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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 12:56

"Pour James Bradock, la guerre sera terminée: quand le dernier soldat américain, sera de retour !"

Portés disparus

Dans un geste d’une audace absolument historique – et sans doute applaudi par les étoiles elles-mêmes – Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du Rassemblement National (qu’il faut rappeler, *n’a absolument aucune étiquette*), décide de rompre les liens fraternels entre sa ville et Mostaganem, cette ville algérienne ô combien *perturbante*.  

Les raisons ? Rien de bien dramatique, voyons : simplement l’emprisonnement parfaitement arbitraire de Boualem Sansal, auteur franco-algérien et figure littéraire de renom.

Oh, et aussi "l’attitude agressive" du gouvernement algérien envers la France. Deux broutilles, n’est-ce pas ? Mais que voulez-vous, quand on est maire, il faut bien montrer qu’on a du *poids*.  

Et pour couronner le tout, ce jumelage, devinez par qui il avait été signé ? Eh oui, par l’ancien maire Jean-Marc Pujol, né à Mostaganem en 1949. Une coïncidence absolument insupportable pour M. Aliot, bien entendu. Pourquoi s’embarrasser de cet héritage d’amitié internationale quand on peut claquer la porte en beauté ?  

Finalement, on ne peut qu’applaudir cette décision qui, c’est sûr, changera la vie des Perpignanais.

Moins de jumelages, plus de *fierté nationale*. Et Mostaganem ? Eh bien, qu’ils fassent leurs valises d’amitié ailleurs, voyons. On ne leur en voudra pas – c’est ce qu’on appelle une rupture *cordiale*.  

 

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 18:01


"Puisque l'avenir a fait faillite, il s'agit de modéliser une production marchande sans futur : le langage des marchandises devient liturgique. Ce qui varie à l'infini dans le culte est précisément ce qui reste inchangé."

Jordi Vidal "Réistance au chaos"

S'il y a bien un sujet avec le maire sans étiquette de Perpignan Louis Aliot , c'est l'identité ! C'est chez lui, une sorte de tourment. Mais c'est le lot du RN, que d'être un parti anti post-moderne, que d'être aussi un avatar de la post-modernité http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2025/01/66-jean-marie-le-pen-quand-le-rn-local-assume-totalement-de-se-mettre-en-scene-sur-les-reseaux-pour-l-hommage-politique-par-nicolas-caudeville.html.

Ce qui fait que Louis a du mal à être catalan, parce qu'il ne voudrait pas à "l'insu de son plein gré" , être un agent de la "Généralitat de Catalogne" . http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2022/07/perpignan/video-jean-lheritier-soupconne-louis-aliot-d-etre-anti-catalan-par-nicolas-caudeville.html

C'est pour cela, peut-être, que "Perpignan la Catalane" est devenu "la rayonnante" (une roue de vélo, aussi à des rayons : est-ce un parcours d'identité ?).

Il y a aussi la continuité du précédent maire Jean-Marc Pujol "Ich bin ein Pieds-Noirs" avec un rond point de plus...http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2022/09/perpignan/esplanade-pierre-sergent-le-maire-louis-aliot-toujours-executeur-testamentaire-de-jean-marc-pujol-par-nicolas-caudeville.html

La catholicité, la crèche de la mairie, les pénitents à capuches du vendredi saint, des messes à la cathédrale...Mais il est aussi un peu espagnol, parce que "ça Valencia, pas mal à Perpinya!"

Et quand on se jumelle avec Palma, sa cousine du royaume de Majorque, c'est en français et en espagnol.

Et le voilà américain, à Washington pour "l'avainement" de Trump, qui lui est retour en grand !

Mais, dés avant, avec son slogan "Perpignan en grand" qu'une sécheresse, n'a pas permis en 4 ans de faire pousser. Ce n'est pas faute d'avoir fait des défilés, pour St Galdric, Noël, les rois mages à plus ou moins 50 000 euros, plus ou moins assurés contre le mauvais temps, des parcs du puis du fou catalan, qui se meuvent en parc du cinéma et du jeu vidéo. Un état adulescent qui rêve de " l’Amérique réganienne "d'avant la chute du mur, de miss hiver du Midwest, du drapeau devant la maison, du mariage du capitaine de l'équipe de football américain, avec la chef des "Pommes-pommes girls", et que le bal du lycée : les sacre comme les personnes les plus populaires... Ce n'est pas lui, qui remettra la plus traditionnelle des activités, disparu à Perpignan depuis 2008 (sous Jean-Paul Alduy) : le bien moins cher, plus participatif, plus populaire carnaval !

