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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Ah, l'élection, ce moment où chaque citoyen se munit de son élégance morale pour déposer son précieux bulletin dans l'urne. Peu importe que vous soyez un bourgeois d’extrême centre, un aspirant bourgeois gauchiste, ou un bourgeois fasciste réactionnaire, ce guide est là pour vous aider à voter avec toute l'élégance morale nécessaire.
Bourgeois d’extrême centre
1. Choisissez le candidat qui perturbera le moins votre brunch dominical.
Après tout, la stabilité et la continuité sont essentielles pour que les serveurs connaissent par cœur vos préférences en matière de mimosas.
2. Préférez ceux qui promettent des réformes modérées mais jamais trop radicales.
Les grands changements, c’est bien beau à la télé, mais dans la vraie vie, ils pourraient bien perturber le cours paisible de votre investissement immobilier.
3. Rappelez-vous que l'économie est toujours prioritaire.
Une croissance de 0.01% du PIB peut sembler insignifiante, mais c’est cette petite différence qui vous permettra de passer de la BMW à l’Audi.
Aspirant bourgeois gauchiste
1. Trouvez un candidat qui critique le capitalisme mais ne le combat jamais vraiment.
C’est un équilibre délicat : assez de critique pour vous sentir rebelle, mais pas au point de menacer vos abonnements Netflix et Amazon Prime.
2. Soutenez les politiques progressistes qui ont peu de chances d'être adoptées.
Cela vous permet de vous sentir vertueux sans risquer de vrais changements qui pourraient affecter votre futur héritage.
3. Soyez toujours en faveur des taxes élevées sur les riches...
...jusqu'à ce que vous en fassiez partie. La justice sociale, oui, mais avec modération.
Bourgeois fasciste réactionnaire
1. Choisissez le candidat qui vous promet un retour à un passé idéalisé.
Parce que c’était mieux avant, même si vous n’y étiez pas.
2. Priorisez la sécurité et l'ordre.
Peu importe que cela signifie des mesures liberticides, tant que votre quartier reste propre et sans graffitis.
3. Soyez un fervent défenseur des valeurs traditionnelles.
Mais n’oubliez pas que ces valeurs ne doivent jamais interférer avec vos privilèges et votre confort personnel.
Conclusion
Peu importe où vous vous situez sur le spectre bourgeois, l'important est de voter avec élégance morale. Assurez-vous que votre choix reflète parfaitement votre désir de maintenir le statu quo tout en vous permettant de vous sentir moralement supérieur. Bon vote !
Vendredi 28 juin 2024, le dernier train des primeurs devait partir de Saint-Charles. Taquin, le gestionnaire l’a annulé au dernier moment. Les camarades de la CGT ont donc un plus de temps pour leur conférence de presse.
Mis à part les quatre candidats du Nouveau Front Populaire, assis au premier rang, il n’y avait pas grand monde.
On a bien croisé un journaliste de la Tribune, qui a clairement déclaré qu’il ne connaît rien au ferroviaire, et que, grosso modo, il n’était là que parce que sa direction lui avait dit de venir. À noter qu’il est venu avec une voiture prêtée par L’Agri, le journal local spécialisé dans l’agribashing et la promotion des pseudosciences.
La fin du train des primeurs, on était au courant depuis un petit bout de temps.
Comme à l’Archipel contre Attaque on s’intéresse à l’actualité économique, on a entendu parler du projet d’extension de la plateforme du Boulot. On est au courant des projets en Catalogne de nouvelles plateformes ferroviaires liées au port de Barcelone.
Oui, on est au courant.
Ce qui ne semble pas être le cas des politiques du coin.
Le silence des élus, qui n’est pas celui des agneaux, montre bien leur déconnexion avec la réalité. En descendant du bus, un peu après le rond-point d’Hambourg, la première chose que l’on voit c’est un panneau « à vendre ». Toute la zone de Saint-Charles et de l’avenue Julien Panchot est remplie de locaux vides. Par endroit ça ressemble à une friche industrielle. On aurait préféré que ça ressemble à la Louisiane, à l’Italie. Mais bon, avec des élus qui organisent une concurrence intradépartementale, cf. les différents SCOT et PLU en vigueur, il faut bien s’attendre à ce que le département et sa population s’appauvrissent.
