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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 20:49

   " De la baleine à la sardine et du poisson rouge à l'anchois dans le fond de l'eau chacun dîne d'un plus petit que soi..."
    Francis Blanche

 

 De la Ré-industrialisation en Pyrénées-Orientales : Doit-on bastir une manufacture pour le crabe bleu ?

 

En ce royaume des Pyrénées-Orientales, fertile en eaux et en âmes hardies, surgit le débat enflé comme outrecuidance : faut-il qu’on défraye et bastisse une grande fabrique pour emboîter en conserve ce fameux crabe bleu, l’outrecuidant envahisseur des étangs ? Car ce crustacé, venu d’Amériques et fort de ses pinces tranchantes, ravage nos filets, festoie de nos anguilles, et détruit le gagne-pain des pêcheurs honnêtes. Or, dit-on, qu’on pourrait convertir le fléau en bénédiction. Voyons donc la chose, en manière de Gargantua, pesons bien ce pour et ce contre.  

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Chapitre Premier : Des ravages du Crabe bleu, cette peste des eaux

Ce crabe, que l’on nomme *Callinectes sapidus* en latin des savants, a pris ses quartiers en nos lagunes dès l’an 2017. Là, il s’emploie comme un soudard, glouton et destructeur. En l’an 2022, point moins que quatorze tonnes furent pêchées de l’étang de Canet, tant cette bête pullule et se répand telle peste. D’anguilles, de poissons, et des modestes mollusques, il fait son festin, ne laissant rien que ruines et désolation.  

Pour endiguer ce mal, on fit largesse de 400 000 écus aux pêcheurs, priés de tirer du fond ces animaux comme s’ils puisaient l’or d’un Eldorado aquatique. Mais que nenni, car ils n’en reçurent pas le sol d’une obole. La sécheresse, cependant, aidant Dame Nature, a fait chuter les prises en l’an 2023. Hélas, l’équilibre reste précaire, car ces créatures se reproduisent fort aisément, et leurs larves dansent encore en nos eaux salées.  

 Chapitre Second : Peut-on tirer profit de cet ennemi ?

Un mets prisé pour tables opulentes  

Ce crabe bleu n’est pas vil à la dent. En d’autres contrées, il fait les délices des tables princières et des cuisines bourgeoises. Sa chair fine, ferme et délicate, se trouve dans soupes, ragoûts, et autres festins. De Venise à l’Orient lointain, il s’achète cher et s’exporte loin.  

Que gagne-t-on à le conserver ?  

Si l’on bâtit ici une fabrique à conserver le crabe, ce serait grand profit :  

1. **De l’ouvrage pour nos gens** : Pêcheurs, ouvriers, transporteurs, tous trouveraient pain sur la planche.  
2. **Richesse du pays** : Les boîtes de crabe bleu, estampillées « Produit Catalan », deviendraient autant de pièces sonnantes et trébuchantes entrant au coffre.  
3. **Fierté locale** : Après la rousquille sucrée et la saucisse bien grasse, voilà que le crabe bleu rejoindrait le panthéon gastronomique de notre contrée !  

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Chapitre Troisième : Mais est-ce sage entreprise ?  

Le péril des stocks changeants  

Hélas, on ne sait si ce crabe pullulera comme aujourd’hui ou se fera rare comme orichalque. La sécheresse et autres caprices célestes rendent instables ces populations. Si les crabes manquent, que fera la fabrique ?  

Les écus qu’il faudra débourser  

Une telle bâtisse ne se fait pas pour des noisettes. Il faudra ateliers, chaudières, et tout l’attirail pour cuire, nettoyer, et mettre en boîte ce crustacé. Les normes du roi exigent encore que tout soit propre comme une cathédrale, ce qui coûte moult deniers.  

Le défi de vendre  

Enfin, pour que cette industrie prospère, il faut des clients, et non des moindres. Il faudra convaincre marchands étrangers et citadins raffinés que ce crabe vaut leur bourse, et cela demande art et talent.  

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Chapitre Quatrième : Inspirations d’ici et d’ailleurs  

Voyez la lagune de Venise, où ces mêmes crabes causèrent moult troubles. Là-bas, de fins esprits entreprirent de les cuisiner, et voilà que ces crustacés enrichissent désormais les marchands vénitiens. En notre région même, les huîtres de Thau et les vins muscats ont prouvé qu’avec bonne stratégie, on fait fortune de peu.  

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Chapitre Cinquième : L’arithmétique des avantages et des risques  

 Avantages  
- Travail et richesse pour le pays.  
- Valorisation d’une calamité en ressource.  
- Une renommée culinaire à bâtir.  

Inconvénients  
- Stocks incertains, dépendant du caprice des cieux.  
- Coûts élevés au départ.  
- Un marché à construire de toutes pièces.  

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Concluons, ô bons amis !

Est-il sage d’investir en cette usine de crabe bleu ? Peut-être, mais pas sans précautions. Que les savants mesurent les stocks, que les financiers comptent leurs écus, et que les marchands testent le marché. Si tout est bien pesé, alors seulement, que l’on se lance. Ainsi, ce fléau pourrait devenir bénédiction, et nos étangs de Canet, au lieu de ruine, redeviendraient source de prospérité. 

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1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 17:25

 

Organisé par Daniel Christiaen son interview ici de la Start Cup https://www.startcup.org/, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pyrénées-Orientales : la seconde édition du BlueTechShow, du 28 au 30 novembre 2024 au Gymnase Eric Tabarly à Canet-en-Roussillon. Cet événement incontournable, à la fois professionnel et accessible au grand public, se concentre sur « l’économie bleue et les entreprises innovantes ». Le BlueTechShow 2024 promet de devenir le rendez-vous majeur pour les passionnés de technologie, les professionnels du secteur, et les curieux intéressés par les enjeux environnementaux et économiques actuels.
 

