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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Je me suis toujours demandé, de quoi rêvait l'ours qui hibernait dans la caverne de Platon ? Peut-être qu'il était le chat de Schrödinger !
J'ai fait fortune quand derrière le prétexte social de "Coach de vie", j'ai commencé à organiser un "trafic d'excuse" et "d'indulgences". Je fournissait des phrases toutes faites, qui fournissait à des adultes infantilisés, le moyen de rester dans le confort (poltrone Sofa et voilà...) du déni !
Je comprenais très bien ces "Marie-Antoinette"'s qui se lassaient de la vie de cour, qu'elles s'étaient inventées se travestissaient en bergères pour ne pas croire à l'orage.
On avait beau leur dire: "il pleut, il pleut bergère, rentres tes blancs moutons!" Rien n'y faisait.
Il n'y avait pas plus sourd qu'un borgne qui fait des œillades! Soit, on s'entendait dire: ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche (les gueux ne font pas d’efforts: le ventre est creux à auteur de là où leur paresse les a placé! ) Les moutons n'ont le droit de d'exister que parce qu'ils produisent de la laine, ils n'ont pas plus de légitimité à revendiquer propriété du monde que les boulangers : parce que le monde appartient à ceux qui se lavent tôt!
Il y a des Versailles partout (et donc, la justice nulle-part),à Paris à Toulouse, à Perpignan (là où se niche le pouvoir) avec autant de Marie-Antoinette, de moutons qui ne voient pas pourquoi, ils devraient s'arrêter : parce que temps qu'ils gagnent, ils jouent !
Jusqu'au moment, où le réel ne leur laissera le temps de l'envisager qu'à tête reposée et qu'il sera trop tard pour dire"bourreau encore 5 mn"
Machiavel dans le "prince" disait: "Si vous ne voulait pas la révolution, faites la vous-même!" Je dirais : "si vous ne voulez pas la révolution, n'en créez pas les conditions..."
Deburau - 1951 - Le monologue de Jean-Gaspard.dv
Le célèbre mime Deburau vient de donner sa dernière représentation. Pour la prochaine, c'est son fils Charles qui le remplacera. Deburau lui donne les derniers conseils...
Voir aussi:
Vidéo,3 histoires de révolutions en Roussillon et en France: Gilets Jaunes / Révolution française / Commune par Michel Cadé, Jérome Quaretti, Sébastien Navarro animé par Nicolas Caudeville
"Ce coup-ci colonel, on y va pour gagner!?" John Rambo au colonel Trautman au début de Rambo 2
"Le syndrome de l'imposteur résulte de pensées dépréciatives auxquelles la personne donne raison. Les pensées deviennent une impression ennemie dirigée contre la victime de ce syndrome elle-même. Au plus profond d'elle, la personne croit intensément, et non par humilité, que ses succès sont le hasard de la chance voire une erreur."
"J'aime ce personnage, parce qu'il flatte mon goût de l'échec !" Jean Rochefort
Sommes-nous déterminés par nos noms et prénoms? Ainsi Perpignan ne pourrait dépasser le stade de la sa tragi-bouffonnerie, d'une vie de dinde qu'on arrêterait pas de farcir...C'est mon rêve, c'est mon cauchemar, comme le colonel Kurtz dans "Apocalypse now", mais qui mourrait non pas en disant "l'horreur", mais "Rosebud" .
Mais revenons aux déterminismes de l’appellation. Qu'ont souhaité les gens qui nous ont prénommé ? Où présupposaient-ils une appellation qui nous qualifiait, comme dans l’expression: "espèce de con !" Autre question, y-a-il quelque chose de définitif . Du coup, Perpignan étant devenu un synonyme de l'échec, elle en devient l’exercice de style?
Ou bien, la ville comme un agent en sommeil (nom de code l'ours) attendrait un message du type "espion lève-toi" pour opérer sa marche en là? . Elle aurait du se taire sur sa "grandeur" disparu et laisser la place à la mise en obscène du pathétique des imposteurs et leurs fabriques https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU&t=1296s dont ils se sont fait une marque?
Le triomphe de la ville en lumière, et pas rayonnante (le terme de rayonnante est tout juste bon pour le registre oncologique https://fr.wikipedia.org/wiki/Oncologie. Et expose surtout la dernière tentative de thérapie, pour un état de métastase avancée) comme la révélation de la fin des temps...
La dernière sera la première parce que le rideau du temple où se seront essuyés tant de méchants, se déchirera .