Le train des primeurs ne circulera sans plus, les emplois vont continuer à disparaître à Saint-Charles, et les élus vont continuer à ravager les Pyrénées-Orientales.
Mais, bon, on a les élus que l’on mérite !
Lorsqu'en 2020, l'Archipel contre attaque, Agissons et Made in Perpignan avaient organisé au cinéma Castillet le premier débat des élections municipales (en l'absence du candidat en Marche Romain Grau) , on sentait déjà le manque d'envie de la presse Mainstream locale de faire ce qu'ils faisaient, et même correctement depuis des décennies, mais désormais, ils trouvaient "fatigant" .
Il y a peu Joan Nou, d'Agissons pays catalans demandait à un journaliste de France 3 Pays Catalans pourquoi "ils n'organisaient plus de débats ici"? . Le journaliste répondit que : "ce n'est pas, ce que les gens demandent !"
Mais ils semblent que les salariers du service public de l'information locale soient plus préoccupés par la défense de leur emploi et de leur statut que de la dynamisation de l'espace démocratique, vu qu'ils mettent plus de moyen de diffusion pour le festival international de la saucisse catalane, que pour les moments démocratiques qui pourraient animer le territoire catalan!
Là ,le même Joan Nou, passe un coup de fil à la rédaction de France-Bleu Roussillon pour savoir s'ils vont faire une soirée en direct et en public dimanche soir pour le moment historique des législatives anticipées par "la grenade dégoupillée entre les jambes" par le président Macron et sa dissolution. La réponse est qu'ils se tâtent à la rédaction...
Pas de vague, surtout démocratique!
Moralité, I.E.LLES , si ça vous emmerde d'animer le débat démocratique : rendez, titres et tabliers, et ne laissez pas l'illusion dangereuse aux citoyens que vous remplissez vos fiches de poste...
Lors des législatives 2022, à l’Archipel contre Attaque, on avait rencontré une candidate NUPES,
ancienne Gilet Jaune et plutôt marquée à gauche. Cette candidate semble avoir arrêté la politique, à notre grand dam, mais elle a laissé un petit dossier à traiter : les cahiers de doléances mis en place en 2018 dans le cadre du Grand Débat voulu par Emmanuel Macron suite à la crise des Gilets Jaunes.
Et nous, la lecture on aime bien.
Donc, on les a lus.
Et, en partie, retranscrits, proprement. Il faut dire que ce que l’on a récupéré c’est des scans, de plus ou
moins bonne qualité, des cahiers manuscrits conservés aux archives départementales.
Fin juin 2024, sur 63 cahiers, issus de 54 communes, 516 contributions ont déjà été retranscrites. Il reste
117 feuillets à saisir. Au final, le contenu des cahiers, une fois passé au traitement de texte, devrait
atteindre les 300 pages. Ce qui n’est pas rien.
On notera qu’aucun militant politique n’a demandé à participer à l’aventure. Mais bon, on connaît les
militants politiques, se frotter au réel, c’est pas leur truc.
Maintenant le décor posé, parlons du contenu des cahiers.
Et on est servi question contenu !
Politiquement on a de tout. De l’extrême droite bas du front, de la xénophobie, des réformes de gauche
qui feraient passer la FI pour des conservateurs, des attaques contre l’Algérie, des visions fiscales plus ou
moins alambiqués, de l’ultra local, de l’écologie, etc.
En somme, on a affaire à la France réelle. Ou pour le moins, aux Pyrénées-Orientales réelles.
Grosso modo, tout ce que la classe politique, surtout à gauche, n’aime pas.
De nombreuses contributions sont de véritables appels au secours. Parfois exprimés très crûment. Comme
cette jeune femme, en couple, qui ne s’en sort pas financièrement, qui voudrait des enfants, mais qui a
peur de ne pas avoir les ressources pour les élever correctement.
Ou cette maire, qui se plaint des baisses des dotations d’État. Ces donations étant fonction de la
population, on comprend vite pourquoi de nombreuses communes se sont lancées dans une urbanisation à
outrance, sans queue ni tête.