Avec le soutien de la ville de Canet-en-Roussillon et de Sillages, le BlueTechShow rassemble des participants de divers horizons, garantissant des échanges riches et fructueux. Que vous soyez entrepreneur, investisseur, chercheur ou simple citoyen, cet événement est l’occasion idéale pour découvrir les dernières innovations, rencontrer des experts et échanger sur les meilleures pratiques pour un développement durable.

Le BlueTechShow marque un tournant dans le paysage économique des Pyrénées-Orientales, mettant en lumière l’innovation bleue et l’utilisation durable des ressources marines et aquatiques. Au programme : des conférences animées par des experts, des ateliers interactifs et des espaces d’exposition dédiés aux entreprises innovantes. Les visiteurs pourront explorer des solutions technologiques, découvrir des startups et discuter des défis et opportunités de l’économie bleue.

Le BlueTechShow 2024 est plus qu’un simple salon ; c’est une plateforme unique pour l’innovation, la collaboration et le développement durable. En participant, vous contribuez à promouvoir une économie respectueuse de l’environnement et à créer un avenir durable pour les Pyrénées-Orientales. Ne manquez pas cette occasion de vous impliquer dans un mouvement global pour la préservation de nos ressources naturelles et la promotion d’une croissance économique responsable.

# Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer

Les **Pyrénées-Orientales**, département à la croisée des influences méditerranéennes et catalanes, disposent d’un atout indéniable : leur littoral. Avec plus de 60 km de côtes bordées par la mer Méditerranée, la région offre un potentiel maritime sous-exploité pour booster son développement économique, environnemental et culturel. Mais relever ce défi implique de concilier croissance et préservation des écosystèmes marins fragiles.

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1. **Un potentiel économique encore sous-utilisé**

#### Les ports comme moteurs de développement

Le département abrite des infrastructures portuaires clés, comme le port de commerce de **Port-Vendres** et les ports de plaisance de **Canet-en-Roussillon**, **Saint-Cyprien** ou encore **Argelès-sur-Mer**. Ces ports jouent un rôle central dans des secteurs variés :

- **Commerce maritime** : Bien que Port-Vendres ait une longue tradition d’importation de produits agricoles (notamment les agrumes et les fruits exotiques), son activité reste modeste comparée à d'autres ports méditerranéens. Une modernisation et une diversification de ses activités pourraient en faire un hub logistique régional.
 
- **Pêche** : La pêche artisanale, bien qu’en déclin, est une activité traditionnelle. Elle pourrait être revitalisée par des initiatives locales axées sur la valorisation des produits locaux comme le poisson bleu ou le thon, ou par le développement de circuits courts pour la consommation locale.

- **Tourisme nautique** : Le littoral attire chaque année des milliers de touristes. La plaisance, le yachting et les sports nautiques, comme la plongée ou la voile, sont des moteurs économiques majeurs. En investissant davantage dans les infrastructures marines, les Pyrénées-Orientales pourraient rivaliser avec d’autres destinations méditerranéennes.

Énergies renouvelables : un futur en mer

La Méditerranée offre des opportunités pour les énergies renouvelables, notamment via l'installation de **parcs éoliens flottants**. Le projet de parc au large de **Leucate** (Aude) et de **Barcarès** est un exemple concret. Ces parcs pourraient fournir une énergie propre à la région tout en créant de l’emploi dans les filières technologiques et industrielles.

 2. **Les défis environnementaux du développement maritime**

 Écosystèmes fragiles

La Méditerranée est une mer semi-fermée, particulièrement vulnérable à la pollution et à la surpêche. Dans les Pyrénées-Orientales, la préservation de la **réserve marine de Cerbère-Banyuls** est un enjeu majeur. Cette zone protégée joue un rôle essentiel pour la biodiversité marine et le tourisme écologique. Développer des activités maritimes dans cette région implique donc une planification rigoureuse pour éviter la destruction des habitats marins.

Adaptation au changement climatique

Le littoral des Pyrénées-Orientales est directement menacé par la montée du niveau de la mer et l’érosion côtière. Les plages, piliers du tourisme local, subissent une réduction progressive. Par exemple, **Saint-Cyprien** et **Canet-en-Roussillon** ont dû investir dans des opérations coûteuses de rechargement des plages. L’intégration de solutions naturelles, comme les récifs artificiels ou les zones tampons végétalisées, pourrait offrir des alternatives durables.

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 3. **Un modèle touristique durable par la mer**

Le défi du tourisme de masse

Le tourisme, pilier économique des Pyrénées-Orientales, doit évoluer pour répondre aux préoccupations environnementales. Les ports de plaisance et les activités nautiques génèrent une pression importante sur les écosystèmes. Une transition vers un **tourisme durable**, axé sur l'éducation et la sensibilisation, est cruciale.

 Exemple de réussite : la réserve marine de Cerbère-Banyuls

Cette réserve est un exemple de gestion équilibrée entre conservation et développement économique. Elle attire chaque année des milliers de visiteurs, notamment des plongeurs, tout en assurant la préservation des fonds marins. L’extension de ce modèle à d’autres zones littorales pourrait renforcer l’attractivité touristique tout en protégeant l’environnement.

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4. **Une gouvernance locale et des initiatives innovantes**

 L’implication des acteurs locaux

Le développement par la mer nécessite une collaboration étroite entre les collectivités locales, les entreprises et les associations environnementales. Le **Syndicat mixte pour les activités portuaires** a un rôle clé pour coordonner les actions dans les ports et soutenir des projets comme les énergies renouvelables.

 Des évènements pour sensibiliser et innover

Des initiatives comme le **BlueTechshow** à Canet-en-Roussillon illustrent comment l'innovation peut accompagner le développement maritime voir ici . Cet évènement met en avant des solutions technologiques, comme des générateurs d’énergie renouvelable ou des systèmes de dépollution des océans, en soulignant l'importance de la mer pour l’avenir du département.