Et l'on verra alors Perpignan pour se qu'elle est, la mystérieuse cité qui dort, à l'instar du dormeur de Friedrich Nietzsche, qui s'est résolu à se réveiller https://www.youtube.com/watch?v=komfXE4UdVU ! Et on aura pas besoin de la nommer "Gagnepignan", parce que le "Per" , n'aura plus de signification!
"On ne guérit jamais de son enfance, soit parce qu'elle fut heureuse, soit parce qu'elle ne le fut pas."
Citation de Robert Mallet ; Apostilles ou L'utile et le futile - 1972. La vie est un combat et il faut s'y entraîner dès l'enfance.
C'est une vieille amitié que la notre. Nous, nous étions rencontré en 1997 à Barcelone, autour d'un programme Européo-Généralitatesque avec l'intitulé suivant "discuvrim à Catalunya" . Celui-ci visait à la reconnexion des filles et fils de la diaspora catalane à travers le monde et principalement située en Amérique centrale et du Sud, soit pour l'essentiel en Argentine et au Mexique. Le président Jordi Pujol avait voulu recoudre les liens coupés par les cicatrices de l'histoire: la retirada ! Pour que tous ses Ulysses revinsent à Ithaque sans avoir à massacrer les prétendants (encore que) .
Arcadi, quoique ne répondant pas au stéréotype (quasi blond au yeux bleus), était Mexicain (je dis "était", parce qu'il vit désormais au Texas, USA) . À la fin de notre séjour barcelonais, il s'agissait de créer une association internationale de jeune catalan du monde: l'AIJOCC (une sorte d'"Américan Young Fondation" à la catalane) Tout était prêt, pensé par le secrétaria dels relacions extériors, fomenter par el secrétaria de la Joventut, sauf qu'au dernier moment la triple entente Franco-Mexicano-Argentine changea les plans de la Généralitat pour placer ses propres plans (#unplandanslesplans) . Nous n'avons pas voté le règlement, en changeant chaque point pour les mettre à notre sauce, arguant que nous n'étions moins catalans, que les jeunes barcelonais issus de "Convergencia i Unio" qu'on nous proposait de plébisciter ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/10/le-fabuleux-destin-d-un-catalan-argentin-a-la-african-development-bank-group-interview-par-nicolas-caudeville.html
Arcadi, vint une fois ou deux à Perpignan, puis, c'est la vie: nous, nous perdîmes de vue.
C'est grâce à Facebook que nous nous sommes retrouvé, mais toujours pas revu. Au prétexte de l'éventualité de l'élection de Trump aux USA (où il vivait désormais), et Marine Le Pen en France, et avec la bienveillance des nouvelles technologies de la transmission, nous avions eu de longues conversations.
Et voilà, que du post-covid, il sort son long métrage: "Olivéro y la piscina"!
Pour dire de quoi ça parle: c'est comme on dirait en France, "une comédie dramatique" (mais c'est le cas de toutes les vies)
Dans une famille bourgeoise mexicaine, au bord la rupture conjugale, le père fait une rupture d'anévrisme. sa femme une psychologue, lui demandait de quitter le domicile familiale, il trouvera plus élégant de quitter la vie. Leur fils unique, Olivero décide comme "le baron perché" d'Italo Calvino, de vivre au bord de la piscine avec l'urne et les cendres de son père, comme une gréve face à l'absurdité de la vie...
Comme dans les cycles anciens, le film est une métaphore "de la vie et la mort", de "l'enfance comme initiation et sa fin", que "du chaos comme de la crise, on sort différent, tout en restant soi-même": parce que comme disait le grec Héraclite, "on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve!" (Alors que dire d'une piscine? On finit toujours par se jeter à l'eau...)
On résout la fin de son enfance, comme on résout un rubicube: bref,c'est un véritable casse-tête
Pour accéder aux passages secrets, et goûter au film dans ses 360 degrés, il est bon d'avoir en tête Freud, Jung et Lacan . Mais aussi la notion "d'ennui pascalien", dont il est la contre proposition. De Kafka et sa "métamorphose" ...
Parce que c'est aussi un film qui nous parle de notre rapport au réel : et comme l'écrivait Lacan: "le réel, c'est se cogner !"
Devenir adulte, c'est accéder au réel. Mais sans rituel, le cafard, ne peut devenir papillon.
Et encore, je ne m’appesantis pas sur le rôle de la mère (l'excellente Monica Huarte) qui avait fait disparaître le père (pas son jumeau) des avant qu'il meure . Arcadi Palerm i Artis, n'est pas par hasard un enfant "queue de la comète" de la plaque tectonique de la révolution mondiale de 1968. Il en est les stigmates et avec lui son film. Celui-ci en est peut-être "l'exorcisme"!? Après tout, lui aussi a perdu son père...