Au-delà des réactions primaires, parfois haineuses, on ressent le désarroi d’une bonne partie de la
population, notamment les retraités, qui ne comprend pas, ou ne comprend plus, le système social,
économique, politique et culturel dans lequel elle vit.
Prenons l’exemple d’une incompréhension profonde, entretenue notamment par la gauche ?
Le fameux « j’ai cotisé ! j’ai droit à une retraite ! »
Le système français est un système par répartition, les pensions de retraite sont payées par les cotisations
des travailleurs et des entreprises, à l’instant T. Prétendre avoir droit à une pension, et à un montant précis,
du fait de cotisations passées revient à assumer un système par capitalisation, à l’américaine. On notera
sur ce point, comme sur d’autres, l’hypocrisie de la gauche, qui ne semble pas vouloir affronter le
problème des retraites et de leur financement de front.
La méconnaissance, voire l’ignorance, du fonctionnement de l’État est aussi criante. Le poids de l’État, ou
du moins de l’administration centrale, est très surestimé. Cela s’explique, en partie, par l’incapacité à
appréhender les « ordres de grandeurs » de l’économie française.
Les contributeurs parlent en millions d’euros, l’économie française parle en milliers de milliards d’euros. De plus les mécaniques,
institutionnelles ou économiques, ne sont pas comprises non plus. On pensera à ce monsieur, qui explique,
très doctement, que les députés sont trop payés, et qui propose ensuite un système de rémunération qui ne
change en rien les montants des rémunérations. Son analyse est simplement basée sur une non- connaissance de la rémunération effective des députés. Et ce type de non-connaissance touche de
nombreux sujets.
À la lecture de ces cahiers de doléances, on se dit : « putain ! Y’a un truc à gratter, surtout pour le
Nouveau Front Populaire. »
Et puis on se rappelle de qui c’est, le Nouveau Front Populaire dans les P-O.
Entre ceux qui font du surf, parce qu’une élection législative c’est juste une histoire de vague, ceux à qui
on file des adresses et des contacts mais qui s’en foutent, ceux qui défendent le boulot des membres de
leur famille même quand c’est un tantinet contraire au programme du parti, et, ceux qui tablent sur les
réseaux clientélistes pour gagner, faut dire qu’on est pas sortis des ronces dans le coin.
Le besoin en termes d’éducation populaire est juste énorme. Et ce besoin concerne tous les pans de la vie sociale et économique.
L’incompréhension et le manque de connaissance ne peuvent qu’aboutir à du
ressentiment. Et ce ressentiment finira toujours dans la colère et une certaine forme de haine.
Et cette colère et cette haine sont le carburant du vote RN et du vote Reconquête.
Le Nouveau Front Populaire a donc un boulevard devant lui s’il saisit cette occasion. Il peut, et doit,
s’inscrire dans la lutte pour « l’hégémonie culturelle ». Il peut facilement faire infuser ses idées dans la
société.
Grâce à un vrai travail de fond, sachant que tout ce dont il a besoin est à portée de main, il peut même
s’imposer politiquement et arriver au pouvoir.
Malheureusement, localement, le Nouveau Front Populaire c’est surtout une belle bande de feignasses,
plus pressées de voir sa tronche dans les médias que de changer la vie des gens, pour le meilleur.
"Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures conditions"
Rémi Gaillard
Hayé, le présipient de la république après avoir lancé une grenade dégoupillée dans les jambes (de qui ? Candidats sortants, les Français?) a ouvert la foire aux "votez pour moi, l'extrême, ce sont les autres ? "Pas de débat, des polémiques à propos de "Maîtresse, machin, il a dit que, et ben c'est pas bien de parler de sa mère comme ça !"
Il y a un vague parfum de programme, mais comme tous les candidats semblent être des "Jacks aux bains" , il n'est pas question d'énoncer le réel de chaque circonscription pour ce qu'il a d'universel dans la représentation de la Nation. Oui, parce que plutôt que de "vivre ensemble", il faut refaire "Nation" ! Et ce n'est pas cette élection précoce et précipitée qui va nous y aider !