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 5. **Perspectives : quelle stratégie pour l’avenir ?**

Pour que les Pyrénées-Orientales se développent pleinement grâce à leur façade maritime, plusieurs axes stratégiques doivent être priorisés :

1. **Investir dans les infrastructures** : Moderniser les ports, développer les zones d'activités maritimes et encourager l'implantation d'entreprises innovantes.voir ici
2. **Soutenir les énergies marines renouvelables** : Exploiter le potentiel éolien offshore tout en minimisant les impacts sur les écosystèmes.
3. **Promouvoir un tourisme durable** : Valoriser les activités écologiques et les réserves marines pour attirer des visiteurs tout en préservant le patrimoine naturel.
4. **Renforcer la recherche scientifique** : Collaborer avec des institutions comme l'**Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer** pour mieux comprendre et protéger les écosystèmes marins.

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Les Pyrénées-Orientales ont tout à gagner à exploiter leur richesse maritime, mais le défi réside dans la manière dont cela sera réalisé. Une gestion équilibrée, respectueuse de l’environnement et tournée vers l’innovation, pourrait transformer la mer Méditerranée en un véritable moteur de prospérité pour le département.

https://www.startcup.org/

### La Science au Service de la Survie : Les Générateurs d'Eau Atmosphérique et d'Énergie Cinétique

Lors du **BlueTechshow à Canet-en-Roussillon**, Mathew Rolin a présenté deux innovations technologiques captivantes, sur son stand couvert par *"l'Archipel contre-attaque"*. Ces machines, particulièrement pertinentes dans un contexte de crise globale, offrent des solutions pour répondre à des besoins essentiels : l'eau potable et l'énergie. Revenons sur leur fonctionnement scientifique et les enjeux qu'elles soulèvent, notamment dans une ère marquée par le survivalisme.

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#### 1. **Les Générateurs d'Eau Atmosphérique : Capter l'eau de l'air comme sur "Tatouine"**

Inspirés par des concepts futuristes que l'on pourrait imaginer dans l'univers de Star Wars, ces générateurs capturent l'humidité de l'air ambiant pour produire de l'eau potable. Ce procédé repose sur deux principes fondamentaux de la physique :

1. **Condensation** : L'air ambiant contient de la vapeur d'eau, invisible mais omniprésente. Les générateurs refroidissent cet air en dessous de son point de rosée, ce qui provoque la condensation de la vapeur en gouttelettes d'eau.

2. **Filtration et minéralisation** : Une fois l'eau condensée, elle est filtrée pour éliminer les impuretés et parfois enrichie en minéraux pour garantir sa potabilité.

Les enjeux de cette technologie sont multiples :
- **Autonomie et survie** : Dans des zones arides ou des contextes de rupture d'approvisionnement, cette technologie peut assurer une source d'eau inépuisable tant que l'air contient de l'humidité.
- **Adaptation au changement climatique** : Avec l'augmentation des sécheresses, ces machines offrent une solution résiliente pour des populations vulnérables.
- **Limitation des infrastructures** : Contrairement aux usines de dessalement ou aux réseaux de distribution d'eau, ces générateurs sont autonomes et décentralisés, réduisant les coûts d'infrastructure.

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#### 2. **Les Générateurs d'Énergie Cinétique : L'énergie au bout des bras**

Ces dispositifs transforment l'énergie mécanique en électricité. Leur fonctionnement repose sur des lois fondamentales de la physique :

1. **Principe de l'induction électromagnétique** : Lorsqu'un conducteur se déplace dans un champ magnétique, une tension électrique est générée. Les générateurs d'énergie cinétique utilisent ce principe pour convertir les mouvements, tels que le pédalage ou les vibrations, en électricité.

2. **Stockage et distribution** : L'énergie produite est stockée dans des batteries ou utilisée directement pour alimenter des appareils.

Les implications de cette technologie sont significatives :
- **Indépendance énergétique** : Dans un contexte où l'accès au réseau électrique est compromis, ces machines permettent de générer de l'énergie avec une simple force humaine ou environnementale (vents, mouvements d'eau).
- **Utilisation durable** :
Ces générateurs peuvent réduire la dépendance aux combustibles fossiles et limiter l'empreinte carbone.
- **Accessibilité en situation de crise** : Portables et robustes, ils peuvent fournir une source d'énergie fiable pour alimenter des communications, des lampes ou des systèmes vitaux dans des zones sinistrées.

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#### 3. **Enjeux globaux et pertinence dans un contexte survivaliste**

La présentation de ces machines prend tout son sens dans une époque marquée par des incertitudes : catastrophes naturelles, conflits géopolitiques, ou encore effondrements environnementaux. Les survivalistes, adeptes de la préparation à des scénarios extrêmes comme une **Troisième Guerre mondiale**, y trouvent des outils essentiels pour garantir leur survie en autonomie.

Au-delà du survivalisme, ces innovations soulignent des problématiques plus larges :
- **La démocratisation de l'accès aux ressources** :
Ces machines favorisent une gestion locale et indépendante des besoins fondamentaux.
- **La résilience face aux crises climatiques et énergétiques** : Elles représentent une réponse technologique aux défis mondiaux.
- **Les inégalités globales** : Alors que certaines populations souffrent encore d’un accès limité à l’eau potable et à l’électricité, ces dispositifs pourraient combler des lacunes critiques, mais leur coût initial reste une barrière pour les pays en développement.

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#### 4. **Perspectives et défis à venir**

Malgré leur potentiel, ces machines doivent surmonter plusieurs défis :
- **Efficacité énergétique** : Les générateurs d'énergie cinétique nécessitent souvent des efforts physiques conséquents pour produire de l’électricité en quantité suffisante.
- **Limites environnementales** : Les générateurs d’eau atmosphérique sont moins performants dans des environnements secs où l'humidité de l'air est faible.
- **Accessibilité économique** : Leur coût peut limiter leur adoption à grande échelle, nécessitant des politiques de subvention ou des modèles économiques innovants.

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Les générateurs d'eau atmosphérique et d'énergie cinétique incarnent une convergence de la science et de l'innovation pour répondre à des besoins essentiels. Face aux incertitudes du futur, ces machines illustrent la capacité humaine à s'adapter et à survivre, tout en posant des questions fondamentales sur la durabilité et l'équité dans leur déploiement.

Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
Blue tech show de Canet en Roussillon # Pyrénées-Orientales : le défi de se développer par la mer! interview Daniel Christiaen, Mathiew Rollin par Nicolas Caudeville
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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 13:50

### **L’Hypermétropie Politique selon Bérurier : Une Vision Trouble du Monde Contemporain**

« Écoute-moi bien, mon San-Antoine, » entama Bérurier en faisant claquer son éternelle casquette sur la table graisseuse du bistrot, « l’hypermétropie, c’est pas juste une affaire d’yeux qui déconnent, c’est l’mal du siècle pour nos dirigeants. Ils voient loin, ouais, mais tellement loin qu’ils finissent par louper tout ce qui leur passe sous le nez. »

Il posa un regard circulaire sur l’assistance, cherchant des têtes approbatives dans la fumée des cigarettes qui s’élevait mollement. « Prends ces grands bonhommes, là, nos politicos en costards bien taillés. Ils sont capables de disserter sur des trucs à peine inventés, comme la colonisation de Mars, mais quand c’est pour régler les soucis du pavillon de banlieue où le toit fuit comme une passoire, là, pchitt ! C’est silence radio. Ils te parlent de 2050, mais la chaudière du voisin qui claque en plein hiver, ça n’intéresse personne. »

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### **Un Monde Vu en Flou**

« Le drame, vois-tu, c’est qu’ils sont tellement obnubilés par l’idée de passer à la télé qu’ils ont adopté ce que j’appelle la *vision Netflix*. C’est-à-dire qu’ils vivent dans un long métrage où ils sont les héros, avec des scénarios grandioses et des musiques dramatiques. Pendant ce temps-là, dans la vraie vie, les mômes bouffent des raviolis froids parce que le centre communal est fermé. Mais ça, personne le voit parce que ça fait pas assez glamour pour le JT. »

Bérurier vida d’un trait son verre de gros rouge, avant de reprendre, la moustache encore luisante de vin. « Et attention, hein ! C’est pas qu’ils sont aveugles. Oh non, ils ont des lunettes, mais elles sont tellement embuées par leur ego et les billets qu’ils se fourrent dans les poches qu’ils confondent le peuple avec le décor. C’est comme si nous, on était que des figurants dans leur grand film. »

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### **Un Spectacle d’Anthropie**

Il écrasa son mégot dans l’assiette vide qui avait autrefois contenu un steak trop cuit. « Mais le pire, mon vieux, c’est que cette hypermétropie politique, c’est comme une anthropie : plus tu fais semblant d’accommoder, plus tu perds ta capacité à voir clair. Ces types-là, ils finissent par confondre la réalité avec leurs propres promesses. Tu leur demandes : ‘Et les hôpitaux qui ferment ?’ Ils te répondent : ‘Mais regardez l’horizon, camarade, on construit des usines à rêves’. Pendant ce temps, toi, t’es en rade de docteurs et de bon sens. »

Un silence lourd s’installa, ponctué par le bruit des verres qu’on remplissait au comptoir.

Puis Bérurier conclut, avec un mélange de colère et de résignation : « Moi, j’dis, c’est pas de l’hypermétropie qu’ils souffrent, c’est d’une inversion totale de la cervelle. Ils s’extasient sur des chimères lointaines pendant qu’on crève la gueule ouverte à côté d’eux. Y’a pas besoin d’un ophtalmo, San-Antoine. Non, là, ce qu’il faut, c’est une bonne paire de baffes pour leur remettre les idées en place. »

Et sur cette sage déclaration, il redemanda une tournée, car comme il le disait si bien, « Quand la politique te fait voir flou, y’a que le gros rouge qui reste clair. »

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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 12:23

“Le droit est la plus puissante des écoles de l'imagination. Jamais poète n'a interprété la nature aussi librement qu'un juriste la réalité.”

De Jean Giraudoux / La Guerre de Troie n'aura pas lieu

Dans la société actuelle, le problème, c'est que la confusion est devenue théorie politique. L'angle mort a pris le pouvoir et est devenu l’horizon indéplaçable du récit du réel. Nous vivons à l'air du confusionnisme (pas le confucianisme) . Les Grecs eux, savaient faire la différence : on ne prend pas Troie par hasard, car c'est à Troyes à l'aube, qu'on fabrique l'Andouillette L’Aède Ulysse avait l’œil pour débusquer la cinq étoiles. Ainsi, a-t-il mis au clair un traité des 7 différences pour réduire l'angle mort entre le cheval et andouillette de Troie...

1. **Le contenu :**  
Le cheval de Troie était plein de Grecs belliqueux prêts à en découdre. L’andouillette de Troie, elle, se contente d’être farcie de tripes pacifiques, quoique parfois explosives sur l’estomac.  

2. **L’objectif :**  
Le cheval visait la destruction d’une cité millénaire, tandis que l’andouillette aspire modestement à anéantir une faim de niveau moyen.  

3. **La surprise :**  
Dans le cheval, la surprise surgit au cœur de la nuit avec des épées. Dans l’andouillette, elle surgit au premier coup de fourchette avec l’odeur.  

4. **La stratégie :**  
Le cheval jouait sur la ruse et l’apparence. L’andouillette, elle, joue la carte de la transparence : elle sent de loin ce qu’elle est et n’a rien à cacher.  

5. **Le transport :**  
Le cheval nécessitait un attelage et une main-d’œuvre qualifiée. L’andouillette, plus modeste, se transporte en barquette plastique et se mange debout à la fête du village.  

6. **La postérité :**  
Le cheval de Troie est entré dans l’Histoire avec un grand H. L’andouillette de Troie, elle, entre souvent dans l’histoire… personnelle de ceux qui la digèrent.  

7. **La morale :**  
Avec le cheval, on apprend à se méfier des Grecs portant des cadeaux. Avec l’andouillette, on apprend à se méfier des charcutiers trop enthousiastes.  

