèle noué par la théorie de la miséricorde (pour se pendre) ...Il y a très longtemps , dans une très lointaine galaxie: so lointaine!
Dans la ville de "Perpignan la rayonnante" , après inéligibilité du maire RN Louis Aliot, le maire temporaire, "André Bonet", ancien adjoint à la culture, organise un concours de sosie à son image. En secret, il veut recruter les plus ressemblants, tant sa popularité est basse, pour éviter les tentatives d'agressions à son égard et disperser l'agressivité de ses adversaires.
### **L'ombre des sosies : un conte de réalisme magique à Perpignan la Rayonnante**
Dans Perpignan, la ville où la tramontane semble souffler des secrets aussi épais que le ciel d’été, un étrange murmure s’éleva après la chute politique de Louis Aliot. Inéligible, l’ancien maire avait laissé sa chaise vacante, et c’est **André Bonet**, l’ex-adjoint à la culture, qui s’y installa. Mais Perpignan, farouche et bouillonnante, ne pardonne pas si facilement. La popularité de Bonet vacillait, et son bureau à l’Hôtel de Ville semblait aussi inconfortable qu’un fauteuil d’acier chauffé au soleil.
André Bonet, homme de lettres et d’inspiration mystique, n’était pas du genre à se résigner. Après tout, n’avait-il pas passé sa vie à transfigurer la réalité à travers ses écrits et ses projets ? Pourtant, cette fois, sa solution allait dépasser tout ce que Perpignan avait jamais imaginé.
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### **Le concours des miroirs**
Un matin d’automne, les habitants de Perpignan découvrirent des affiches énigmatiques placardées sur les murs décrépis de la vieille ville et les panneaux d’affichage des quartiers périphériques :
**"Concours de Sosies – À la recherche du visage parfait d’André Bonet. Venez comme vous êtes, ressortez légendaire."**
Le concours, disait-on, était organisé dans le cadre des célébrations pour honorer les 40 ans du **Centre Méditerranéen de Littérature**. Mais à mesure que les jours passaient, les murmures enflaient : pourquoi un concours de sosies ? Et pourquoi une prime si généreuse pour les gagnants, dans une ville où les caisses municipales étaient aussi trouées qu’une écumoire ?
Seuls les proches collaborateurs de Bonet connaissaient la vérité. L’homme, entouré d’une tempête d’opposants et d’un ciel chargé de menaces, avait décidé de jouer un tour à ses ennemis. **Il voulait dissoudre son image dans une multitude de visages, éparpillant l’agressivité de ses adversaires comme des graines dans le vent.**
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### **Un bal étrange**
Le jour du concours, la place de la République était envahie par des hommes – et quelques femmes – affublés de lunettes rondes, d’un sourire mesuré et de costumes d’un beige terne qui semblait avoir été arraché directement à la garde-robe d’André Bonet. Certains ressemblaient à l’homme comme deux gouttes d’eau ; d’autres semblaient être sortis d’un mauvais rêve où Bonet se serait croisé avec un marchand de journaux des années 1950.
Les participants furent évalués non seulement sur leur ressemblance physique, mais aussi sur leur capacité à incarner l’essence de Bonet : son amour pour la littérature, sa passion pour Sainte Rita, et cette étrange manière qu’il avait de faire du quotidien une quête presque sacrée.
Lorsque Bonet lui-même arriva pour présider le jury, le malaise était palpable. Était-ce vraiment lui, ou l’un des sosies infiltrés parmi la foule ? Personne ne pouvait en être sûr. C’était comme si la réalité elle-même s’était fendue, et que l’esprit de Bonet flottait entre les corps.
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### **Les fantômes du maire**
Les semaines suivantes furent encore plus étranges. Les gagnants du concours – une dizaine de sosies parfaits – commencèrent à apparaître un peu partout dans Perpignan. On voyait un Bonet prendre un café au Castillet, un autre discuter avec des notables sur les allées Maillol, tandis qu’un troisième inaugurait une exposition au musée Hyacinthe Rigaud.
La confusion s’installa rapidement. Les opposants politiques de Bonet, déstabilisés par cette prolifération d’identités, semblaient frapper dans le vide. À chaque attaque, un Bonet apparaissait ailleurs, imperturbable et souriant, rendant coup pour coup par une citation de Victor Hugo ou une référence biblique.
