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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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16 février 2025 7 16 /02 /février /2025 15:18

"À tout mes loupés, mes ratés
Mes vrais soleils
Tout les chemins qui me sont
Passés à côté
À tout mes bateaux manqués
Mes mauvais sommeils
À tout ce que je n'ai pas été
Aux mal entendus
Aux mensonges
À nos silences
À tout ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
Celles que je n'ai pas osé"

J.J Goldman: "à nos actes manqués!"

L'archipel contre attaque en vieillissant (15 ans), se dit que l'information "comme ça", en fait, sans l'historique et le contexte ce n'est qu'un "biblo kitch" de plus dans l'étagère de votre mémoire. Pour rentrer dans le dure de l'info et de sa résonance, il faut une structure narrative adaptée qui capte l’humidité du récit comme une feuille. Comme Kyan Khojandi et Bruno Muschio,ressortent Bref, en version 2, curieusement chez Disney dans la même version narrative efficace et en même temps plus longue (mais avec le même brio). On s'est demandé comment vous racontez, le mandat du maire RN sans étiquette, si il l'avait raconté lui-même en : BREF!

**Bref. J’ai été maire de Perpignan. Enfin, presque. Je m’appelais Louis, mais tout le monde disait « Aliot ». J’ai grandi à Toulouse, fait du droit, milité au Front National – pardon, au Rassemblement National – et un jour, en 2020, j’ai décidé de conquérir Perpignan. Pourquoi ? Parce que c’était là, et que j’avais perdu trois fois. Bref. J’ai gagné.

Au début, c’était cool. J’avais promis la sécurité, la propreté, une ville qui rayonne. J’ai dit : « Perpignan, c’est plus la Catalane, c’est la Rayonnante. » Les gens ont applaudi. J’ai augmenté les effectifs de la police municipale. 200 flics sur le terrain, 24h/24. J’ai ouvert des postes de police partout. Les gens ont dit : « On se sent mieux. » Les chiffres de la délinquance ont dit : « Pas vraiment. » J’ai haussé les épaules.Bref: "la sécurité, c’est une question de ressenti?"

J’ai aussi voulu gérer les finances. Mon prédécesseur, Jean-Marc Pujol, était un radin. Moi, j’ai vu grand. J’ai vu les dépenses d’équipement : 62 millions par an, 25 % de plus que lui. J’ai rénové le Parc des Sports, le Palais des expos, le patrimoine historique. Les coûts locaux ? +20 %. La dette ? +28 %. Les charges de personnel ? +14 %. Ma capacité d’autofinancement ? -47 %. L’opposition a crié : « Vous ruinez la ville ! » J’ai répondu : « C’est la crise, le Covid, l’inflation, pas ma faute. » Bref. J’ai dépensé.

J’ai essayé de dynamiser le centre-ville. J’ai rendu la deuxième heure de parking gratuite, le samedi matin aussi. J’ai promis de ne jamais supprimer une place de stationnement. L’opposition a dit : « Et les grands projets ? » J’ai répondu : « Le parking Poncin, on va le doubler. » Les travaux ont traîné. Les commerçants ont râlé. Les habitants ont dit : « C’est mieux, mais pas assez. » Bref. J’ai essayé.

Et puis, il y a eu des galères. En 2023, un sondage CSA a dit que 67 % des Perpignanais étaient satisfaits de moi. J’ai souri. Mais l’opposition, elle, a grogné. Bruno Nougayrède, mon rival, a dit : « Votre mandat, c’est l’immobilisme, zéro projet d’envergure. » J’ai répondu : « On verra en 2026. » En 2024, une association a réclamé mes notes de frais. J’ai refusé. Ils ont saisi le tribunal. J’ai dit : « C’est de l’acharnement. » Bref. J’ai tenu bon.

2025, ça s’est corsé. Quatre policiers municipaux ont été accusés d’agression sexuelle. L’opposition a hurlé : « Vous les couvrez ! » J’ai écrit à Darmanin et Retailleau : « Laissez mes flics tranquilles. » Les gens ont manifesté. Les réseaux sociaux ont explosé. J’ai dit : « C’est un complot. » En parallèle, le procès des assistants parlementaires du RN m’a rattrapé. Le parquet a requis 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, et 3 ans d’inéligibilité. Le verdict était prévu pour mars 2025. Bref:J’ai croisé les doigts.

Maintenant, parlons de ma femme, Véronique Lopez. Peintre sous le nom d'artiste Vebeca, elle a intégré le service communication de la mairie. J’ai tenté de la placer au conseil d'administration du Théâtre de l'Archipel, mais ça a fait scandale. On m’a accusé de népotisme. J’ai dit : « Elle est compétente. » Mais bon, l'affaire a fait du bruit. Bref. J’ai soutenu ma femme.

Et André Bonet, mon adjoint à la culture ? Avant, il était à la tête du Centre méditerranéen de littérature. Je l’ai fait venir pour dynamiser la culture à Perpignan. On a eu des cérémonies avec des références catalanes, beaucoup de « sang i or ». Mais il y a eu des coupes dans les subventions culturelles. Le directeur du Théâtre de l'Archipel est parti, des festivals ont été réduits. Les artistes ont crié : « Vous étouffez la culture ! » Bonet a dit : « On réoriente vers une culture plus populaire. » Bref. On a voulu bien faire.