La maison où se joue l'intrigue est aussi un personnage à part entière.
Tout est dans une foultitude de détails qui font sens et s'inscrivent de une cosmographie de l'être monde et ses jeux de miroir (la piscine) de l’apparence (comme pour le Covid, il faut vivre masqué!) .
Dés Lors le film a commencé sa carrière, peuplée de prix, de festivals en festivals, des états unis comme le festival de Béverly Hills, Santa Fé, mais aussi à Florence en Italie, Pékin en Chine, et sera de passage avec son réalisateur Arcadi lui-même, en novembre à Girona par l'invitation de l'excellent Luis Valenti https://www.gironafilmfestival.com
Corto Maltése: entre Berlin et Perpignan, par l'entremise du dessinateur Rubén Pellejero et la bienveillance du FID de Jean Casagran ! interview par Nicolas Caudeville
Celui qui était le bras droit d'un grand universitaire et juriste ariégeois, rejoint au cabinet un autre univerversitaire et juriste ariégeois !
On vient d'apprendre la disparition de Jack Cresta, figure locale du paysage politique local http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/search/Jacques%20Cresta/, après le départ forcé de Stéphane Babey ex directeur de Cabinet de Hermeline Malherbe, et de Louis Aliot sale temps pour les socialistes...Le monde est un mercato bien injuste.
Et voilà, qu'arrive Frédéric Bort à la succession de la direction du cabinet (comme quoi l'évéché, n'était pas fermé de l'intérieur) .
Voilà, qui redonne de l’intérêt à la politique locale: un garçon brillant à la manœuvre!
Sortant d'un moment chirurgical, je croisait le maire de Perpignan Louis Aliot, sa femme et le petit prince (enfin presque) , qu'il me présenta: "Frédéric Bort"!
Lui serrant la main, je lui confiais que "son nom me disait quelque-chose" . Il me répondit que "c'était possible".
N'eusse ai-je sorti d'une anesthésie, je me serais rappelé le second personnage du film documentaire "Le Président" d'Yves Jeuland (2011) sur, ou à propos de George Fréche le regretté président socialiste du Languedoc-Roussillon https://www.youtube.com/watch?v=tB2PRbAXrvA
"Frédéric Bort, c’est l’histoire d’une irrésistible ascension. Celle d’un gamin prometteur repéré par “l’imperator” dans la fourmilière universitaire, le vivier des jeunes pousses socialistes. Avant d’être bombardé directeur de cabinet du président de l’Agglo de Montpellier à 25 ans. "Il m’a mis là en observation. Et puis un jour il m’a fait venir à la fac de droit. Il m’a dit : “Passez me voir à la fin du cours, j’ai quelque chose à vous dire d’important”."
Après le décès de George, qui voyait en lui "un fils" , ceux qui reste lui font payer sa proximité, des fois qu'il se prenne pour un ayant droit.
Après, s'être mis à la vigne, il finit par revenir en politique pour se présenter aux législatives de février 2017
« Je me suis arrêté en 2011 après le décès de Georges Frêche. Je me suis retiré de la vie politique pour me consacrer à mon activité de chef d’entreprise au sein de mon domaine viticole à Saint-Christol, dans le Lunellois, où on essaye de faire du bon vin » explique Frédéric Bort. Le cru Saint-Christol fait la nique aux bons pic-Saint-Loup."
"Frédéric Bort repart dans l’arène politique. L’ancien directeur de cabinet de feu Georges Frêche va battre campagne sur la première circonscription -très convoitée- pour les législatives, avec son suppléant, l’avocat Alain Scheuer. "
Le nomdela Rose- d'Umberto Eco : "Le devoirdequi aime les hommes est peut-êtredefaire riredela vérité, faire rire la vérité, car l'unique vérité est d'apprendre à nous libérerdela passion insensée pour la vérité."
"Tempora mori, tempora mundis recorda. Voilà. Eh bien ça, par exemple, ça veut absolument rien dire, mais l’effet reste le même, et pourtant j’ai jamais foutu les pieds dans une salle de classe attention !"
Plus une situation est tendue, plus un pouvoir ou une personne qui le désir doit ravaler la façade: parce que là ne veulent sortir de leur "zone de confort". La "zone de confort", n'est pas un lieu, mais une situation qui détermine un état, qui peut même être contrairement à sa désignation assez inconfortable, mais qui délimite une zone de connaissances, qui construit le confort du cerveau reptilien...