Mais dans l’ombre, André Bonet lui-même s’était presque effacé. Il vivait reclus, entouré de ses livres et d’une poignée de conseillers, savourant la liberté que lui offraient ces doublures.
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### **Une ville en miroir**
Perpignan, « la Rayonnante », était désormais hantée par une légion d’André Bonet. Certains habitants en vinrent à douter de l’existence réelle de leur maire. **Était-il encore un homme, ou seulement une idée, une collection de reflets projetés sur les murs blanchis à la chaux de la ville ?**
Dans les ruelles sinueuses du centre historique, on racontait que Bonet avait conclu un pacte avec un vieux libraire ésotérique, un certain maître Serrat, qui possédait un étrange miroir dans son arrière-boutique. Ce miroir, disait-on, pouvait démultiplier l’âme de celui qui s’y regardait, mais à un prix : à chaque double créé, l’original perdait un peu de lui-même.
Les plus superstitieux murmuraient que Bonet n’était plus qu’une ombre, un spectre errant dans le dédale de la bibliothèque du **Centre Méditerranéen de Littérature**, relisant sans fin ses propres livres à la recherche de fragments oubliés de sa personnalité.
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### **Une fin ouverte**
Un soir d’hiver, un groupe de citoyens furieux investit l’Hôtel de Ville pour demander des comptes. Mais dans la salle du conseil municipal, ils ne trouvèrent qu’un cercle de miroirs, chacun reflétant une image d’André Bonet.
Dans le silence oppressant, une phrase semblait flotter dans l’air, comme murmurée par une voix sans corps :
**« Il n’y a pas d’homme derrière le masque, seulement un rêve. »**
Et à Perpignan, sous les reflets des mille visages d’André Bonet, la légende du maire-sosie se confondit pour toujours avec la réalité.
Labyrinthe de la cathédrale d'Amiens "Perceval se demande à qui s'adresse le service du Graal. Cependant, il n'ose pas poser la question, car il se souvient des conseils de Gornemant qui lui a ...
"Ce coup-ci colonel, on y va pour gagner!?" John Rambo au colonel Trautman au début de Rambo 2 "Le syndrome de l'imposteur résulte de pensées dépréciatives auxquelles la personne donne raison....
Trump, Brexit, Perpignan,servitude et simulacre: on se réveille le matin en ouvrant ses volets avec l'envie de dire "putain, encore Saïgon!" Mais pas tant parce que les nouvelles arrivent, mais ...
Ben Gross le site, la star du folk, enflamme Rivesaltes avec une soirée en chanson et en saveurs !
Rendez-vous festif ce week-end à la Brasserie L'Art de la Joie à Rivesaltes, où Ben Gross, le chanteur folk à la bonne humeur communicative, a enchanté le public dans un concert où la musique, la gastronomie et la tradition se sont mariées à la perfection.
Un hommage au patrimoine catalan
Au cœur de son répertoire, la chanson "Muntarà l’Aïlloli" a été l’un des moments phares de la soirée.
Ce titre, emprunté au légendaire chanteur catalan Joan-Pau Giner, originaire de Bages (66), célèbre l’art de préparer l’aïoli, véritable institution culinaire des terres catalanes. Avec des paroles pleines de poésie et d’humour – « Avec un peu de patience, avec un peu de volonté… et la force d’un troupeau ! » – cette chanson invite à voir dans cette recette un symbole de persévérance et d’unité.
Sur scène, Ben Gross a donné à cette mélodie une énergie moderne, mêlant son timbre chaleureux à des arrangements acoustiques dynamiques.
La salle entière s’est laissée emporter par ce refrain entraînant, devenant rapidement un chœur collectif où l’on sentait l’attachement à ces racines culturelles.
Une soirée gourmande et conviviale
La Brasserie L'Art de la Joie, lieu emblématique de Rivesaltes, a servi de cadre parfait pour cet événement. Entre les notes de guitare et les éclats de rire, les tapas ont trouvé leur place sur les tables : charcuterie fine, fromages locaux, et bien sûr, un aïoli maison irrésistible, à déguster dans la convivialité.