En somme, si le cheval de Troie inspire l’épopée et les tragédies, l’andouillette, elle, inspire l’épopée… intestinale et les drames culinaires. Mais dans les deux cas, prudence est mère de sûreté.

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27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 12:20

“La culture est une arme de destruction massive”

 Fleur Pellerin / France Culture - 17 novembre 2015

### **Fait divers culturel : Effondrement tragique sous les paillettes**  

**Perpignan – Un drame du monde moderne a secoué le paysage culturel local. Hier soir, ce qui se présentait comme une soirée grandiose de « célébration artistique » s’est terminé dans un silence assourdissant, révélant une crise existentielle cachée sous une avalanche de subventions et de paillettes.**  

Tout avait commencé par un projet ambitieux, financé à coups de millions par des institutions fatiguées de soutenir des œuvres exigeantes. *« On voulait quelque chose qui brille »,* a confié un mécène. Des hologrammes clinquants, des stars téléportées en visio, une musique aseptisée : le spectacle avait tout pour séduire un public en quête de divertissement facile. Mais derrière cette façade de modernité se cachait une réalité bien plus sombre.  

**Un vide culturel insupportable**  
Selon des témoins présents, la soirée a pris un tournant étrange lorsque les créateurs eux-mêmes ont commencé à montrer des signes de malaise. *"On voyait dans leurs yeux qu’ils savaient,"* raconte une spectatrice. *"Ce n’était pas de la culture, juste un emballage brillant sans contenu."* Le moment fatidique est arrivé au climax du spectacle : un écran géant est tombé, brisé, exposant le vide derrière. Les artistes, incapables de continuer, ont quitté la scène, laissant le public abasourdi.  

**La rançon des subventions faciles**  
Interrogé, un expert en politique culturelle a été sévère : *« Ces financements visent à éviter les débats complexes et les œuvres authentiques. Résultat : on finance des paillettes pour ne pas avoir à regarder le vrai visage de la culture. »*  

Pourtant, certains soutiens du projet défendent une autre vision : *"Les gens ont besoin de rêver, pas de réfléchir. Oui, c’est vide, mais au moins, c’est joli."* Mais ce « joli » n’a pas suffi à sauver l’événement d’un naufrage émotionnel.  

**Un avertissement pour l’avenir ?**  
Cet effondrement symbolique soulève une question essentielle : à force de troquer la profondeur pour le clinquant, la culture risque-t-elle de s’autodétruire ? Le public, semble-t-il, commence à réclamer autre chose. Comme le résume un spectateur : *« La prochaine fois, je veux voir un spectacle qui me bouleverse, pas une coquille vide qui me laisse plus seul qu’avant. »*  

Ainsi, au cœur de ce fait divers culturel, une vérité émerge : la véritable culture ne se nourrit pas de subventions dénuées de vision, mais de la passion et de la sincérité qu’aucune paillette ne peut remplacer.

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25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 00:22

"Quan surts per fer el viatge cap a Itaca,
has de pregar que el camí sigui llarg,
ple d’aventures, ple de coneixences.
Has de pregar que el camí sigui llarg,"

Lluis llach Itaca

 


L’Odyssée Municipale : Ulysse et la Reconquête d’Ithaqua

Le retour d’Ulysse à Ithaqua, cette cité méditerranéenne aux ruelles étroites et aux parfums d’olives et de sel, n’était pas un simple événement politique. C’était une épopée où le présent se heurta au poids des absences. Pendant des années, il avait observé de loin, un exil auto-imposé où les rumeurs de sa cité l’avaient atteint comme des échos lointains, chargés d’une nostalgie amère. Mais il savait que son absence avait laissé un vide, et ce vide avait été occupé par des hommes qu’il méprisait d’avance : des prétendants au pouvoir, sans vision ni racines, divisant la cité en factions belligérantes.

Le retour d’Ulysse n’était pas triomphal, mais furtif.

Dans la lumière crépusculaire, il parcourait les ruelles d’Ithaqua comme un étranger. Les murs du palais municipal, autrefois brillants d’une lumière sincère, semblaient désormais ternis par des slogans creux et des drapeaux fatigués. À l’intérieur, l’atmosphère était pesante. Les prétendants, confortablement installés autour de la table des débats, ne s’intéressaient pas aux habitants, mais se lançaient des piques acides sur leurs ambitions personnelles.

Chacun d’eux portait un masque.

Il y avait Euphorion, l’orateur à la voix mielleuse, qui promettait des jours glorieux tout en consolidant son pouvoir sur les caisses de la cité. Thrasymède, le pragmatique froid, avait réduit le langage de la politique à des chiffres dépouillés de toute âme. Polycrate, le flamboyant, construisait des illusions grandioses tout en oubliant les rues délabrées où vivaient les plus pauvres.

Ulysse les observa depuis l’ombre. Il les connaissait déjà, non pas dans leurs détails, mais dans leurs essences. Ces hommes n’étaient pas des leaders ; ils étaient des ombres, avides et insatiables.
L’Éveil de la Révolte

Lorsqu’Ulysse annonça son retour, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre.

Certains murmuraient avec espoir, d’autres avec crainte. Ses anciens alliés, dispersés et désabusés, revinrent peu à peu autour de lui, mais ils n’étaient plus les mêmes. Euryloque, son vieux confident, portait la lassitude des batailles perdues, ses yeux marqués par la résignation. Anticlée, une militante ardente autrefois, doutait désormais de la possibilité d’un vrai changement.

Mais Ulysse possédait une énergie rare : celle du souvenir mêlée à la vision. Il rappela à ses compagnons ce qu’Ithaqua avait été – une cité de lumière et de liens – et ce qu’elle pourrait devenir.

Dans les semaines qui suivirent, Ulysse mena une campagne qui ne ressemblait à aucune autre. Il marchait dans les quartiers oubliés, parlait aux anciens pêcheurs, écoutait les vendeurs du marché qui se plaignaient des taxes absurdes et des infrastructures délabrées. Il devint une présence constante, presque mythique, portant un mélange de sagesse antique et de modernité pragmatique.