Donc, on préfère plus souvent reporter une situation qu'on connaît à une autre qu'on ignore, qui nous serait factuellement plus favorable. La gauche dans sa branche de droite, est de ce genre là . Cette "gauche", c'est la queue de la comète du revirement du Mitterrand de 1983, c'est la gauche "caviar", c'est le rapport Terra Nova de 2012 https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/18/01016-20140918ARTFIG00316-quand-terra-nova-conseillait-au-ps-d-investir-sur-le-vote-des-immigres-francais.php , la "gauche" dite de "gouvernement", celle qui a lancé la désindustrialisation de la France (Giscard D'estaing avait jeté la première pierre) a encore de beaux restes dans les collectivités territoriales issues de la décentralisation, comme dans les départements (que la loi Notre de 2015, renforce le pouvoir des région et redécoupe les territoires https://www.vie-publique.fr/loi/20721-loi-notre-loi-du-7-aout-2015-nouvelle-organisation-territoriale-de-la) . Ainsi des personnes comme Carole Delga https://fr.wikipedia.org/wiki/Carole_Delga se sont trouvées à tête de Régions, qui ont la taille d'un pays comme l'Autriche, ayant un passé de ministre: cela peut aiguiser les envies nationales. D'autant qu'il faut un minimum syndical pour pouvoir y prétendre !
Ce faisant, on met en place un discours dont il n'est pas permis de douter: parce que le doute est l’ennemi de la foi !
Alors, on doit avoir recours à des historiens. L'historien est aux temps modernes, une personne qui vit de peu, parce que, la société ne peut pas nourrir quelqu'un au seul titre que son art est la condition" siné qua non" de la perpétuation de l'esprit des lumières !
Mais la "main invisible du marché" veut bien acheter la garantie scientifique de l'historien, pour peu, que celui-ci lui fournisse un label d’authenticité, face aux démons du complotisme .
S'il se prête au jeu, l'historien passe d'une histoire, passage au crible des faits passés, à l'histoire, comme religion révélée.
Et contrairement à la science, la religion ne souffre pas le doute !
Alors dans l'organisation de mise en scène de science humaine, les chiffres ont valeur de "vérité".il faut tout prendre au premier degré. Et l'historien se fait le prêtre d'une révélation, à laquelle on se doit de vouer un culte! Malheur à celui qui doute ou à l'hérétique qui pensent différemment...On se devra de le mettre au bûché des réseaux sociaux. Ou à la mise à l'index dans ses possibilités de subventions.
Voilà qui eut lieu au prétexte la promotion d'un documentaire sur le sol catalan, à pros d'un documentaire assurant que le "grand remplacement" n'existe pas
La tierce personne
"Historien, Encore faudrait-il qu'une connerie conspi advienne un jour! 🤣" X
"dis l'homme de rester dans l’allégorie de la caverne, qui dénonce la paille qu'il y a dans l'allégorie de la taverne comme des propos de comptoir..."
L'historien à X: "sans pirouette n'ayant pas de signifié t'en es quand même pas à croire de telles conneries rassure moi ? En mode "oui/non" ?" X
"En même temps et simultanément, tant est que les grandes questions ne se résolvent pas par Oui, ou non. Je ne vis pas que du prisme de la place Rigaud, sans quoi, je dirai que c'est évident à l’œil nu."
L'historien
"donc c'est oui" X
"tu ne sais pas lire, à ton age c'est dramatique. Quand changeras tu ton nom, pour prendre celui de Bernardo Guy https://en.wikipedia.org/wiki/Bernard_Gui?"
Que dire, si ce n'est que, je vois se lever les nouvelles légions de "grands inquisiteurs" et leurs assistants , les jeunes "gardes rouges"...
Ils ne sont plus au service de la retranscription du réel, mais de la défense de l'image de leurs maîtres...https://www.bacdefrancais.net/le-loup-et-le-chien-la-fontaine.php. En cette période de régression sociale et intellectuelle, comme dans "le nom de la rose" , c'est toujours l'enjeu du "qui" a l’accès à la bibliothèque, qui fait loi ! L'objectif des ventriloques de l'histoire est détourner notre attention du réel, pour leur discours en réalité augmentée.
En attendant, les gens comment à avoir faim, et ne se soucient pas des querelles intérieures de l'église.
Perpignan: les commerçants du centre ville manifestent devant et contre le chantier du "Carré d'or"! interview Steve Golliot_Villers par Nicolas Caudeville
Solidarité :Latin solidus Le mot : "Solidarité" Dérivé du latin solidus (dense, solide, compact), le mot signifie "dépendance mutuelle entre les êtres humains, existant à l'état naturel et due au besoin qu'ils ont les uns des autres". Il renvoie aussi au devoir moral qui en résulte.