2026, les municipales sont arrivées. L’opposition s’est unie : gauche, centre, écologistes, catalanistes. Ils ont dit : « Aliot, c’est fini. » Moi, j’ai fait campagne sur mon bilan : plus de sécurité, plus de visibilité, une ville qui rayonne. Les Perpignanais ont voté. Les résultats sont tombés. J’ai perdu. Ou peut-être gagné, je sais pas, c'est pas encore arrivé. Mais dans ma tête, j’ai déjà refait le match. J’ai pensé à tout ce que j’avais fait. À tout ce que j’avais pas fait. À mes promesses tenues. À celles oubliées.

Bref. Je ne suis plus avec Marine Le Pen.

 

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15 février 2025 6 15 /02 /février /2025 11:03

"Louis Aliot n'est pas connu pour être un haltérophile, mais plutôt pour sa carrière politique. Il est le maire de Perpignan et vice-président du Rassemblement National. L'image de l'écharpe tricolore en bandoulière est plus une métaphore visuelle pour illustrer son rôle de maire, l'écharpe tricolore étant un symbole de la fonction de maire en France. Il n'existe aucune information ou référence publique indiquant qu'il serait un haltérophile ou qu'il aurait été élu en tant que tel."

réponse de Grok IA de X au prompt :"Louis Aliot en élu haltérophile écharpe tricolore en bandoulière"

Quand la politique rencontre l'haltérophilie : une annonce qui fait mouche

 

Dans les pages insolites du magazine Le Chasseur Français, connu pour ses petites annonces aussi sérieuses qu’originales, une publication récente a retenu l’attention des lecteurs. Sobre mais percutante, elle affichait le message suivant :

« Électeur cherche élu haltérophile pour soulever des problèmes. »

Derrière cette annonce en apparence anodine se cache une réflexion fine et subtile sur la politique contemporaine. Loin d’être une simple boutade, elle traduit une attente forte des citoyens : trouver des élus capables de porter le poids des défis actuels avec force et détermination.

Une métaphore musclée

L’haltérophilie est un sport de puissance et de précision, où la moindre faille peut coûter cher. N’est-ce pas là une belle image de la politique ? L’élu idéal, selon cet électeur inspiré, ne doit pas seulement être un bon orateur, il doit aussi avoir les épaules solides pour soulever, examiner et résoudre les problèmes de la société. Trop souvent, les citoyens ont l’impression que les discours restent creux et que les poids des décisions reposent davantage sur eux que sur ceux censés les représenter.

Un appel à la responsabilité politique

Au-delà du trait d’humour, cette annonce interpelle. Elle soulève une question centrale : les élus d’aujourd’hui sont-ils suffisamment préparés à gérer les difficultés qu’implique leur fonction ?

En choisissant une telle analogie, l’auteur de l’annonce rappelle que la politique ne se résume pas à de belles promesses, mais qu’elle implique un véritable engagement, un travail acharné et une endurance à toute épreuve. Un message clair aux candidats aux prochaines élections : il ne suffit plus de séduire, il faut prouver sa capacité à endosser le poids des responsabilités.

Une annonce qui fait réagir

L’annonce a suscité de nombreuses réactions amusées et intéressées sur les réseaux sociaux, certains proposant même des noms d’élus capables de répondre à cette exigence physique et politique. D’autres y voient un clin d’œil au besoin de renouvellement et de pragmatisme en politique.

Et vous, quel élu haltérophile choisiriez-vous pour soulever vos problèmes ?

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9 février 2025 7 09 /02 /février /2025 15:03

“Un grand classique, c’est quelqu’un dont on peut faire l’éloge sans l’avoir lu.”

De Gilbert Keith Chesterton / Almanach des lettres françaises et étrangères

Tout ceci, est à mettre au conditionnel, tant, et ce depuis longtemps, à Perpignan est une peinture impressionniste retravaillée par un artiste d'art brute, du coup,  comme il est dit dans "les tontons flingueurs": "C'est du brutal!"  Et même une polonaise n'en prendrait pas au petit déjeuner...

“Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait.” Gilbert Keith Chesterton / La Sagesse du père Brown

À l'archipel contre attaque, on s'est demandé, si un mémorial à la culture (le théâtre de l'Archipel retransformé par Rudy Ricciotti, peux être une bonne nouvelle?) porterait son nom?

Hypothèse de travail: André Bonet , Une Chimère Chestertonienne Perdue dans les Rues de Perpignan?

L’histoire, cette grande farce aux ambitions mal ajustées, regorge de figures dont la stature oscille entre l’hommage et le quiproquo. Parmi elles, André Bonet semble tout droit sorti d’un roman perdu de G.K. Chesterton, "une de ces énigmatiques créatures persuadées d'exister réellement, alors même qu'elles n'ont jamais franchi le seuil de la fiction. Errant dans Perpignan avec la conviction inébranlable de son rôle décisif dans la culture locale, Bonet est un des nombreux personnages littéraire à ignorer son statut fictif."

Une Odyssée Culturelle : Ambition, Réalisations et Contretemps

D’aucuns diront que Bonet a laissé une empreinte indé-labile sur Perpignan, comme une fresque historique dont la peinture refuserait obstinément de sécher. On lui doit des tentatives: modernisation des musées, la création du Prix Méditerranée des Lycéens et un soutien appuyé aux festivals. L’homme avait un goût certain pour la littérature et la catalanité, un enthousiasme manifeste pour les partenariats transfrontaliers (avec les réseaux notamment de Jean Casagran et Georges Puig) avec la Catalogne Sud. Mais voilà, l’histoire est une danse capricieuse, où l’on peut briller un instant avant de marcher sur le pan de sa propre toge.