Le Duel Final

Le jour du débat décisif, le palais municipal était bondé. Les prétendants, conscients de la menace qu’il représentait, tentèrent de l’éclipser. Euphorion l’attaqua sur son absence prolongée, Thrasymède le qualifia de rêveur déconnecté, et Polycrate essaya de le séduire avec des promesses de coalition. Mais Ulysse, dans un calme implacable, répondit à leurs assauts avec une clarté presque désarmante.

« Vous avez transformé cette cité en un échiquier, mais les habitants ne sont pas vos pions. Vous avez oublié qu’Ithaqua ne vous appartient pas. Elle appartient à ses rues, à ses marchés, à ses travailleurs silencieux. Moi, je ne reviens pas pour m’asseoir sur un trône. Je reviens pour vous rappeler ce que vous avez tous trahi. »

L’effet fut immédiat. Le silence dans la salle était palpable, et les murmures d’approbation se levèrent dans la foule.
 

La Victoire d’Ulysse

Les urnes tranchèrent, et les prétendants tombèrent les uns après les autres, emportés par un raz-de-marée de votes en faveur de cet homme qui incarnait une promesse de sincérité. Mais la victoire d’Ulysse n’était pas seulement électorale. Elle marquait une réconciliation entre la cité et son âme perdue.

Dans les jours qui suivirent, il fit nettoyer le palais, symbole d’un renouveau. Mais il ne laissa pas ses adversaires sombrer dans l’oubli. Aux anciennes suivantes, complices des ambitions des prétendants, il offrit une chance de se racheter par leur travail pour la communauté.

Ainsi, sous le leadership d’Ulysse, Ithaqua renaquit, non pas dans un éclat flamboyant, mais dans une sérénité retrouvée. Et dans les profondeurs de son âme, il savait que la cité resterait toujours un combat, un équilibre fragile entre lumière et ombre.

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24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 18:26


"Une victoire à Olympie ne procure à la cité qu'une mince joie, car elle ne lui remplit pas ses greniers."
Xénophane


"Ne te nourris pas des restes d'une table étrangère. Dois à toi-même ta subsistance et ne l'achète pas au prix de l'ignominie."
Pseudo-Phocylide

 

 

**Noël à Perpignan : Plaidoyer pour les thermopolia , ou l’archaïsme comme renouveau !**

*Mes concitoyens, mes auditeurs bienveillants !* Je vous convie à un voyage temporel, un saut vertigineux où, dans les rues familières de Perpignan, les chalets de Noël cèdent place à des thermopolia, ces comptoirs antiques qui faisaient vibrer les artères de la Rome impériale. Imaginez cette vision : un marché vibrant non de kitsch en bois, mais de pierre et d’argile, où se mêlent les effluves d’épices et les accents d’une histoire culinaire millénaire.

Car enfin, pourquoi persister dans ces alignements monotones de chalets interchangeables, identiques d’une cité à l’autre ?

Les thermopolia, eux, porteraient en eux l’éclat de l’authentique, du local et de l’intemporel. *Quelle absurdité, quelle ironie,* me direz-vous, de chercher la modernité dans les cuisines de l’antiquité ? Mais n’est-ce pas précisément là, dans cette ironie, que réside notre audace ? Plutôt que de singer les traditions nordiques, pourquoi ne pas revendiquer une filiation méditerranéenne et romaine, riche et inventive ?

*Oh, que je plains nos chalets*, cette répétition indolente de guirlandes et de vin chaud.

Les Romains, eux, savaient que la rue était un théâtre, que manger était une cérémonie. Le thermopolium, lieu modeste mais essentiel, accueillait les passants de toutes classes, des voyageurs harassés aux rêveurs sans cuisine. Ne serait-ce pas là une leçon précieuse pour notre société ? Que la convivialité urbaine commence par une gamelle bien remplie, par un vin épicé servi avec soin, plutôt que par des gadgets de plastique et des rengaines usées.

Enfin, *ô vous qui gérez les finances de notre cité,* pourriez-vous ignorer l’opportunité économique d’un tel renouveau ?

Ces thermopolia réinventés seraient une aubaine pour nos artisans locaux, nos maraîchers et nos cuisiniers, bien plus qu’un flot d’objets importés et vite oubliés. Une restauration vivante, un patrimoine partagé, un Noël qui sentirait l’olive et le safran !

*J’en appelle donc à votre sens de la grandeur :* transformons Perpignan en un Pompéi vivant.

Faisons de nos rues non pas un musée, mais une scène où le passé dialogue avec l’avenir. Et si la modernité ne se mesure pas à l’éclat d’une guirlande, qu’elle s’incarne au moins dans la chaleur d’un plat partagé au détour d’une rue. *Oui, mes amis, l’innovation passera par le passé.*

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24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 15:19

"La conscience est un bâton que chacun prend pour battre son voisin, et dont il ne se sert jamais pour lui."

Honoré de Balzac (Illusions perdues)

Déjà avec l'arrivée de l'élection municipale de 2026, les appétits des insectes politiques sous la pierre de la médiatisation locale, commençaient de s'agiter. Mais avec l'épée de Damoclès inéligibilité du maire RN sans étiquette Louis Aliot, alors l'agitation augmente, surtout dans son camp : le syndrome Jean-Claude Duce "Si tu veux un conseil, oublie que t'as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher."
Mais pourquoi Perpignan, n'a pas accédé au slogan du candidat Aliot : "En grand"? Peut-être qu'il  s'est logé dans les pantoufles du précédent maire Jean-Marc Pujol pour faire oublier le bruit des bottes! Ainsi, la ville a continué à la même vitesse qu'avant, c'est-à-dire en reculant !

Où, le localisme que prêchait Marine le Pen en 2019 (veille de l'élection de son ex, Louis) était-il passait : « Le localisme que nous défendons est la seule option qui soit réellement écologique, en inversant le coût de la distance : le produit qui vient de près doit être moins cher que le produit qui vient de loin, c'est du BON SENS ! »

Lorsqu'on importe la résolution de ses besoins, on se retrouve nécessairement à vivre comme des assistés. D'un point de vue alimentaire et en partie énergétique, pour peu que le tout soit bien organisé, on peut tendre une certaine autonomie.