"#OctobreRose : retour en images sur les déambulations vénitiennes qui se sont tenues hier à l’Hôtel Pams en ouverture de ce mois d'Octobre Rose, en partenariat avec LaMaisonEntreParenthèses, et en présence de nombreux élus de la Ville de #Perpignan 🎀"
Si le ridicule tuer autant que le cancer, il y aurait moins de "solidarité" . C'est à croire que la "solidarité" ne coûte pas cher.
Comme si à Haloween, on était solidaire des citrouilles ?§ S'il suffit d'un filtre sur faceBook, d'un déguisement(une majorité de bleu, pour octobre rose) hors saison du carnaval (mois de février, où l'on fait une dernière bombance avant les jours de Carême) de Venise (république de marchands, décadente depuis la prise de Constantinople en 1453 et la perte du contrôle de la Méditerranée et de la route des épices...) , pour dire qu'on est solidaire avec les femmes qui ont le cancer du sein, c'est encore moins cher que le "Paris vaut bien une messe!" d'Henri de Navarre, dit 4 . Au moins lui aura-t-il sacrifié ses convictions religieuses, pour accéder au trône de France.
Mais le but, derrière les apparences, c'est de se faire le village Potemkine de ses bons sentiments, de faire étalage du commerce de détail de sa "bienveillance"!
Mais pas de sacrifice personnel, pas de prises de risques (sans quoi, ils auraient engagés des cascadeurs pour faire la photo) . C'est toute la nuance entre le mot "pathos" (non, ce n'est pas un mousquetaire), la souffrance en grecque, et son dérivé en langue latine et adjectif : pathétique...
Quand la politique n'est plus qu'une "déambulation", un défilé de la Sanch à tout bout de champ, elle ne contient plus les nutriments essentiels pour alimenter la vie de la cité
Voir aussi:
Perpignan/ Montpellier: Andrée Oudet et le chat Arséne, au service discret des enfants malade du cancer! interview par Nicolas Caudeville
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NOM FÉMININ SINGULIER
Dispute résultant du fait que les interlocuteurs interprètent un mot de deux façons différentes.
De nos jours, tout le monde est "communicant". Des avant, les interactions sociales, fait de nous des êtres communicants. Même, dans la jungle amazonienne, il y a une permanence d’interactions de communicants entre les plantes, les animaux, les humains: parce qu'à partir du moment, où il y a du vivant, il y a communication.
La communication, c'est un moment en deux temps: un émetteur et un récepteur. Et il faut que l’émetteur et le récepteur aient un intérêt commun à émettre et à recevoir, sans quoi, c'est un dialogue de sourd (#onanismeMutuel) .
Les phéromones https://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9romone sont un moyen de communication chimique efficace,puisque êtres, sont paramétrés en équivalence en émission et réception, avec pour objectif finale la reproduction.
Dans un monde de flux communicationnel, la plupart du sens de réception des messages commence commence à s’éroder, voir à générer des anticorps. Alors pour pénétrer "le temps de cerveau disponible", il faut accentuer la dose (si on en a les moyens), ou être plus précis dans la destination du message .
Mais revenons au fait que dans une société, tous le monde est communicant. Ce qui ne veut pas dire, que tous le monde à intérêt à communiquer et vers tous le monde.
Sans quoi la communication faite de manière impressionniste, s’avère n'être un moment de plus dans ce n'est plus qu'un acouphène du bruit sonore et visuel d'un flux, dans l'indistinction absolue. L'indistinction étant le contraire de la recherche de la communication: l'indistinction, c'est un camouflage réussi !
Les réseaux sociaux, sont devenus (mais là, les algorithmes, sont aussi coupables que les individus) un lieu (parce que le faux est aussi un moment du vrai) de déperdition et de surenchère des messages, puisque la plupart du temps, ils s'adressent à tous pour se donner une "visibilité", il ne s'adresse à personne en particulier.
Quand il y a plus d’émetteurs que de capacité de réception, l'efficacité du message est du niveau de celui du bouteille à la mer (hors l'esthétique romantique de l'acte: comme disait Cyrano de Bergerac, par l'écrit d'Édmond Rostand: "c'est beau parce que c'est inutile!"
Cependant, si la plupart ne s'intéresse qu'à sa propre émission et pas aux destinataires, on contrevient à la première injonction du Dieu de la bible, qui est "croissez et multipliez! " Il faut que le verbe soit fertile, ou qu'il évite d'être, pour ne pas parasiter celui qui pourrait l'être . À un moment, ou le bon verbe peut éclairer avant la chute...
