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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 18:41

"L’insuffisance rénale chronique (IRC) est un problème majeur de santé publique, prévu pour devenir la cinquième cause de décès mondiale d’ici 2040 (figure 1) [1]. 

Plusieurs études ont estimé la prévalence de cette pathologie dans la population.

En France, l’étude des 3 Cités a été menée entre 1999 et 2001 dans trois régions françaises, chez plus de 9000 patients, 13,7% des patients avaient un DFG inférieur à 60 ml/min/1,73m². Cependant, cette étude a été réalisée chez des sujets âgés de 65 ans ou plus, donc la prévalence dans la population générale est probablement inférieure [2].  L’enquête prospective Mona Lisa a été menée entre 2006 et 2007 dans trois régions françaises, chez près de 5000 participants âgés de 35 à 74,9 ans tirés au sort sur la liste électorale.  La prévalence de l’IRC dans la population française, définie comme un Débit de Filtration Glomérulaire (DFG) inférieur à 60 ml/min/1,73m², a été évaluée à 8,2% (IC 95 % : 7,4–8,9 %). Cependant, la population sélectionnée étant jeune et aucun patient insuffisant rénal de stade 4/5 n’ayant participé à l’enquête, il est probable que la prévalence de l’IRC en France soit plus importante [3]. Dans une autre étude française, l’étude Esteban, réalisée chez 2422 patients, la prévalence de l’IRC de stades 3 à 5 sans thérapie de remplacement rénal se situait entre 1,5 et 2,1 % de la population adulte âgée de 18 à 74 ans [4]. 

Le nombre de patients en traitement de suppléance augmente de manière régulière en France."

https://sitegpr.com/fr/rein/en-savoir-plus/quelques-chiffres/

Les urgences de nuit de Médipole Cabestany, autrefois un refuge dans l'obscurité de la nuit pour des milliers d'âmes en détresse, se voient désormais plongées dans un silence glaçant. L'agonie de ce service vital, faute d'urgentistes, a condamné près de 43 000 patients à errer dans les ténèbres de l'incertitude chaque année. Dans l'obscurité impitoyable des heures nocturnes, les urgences de Médipole étaient l'épicentre d'une activité frénétique, absorbant jusqu'à 60% de l'afflux de patients, tels des naufragés cherchant refuge sur une île désolée.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2024/02/fermeture-des-urgences-de-medipoles-a-cabestany-au-1er-avril-il-ne-reste-plus-que-celles-de-l-hopital-de-perpignan-upper-saturees-par-nicolas-caudeville.html

Conséquense direct la dialyse de nuit ferme, témoignange d'une dialysée de nuit sur l'impact de cette fermeture
Lundi 12 février, les patients de l’Unité de Dialyse Médicalisée de Médipôle dont je fais partie ont été destinataires d’un courrier leur annonçant l’arrêt des soins en soirée à partir du 1er avril 2024.

Ceci est la conséquence de la fermeture des Urgences de nuit à la Clinique Médipôle de Cabestany.
Cette fermeture est un grave problème pour notre département dont la population a de plus en plus de mal à se faire soigner dans de bonnes conditions et dont l’afflux de touristes augmente les besoins.

 

Je voudrais ici apporter mon témoignage de patiente dialysée impactée par cette fermeture.https://www.vivresamaladierenale.com/?fbclid=IwAR0iWoyz76nmuGdzpg1phXGfPD9UmDhQk_i3TNhVPzGj4nDZUbfO36hAL2E

J’ai dialysé à domicile 8h par nuit pendant 4 ans et je suis en hémodialyse à l’UDM depuis 1 an.Les débuts ont été très difficiles et l’adaptation à ces soins a été longue. Il faut composer avec la fatigue, les inquiétudes des traitements qui évoluent, les crises d’angoisse...

Être dialysée c’est être en soin pendant 4 à 5 heures, 1 jour sur 2 pendant des années.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/04/le-documentaire-la-montagne-dans-le-sang-de-fabrice-hure-en-libre-acces-en-soutien-au-personnel-soignant-et-aux-confines.html

La vie familiale, amicale et professionnelle est donc fortement perturbée. Heureusement, les dialyses en soirée m’ont permis de pouvoir travailler et mener les activités du quotidien en journée. Ceci est très important d’un point de vue psychologique pour pouvoir supporter les soins. Cela procure un certain équilibre et permet de s’approcher le plus possible d’une vie « normale ».

Mais voilà, ce fragile équilibre va être rompu le 1er avril.

Cela va provoquer chez tous les dialysés qui travaillent des conséquences sur leur vie professionnelle et pour certains un risque de perte d’emploi, déjà difficile à maintenir.

Si cette fermeture se confirme, une nouvelle étape dans la diminution des offres de soin des Pyrénées Orientales sera franchie.

 

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