D'autant que chaque candidat a pris le slogan de Rémi Gaillard, montpelliérain de son état : « C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui » au premier degré !
🇫🇷 Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s'arrêter, mais pour tenter l'impossible dans les meilleures conditions
" Je veux… ce que eux veulent et ce que tous les autres gars qui sont venus ici et qui ont vidé leurs tripes et donné tout ce qu’ils avaient dans le ventre veulent… nous voulons juste que notre pays nous aime autant que nous l’aimons… voilà ce que je veux."
Rambo 2 : la mission, Rambo au colonel Trautman.
C'est le prix de l'électricité qui a fait qu'on est de moins en moins au pays des lumières...
Au prétexte de la dissolution de l’Assemblée Nationale, des personnes sur le département des Pyrénées-Orientales commencent à s'agiter, comme lorsqu'on retourne une pierre dans le maquis, des tas d’espèces se mettent mouvement . Alors que le reste du temps, on ne les voyait pas s'exprimer sur les problèmes qui avaient et ont toujours lieu sur ce territoire, à part une série de mise en scène de posture relayée par la presse locale ou les réseaux sociaux.
La démocratie représentative faute de comédiens de talent pour la représentation, s'enlise. On voit bien que mes mêmes les acteurs se font chier à leur propre jeu. Ils ont le regard vide de leurs illusions à jamais perdues ! Ils savent que le pouvoir est à la commission européenne qui édite plus de 80 % des lois, qu'ils ne feront qu'adapter dans les 2 chambres...
Entre la constitution, de la Cinquième République et les traités européens point de salut pour les parlementaires avec ou sans majorité !
Alors la dance du ventre des étiquettes qui ne représentent plus qu'une part du marché politique, n'a de sens que pour les candidats et les sortants qui rêvent à la rente prochaine. Quant à nous, ce qui reste de notre citoyenneté sans souveraineté, vous ne serez pas étonné que nous préférions profiter des premiers rayons de l'été plutôt qu'aller à l'urne...
“Non, mais j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer d’dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est … Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse … J’pourrais vous tuer, je crois. De chagrin, hein ! J’vous jure c’est pas bien, il faut plus que vous parliez avec des gens. ”
De Kaamelott
Et voilà, post élections européennes animal triste, Emmanuelle descendant de sa chaise en rotin jupitérienne décide de diluer l'assemblée nationale, heu non, dissoudre !
Les candidats s'en viennent en nous disant qu'il est urgent de se rappeler d'eux! Ha oui, et rappelez-moi quand vous ai-je vu vous battre pour l'inflation ou le prix de l'électricité ?
Mais justement, c'est dans notre programme! (Les promesses n'engagent que ceux qui les croient disait Charles Pasqua, avec l'accent Corse, c'est encore mieux!)
C'est là que le peuple français se dit Lafontaine, il est temps de boire de ta fable pour me rafraichir la mémoire : "La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Dansez maintenant. » "La Cigale et la fourmi https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cigale_et_la_Fourmi_(La_Fontaine)
La législative présente, n'est que le prélude à l'explosion de la cinquième république...Voter: n'est que fournir que 3 mois de 'fiches de paies' positives à des individus, peu importe la teneur de leurs discours . Voter, c'est répondre à la sollicitation individuelle:" sauvez au moins ma place sur l'arche !"
Là dessus j'ai rengager des vieux camarades l'un de gauche, l'autre de droite pour commenter le précipité de tempête dans un verre d'eau locale :
Mais où est le green, dans cette histoire, comme pour le golf de Villeneuve de la Raho: il est juste washing...https://festival-greenland.com/
Des festivals d'ici, qui ne font la part belle qu' à des artistes connus parisiens ou de plus loin encore, où est le circuit court?
Pas un festival pour faire monter en gamme des artistes d'ici. Les P-O ne sont qu'un décor pour boire de la bière et du vin, et faire des selfies avec des vedettes pour les scènes.
Un festival au prorata de l'importance de l'affiche, c'est une concentration humaine qui n'a rien d'écologique: c'est mécanique!
Alors malgré la sècheresse sachons voir le verre à moitié plein , il n'y aura pas de déprédation à Palau del vidre par absence de festival et sa concentration humaine!