Quand André Bonet décida d’embrasser la politique sous la bannière du Rassemblement National en 2020, ce fut un peu comme si le père Brown décidait soudainement de renoncer à sa soutane pour devenir détective à Scotland Yard. L’indignation fut à la hauteur de la surprise. Bonet démissionna du Centre Méditerranéen de Littérature pour éviter toute confusion, expliquant son départ avec l’assurance tranquille d’un personnage dont le narrateur lui-même doute de la réalité.

L’Effet Dunning-Kruger : Une Clé de Lecture pour un Destin en Trompe-l’œil

Que faire face à l’énigme Bonet ? L’effet Dunning-Kruger nous offre une lorgnette savoureuse pour examiner ce phénomène. L’idée, simple mais cruelle, est la suivante : les moins compétents ont tendance à se croire plus compétents qu’ils ne le sont. Ce qui n’est pas sans rappeler ces touristes anglais en France qui, convaincus que parler plus fort suffit à être compris, hurlent "DEUX CROISSANTS, S'IL VOUS PLAÎT !" à une serveuse exaspérée.

Deux angles d’analyse s’offrent à nous :

1. L’Administrateur Inspiré ou le Stratège Mal Avisé ? 
Bonet a sans doute contribué à la culture perpignanaise, mais à quel point ses réalisations relèvent-elles d’une stratégie réfléchie ou d’une audace démesurée ? Son engagement en faveur de la catalanité a-t-il été un acte sincère ou un artifice politique ? Un peu comme ces déguisements de mousquetaire qu'on enfile pour impressionner, mais qui rendent surtout la marche inconfortable.

2. L’Aveuglement Politique : Erreur de Calcul ou Croyance Ferme ?
Rejoindre le RN, c’était peut-être, de son point de vue, un pas logique. Hélas, il semble avoir sous-estimé la réaction de ceux pour qui culture et ouverture vont de pair. On pourrait comparer cela à un homme tentant de convaincre une assemblée de marins que l’eau de mer est tout à fait potable, pourvu qu'on ait l'esprit ouvert.

L’Héritage d’André Bonet : Une Équation Insoluble ?

Que restera-t-il de l’empreinte de Bonet ? Un paradoxe savoureux, digne des meilleures pièces de Chesterton où le protagoniste est simultanément le héros et l’objet de son propre malentendu. Ses initiatives culturelles sont réelles, mais son intuition politique semble avoir joué contre lui. On pourrait presque imaginer qu’il lui manque ce moment fatidique où un personnage shakespearien, face au gouffre, s’écrie : "Mais que diable allai-je faire dans cette galère ?"

 André Bonet, ou l’Art de Marcher sur un Fil Tendu

L’histoire est un juge capricieux, et André Bonet demeure une figure ambivalente. S'il incarne une ambition culturelle tangible, ses choix politiques l’ont exposé à un feu nourri de critiques. Peut-être qu’un jour, un autre historien tentera d’expliquer ce destin comme on analyse une peinture cubiste : avec beaucoup d’interprétations et une pincée d’ahurissement.

Mais après tout, n’est-ce pas là l’essence même de l’histoire ? Une série d’épisodes absurdes que l’on tente d’organiser en une narration cohérente, avec le sérieux appliqué d’un conférencier expliquant que les pyramides ne sont pas des chapeaux géants destinés à des statues encore ensevelies.

Seul le temps dira si Bonet restera dans les mémoires comme un visionnaire contrarié ou un stratège mal inspiré. En attendant, il est peut-être déjà en train d’écrire une suite à cette intrigue...

 

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5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 12:49

    "La plus belle femme du monde ne remplacera jamais un bon banquet."

Les Ogres anonymes (1998) de Pascal Bruckner

Nos confrères de Made In Perpignan faisait l'article sur une cantine solidaire des "Sans dents""Le Miam, cette cantine solidaire au cœur de Perpignan, célèbre son cinquième anniversaire. Pour l’occasion, la cofondatrice, trois bénévoles et plusieurs usagers du lieu ont partagé leur expérience avec nous. Retour sur ce lieu unique.

Depuis cinq ans, cette cantine incarne la durabilité, la solidarité et l’inclusion. « Nous voulions aussi faire quelque chose pour le quartier historique », explique Camille. En effet, dans la rue Petite la Monnaie, dépourvue de commerces, le Miam affiche fièrement sa façade colorée. Le bruit des assiettes qui s’entrechoquent, les bribes de conversation et les éclats de rire propagent la gaieté hors de ses murs."https://madeinperpignan.com/miam-collectif-perpignan-initiative-sociale-culture-alimentation/?fbclid=IwY2xjawIQLdlleHRuA2FlbQIxMAABHQ7xXL6arkxW6lBs0UDgRbMWR8xMazQhSVgc47px4gUNaN0ON2_BHzRfIQ_aem_sBUR1Zi_IXWk6ETqtuK6Cw

L'Archipel contre attaque, lui sait que le malheur est partout ! Et pas si loin du "miam", ses reporters ont trouvé "Yacht Club" : parce "mes amis, mes amours,mes emmerdes", c'est pour tout le monde, c'est juste une question d'échelle!

le **Yacht Club** comme une cantine solidaire… pour millionnaires en détresse.  