Mais en rechaussant les Charentaises de Pujol, Louis Aliot reprenait le modèle de "l'économie de la rente" d'Henri Solens des 1993. La rente ceux qui la touchent, sont une minorité. Et leur profit exclusif, détruit l'énergie et la possibilité de la vivacité économique pour la plupart des habitants : c'est une cuisson à l’étouffée, qui a des effets jusqu'aux comportements sociologiques et mentaux des individus...

**Essai sur l'économie absurde des Pyrénées-Orientales : à la recherche de Godot**  

Imaginez un lieu où tout semble suspendu, non pas dans un éternel mouvement, mais dans une immobilité étrange, un temps où l’on attend toujours quelque chose qui ne vient pas. Tel est le tableau économique des Pyrénées-Orientales peint par Henri Solans dans son essai de 1993. Une théorie de la rente, oui, mais surtout une parabole de l’absurde, où chaque tentative de relance s’enlise, où chaque promesse d’avenir se transforme en attente vaine.  

**Un territoire en attente**  
Perpignan, au sud de nulle part, comme Beckett aurait pu le dire, est un théâtre d’attentes. On y attend la modernité, comme on attend un train qui n’a jamais quitté la gare d’origine. La rente y est reine : rente foncière, rente administrative, rente touristique. Mais cette rente n’est pas une richesse, c’est une stagnation déguisée, un piège doucereux où l’effort et l’innovation se noient dans l’immobilisme.  

Dans ce système, rien ne redémarre vraiment. On parle de projets, on dresse des plans, on invente des concepts, mais tout revient à cette même structure figée, comme un arbre qui, malgré les saisons, ne perd ni ne gagne de feuilles. On est en présence d’un paradoxe : un lieu abandonné par la modernité nationale, mais pourtant exemplaire dans la mondialisation, car ici, tout s'achète, tout se vend, sans jamais produire.  

**La lenteur comme spectacle**  
Dans cet espace, les élites locales, qu’on pourrait comparer aux personnages de Vladimir et Estragon, s’activent sans avancer, prennent et reprennent les mêmes décisions, refont les mêmes erreurs. Elles parlent de réformes comme de carottes suspendues à un fil qu’elles ne cherchent jamais vraiment à atteindre. Les flux financiers et humains passent, mais rien ne s'ancre. Le territoire reste dans un état d’inversion permanente, une sorte de rétropédalage économique où chaque pas vers l’avant est compensé par deux pas en arrière.  

Et pourtant, ce ralentissement absurde nous donne une vision : ici, on voit l’économie non pas comme une science dynamique, mais comme une mécanique usée, grinçante, où les rouages tournent au ralenti jusqu’à s’arrêter. Ce qui ailleurs se produit dans la vitesse et la fureur, ici, se dévoile dans la lenteur.  

**Une sociologie de l’attente**  
Sociologiquement, les Pyrénées-Orientales offrent un autre paradoxe : un individualisme tenace cohabite avec une floraison de communautés. Tandis que l’économie pousse chacun à survivre seul, à bricoler sa propre subsistance, les liens de groupe se renforcent, comme pour pallier la défaillance des structures plus larges. Ici, les solidarités locales et les réseaux informels sont les véritables acteurs de la survie.  

Mais ces communautés elles-mêmes ne sont pas exemptes de l’absurde. Elles s’organisent autour d’une économie de débrouillardise, de petits arrangements, de négoces étranges. La modernité est là, mais sous une forme détournée, comme un miroir brisé qui ne reflète qu’une image fragmentée du progrès.  

**Un modèle d’échec universel**  
Henri Solans décrivait cet espace comme un laboratoire. Mais c’est un laboratoire de l’échec. Un modèle où la politique dit tout mais ne fait rien, où les décisions publiques servent à masquer l’impuissance, où chaque solution devient une nouvelle source de problèmes.  

C’est ici que l’absurde économique rejoint l’absurde philosophique. Perpignan et ses alentours vivent dans une contradiction permanente : ils incarnent à la fois l’impossibilité de bouger et la nécessité de changer. Et tout comme dans *En attendant Godot*, on se demande si la solution viendra jamais, ou si elle n’est qu’une illusion qui nous permet de rester en place.  

** L’absurde comme vérité économique**  
Henri Solans nous montre, dans cette théorie de la rente, plus qu’une analyse économique. Il nous offre une métaphore de notre incapacité à sortir de nos propres impasses. Dans les Pyrénées-Orientales, tout est là : le spécifique et l’universel, l’espoir et l’attente, le mouvement et l’immobilité.  

Et nous, spectateurs de cette pièce tragique, ne pouvons que regarder, impuissants, en murmurant, comme Estragon :  
> "Allons-y."  
Mais personne ne bouge.

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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 23:59

"Mais que boiront nous de par le désert, nous aurons bien soif!"

Roger Payrot  in Gargantua

Jean 6:30-58
"Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu?…"

Psaume 78:24,25
"Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il leur donna le blé du ciel.…"

**De la crise des petits fours et des subventions : un festin budgétaire en récession**  
*À la manière de François Rabelais*  

 

Lecteurs et bons vivants,  
Prêtez-moi vos oreilles et vos cœurs endurcis, car il me faut conter une lamentable histoire, celle des petits fours et des grands fonds, des subventions en peau de chagrin et des mirlitons que l’on joue dans les banquets culturels désormais réduits à des miettes.
 

Il advint, mes bons amis, que dans la grande France des provinces et des offices régionaux, où naguère les buffets croulaient sous le poids des éclairs au café et des financiers (les gâteaux, pas les banquiers !), le vent des finances publiques fit siffler sa bise glaciale.