« Tout le message de Dickens tient dans une constatation d’une colossale banalité : si les gens se comportaient comme il faut, le monde serait ce qu’il doit être »
« en dernier ressort, Charles Dickens n’admire rien, si ce n’est la common decency, l’honnêteté des mœurs »
J'étais parti pour faire une coloscopie (ça ne s'invente pas.) dans une clinique privée du coin (qui appartiennent toutes au même groupe Elsan ) lorsque je suis tombé sur des affiches qui dénonçaient que pour les mêmes actes médicaux, le secteur public était mieux rémunéré que le secteur privé (enfin les soignants) et qu'à ce titre l'état devraient fiancer la compensation ! "Cette grève, initiée par l'organisation patronale de la Fédération de l'hospitalisation privée, dont fait partie Elsan, vise à protester contre la récente décision du gouvernement, qui vient d'annoncer par voie de presse qu'il ne revaloriserait les tarifs hospitaliers du privé que de 0,3 % en 2024."https://www.elsan.care/fr/presse/les-cliniques-et-hopitaux-prives-entreront-en-greve-totale-partir-du-3-juin-pour-sauver
Ce pourquoi le lobby des cliniques privées (enfin, le syndicat) prévoie une grève dure pour début juin. Car enfin, il n'était pas question qu'elles prennent sur leurs juteux bénéfices, qu’elles font sur la "plus-value" sur le dos de leurs employés. Le tout étant relayé dans la presse locale comme normal (Presse qui n'est que la voix de son maître, le capital qui les rémunère, pas ses lecteurs...)
C'est ainsi que je me suis interrogé sur les "valeurs" qu'on nous prête sans nous avoir demandées notre avis. Et si on renâcle, on a tôt fait de nous taxer de ...
Ah, les valeurs ! Ce concept sacré que nos élites brandissent avec autant d’ardeur qu’un croisé son épée. Les valeurs, ces vérités universelles, éternelles et incontestables qu’ils placardent partout, des discours politiques aux campagnes publicitaires. Mais, à bien y regarder, ces valeurs si chères à nos élites semblent avoir été décidées sans même prendre la peine de nous demander notre avis. Voyons cela de plus près, avec un brin de sarcasme, bien sûr.
La Démocratie Participative, Mais Sans Trop d'Participation
On nous parle sans cesse de démocratie participative, de l’importance de la voix du peuple. Pourtant, lorsqu’il s’agit de définir ce qui constitue nos valeurs, on dirait que soudainement, notre avis ne compte plus. Les élites se réunissent dans leurs salons feutrés, débattent entre deux coupes de champagne, et hop ! Une nouvelle valeur est décrétée. Liberté, égalité, fraternité… et maintenant, diversité, inclusion, développement durable. Le menu des valeurs s’enrichit constamment, sans que nous ayons notre mot à dire.
Le Spectacle des Valeurs
Les valeurs des élites sont omniprésentes. Elles sont affichées sur les façades des institutions, proclamées dans les médias, enseignées dans les écoles. Mais est-ce vraiment notre reflet que nous voyons, ou celui des aspirations et des idéaux d’une poignée de décideurs ? Lorsqu’on voit une entreprise polluante arborer fièrement son label de "développement durable" ou un politicien corrompu prêcher la transparence et l’intégrité, on ne peut s’empêcher de sourire. Cyniquement, bien sûr.
Des Valeurs pour Qui ?
Les valeurs des élites semblent souvent conçues pour leur propre bénéfice. Prenons par exemple l’inclusion. Un concept merveilleux en théorie, mais dans la pratique, c’est souvent une manière d’assurer leur propre confort et leur image de marque. En prônant l’inclusion, ils peuvent se vanter d’être ouverts et progressistes tout en continuant à vivre dans des quartiers huppés et à envoyer leurs enfants dans des écoles privées où la diversité se limite au choix de la couleur des pulls en cachemire.