Les bières artisanales, spécialité de la maison, ont elles aussi joué leur rôle, accompagnant les mets et ajoutant une touche pétillante à l’atmosphère de fête.
Ben Gross, le passeur d’âmes musicales
Ce n’est pas un hasard si Ben Gross a choisi de reprendre "Muntarà l’Aïlloli". Ce titre, comme beaucoup de ses chansons, incarne une transmission entre les générations. Artiste profondément ancré dans son territoire, il réussit à rendre hommage aux grands noms de la chanson catalane tout en leur insufflant une touche personnelle, actuelle et universelle.
En interprétant Joan-Pau Giner, Ben Gross ne fait pas que chanter : il raconte une histoire, celle d’une culture vivante et ouverte, d’un peuple fier de ses traditions mais tourné vers l’avenir.
Une salle conquise
Le public, nombreux et enthousiaste, a vibré tout au long de la soirée, chantant, dansant et applaudissant à tout rompre. « C’est plus qu’un concert, c’est une célébration de notre identité », confiait un spectateur ravi, aïoli à la main.
Ben Gross a promis de revenir à Rivesaltes pour de nouveaux moments de partage. En attendant, ceux qui ont eu la chance d’assister à ce concert auront certainement en tête le refrain joyeux de "Muntarà l’Aïlloli" à chaque bouchée de cette fameuse
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel ...
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel ...
"Souvenez-vous de lui comme d'un rancio sec : brut, rare, et vibrant d'une intensité qui ne s'éteint jamais." "Le dernier cri de Lhéritier, c'est celui du vrai catalan : libre, rugissant, toujou...
Programme
Le professeur Marc Bloch, un engagement pour la liberté, jusqu’à la mort.
Suzette Bloch, ancienne journaliste à l’AFP
Marc Bloch, historien universitaire, témoin et résistant.
Nicolas Marty, professeur des universités en Histoire contemporaine
Décloisonner le passé. Marc Bloch et les renouvellements de l’histoire rurale
Marc Conesa, professeur des universités en Histoire moderne
Les caractères originaux de la médiévistique française, Marc Bloch et la tâche aveugle dans l’historiographie française.
Claude Denjean, professeure des universités en histoire médiévale
Il est des noms qui résonnent, non comme des échos du passé, mais comme des appels à la vigilance et à l’action dans le présent. Celui de Marc Bloch est de ces noms-là, non parce qu’il incarne une figure héroïque figée dans les récits, mais parce qu’il illustre une tension permanente entre l’intellect et le devoir, entre le savoir et l’engagement. C’est cette tension qui était au cœur du colloque organisé ce 5 novembre 2024 à l’Université de Perpignan Via Domitia, en partenariat avec le Mémorial de Rivesaltes, la Ligue des droits de l’homme, et le site *L’Archipel contre-attaque*. Et la loyauté de Monsieur Jérôme Quaretti (alias Q)
À l’occasion des 80 ans de son assassinat par la Gestapo et du centenaire de la publication de *Les Rois thaumaturges*, cet événement, initié par sa petite-fille Suzette Bloch clic ici et le professeur Nicolas Marty, n’était pas un simple exercice de mémoire académique. Il était, selon les mots mêmes de Suzette Bloch, « un acte fort », une réaffirmation de ces valeurs que son grand-père a portées jusqu’à l’ultime sacrifice : justice, liberté, vérité.
**L’Histoire comme science vivante**
Marc Bloch n’a cessé de le rappeler dans ses écrits : l’histoire n’est pas l’archivage passif des faits ou la célébration des grandes figures. Elle est un outil pour comprendre les hommes dans leur totalité, dans leurs œuvres, leurs structures sociales, leurs croyances, et même leurs silences. Ainsi, il a révolutionné la discipline en convoquant géographie, économie, anthropologie, ou encore linguistique pour analyser les dynamiques du passé. La fondation, avec Lucien Febvre, des *Annales d’Histoire économique et sociale* témoigne de cette ambition, qui irrigue encore aujourd’hui la recherche historique.