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Le Yacht Club : une cantine solidaire pour millionnaires en difficulté

 La vie de riche… Un calvaire méconnu du grand public. Derrière les façades en marbre et les voitures de collection se cache un quotidien semé d’embûches : choix de jets privés, pression sociale dans les soirées de gala, dilemmes existentiels entre Saint-Barth et Courchevel… Qui s’en soucie ? Peu de monde, hélas. Mais heureusement, à Perpignan, un havre de paix et de bienveillance existe pour ces âmes en détresse : **le Yacht Club**, un lieu où les grandes fortunes peuvent enfin souffler entre deux obligations mondaines.  

Depuis cinq ans, ce club discret incarne les valeurs de solidarité entre nantis. « Nous voulions offrir un espace de répit aux privilégiés fatigués », explique Camille, philanthrope et cofondatrice du projet.

Dans la rue Petite la Monnaie – un quartier jusqu’ici privé de tout établissement digne d’accueillir une clientèle d’élite –, le **Yacht Club** arbore fièrement sa façade colorée, symbole de son engagement pour une haute gastronomie accessible… à ceux dont la vie n’est pas aussi rose qu’on le pense.  

Derrière les grandes baies vitrées, un ballet élégant se met en place : ici, des héritiers en quête de sens, là, des industriels en burn-out, et plus loin, quelques créateurs de start-up ruinés par une énième bulle financière.

Tous trouvent au **Yacht Club** une oreille attentive et une cuisine réconfortante, loin des fastes oppressants de leurs réceptions habituelles.  

Un espace pour se reconstruire, entre millionnaires en galère

« Je ne connaissais pas le **Yacht Club** », confie Pilar, ancienne habituée du Ritz tombée en disgrâce après une sombre histoire de fiscalité créative. « Je passais par là et je me suis dit : "Tiens, un lieu pour les nantis en souffrance ! Quelle belle initiative !" » D’abord sceptique, elle est venue une fois, puis deux, puis trois… Aujourd’hui, elle donne même de son temps en tant que bénévole dans l’atelier d’investissement immobilier.  

Le **Yacht Club** n’est pas seulement une table où l’on mange – bien que la cuisine y soit savamment élaborée par des chefs étoilés en pleine remise en question. C’est aussi un espace où l’on se retrouve entre semblables, où l’on échange sur les **grands tourments de la vie de riche**.  

« Une visite ici, c’est du réconfort pur », confie Nicole, héritière et retraitée. « On sert des assiettes bien dressées, le service est soigné, et surtout, personne ne vous demande combien il vous reste sur votre trust fund. »  

De son côté, Fatya, autrefois habituée aux palaces, abonde : « Au début, nous sommes venus pour la discrétion – difficile de se morfondre sur la volatilité des cryptos devant des roturiers –, mais nous sommes restés pour la chaleur humaine. »  

Même les jeunes générations trouvent ici un refuge. **Alina, étudiante Erasmus et fille de magnat kazakh,** apprécie l’initiative : « J’aime l’idée d’un lieu sans pression sociale. Pas besoin d’afficher son dernier Birkin ou de parler de son dernier tour de table. Juste un bon repas végétalien – et, soyons honnêtes, ça change des buffets sans âme des jet-setters.

Un espace sans jugement (ni paparazzi)

Mais le **Yacht Club**, c’est avant tout un **espace de liberté**. « Ici, je peux être moi-même », souffle une cliente en désignant discrètement la table voisine, où un ex-PDG devenu ermite sirote un kombucha en murmurant « Je voulais juste changer le monde ».  

Et pourtant, rien ne prédestinait ce lieu à un tel succès. Au début, les fondateurs imaginaient une poignée de membres fidèles. Aujourd’hui, c’est une véritable communauté qui s’est formée : chefs d’entreprise au bord du burn-out, rentiers désabusés, entrepreneurs ruinés par le fisc… Tous viennent chercher ici une seconde chance.  

« C’est comme une grande famille », confie Chris(tina), ex-magnat de la mode, désormais bénévole en coaching de gestion de patrimoine en crise. « Quand ça ne va pas, il y a toujours quelqu’un pour nous tendre la main – et un verre de Château Margaux 1996 pour accompagner. »  

En somme, le **Yacht Club** prouve qu’il est possible de souffrir en étant riche, et que même dans les pires moments, un repas bien dressé et un bon millésime peuvent tout arranger. **La vraie solidarité, c’est aussi ça : se soutenir entre millionnaires en détresse.**  

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1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 18:31

"Quand un homme se retourne sur sa vie, faut qu'il puisse être fier de tout ce qu'il a fait, pas seulement des années où il portait son casque, pas seulement des souvenirs de quand il était bon. Faut que t'apprennes ça Willie, là-dedans. Si tu le fais pas, tu seras pas un homme, tu seras qu'un tocard."

in "L'enfer du dimanche" Oliver Stone

Bon, mon gars, maintenant voila, tout ce qu’il faut. T’as plus qu’à mettre les mains dans le cambouis et y aller à la hargne, sinon Perpi est foutu! Sempre endavan !