Le Peuple et Ses Valeurs
Et nous, alors ? Quelles sont nos valeurs ? Les élites semblent penser que nous n’en avons pas, ou pire, que les nôtres sont archaïques et inappropriées. Mais peut-être que nous valorisons des choses simples comme l’honnêteté, le travail bien fait, le respect des anciens, des traditions locales, ou encore l’entraide entre voisins. Des valeurs qui ne font pas la une des journaux ni des tweets viraux, mais qui façonnent notre quotidien et notre manière de vivre ensemble.
L’Écologie Sélective
Prenons l’écologie, autre valeur mise en avant par les élites. Une noble cause, sans doute. Mais alors, pourquoi continue-t-on à construire des centres commerciaux gigantesques, à subventionner des industries polluantes, et à ignorer les initiatives locales de protection de l’environnement ? L’écologie, version élite, se résume souvent à des slogans et des greenwashing, tandis que les solutions concrètes et de terrain, proposées par ceux qui vivent réellement les conséquences de la dégradation de l’environnement, sont ignorées.
Quelles Valeurs Universelles ou Uniformité Imposée ?
Les valeurs prônées par les élites sont souvent présentées comme universelles. Mais en réalité, elles sont souvent le reflet d’une uniformité imposée, d’un moule dans lequel tout le monde doit rentrer. Que vous viviez à Paris, à Marseille, à Saint-Jean-de-Luz ou dans un petit village de la Creuse, les mêmes valeurs vous sont imposées, sans considération pour les particularités locales, culturelles, ou les réalités de terrain.
Reprenons Nos Valeurs en Main
Il est peut-être temps de rappeler à nos élites que les valeurs ne se décrètent pas du haut de leur tour d’ivoire. Elles émergent du peuple, de nos vies quotidiennes, de nos expériences partagées. Au lieu de nous imposer leur vision, ils feraient bien de descendre de leur piédestal et de nous écouter. Car en fin de compte, ce sont nos valeurs, celles que nous vivons et pratiquons chaque jour, qui construisent la société. Alors, élites bien-pensantes, avant de nous dire ce que nous devons penser et croire, commencez par nous demander notre avis. Vous pourriez être surpris de découvrir ce que sont vraiment nos valeurs.
"N'essaie pas de tordre la cuillère c'est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité; la cuillère n'existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se pli ce n'est pas la cuillère, c'est seulement ton esprit."
Là, tout de suite, et pas plus qu'à vous, ça ne vous revient pas , n'y ne vous interpelle quelque part ... Évidement, vous ne pensez que votre travail, si vous en avez un, vous rapporte de moins en moins pour vivre décemment et vous projetez dans l'avenir. Alors que l'indépendant ou France-Bleu Roupillon tendent leurs micros, entre 2 fêtes de la saucisse http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2024/05/mythologies-pyrenees-orientales-la-societe-du-spectacle-de-la-saucisse-catalane-par-guy-de-barthes.html,à Annabelle Brunet ou Agnès Langevine vice-présidente socialiste sans étiquette de la Région Occitanie pour la socialiste Carole Delga depuis la capitale du Lander toulousain : franchement, on en rien à foutre !
Cette dernière il a un mois ou deux déclarait dans le journal détenu par des Toulousains à Perpignan : "qu'elle avait peur du RN!
Il y a peu, elle se mettait en scène sur scène dans une conférence de presse avec la présidente du Conseil Départemental Hermeline Malherbe, avec Dominique Sopo le président de SOS Racisme et "l'influenceur d'histoire" Nicolas Lebourg pour la 3ième édition du festival Nostra-Mar...
Aucune de ces personnes politiques ne s'est inquiétée du train des primeurs Perpignan/Rungis, n'a essayé de peser de son poids pour que ne ferme pas les urgences de nuits et la dialyse de nuits de Médipole. Lorsque madame Agnès s'intéresse à la sècheresse, c'est être prise en photo avec le ministre Béchu...
La presse locale qui est dans "le pas de vague", ne tend son micro qu'à des personnes dont l'insignifiance leur tient lieu de paravent !
En cela, elle semble conspirer inconsciemment pour un deuxième mandat de Louis Aliot...15 ans le 17 juin prochain d'existence du site "L'Archipel contre attaque", c'est dire on a une impression de déjà vu de la même mise en scène politique!