Mais l’homme d’étude fut aussi un homme d’action. Soldat de deux guerres, patriote lucide, résistant jusqu’à son dernier souffle, Marc Bloch savait que comprendre le monde ne saurait dispenser de chercher à le transformer. Mobilisé en 1939, exclu de l’Université par les lois antisémites de Vichy en 1940, il rejoignit la Résistance en 1943, rédigeant les *Cahiers politiques de la France combattante* pour préparer les réformes d’un avenir libre. Arrêté en mars 1944, il fut torturé, puis exécuté en juin, sans jamais trahir un seul de ses compagnons.
**Un hommage dans un contexte chargé de symboles**
Organiser cet hommage à Perpignan, une ville aujourd’hui gouvernée par l’extrême droite, n’a rien d’un hasard. Comme l’a souligné Suzette Bloch, cet acte dépasse le symbolique : il oppose la mémoire d’un homme qui a combattu les totalitarismes à l’ombre rampante des idéologies qui menacent de nouveau nos démocraties.
Dans une salle comble, plus de 150 participants ont assisté aux interventions des chercheurs, des enseignants, et des citoyens engagés. Les discussions ont exploré l’œuvre de Marc Bloch, ses innovations méthodologiques, et son legs intellectuel et moral, tout en le resituant dans une actualité brûlante où les héritages du fascisme et du nazisme tentent de s’immiscer dans le discours public.
**Une mémoire pour l’avenir**
Cet hommage n’était pas une simple célébration, mais une invitation à agir. À travers la figure de Marc Bloch, il s’agissait de rappeler que l’histoire, si elle est un récit du passé, n’est jamais coupée des défis du présent. Dans un monde où les certitudes vacillent, les valeurs qu’il a incarnées – et pour lesquelles il a donné sa vie – demeurent une boussole.
Que tous les partenaires de cet événement, du Mémorial de Rivesaltes à l’Université de Perpignan, soient remerciés pour leur contribution. Que la voix de Marc Bloch continue de résonner, non comme un écho lointain, mais comme une lumière éclairant les luttes du présent.
"L'incompréhension du présent naît fatalement de l'ignorance du passé. " "Jusqu'au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thèmes, engoncés dans les erreurs d...
La presse est un pilier de la démocratie nous dit-on. Puis, on nous l'a annoncé comme le quatrième pouvoir, récemment la profession de journaliste est regardée par les français comme professi...
"La politique est une activité tragique, c'est à dire insoluble."
Paul Veyne
"La fin de la politique est la fin suprême"
Aristote
"ceux dont le destin est de finir pendu,ne se noie pas!"
Proverbe russe
En France, on ne rattrape que ceux qui ne courent pas... En faire des martyrs, ce sont les légitimés au-delà de leur seuil de Peters . Les juges contre les électeurs. Le dit "état de droit" contre la démocratie. C'est les rendre aussi populaires, que Jésus sur la croix ! Depuis le fond de notre caverne de Platon, nous ne percevons plus l'information que comme un flux informe, des acouphènes. Peu-être que pour comprendre qu'au-delà du narratif, nous sommes en train de vivre la queue de la comète de la démocratie, parce que le signifié des "fascistes" a été interverti en l'état des étiquettes !
J'ai toujours cru au théâtre pour dire la vérité, jamais à la simagrée qui en est son illustration brutale et fausse ... Donc, j'ai produit cette scène pour plus de compréhension. Et puis le théâtre est né en Grèce, comme deuxième pilier de la démocratie, avec l'assemblée...
**Titre : *Le Verdict***
**Acte I : Une table, deux visions**
*La scène se déroule dans une salle discrète d’un hôtel particulier de Perpignan, quelques jours après l’annonce des réquisitions du parquet contre Marine Le Pen et Louis Aliot. Un dîner à huis clos s’organise entre deux figures centrales de la politique locale et nationale : Louis Aliot, maire de Perpignan, et Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. Une table élégamment dressée, éclairée par des chandeliers, est au centre de la scène. Le bruissement de la ville se fait entendre au loin, entrecoupé de clameurs, échos d’une France en effervescence.*
**Marine Le Pen**
*(se servant un verre de vin, presque théâtrale)*
Et voilà, Louis, le couperet est levé. Cinq ans d’inéligibilité… Trois ans de prison avec sursis. Trois ! Et toi, mon cher, six mois fermes. Ai-je bien entendu ?