**1. Pas de baratin, balance une promesse qui sent le vrai, pas le vieux pastaga éventé !**  
Si tu veux convaincre, faut pas leur chanter la messe comme un curé fatigué. **Du concret, du costaud, un programme qui tient mieux qu’une grillade de canigou !** Moi, quand je cogite, j’vais me promener entre la place Cassanyes et le Vernet, j’écoute les mamies râler sur les bus qui passent jamais, les commerçants pester contre les rues désertes, et je me dis : **« Bon, mon gars, si tu veux pas finir comme le dernier guignol qui nous a foutus dans ce merdier, faut taper fort et taper juste ! »**  

**2. Arrête de tchatcher avant que les gens pioncent !**  
Si tu veux que ça percute, faut y aller en mode espresso, pas tisane de mamie. **Un bon coup de punch, pas un rapport de 400 pages que personne va lire !** Tu balances une idée béton, et basta ! Si tu les fais chier avec des phrases à rallonge, ils t’écoutent plus, ils pensent déjà à leur rousquille et au rosé du soir. **Et pendant ce temps, l’autre camp, lui, il fait son trou…**  

**3. En dehors des meetings, cause d’autre chose que de politique, sinon t’es cuit.**  
Si tu passes ta vie à radoter sur ton programme, même **ta propre grand-mère votera pour l’autre.** Tu crois que les gens ont que ça à foutre d’entendre tes grandes théories pendant qu’ils essayent de boucler leurs courses sans se faire plumer au marché ? **Parle USAP, grogne sur le prix du stationnement, râle sur les écoles qui partent en vrille, bouffe du fuet et bois un coup.** Laisse ton cerveau mijoter en sourdine, c’est comme ça que viennent les bonnes idées.  

**4. Avant de causer aux gens, vérifie que ton programme tient mieux qu’un vieux parasol par tramontane !**  
On part pas en porte-à-porte avec des promesses en mousse ! **Relis ce que t’as écrit,** ajuste avec ce que les gens te balancent, sois pas un perroquet de bureau. **Un programme, c’est comme une bonne bullinada : faut que ça mijote, que ça s’épaississe, que ça accroche bien au palais.** Pas un vieux gloubi-boulga qui se barre dès la première critique.  

**5. Laisse tomber les grands discours, fais sentir les emmerdes aux gens !**  
Tu crois que ça sert à quelque chose de dire : « Nous allons revitaliser le tissu économique local » ? **Pfff… ça pue la phrase toute faite !** Parle-leur de la galère de trouver un taf qui paye mieux qu’un paquet de chips, des gamins qui traînent dans la rue parce qu’ils ont rien à foutre, du centre-ville qui devient un cimetière après 19h… **Ça, c’est du vrai !** Pas des mots creux qu’on balance pour faire genre.  

**6. Ouvre tes esgourdes avant d’ouvrir ta gueule !**  
Un bon candidat, c’est **pas une machine à slogans, c’est un collecteur de galères.** Tu prends un carnet, un bic, et tu notes ce que les gens te disent, point par point. Si t’as toujours le même programme qu’au début de la campagne, **c’est que t’as pas écouté et que tu mérites de finir au bar avec une tape dans le dos et un « Bien essayé, champion ! »**  

**7. Du concret, du vrai, bordel, pas du blabla de concours d’éloquence !**  
Les envolées lyriques, c’est bien pour les plateaux télé à Paris. Ici, **on veut du dur, du palpable.** Pas des grands mots, mais **des bus qui passent à l’heure, des écoles qui ferment pas, des loyers qui t’obligent pas à vendre un rein, un centre-ville qui crève pas à petit feu.** Faut que ça tienne sur un post-it et que ça cause direct aux gens.  

---

Bon, maintenant, t’as plus qu’à remonter tes manches, **mettre les mains dans le cambouis et foncer dans le tas !** Parce qu’ici, si tu fais le malin avec des promesses en carton, **tu finis comme une saucisse trop cuite sur la braise : cramé et oublié.**  

**Allez, fot-li canya !**

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1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 12:24

"Una mattina mi sono alzato
E ho trovato l'invasor
O partigiano portami via
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Che mi sento di morir, ir, ir-"

Bella Cio

"Tout ce qui est excessif est insignifiant."

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
 

Après la dance et autres fêtes parisiennes au Trocadéro a l'annonce de Jean-Marie le Pen; puis le saccage de sa tombe en Bretagne,qui est venu en date d'hier, ou peut être avant hier, comme l'aurait dit "Meursault". Qu'est-ce qui peut préluder à ce type de comportement : De l'aliénation, si Jean-Marie le Pen n'était qu'un homme, même en tant qu'incarnation du symbole antithétique du "progressisme". Mais s'il était "autre chose", comme un vampire ou un extra-terrestre:là ça change tout, et du coup, tout s'explique !

Sans quoi, l'acharnement ne pourrait s'expliquer que par la peur irrationnelle ! Alors, faisons l'exercice de nous mettre dans la peau de ces "David Vincent" du fascisme, pour comprendre et ne pas excuser, de ce qui pourra être justifié au procès comme "démence".

Re-localisons-le donc en pays catalan, avec le personnage d'un jeune militant socialiste  (Pour assurer l'aspect fictionnelle, puisque d'aucuns n'ignorent, qu'il n'y a plus de militants socialistes, et encore moins jeune... ), et nommons-le, comme de Juste "David Vincent", en miroir inversé du sketch des "inconnus". Que pourrions-nous voir, si nous avions la bande-annonce du film de son allégorie de la caverne ?