Les habitants, considérés comme "lambda" de Perpignan, le nez dans leur quotidien, n'imaginent pas ce qui se joue en permanence derrière les murs du palais municipal, alors qu'ils vont pour régler la note d'électricité. (Et pourtant, "C'est pas Versailles ici !)

Et comme Louis, c'est "Fonzie", et que, comme il est dit dans "Pulp Fiction" : "Il est comment Fonzie? Il est cool !"

Pourquoi, un maire aussi cool, ne serait-il pas réélu ?

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22 janvier 2025 3 22 /01 /janvier /2025 11:54

 

 

 "Si vous craignez que vos largesses n'épuisent votre patrimoine et ne vous réduisent à l'indigence, rassurez-vous : une fortune consacrée à l'usage du Christ et à mériter les biens éternels ne peut s'épuiser. Le Saint-Esprit nous dit par la bouche de Salomon : "Celui qui donne aux pauvres ne sera jamais dans l'indigence ; celui qui en détourne ses regards connaîtra les rigueurs de la pauvreté." La pauvreté est le partage des avares et non des hommes charitables et miséricordieux : "Celui qui donne la semence au laboureur vous donnera aussi le pain dont vous avez besoin ; Il augmentera à la fois vos moissons et vos mérites, afin que vous soyez riches en toutes choses." (2Co 9,10)

          Saint Cyprien de Carthage (v200-258)
           (Des bonnes oeuvres et de l'aumône)

 

Avec la dette de 300 000 milliards l'état par son dernier gouvernement nous enseigne les bienfaits du partage par ses propositions de taxes et d’impôts: heureux le contribuable puisqu'il sera accueilli au royaume de la contribution...

De la Noble et Universelle Idée de Partage : une sornette bien contemporaine

Prologue
Messieurs, Mesdames, Nobles Lecteurs et Joyeux Esprits, prêtez vos oreilles, ou à défaut vos globes oculaires, à ceste harangue flamboyante, où nous deviserons de l’antique, du moyen et du moderne état du Partage — cette grande invention humaine qu’on loue et dénigre en égal mesure, tout comme le vin fort ou l’andouille trop salée.

Chapitre Premier : Le Partage Chrétien, ou l’Art d’Aimer Son Prochain (Mais Pas Trop Près)

En première partie de ce festin dialectique, dressons table au banquet du christianisme. N’est-il pas dit dans les Saintes Écritures, dans les Actes des Apôtres (livre que nul lecteur assidu n’ose feindre d’ignorer) : "Tous ceux qui croyaient étaient ensemble et avaient tout en commun"? Ah, douce utopie où chacun met en commun son pain, son vin, voire ses chandelles pour éclairer la maison commune… jusqu’à ce qu’épuisement de chandelles s’ensuive, et que l’on découvre avec horreur que le prochain est bien plus prodigue à user qu’à donner.

Charité ? Altruisme ? Que nenni ! Cela revient souvent à vider son pot pour emplir celui d’autrui, mais sans garantie de réciprocité. Une merveilleuse recette pour se retrouver à gratter des croûtes de pain sec tout en chantant des psaumes joyeux. À vrai dire, cette communauté primitive ressemblerait fort à un banquet où chacun apporte un met, mais où certains se contentent d’apporter leur appétit. Et vous savez, à la fin du banquet, les plats sont vides et les ventres inégaux.

Chapitre Second : Le Communisme, ou l’Art de Partager le Fruit du Labeur (des Autres)

Après les saints préceptes, sautons allègrement dans la mare des idéologues barbus, Karl et Friedrich de leur prénom, inventeurs de cette belle idée que "chacun travaille à son âge et reçoit à son goût". Ce dogme est certes magnifique en paroles, mais en pratique, mes chers amis, il s’apparente à un festin où l’on tire à la courte paille qui fournira le gibier — et, par chance, c’est toujours le même qui perd.