**Louis Aliot**
*(calme, piquant, taquin)*
Oui, Marine, six mois. Une éternité, n’est-ce pas, dans notre métier. Mais ne dramatisons pas : ce n’est qu’un parquet qui s’exprime. Les juges sont une autre musique.
**Marine Le Pen**
*(sèche, posant son verre brutalement)*
Une autre musique ? Je doute qu’ils jouent une mélodie différente. Tu sais comme moi que le décor est déjà monté. Ce procès n’a jamais été qu’un prétexte. On m’évince, on nous brise, tout simplement.
**Louis Aliot**
*(avec un sourire en coin)*
Et pourtant, nous sommes là, à souper dans cette ville qui me doit son avenir. N’est-ce pas une ironie délicieuse ? Le maire condamné d’une cité que j’ai sauvée de l’abandon.
**Marine Le Pen**
*(sarcastique)*
Sauvée, dis-tu ? Une ville où les murs chuchotent et où chaque pierre semble attendre ta chute. Ne te méprends pas, Louis : Perpignan n’est qu’un miroir de notre déclin. Si je tombe, tu tombes aussi.
**Louis Aliot**
*(acide, mais mesuré)*
Ah, Marine… Ton sens inné du drame ! Dois-je te rappeler que les maires, eux, ne s’effacent pas si aisément ? Et puis, il reste toujours l’appel. La bataille n’est pas finie.
**Marine Le Pen**
*(mordante)*
Et après ? Admettons que tu survives à cette tempête judiciaire. Que te restera-t-il ? Un fauteuil à Perpignan ? Pendant que je serai privée de l’arène nationale, que je verrai mon nom, notre nom, traîné dans la boue ?
**Louis Aliot**
*(piquant, en s’adossant dans sa chaise)*
Peut-être que je n’aurai plus que ce fauteuil, oui. Mais au moins, il sera mien. Peut-on en dire autant de toi ? Ce parti que tu portes, Marine, il te dévore tout autant qu’il t’exalte.
**Marine Le Pen**
*(le défiant, presque théâtrale)*
Alors que proposes-tu, Louis ? Que je me retire sur la pointe des pieds ? Que je laisse les hyènes festoyer ?
**Louis Aliot**
*(baissant le ton, presque paternel)*
Je te propose de penser au mouvement, Marine. Pas seulement à toi. Regarde autour de nous. Les murs s’effritent, et toi, tu tiens la charpente seule. Peut-être est-il temps de lâcher un peu.
**Marine Le Pen**
*(silence, un éclat dans les yeux)*
Et laisser qui, Louis ? Bardella ? Les ambitieux, les ingrats ?
**Louis Aliot**
*(doucement)*
L’histoire n’a pas besoin de toi éternellement, Marine. Mais elle a besoin d’un parti vivant, d’une base forte. Moi, je reconstruirai ici, toi… prends le temps.
**Marine Le Pen**
*(se levant, presque furieuse)*
Du temps ? Du temps ! Pendant qu’ils m’enterrent vivante ? Non, Louis. Ils croient me chasser, mais je reviendrai. En politique, l’absence n’est pas un luxe.
**Louis Aliot**
*(murmurant, en levant son verre)*
Alors, Marine, que ce souper soit un festin de résistance. Mais souviens-toi : même les forteresses s’effondrent parfois de l’intérieur.
**Acte II : Le silence des murs**
*(La scène s’éteint doucement. Une lumière vacillante éclaire les deux convives, figés dans un jeu d’ombres. À l’extérieur, les clameurs montent. L’arène politique, prête à changer de maître, bruisse dans l’attente. Perpignan, Paris, et toute la France semblent retenir leur souffle, dans ce moment suspendu.)*
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"Nous devons soutenir tout ce que notre ennemi combat et combattre tout ce qu'il soutient. "
"Il est très puissant en apparence mais n'a rien de redoutable en réalité, c'est un tigre en papier.
Vu de l'extérieur, c'est un tigre, mais il est fait en papier et ne peut résister ni au vent ni à la pluie."
Mao Tsé-Toung
Le cadavre politique de Louis Aliot n'est pas encore prononcé d'inéligibilité que les témoins de Jean-Claude Duce se voient déjà qualifiés à la place du Calife. "Écoute Bernard, j'crois que toi et moi, on a un peu le même problème. C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est : oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce !"