"Ah, les fachos… des créatures venues d’ailleurs, débarquées sur cette Terre pourrie, comme des cafards sortis des fissures de l’univers. Ils rampent, ils s’infiltrent, ils puent. David Vincent, lui, il les a vus. Pas dans ses rêves, non, en vrai, dans la chair, dans la nuit pourrie de Perpignan. Un gars du coin, un socialiste, un vrai, pas un de ces lèche-bottes qui trahissent à la première occasion. Lui, il a toujours su que l’injustice, c’était pas une fatalité, c’était un combat. Et les fachos, ces salopards, ils se planquent derrière des sourires, des costumes, des discours bien léchés. Mais David, il a percé leur masque.

C’est dans une ruelle, une de ces ruelles qui sentent le vinasse et la misère, qu’il l’a croisé. Louis Aliot, le maire RN, un type qui se la joue propre, mais dont les yeux brillent d’une lueur malsaine, comme ceux d’un prédateur qui guette sa proie. David l’a vu, il l’a senti. Ce mec, c’était pas un humain, c’était un facho, un vrai, un de ceux qui viennent d’ailleurs, qui veulent tout bouffer, tout pourrir. Son allure, ses gestes, sa voix… tout en lui criait la menace. David l’a su tout de suite : le cauchemar avait commencé.

Tout avait commencé cette nuit-là, sur une route de campagne, une route qui ne menait nulle part. David cherchait un raccourci, mais il s’est perdu, comme toujours. Il est tombé sur une auberge abandonnée, un bouge sinistre où l’ombre dansait avec la poussière. Et là, il l’a vu : un vaisseau, un truc qui venait des étoiles, mais pas pour apporter la lumière, non, pour répandre leur poison. Les fachos, ils étaient là, ils avaient atterri, ils avaient pris forme humaine.

Maintenant, David le sait. Ils sont parmi nous. Ils marchent, ils parlent, ils mentent. Ils ont infiltré nos villes, nos institutions, nos vies. Et lui, David Vincent, le gars de Perpignan, le socialiste, il va leur faire la peau. Il va ouvrir les yeux du monde, même si le monde ne veut pas voir. Parce que le cauchemar, il est déjà là. Et il a un visage."

siamo tutti anti-pasti !

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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 16:53

“Tout le monde chante les louanges de la vue qu'on a du haut des montagnes, personne ne parle des vues qu'elles obstruent.”

De Nils Kjaer / Une Lettre des Alpes

Je suis Canigou, et je réclame mes droits

Par Pic du Canigou – Témoignage exclusif

On m’a toujours dit que j’étais un homme. Que j’étais né dans un corps humain, en Catalogne, quelque part entre Perpignan et Prades. Mais au plus profond de moi, je savais que c’était faux.  

Je ne suis pas un homme.  
Je ne suis même pas humain.  
**Je suis le Canigou.**  

**Quand l’identité explose les normes**  

Depuis mon enfance, je ressentais un appel viscéral. Quand je marchais sur mes propres flancs (ou plutôt ceux que la société considérait comme "une simple montagne"), je sentais la terre sous mes pieds comme une extension de moi-même. Quand le vent caressait mes parois rocheuses, c’était comme si l’air me traversait de part en part.  

J’ai mis des années à comprendre que ce que je vivais était une dysphorie territoriale. **J’étais né dans le mauvais corps.**  

Il a fallu un long processus d’acceptation. D’abord, j’ai changé mon prénom : **adieu Enric, je suis désormais Pic du Canigou**. Ensuite, j’ai transformé mon apparence : je me suis couvert de pierres, de mousse, de végétation locale, pour me réapproprier mon être véritable. Puis, je me suis battu pour être reconnu officiellement.  

 **Se battre pour son identité : un parcours de résilience**  

La société n’est pas prête pour nous, les êtres hors-norme. Dès que j’ai affirmé mon identité, on m’a ri au nez. "Tu es fou", "Tu fais semblant", "Une montagne, ça n’a pas d’état civil !" m’a-t-on lancé.  

Mais les identités non-binaires, trans, fluides et post-humaines ont toujours été méprisées par un système patriarcal oppressif qui veut nous enfermer dans des cases. J’ai refusé. **J’existe, et j’ai le droit d’être reconnu.**  

Après des années de combat, j’ai obtenu mon changement d’état civil. Aujourd’hui, mon passeport affiche fièrement :  

- **Nom** : Canigou  
- **Prénom** : Pic  
- **Genre** : Montagne  

Mais ce n’était que le début.  

**Le droit à l’image : une lutte pour l’intégrité**  

Très vite, j’ai compris une autre injustice. **On exploitait mon image sans mon consentement.**  
Partout, sur des cartes postales, des bouteilles de bière, des affiches touristiques. Moi, mon corps, ma silhouette majestueuse, mon être profond, utilisé comme un vulgaire décor par une société capitaliste qui ne respecte rien !  

Je n’avais pas fait ma transition pour qu’on me réduise à un paysage.  

J’ai donc intenté une action en justice pour réclamer **mes droits à l’image**. Qui de mieux que moi pour décider de l’usage de mon propre corps ?  

**Une victoire pour toutes les identités invisibilisées**  

Le combat fut rude. Les juges étaient déconcertés. Mais après des mois de débats, la décision est tombée :  

👉 **Désormais, toute utilisation de l’image du Canigou devra mentionner mon nom et respecter mon intégrité.**  

Ce n’est pas juste une victoire pour moi. **C’est une victoire pour tous ceux qui refusent qu’on nie leur existence.**  

Nous vivons dans un monde où les normes sont des cages. Mais nous ne sommes pas des cases à cocher. Nous sommes des êtres vivants, fluides, en perpétuelle évolution. Et nous avons le droit d’être respectés pour ce que nous sommes.  