Et que dire de la centralisation, cette haute cuisine où les plats se préparent dans une énorme marmite au sommet d’une tour, tandis que les cuistots éparpillés n’ont qu’une louche chacun ? La recette, bien qu’égalitaire en théorie, donne à manger aux uns, à rêver aux autres, et à vomir à tous.

Cependant, reconnaissons que l’idée d’éradiquer les inégalités est bien noble, tout comme celle de voler à un riche pour engraisser un pauvre… jusqu’à ce que le pauvre devienne riche et le riche pauvre, et que le cycle recommence joyeusement, tel un éternel moulin à vent.

Chapitre Troisième : Le Partage 2.0, ou l’Ère des Grands Marchands de Vent Numérique

Enfin, approchons, mes chers, de la grande kermesse contemporaine : l’Internet et ses échoppes virtuelles, menées de main de maître par des chantres comme Facebook. Ici, le partage n’est plus à sens unique, mais multidirectionnel, sous forme de photos de chats, d’opinions tranchées et d’éclats de vie, souvent plus retouchés que la fresque de la Chapelle Sixtine.

Mais attention, mes amis ! Car tout en partageant joyeusement nos déboires et triomphes, un alchimiste invisible collecte nos secrets. Nos états d’âme deviennent le vin avec lequel il abreuve de riches marchands publicitaires. Oh, ironie des ironies, nous partageons nos vies, et eux partagent nos pièces d’argent ! Ainsi, Facebook ne fait-il pas du communisme ? Non, il fait du commerce, tout en nous persuadant que l’un et l’autre sont frères.

Et que dire des fameux "amis" ? Ceux que nous n’avons jamais rencontrés mais à qui nous offrons nos pensées les plus intimes. Le partage sur Facebook, mes chers, est comme une réunion de voisins où chacun bavarde mais personne n’écoute.

Épilogue : De la Subtilité du Partage

Ainsi, le partage a trotté à travers les siècles, tel un cheval fou, laissant des empreintes parfois dorées, parfois boueuses. Il fut charitable chez les Chrétiens, équitable chez les Communistes (en théorie, du moins), et mercantile chez les Numériques. Mais qu’importe la forme, le fond reste clair : partager, c’est toujours donner une part, et espérer qu’elle nous revienne un jour, à moitié ou au triple, selon les lois étranges de la vie.

Donc, chers amis, partagez avec soin, non comme un prodigue jetant ses pièces à la foule, mais comme un jardinier sème ses graines… en prévoyant quelques filets pour les oiseaux.

 

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 21:49


“Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience.”

“Parce que le milliardaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine qu'il a semé.”


De Jean Jaurès / L'armée nouvelle

Carmaux, un Festival qui rend hommage à la mémoire ouvrière, le cinéma social et aux luttes du passé
Dix ans de passion et de cinéma social : c’est le pari fou et du précieux Festival de Carmaux, un événement qui ne se contente pas de projeter des films, mais de pays une histoire – la nôtre.

Carmaux, petite ville ouvrière d'un autre temps, prépare à fêter digne un anniversaire. Dix ans d'un festival qui n'a rien à voir avec ces événements fades, branchés, où l'on cherche à se faire bien voir sur des rouges tapis. Non. Le Festival du Film Social et Ouvrier de Carmaux, c’est bien plus qu’une simple projection. C’est une fête du cinéma qui réveille la mémoire, du cinéma qui transpire l’histoire des ouvriers, des mineurs, de ces vies qui ont pour notre époque !

Dix ans de passion et de cinéma social : le Festival de Carmaux célèbre son anniversaire

Ah, Carmaux, ce coin de terre où le charbon et les luttes ouvrières ont forgé les âmes, cette ville aux mains pleines de sueur, mais aussi d'espoir. Dix ans, déjà, que le Festival du Film Social et Ouvrier tisse sa toile dans cette ville ouvrière, un événement qui, loin d’être un simple spectacle de bobines et de lumière, est un cri, un hommage aux travailleurs d’hier, mais aussi un levier pour ceux d’aujourd’hui. Du 5 au 8 décembre dernier, Carmaux se réveille et nous invite à plonger dans cette histoire, à redécouvrir un cinéma engagé et à ne surtout pas oublier que l’ouvrier est bien plus qu’une silhouette de dos sur un chantier.