Mais il ya aussi les "Brutus" du dedans qui comme dans la chanson de Bashung "Madame rêve" pour "osez Joséphine" que leur "petite entreprise ne connaisse pas la crise" , mais "Gabi, ho Gabi: tu devrais pas me laisser la nuit!"
"Qu'est-ce que la trahison sinon une loyauté à l'envers, et par là d'autant plus intéressante ?Que ferait la police sans les indics ? Quelle politique extérieure digne de ce nom pourrait être conduite sans les espions ? Et sans Judas, pas de trahison donc pas de résurrection. A lui, simple mortel, échoit le rôle de décider de la mort de Dieu."
Bref tant qu'on est pas sûr, affichons notre soutien !
Mais disait le boiteux qui avait un extraordinaire Talleyrand (aux truffes de Périgord) : "un gouvernement qu'on soutient est un gouvernement qui tombe !"
Cette photo, n'est pas le produit d'une intelligence artificielle, plutôt d'une intelligence artificieuse...Des personnes bien intentionnées sur les réseaux sociaux, font des captures d'écrans ...
Perpignan, 19 décembre 2023 - La quiétude du dernier Conseil Municipal de l'année à Perpignan a été violemment perturbée par un échange houleux entre Bruno Nougayrède ...
À la demande d'une de ses très proche fan, l'archipel contre attaque a répondu positivement.Et s'est interrogé si l'adjoint à la culture de Louis Aliot, très préoccupé que celui-ci soit inv...
"En fait, je n'ai qu'une prétention, c'est de ne pas plaire à tout le monde. Plaire à tout le monde, c'est plaire à n'importe qui. "
Sacha Guitry
Ah, mes amis, imaginez la scène ! Dans le cœur battant du Palais de Justice, la salle d’audience est plongée dans une atmosphère si lourde qu’elle ferait rougir un roman d’Agatha Christie. Là, depuis des semaines, l’on juge un beau monde : vingt-cinq membres éminents du Rassemblement National, pas moins ! Et parmi eux, nul autre que Marine Le Pen en personne, ainsi que son complice et compère, Louis Aliot. Tout ce beau monde est accusé d’avoir orchestré, selon les termes sévères de l'accusation, une véritable machinerie de détournement de fonds européens. Ah, chers amis, 6,8 millions d’euros – une bagatelle, tout de même !
Et voici que nous sommes en ce fameux mercredi 13 novembre.
Après des semaines de suspens, de rebondissements et de preuves brandies comme les épées d’un opéra-comique, le parquet s’avance pour prononcer ses réquisitions. C’est un peu comme au théâtre, n’est-ce pas ? Quand on voit le rideau se lever et qu’on devine déjà le sort des personnages, on est suspendu au souffle du procureur, qui d’ailleurs en profite. Il attaque d’une voix ferme : ce fameux « système », comme il l’appelle, aurait, figurez-vous, été conçu pour le seul bénéfice de la famille Le Pen. L’occasion, bien sûr, d’octroyer quelques petites récompenses aux amis et aux parents, rémunérés sur le dos des institutions européennes, sans, semble-t-il, trop se tracasser de justifier leurs rôles. La famille, ça se soutient !
Puis, le procureur déroule ses peines : pour Louis Aliot, il demande trois ans d’inéligibilité et six mois de prison ferme. Rien que ça !
Quant à Marine Le Pen, le détonateur est enclenché : cinq ans d’inéligibilité, trois ans de prison avec sursis et, comble de l’outrage, 300 000 euros d’amende. À ce tarif-là, on se dit que c’est presque du spectacle : chaque sentence qui tombe fait frémir l’audience.
Mais l’accusation n’en a pas fini : la procureure, Louise Neyton, est inarrêtable. Elle dévoile les preuves – *mails*, *iMessages*, tout y passe – montrant bien que, d’après elle, le centre de ce réseau, eh bien c’est Marine, Marine elle-même. « Tout passait par elle », martèle-t-elle. La salle est figée, et d’aucuns se demandent si ce n’est pas là le coup de grâce.
Évidemment, Marine Le Pen ne reste pas sans réagir, oh non !