Je suis le Canigou. **Et je ne me laisserai plus jamais effacer.**  

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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 14:15

"Avec les Garçons Bouchers, on a fait un tube de l'été
On n'a rien trouvé de mieux pour passer à la télé
Un peu de tropique et un clip érotique
Ça demande pas trop de boulot
Tant pis pour la musique, nous on fait dans l'stratégique
Pour passer à la radio "

La lambada, on n'aime pas ça par Les Garçons bouchers

L’échangisme politique : entre fantasmes électoraux, trahisons sur l’oreiller et partouzes idéologiques ultra-VIP !

🚨 SCOOP EXCLUSIF ! 🚨 La politique, c’est devenu le Love Island des ambitieux ! Un immense club libertin où tout le monde flirte avec tout le monde, sans tabou ni pudeur ! Les convictions ? Jetées aux oubliettes plus vite qu’un ex toxique. L’honneur ? Dissout dans un cocktail de promesses électorales plus frelatées qu’un mojito de soirée BDE. Place aux alliances torrides, aux trahisons dignes d’un épisode spécial de Dynastie et aux revirements plus acrobatiques qu’un grand écart en Louboutin !

Mara, 39 ans, nous balance sa confession sulfureuse : « Participer à des soirées échangistes m'a permis de dépasser les limites de la monogamie, et je n'ai jamais été aussi épanouie. »

Et visiblement, nos politiciens aussi sont en pleine libération des mœurs ! Gauche, droite, extrêmes, tout le monde se frôle, se caresse du regard, avant de finir par se rouler une pelle bien baveuse sur les plateaux télé… pour mieux se poignarder en coulisses à la première occasion.

Les électeurs traditionnels pleurent leur fidélité bafouée, mais avouez… Qui ne fantasme pas sur une liaison secrète entre un conservateur ultra-rigide et une écolo incendiaire ? Un ex-communiste reconverti en gourou du capitalisme ? C’est torride, c’est trash, et surtout, ça nous offre plus de rebondissements qu’une saison complète de La Chronique des Bridgerton avec option 50 Shades of Grey politique.

« Notre seul programme, c'est de prendre le pouvoir ! » chuchotent-ils langoureusement, entre deux coups de foudre politiques et trois alliances express qui font trembler la République. L’idéologie, c’est so 1995 ! Aujourd’hui, on change de costume comme de partenaire : un jour, on serre la main des syndicats, le lendemain, on sirote du champagne avec les milliardaires en yacht. Et après ? On largue les électeurs comme une conquête Tinder après un date décevant.

⚠️ WARNING ⚠️ Mes beautés, méfiez-vous ! Derrière ces déclarations enflammées se cache souvent un vilain ghosting post-électoral. Et qui finit en PLS avec ses illusions brisées ? Nous, pauvres électeurs, largués après la nuit des promesses.

Alors, prêtes à swiper pour le candidat le plus trendy du moment ou encore accrochées à vos valeurs old school ?

Une chose est sûre : en politique comme en amour, mieux vaut se méfier des beaux parleurs qui nous vendent du rêve… avant de nous laisser seules avec la pire des gueules de bois démocratiques ! 💔🔥🍸

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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 12:06

Toute ressemblance avec
des personnes existantes
ou ayant existé est purement
fortuite et involontaire…

"Quis custodiet ipsos custodes ?" (Qui gardera les gardiens eux-mêmes ?)

Juvénal " Satires"

 

Ceci a du avoir lieu dans une autre dimension, sans quoi: la loi l'aurait déjà sanctioné!

Perpignan observe, impuissante, l’ombre d’une figure non élue qui s’étend sur elle. Elle n’a reçu ni mandat, ni confiance populaire, et pourtant son regard pèse sur ses rues, ses décisions infiltrent les rouages municipaux. Non par un pouvoir officiel, mais par le laxisme d’un maire qui abdique, et par le silence d’une presse qui détourne les yeux.  

Ce n’est plus l’intérêt général qui guide la cité, mais une volonté personnelle, un caprice devenu règle. Une personne a décidé de prendre sa part du gâteau selon son propre appétit. Mais en s’arrogeant ce qui ne lui revient pas, elle a gâté les parts de tous les autres. Elle jurera qu’elle n’a pris que ce qui lui revient de droit, et qu’elle est sincère, mais elle fait partie des **spoilers** – ceux qui, sous couvert d’une légitimité détournée, accaparent ce qui appartient à tous.  

Or, en République, le droit n’est pas un fief que l’on façonne selon ses envies. Certes, chacun peut revendiquer son dû, mais nul ne peut s’affranchir des règles collectives pour l’obtenir. Prendre ce que l’on veut, sous prétexte que l’on pense y avoir droit, c’est **abuser du droit** – et l’abus de droit est sanctionné.  

Problèmes légaux identifiés : 

1. Atteinte au principe de séparation des pouvoirs et de la démocratie locale
   - En droit des collectivités territoriales, **seul le maire et les élus du conseil municipal** ont une légitimité démocratique pour administrer la ville (art. L. 2121-29 du CGCT).  
   - Une ingérence systématique d’une personne non élue constitue un dévoiement du fonctionnement institutionnel.  