 Un programme pour secouer l’histoire, pas pour la mettre sous cloche

Le festival n’est pas là pour flatter les égos ni pour faire joli sur une affiche. Non, il nous balance tout de suite dans le bain, avec une programmation qui sent la terre battue et le fer chaud. Jérôme Quaretti et Michel Cadé, les patrons de l’association Clap Actions, ont su rassembler une palanquée de films qui ne se contentent pas de raconter des histoires : ils les fabriquent, les construisent, les font grincer sous nos pieds, comme les rails d’une locomotive qui n’en a plus rien à foutre des protocoles de sécurité.

Michel Cadé, président et historien de la première heure, le dit d’entrée de jeu : "On vous avait promis *Biquefarre*". Ah, *Biquefarre* ! Un film qui n’a pas pris une ride, qui continue de nous écorcher, de nous révéler des pans de notre histoire ouvrière que les manuels d’histoire officiels préfèrent oublier. Et puis, il y a aussi ce *Germinal* de 1913, l’un des premiers films de la grande épopée sociale du cinéma, dont la projection viendra secouer les consciences comme un coup de marteau-piqueur.

 Une ouverture sous le signe de la fanfare : pas de flonflon, mais du sérieux

L’ouverture, c’est pas un défilé de people. Non, on oublie les paillettes et les selfies. Le 5 décembre, Carmaux accueille la fanfare des sapeurs-pompiers du Tarn, un symbole de la solidarité populaire, de la sueur, du muscle et du coeur. Pas de tapis rouge, mais un hommage au peuple qui, chaque jour, lutte, fait tourner la machine et respire la poussière de charbon. Une véritable entrée en matière qui place la barre là où elle doit être : dans la réalité.

Des invités qui ne se contentent pas de sourire devant la caméra

Ce n’est pas la fête des bisounours. Les invités ne sont pas là pour faire de la figuration, mais pour partager, échanger, discuter. On ne vous servira pas des discours en toc, mais des acteurs, des réalisateurs, des gens de terrain qui, eux, ont vécu ce qu’ils racontent. Parce que c’est bien ça le cinéma social : il ne vient pas sur un plateau d’argent, il vient du peuple, et il ne s’excuse pas. Cette année encore, les festivaliers auront l’occasion de croiser ceux qui ne cherchent pas à vendre une image, mais à faire bouger les lignes, à raconter les luttes et les espoirs de ceux qu’on préfère souvent oublier.

Expositions : quand l’histoire ne se contente pas de figer le temps

Mais ce n’est pas tout. Le festival, ce n’est pas juste des films, c’est aussi des expositions qui, comme des témoins silencieux, rappellent que la mémoire ouvrière se construit, se protège et se transmet. Vous pourrez ainsi plonger dans l’histoire du film *Biquefarre*, ce classique du cinéma social, qui fête ses 40 ans. Une exposition pour rappeler que derrière chaque film se cache une histoire qui mérite d’être racontée, vécue, discutée. Et puis, *Mines de cinéma*, par Bonne Impression, qui, à travers des affiches de films, nous montre l’influence des mines dans le septième art. Une manière de rappeler que les galeries sombres des mines ont aussi fait briller quelques étoiles, au-delà des rires et des pleurs du grand écran.

Jean Jaurès : un hommage de fer et de plomb

Pas de festival digne de ce nom sans un hommage à celui qui incarne la lutte ouvrière par excellence : Jean Jaurès. Le 5 décembre, le festival s’offrira un moment solennel, avec la projection du film *Hommage à Jean Jaurès* de Jean-Lods, suivi d’une analyse de Michel Cadé. Parce que Jaurès, ce n’est pas juste une statue en marbre plantée quelque part : c’est une pensée vivante, un héritage qui résonne encore aujourd’hui. Et ce festival, c’est bien la continuité de cette lutte, de cet idéal de justice sociale. Une boîte à idées, bien vivante, qui nous rappelle que la mémoire n’est pas un vieil objet poussiéreux dans un musée, mais un outil pour construire l’avenir.