Voir aussi:
A quoi sert d'être lanceur d'alerte, s'il n'y a pas de récepteur d'alerte? par Nicolas Caudeville
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire." Albert Einstein
Attention, cet article est à prendre au second degré: ceci n'est pas une température...
Le contrat social s'oppose au marché, en ce que , le contrat social engage mutuellement les contractants, là où le marché est un angle mort où s’engouffre tout ce qui peut s'acheter et se vendre, au cour de là où s'organise l'offre et la demande. L'offre et la demande, qui n'est qu'une autre manière de formuler les rapports de force. Ainsi, lorsque la "lutte des classes", fait niche à la "lutte des places", l'offre politique n'a plus le même sens !
"La gauche", qu'est c'est? Il y a-t-il une permanence à cet notion, ce principe, qui implique que lorsque on se revendique de gauche, il y ait des choses à connaître sur le sujet, qui déterminent que nos discours suggèrent une cohérence des actes ?
Les calculs, interviennent lorsqu'il y a absence d'amour. Et l'amour est absent puisqu'il n'y plus de discours que d'actes.
La gauche locale croit qu'elle a l'oreille des électeurs, puisque elle a le discours dans le sens du poil qu'elle donne à voir dans les médias d'ici
Sauf, que les médias d'ici ne sont encore lus, que par ceux qui y croient encore; Ou ceux, qui pensent encore s'y voir ! Ce qui fait au prorata de la population totale des gens lettrés, somme-toute, peu de gens. D'autant, pourquoi acheter des mensonges, lorsqu'on peut en avoir gratuitement sur les réseaux sociaux. La presse n'appartient pas à ses lecteurs, mais à ceux qui payent la publicité, ou ceux qui la subventionnent...C'est une question de modèle économique: "seule la mort est pour rien! Tout le reste ce paie..." #BertoldB
Le même personnel politique de la gauche locale, se glorifie de petite victoire.
Le défilé, c'est le retour des processions de la gauche, une procession de la Sanch, qui croirait au social, comme d'autres croient en Dieu. Défiler, pour se donner une bonne conscience, en pleurnichant sur le fait de n'être pas assez rejoint. C'est toujours de la faute des autres (#salaudsdePauvres https://www.youtube.com/watch?v=Xlg8USczcUQ )
Ils partagent d'ailleurs avec "généreusité" (autant qu'ils sont de "gôches") sur les réseaux sociaux, où ils auto-narrent leur geste ( au sens du moyen-age et de sa représentation en enluminure et absence de perspective) .
Leurs candidatures ne visent qu'à échapper au réel du quotidien, dont leurs mandats les protégera: la candidature comme l'achat d'un ticket de loto !
Et dont ils savent qu'à partir du moment où, ils seront élus, le peu d'amour propre qu'ils ont pu conservé devra être abandonné, au profit de la gestion habituelle, "en bon père de famille" de l'administration déjà en place. En amont, il est donc inutile de s'impliquer dans des actions fatigantes, qui ne peuvent que ralentir, l’accessibilité au statut supérieur ...
Mais de leur côté, les citoyens trouvent, qu'il n'y pas le compte, pas plus que le conte !
De plus en plus les citoyens refusent de jouer au jeu debonneteau, de ce qu'on appelle encore la "démocratie", mais qu'il conviendrait plus de nommer "démocatrie", dont le terme revêt l'aspect de sa maladie!
Le citoyen est dans la position des ouvriers de l'Union Soviétique: "ils font semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler !" Comme en est résumé l'esprit dans "la gréve de l'électeur" d'Octave Mirbeau http://micmelo-litteraire.com/la-greve-des-electeurs-octave-mirbeau/
Les politiques ont démissionné d'eux même, prenons actes, ne nous déplaçons plus aux urnes. La vie est courtes!
Ceux du peuple qui votent encore préfèrent encore la voix de la colère du Rassemblement National ex FN .
La gôche ça, elle sait dénoncer . Elle a peur de la monter du RN ("et de la haine") . La prise de la ville de Perpignan par Louis Aliot, puis quatre députées RN .... Les conséquences de leur absences de "d'obligation de moyen" https://fr.wikipedia.org/wiki/Obligation_de_moyens à défaut de celui de résultats, loin de les faire réfléchir (Ce n'est bon que pour les miroirs!), les tétanise encore plus, comme des lapins pris dans phares de l'histoire. Histoire dont ils termineront dans les poubelles.