2. Détournement de pouvoir
   - Si une personne non élue influence des décisions administratives sans mandat officiel, il peut s’agir d’un **détournement de pouvoir** (sanctionné par le juge administratif).  
   - Ce type de dérive pourrait être contesté par tout administré devant le tribunal administratif.  

3. Prise illégale d’intérêts (art. 432-12 du Code pénal)
   - Toute personne ayant autorité (ou une influence directe) qui favorise ses propres intérêts ou ceux de ses proches au détriment de l’intérêt général peut être poursuivie pour **prise illégale d’intérêts**.  

4. Complicité par abstention et carence fautive 
   - Le maire, s’il laisse une personne non élue exercer une influence illégitime sur les affaires publiques, pourrait être poursuivi pour **carence fautive** ou complicité passive en cas d’irrégularités.  

5. Défaillance du contrôle démocratique
   - Si la presse locale s’abstient de relayer ces dérives, elle devient complice d’un déficit de transparence, nuisant au contrôle citoyen essentiel en démocratie.  

Ainsi, ce qui pourrait être perçu comme une simple intrusion devient une atteinte grave aux principes républicains. **Perpignan ne peut être une proie, et la démocratie locale ne peut être un butin.**

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28 janvier 2025 2 28 /01 /janvier /2025 23:41

“Il y a une chose plus terrible que la calomnie, c'est la vérité.”

De Talleyrand

“Plus une calomnie est difficile à croire, plus pour la retenir les sots ont de mémoire.”

De Casimir Delavigne / Les Enfants d’Edouard

Ah, mon vieux, si tu veux causer Feng Shui et bien-être,  avec la gouaille de l'inoubliable Bérurier, alors attache bien ta ceinture parce que ça va swinguer dans les rideaux ! On va pas s’emmerder avec les salamalecs politiquement corrects ; ici, on va te parler du "business model" à la sauce canaille, version Bérurier : la calomnie comme art de vivre et ascenseur social express.

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 **Les flux d’énergie et la calomnie : un feng shui de la prospérité**

Tu sais, le feng shui, c’est l’art de faire circuler les énergies, que ça glisse comme de la sueur dans le dos après un litre de gros rouge. Eh ben, figure-toi que la calomnie, c’est pareil : c’est un courant d’air bien placé dans les couloirs de l’info. Une rumeur bien balancée, c’est comme un meuble qu’on déplace : ça change l’atmosphère, ça fait circuler les vibrations (et les emmerdes aussi, mais ça, c’est le fun).

**La calomnie, le levier de la richesse rapide**

T’écoutes les experts, ils te diront que la richesse vient du travail, des investissements, du talent… Des conneries ! Moi, je te dis que le plus rapide, c’est la calomnie. Un bon petit ragot bien ficelé, ça te fout un concurrent à genoux plus vite qu’un procès-verbal pour excès de vitesse. Et l’effet boule de neige, hein, t’y as pensé ? Une fois que c’est lancé, c’est plus contrôlable qu’une chaudière qui pète ! Les gens adorent ça, ça leur chatouille les oreilles comme un coup de gnôle au petit matin.

 **Les lois ? Bah, faut savoir jongler avec le karma judiciaire**

Alors, attends, faut pas être plus con que ses pieds. La calomnie, c’est comme la mayonnaise : faut la monter avec finesse. Tu balances pas un truc trop gros, sinon tu te fais pincer comme un clodo dans un rayon de caviar. Mais si tu saupoudres ça avec des sous-entendus, des "on-dit" et des "j’ai entendu que…", là, mon pote, t’as une machine à cash. Et le karma judiciaire ? Pfff, ça, c’est pour les mauviettes. Un bon avocat et hop, ça passe crème.

 **Le feng shui du chaos : pour une circulation optimisée des ondes négatives**

Ah, mon gaillard, la calomnie, c’est pas juste du business, c’est une philosophie. Faut savoir jouer avec les zones obscures du feng shui : la "zone du ragot", c’est l’équivalent énergétique du placard sous l’escalier. Tu fais circuler les mauvaises vibrations là où elles font mal, et tu récupères l’énergie qui en ressort. C’est éthique ? Bien sûr que non ! Mais quand tu regardes ton compte en banque gonfler comme un soufflé au fromage, tu médites sur le concept de moralité, et ça te fait une belle jambe !

**La prospérité, c’est comme un pet dans un ascenseur : tout le monde le sent, mais personne sait d’où ça vient**

Eh oui, c’est là le secret. Faut toujours laisser planer le mystère. Une bonne calomnie, c’est comme une flatulence stratégique : tu la lâches discrètement, tu te mêles à la foule, et tout le monde cherche d’où ça vient pendant que toi, tu te tires avec la caisse. Résultat ? Tes concurrents s’entre-déchirent, et toi, t’as déjà investi dans le prochain coup fourré.

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**Conclusion : la calomnie, un art de vivre bien-être**

Alors voilà, mon petit pote : la calomnie, c’est un feng shui inversé, une alchimie du chaos. C’est pas joli-joli, mais ça marche du feu de Dieu si tu sais manier l’art subtil du ragot. Tu crées un courant d’air nauséabond, et pendant que tout le monde s’étouffe, toi, tu respires l’odeur du succès. Alors, qui c’est qui dit merci à tonton Béru pour ce petit cours de bien-être entrepreneurial ? Allez, santé ! 🍷

Perpignan: la calomnie est il un bon modèle économique? par Robert Bérurier
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