Elle se déclare victime, persécutée, figurez-vous. La voilà même qui déclare, sans un battement de cils, que ce procès n’a d’autre but que de la priver de l’élection présidentielle. Dramatique, n’est-ce pas ? Mais le parquet, imperturbable, poursuit son numéro de haute précision : chaque prévenu, chaque rôle est épluché. Julien Odoul, autrefois assistant parlementaire, est décrit comme un « christique » – rien de moins ! – mais pour le parquet, le cas est limpide : c’est un beau paravent de montage financier, et la procureure, d’un sourire narquois, laisse entendre qu’il n’en est pas à son dernier mensonge.
Le grand dénouement approche, et la salle, suspendue à chaque mot du procureur, écoute enfin la requête finale : l’inéligibilité de Marine Le Pen, sa sortie forcée du jeu politique. Le public frémit. Si le tribunal suit le parquet, c’est tout un pan de l’arène politique qui s’effondrera.
Le rideau ne tombera qu’au printemps, lorsque le jugement sera rendu, mais d’ici là, la salle bruisse déjà des commentaires, et les prévenus repartent avec, dans les yeux, la trace indélébile de ce procès qui pourrait bien changer le paysage. Ah, chers amis, la justice, parfois, a des allures de théâtre – et nous n’en sommes, n’est-ce pas, que les spectateurs !
Parce que les vieux films ne sont pas tous des vieilles daubes :)
“Chez nous ils sont venus attaquer l’année dernière, aux figues par là. Ca nous a fait une distraction ! ”
Kaamelott
Ah ! Qu’ils y mettent du cœur et du nerf, ces braves de l’UPVD ! Qu’ils se retroussent les manches, s’empiffrent de bravoure et se vautrent dans la vertueuse mission de sauver les couilles de la jeunesse, ces rubis méconnus et fragiles, et qui pourtant, comme des soldats, restent plantés là en première ligne des tragédies de la vie. Le mois de novembre s’annonce viril, messieurs-dames ! Avec la « Fondation UPVD » en général de brigade, on les sensibilise, on leur caresse l’âme avec de la bonne info bien trempée. Fini de garder ce mal tabou, ce mystère qu’on cache comme un poil rebelle !
Le cancer du testicule ? Un fléau trop souvent ignoré !
L’épidémie silencieuse qui attaque en douce, piégeant les jeunes, les insouciants, ceux qui se croient immortels, fiers dans leurs jeans, la démarche assurée, l’avenir plein les yeux. Et l’UPVD est là pour les arracher à leur indifférence : on va les secouer, leur remuer le fond de pantalon, et surtout, leur expliquer comment tâter ce précieux trésor pour flairer le danger. Car oui, entre 15 et 35 ans, la chose est sérieuse, implacable, et qu’on s’en préoccupe pas assez ! Ils l’ont dit, ils le savent, et ils vont se déployer, comme une armée de croisés – la Ligue contre le cancer en chef de cavalerie, la Mutuelle Catalane en sentinelle, et même les Dragons Catalans pour garder le moral au beau fixe !
Et puis, mes amis, on vous le dit tout net : on ne va pas s’arrêter là, on va même courir, se dépasser !
Ce sera le *Relais des Noisettes*, l’épreuve phare du courage et de l’éclaircissement anatomique, une course délirante sous les pins du campus, les pieds battant la poussière pour une noble cause. Le 14 novembre ! Ah, ils s’y mettent tous ! Que de monde pour honorer le bijou masculin, pour porter haut et fort l’étendard de la palpation régulière ! La Jeune Chambre économique de Perpignan ! La CPAM des Pyrénées-Orientales ! Même CÉMOI et Médiance 66, comme autant de comédiens d’une farce médicale, tous dévoués à cette croisade d’un autre genre. On aura des stands, des discours, des brochures pleines de mots châtiés et d’images pédagogiques – c’est qu’on veut tout dire sans vergogne, briser la gêne une fois pour toutes !
Alors, Perpignan, campus ardent, prépare-toi !
Les partenaires, les mécènes, tout ce qui compte, ce qui grimace, ce qui s’applique, seront là, fiers et ardents, pour cet événement taillé dans l’héroïsme universel et la fraternité. Une leçon d’anatomie pour les braves, un festival de la couille en toute transparence. On a les glandes bien accrochées et le cœur au ventre, c’est le moins qu’on puisse dire.