Moralité, choisis ton camp camarade, ou la société du spectacle de la lutte, ou la lutte ! Sans quoi, l'hiver de tes calculs égoïste te verra crever de froid!
Novembre 2019, dans un état total de désœuvrement je me retrouve à aller assister à un conseil communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole (PMM). Le problème quand on est trop fauché pour s’acheter de la drogue, c’est que l’on peut finir par adopter des comportements extrêmes, comme, et c’est mon cas, s’intéressait au fonctionnement du monde réel.
Des fois je me dis que je devrais prendre du protoxyde d’azote, c’est moins dangereux. Et c’est euphorisant. Tout l’inverse du réel.
Bref, je me retrouve, en haut du grand amphithéâtre de l’Hôtel d’Agglomération, à écouter des élus « vaticiner comme des poivrots »* sur des problèmes déjà réglés. De temps à autre, j’explique, sommairement, de quoi ils débattent à la tête de liste de l’Alternative, venue découvrir en quoi consiste le métier de branleurs,…, heu, pardon, d’élus, et assise à côté de moi.
Tout le monde s’ennuie, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un débat sur la création d’une SA HLM pour gérer le parc de logements sociaux de PMM tout en respectant la loi Elan. L’office HLM a besoin d’un partenaire pour remplir les critères imposés par la nouvelle loi, le débat porte vite sur les montages financiers que proposent les différents candidats à la fusion.
Et là, en plein milieu des débats, une bombe est lâchée. Et une belle.
L’un des candidats propose 25 millions d’euros, ou à peu près, d’apport financier sous forme de compte courant d’associé.
La tête de liste, qui n’a pas vraiment de compréhension du monde de l’entreprise, ne comprend pas pourquoi je suis choqué par cette annonce.
La plupart des élus non plus.
Seul Louis Aliot, qui s’y connaît un peu en gestion d’entreprise, un passé d’avocat d’affaire sans doute, monte au créneau et critique ce montage.
Il ne sera pas entendu.
L’affaire aurait pu en rester là. J’en ai touché un mot ou deux pendant les municipales à des membres de l’Alternative, rien ne s’est passé.
Le problème ne vient pas de la complexité du dossier, plutôt du fait que ce sont les plus pauvres qui trinquent dans cette affaire. Et les plus pauvres, la petite bourgeoisie de province, elle s’en branle.
Et certains s’en branlent, au point d’en avoir « la bite écarlate », comme on dit dans HollyBlood.**
Mais, bon, quelque part dans un recoin sombre, au fond de notre esprit, on a gardé le dossier en réserve. Au cas où.
Juin 2022, campagne législative, porte à porte à Saint-Mathieu, avec la candidate NUPES sur la 3e circonscription des PO. Au détour d’une rue on rencontre un jeune homme habitant les HLM Saint-Mathieu. Il nous fait part de son mal-être, qui s’exprime notamment par des scarifications, causé principalement par les conditions d’insalubrité que connaissent les HLM Saint-Mathieu.
Des travaux sont programmés, mais ils traînent. Et la raison invoquée est, évidemment, le manque d’argent.
Et comme on est de gauche, qu’on pratique la pensée divergente, qu’on analyse le monde réel sans concession, qu’on est pas encarté dans un parti politique, et qu’on est pas des branleurs***, on a réfléchi au sujet, on a demandé à des spécialistes de la gestion d’entreprise****, et on est arrivé à une conclusion : et si les intérêts des comptes d’associés étaient utilisés pour financer les travaux, notamment de rénovation énergétique ?
Bon, arrivé là, il va bien falloir définir ce que sont les comptes courants d’associés, à quoi ils servent, et, surtout pour ceux qui défendent les plus pauvres, où est le problème.
Basiquement, un compte courant d’associé est un prêt qu’un associé accorde à une société dont il possède des parts sociales. Ce prêt, encadré par la loi, donne droit à un versement annuel d’intérêts et doit être remboursé intégralement à la fin d’un période fixée librement par les associés.
Le capital peut être remboursé en une ou plusieurs fois.
La durée du prêt, le montant du capital, le taux d’intérêt applicable, sont négociés par les associés et sont précisés dans le « pacte d’associés ». Ce document, extra-statutaire, n’est pas public, seuls les associés le connaissent. Le détail de la gestion des comptes courants d’associés est donc opaque.
Dans le cas de la fusion entre l’ancien office d’HLM et un partenaire de droit privé, l’utilisation de cet outil financier permet à PMM d’être majoritaire en nombre de voix au conseil d’administration, sans devoir apporter le gros du financement de la SA HLM.