Le gouvernement, empereur des coupes sombres, arma son sabre budgétaire et décréta : **"Les collectivités territoriales, messieurs-dames, devront se serrer la ceinture jusqu’au dernier cran !"**  

### **Des petits fours aux grandes coupes : un festin bien maigre**  
Dans ce grand chambardement des lois de finance, les élus locaux, tels Gargantua voyant sa grange vidée de ses victuailles, pleurèrent les baisses de subventions, notamment pour la culture. Et voici que l’on entendit dans les palais régionaux ces mots :  

> *"Nous allons rationaliser nos participations,"* déclara une présidente régionale, le cœur aussi lourd qu’un tonneau vide. *"Certains projets devront attendre, d’autres seront abandonnés. Quant aux petits fours de nos réunions, que l’on y substitue des olives et des bouts de pain sec !"*  

Ainsi donc, les buffets furent décimés comme jadis les grandes tablées gauloises après l’assaut d’un légionnaire romain. Mais plus grave encore, mes amis : ce n’était pas que le pain et le vin qu’on rognait, mais bien les soutiens à la culture, ce nectar de l’esprit, ce festin des âmes affamées.  

### **La culture en péril : un banquet sans convives ?**  
Dans les salles de théâtre, les opéras et les festivals, le son des violons se fit plus discret, faute de cordes neuves. Les directeurs de centres dramatiques nationaux et de scènes locales, ces maîtres d’hôtel des arts vivants, s’écrièrent d’une même voix :  

> *"Comment faire festoyer nos publics, alors que l’inflation dévore nos marges, que les factures flambent plus que nos chandeliers, et que les subventions stagnent comme un potage froid ? Sans refinancement public, nous sommes perdus !"*  

Là-dessus, l’Occitanie, région sage et tempérée, se voulut plus mesurée. On y maintint les subventions, certes sans les accroître, mais sans les amputer non plus. La présidente Carole Delga promit des négociations avec les financeurs et des pauses sur les projets ambitieux, préférant les compromis au grand sacrifice.  

### **Une question d'équilibre : subventions ou survivance ?**  
Mais d’autres provinces, moins hospitalières, taillèrent à la hache dans les budgets culturels. Et la question se posa, grave et lancinante : la fête vaut-elle les frais ? La République, qui autrefois nourrissait ses citoyens d’idées et d’arts, peut-elle aujourd’hui les laisser festoyer en paix, ou bien l’heure est-elle venue de choisir entre les petits fours et les grandes causes ?  

En vérité, l’équilibre est aussi précaire qu’un flûtiste jouant au sommet d’un tonneau.

À force de couper dans les vivres, nous risquons un banquet sans rires, une table sans convives. Et pourtant, la culture reste ce pain spirituel, cette chair immatérielle qui, sans qu’on s’en aperçoive toujours, nourrit les nations.  

Alors, mes amis, que choisira-t-on : la farce des petits fours, ou la tragédie de la disette culturelle ? À chacun sa réponse, mais souvenez-vous : **"Il n’est banquet plus triste que celui où manquent la culture et l’esprit."** 

Occitanie: "les subventions pour les petits fours, baissent elles dans les collectivités territoriales, à hauteur des subventions à la culture: pour équilibrer les lois de finance locale 2025 ? par François le rabelais
Occitanie: "les subventions pour les petits fours, baissent elles dans les collectivités territoriales, à hauteur des subventions à la culture: pour équilibrer les lois de finance locale 2025 ? par François le rabelais
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Occitanie: "les subventions pour les petits fours, baissent elles dans les collectivités territoriales, à hauteur des subventions à la culture: pour équilibrer les lois de finance locale 2025 ? par François le rabelais
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21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 15:38

Certains disent : "La violence ne résout rien".
Chuck Norris leur répond : "C'est que t'as pas tapé assez fort".

Un jour Chuck Norris a eu un zéro en latin, depuis c'est une langue morte.

 

Annonce officielle de l’Institut "Chuck Norris" pour le Réarmement Viril du Mâle Blanc

    Avis à la population masculine qui se sent mollassonne, effilochée ou en voie de déclin virilitaire avancé !

Sous les auspices éclairés de l’auguste Institut Chuck Norris, le seul établissement certifié capable de transformer une crevette en grizzli et un poète en haltère humain, il est temps pour vous, mâles en détresse existentielle, de réintégrer la glorieuse fraternité des barbes dures et des mentons carrés.

Là où jadis la jeunesse et la vieillesse se querellaient pour le privilège de la sagesse et de la force, nous proclamons aujourd’hui : unissez-vous sous la bannière d’une virilité triomphante, sans distinction d’âge, de taille de biceps ou de pilosité faciale !

Nos cours, dispensés par des experts internationaux (dont la plupart sont des sosies non officiels de Chuck Norris), comprennent :

    Le lancer de regards fulminants pour faire taire un conseil municipal en trois secondes chrono.
    La danse du karaté argumentatif, où convaincre et terrasser se font d’un même geste.
    L’atelier de sagesse crânienne, réservé aux chauves, pour exploiter l’éclat réfléchissant de leur tête comme arme psychologique.
    Et bien sûr, le retour au slip en cuir, accessoire indispensable à tout homme désirant imposer son autorité virile au bureau comme au camping.

Attention ! À l’institut Chuck Norris, on ne "simule" pas la virilité. On la "forge". Ici, les larmes sont pour les crocodiles, les excuses pour les guitares mal accordées, et la douceur ? Exclusivement pour les ours en peluche.

Messieurs, reprenez le contrôle ! Ne laissez pas le monde vous reléguer au rang de parleur de salon ou de buveur de tisane. Venez cultiver votre "virtu" dans un environnement où la sueur est glorieuse, la violence, optionnelle mais respectée, et la sagesse, durement gagnée entre deux flexions.
Pour tous renseignements ou inscription, rendez-vous directement au comptoir de l’Institut Chuck Norris, situé entre l’entrée du bar à rhum et le dojo des philosophes combattants.

    "Le monde appartient à ceux qui savent grogner en faisant des pompes." — Proverbe de l’Institut Chuck Norris.

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