Ce système permet aussi de rémunérer un associé sans passer par le versement de dividendes. Politiquement on évite ainsi un possible scandale, les dividendes passant mal dans l’opinion publique.
Dernier intérêt, un peu vicieux, certes, est qu’avec un taux d’intérêt bien pensé, le taux de marge de la SA HLM peut être très faible, et, ainsi, les élus locaux, majoritaires dans la société, pourront se plaindre publiquement des difficultés de gestion, tout en réclamant des aides en tout genre, alors que les associés récupéreront pas mal d’argent.
À titre d’exemple, si un associé « prête » 25 millions sur 10 ans, à 3 % (ce qui est un taux élevé mais pas franchement scandaleux vu l’état du marché financier), et en considérant que le capital sera remboursé en 10 fois, la société doit payer chaque année 2,5 millions de capital et 750 000 € d’intérêts. En clair, dans cet exemple, la société doit réaliser, avant paiement de ces frais financiers, un bénéfice de 3 250 000 €, tous les ans, bénéfice intégralement reversé au titulaire du compte courant d’associé en question.
Évidemment cet argent est ponctionné sur les loyers des locataires des logements sociaux. On parle d’HLM, issus du parc publics, il ne faudrait pas l’oublier.
Les riches se font du fric, dans une opacité totale, organisée par la loi, sur le dos des pauvres. Une fois encore, me direz-vous. On devrait être habitué.
Mais comme on est de gauche, et pas juste pendant les élections et les soirées en ville, et qu’on a un minimum de vision du monde, on s’insurge.
C’est pas que ça change grand-chose, mais on a une éthique.
Et on s’y tient.
Et la gauche dans tout ça ?
Elle se tait !
Logique, et pour deux raisons. Particulièrement simples.
D’abord, pour lutter contre un problème il faut connaître et comprendre ce problème. Et pour ça, il faut travailler. Et le travail est une valeur de droite. La gauche locale ne s’intéresse pas à la réalité du terrain, elle préfère s’intoxiquer avec des véridictions imbéciles. La défaite en chantant, diront certains.
Ensuite, les personnes qui se font plumer dans ce genre d’affaire appartiennent aux classes les plus pauvres, celles qui vivent dans la misère. D’aucuns diront qu’il s’agit du lumpenprolétariat. Et ces gens-là ne votent pas pour la gauche. Ils ne votent tout simplement plus. Le foutage de gueule est allé trop loin, ils n’en ont plus rien à foutre des beaux discours et des grandes théories. À la rigueur, l’honneur pourrait leur parler. Mais honneur et politique sont antinomiques. La gauche n’a rien à foutre des plus pauvres, elle ne parle qu’aux classes moyennes. Là aussi, la défaite en chantant.
Pourtant, il y aura des choses simples à faire. Qui relèvent principalement d’une réponse législative.
D’abord, les pactes d’associés incluant des collectivités territoriales doivent être publics. Il s’agit d’argent public après tout.
Ensuite, les comptes courants d’associés doivent apparaître clairement dans les documents comptables dès qu’il s’agit d’une société avec une activité liée aux politiques sociales. La transparence doit être de mise.
Outre la demande de transparence au niveau local (kikou Bob Vila), un vrai changement autour de ces outils de financement des entreprises doit avoir lieu.
Pour l’instant, localement, personne ne porte ce type de revendication. Ce qui est logique, vu la méconnaissance du réel des partis politiques du coin.
Les riches s’enrichissent ; les pauvres crèvent la gueule ouverte ; la gauche… la gauche, tout le monde s’en branle.
Une fois n’est pas coutume, on finira sur une petite note personnelle, à l’usage des neuneus qui hurlent « révolution ! » à tout bout de champ.
Huey P. Newton et Frantz Fanon, parmi d’autres, considéraient que la révolution ne peut se produire sans l’aide du lumpenprolétariat. Pour ceux qui n’aiment pas les marxismes, on rajoutera Bakounine à la liste.
Sans cette frange, de plus en plus importante, de la population, aucun changement radical ne peut avoir lieu.
Si vous voulez gagner, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
* Merci Philip K. Dick
** Il s’agit d’un film espagnol parodiant les films d’horreur de ces dernières années. Si vous pouvez ne pas le voir, n’hésitez pas. On a déjà souffert pour vous, c’est amplement suffisant.
*** D’un certain point de vue, on pourrait dire que,…, mais là n’est pas la question.
**** Oui, j’ai un pote de droite qui est un spécialiste de ces sujets et qui est toujours de bon conseil