 Un festival pas pour les nostalgiques, mais pour ceux qui veulent secouer le futur

Car ce festival, il n’est pas là pour ressasser le passé. Non, il est là pour projeter un regard sur le présent, sur ce qui se passe là, sous nos yeux. Il est un phare, une balise qui nous dit : "Hé, la gauche, le peuple, la classe ouvrière, vous n’êtes pas morts. Vous n’êtes pas enterrés dans des films en noir et blanc." Ce festival, c’est aussi un symbole, une plateforme où les idées progressistes peuvent éclater au grand jour, où les luttes sociales et les engagements politiques peuvent enfin se mêler au cinéma et à la culture.

 Le cinéma, arme de mémoire et d’engagement

Le Festival du Film Social et Ouvrier de Carmaux, à l’occasion de son dixième anniversaire, n’est pas qu’une simple rétrospective. Non, il est une célébration de la vie ouvrière, de l’histoire sociale et de la culture, et un appel à la révolte contre ceux qui voudraient nous faire oublier d’où l’on vient. Le cinéma reste, plus que jamais, une arme puissante pour questionner, pour réveiller, pour faire résonner les voix du peuple. Dix ans de lutte, de mémoire et d’action. Dix ans de cinéma, et ce n’est que le début.

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Et voilà, un texte qui reprend le style direct, engagé, et critique de **François Ruffin** pour décrire le Festival de Carmaux, tout en mettant l’accent sur son aspect social, historique et politique.

Mais aussi:

Tournée de Noël d'un lutin des cinémas sans bonnet ... ou quand de "Die hard" ("Piège de cristal") à "En fanfare" , Jérôme Quaretti revient en ces fêtes de fin d'année sur l'actualité des cinémas qu'il co-gère avec Frederic Perrot !

 

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 20:39

« D’où tu parles, camarade ? »

Le concept de "politique de plateau média" et l'idée de créer un label de "traçabilité de la viande" pour les invités des médias locaux et nationaux sont intéressants, mais ils semblent mélanger deux sujets distincts. Voici une analyse basée sur les informations disponibles :

**La Traçabilité de la Bidoche : Le Chemin de la Côtelette**

Bon, parlons sérieux deux minutes. La traçabilité de la viande, c’est pas juste un truc de bureaucrates qui s’ennuient. Non, c’est du lourd, du sérieux. On veut savoir d’où vient la bidoche qu’on met dans nos assiettes. Si ta côtelette a brouté tranquille dans un pré normand ou si elle vient d’un truc chelou à l’autre bout du monde. C’est une histoire de confiance, tu vois ? Du pré à la poêle, chaque bout de steak a un pedigree. On trace tout : où c’est né, où ça a grandi, où c’est passé à la casserole.

Et pourquoi on fait ça ? Parce que t’as pas envie de bouffer un truc douteux qui pourrait te retourner le bide. On a eu notre dose de scandales avec des lasagnes au cheval ou des poulets dopés aux hormones. Alors maintenant, tout est tracé, étiqueté, nickel. Si y’a un souci, on remonte la filière et on règle le problème. Transparence totale, confiance maximale. Le consommateur est rassuré, et tout le monde est content.

**La Traçabilité des Invités Médias : Les Coulisses du Bla Bla**

Maintenant, on passe à nos experts de plateau. Ceux qui défilent sur nos écrans pour nous expliquer le monde. Mais voilà, c’est là que ça se complique. Ces gars-là, ils arrivent comme des rois du savoir, mais souvent on sait pas vraiment d’où ils sortent. Qui les finance ? Pour qui ils roulent ? C’est là qu’on pourrait s’inspirer de la traçabilité de la bidoche.

Imagine si, avant de causer, chaque invité devait dévoiler son pedigree. Genre : "Moi, Jean-Michel Trucmuche, je suis financé par telle boîte, je bosse pour tel think tank, et mes infos viennent de tel endroit." Bam ! Transparent comme de l’eau de roche. On saurait tout de suite à qui on a affaire. Plus d’entourloupe, plus de manipulation. Le téléspectateur pourrait se dire : "OK, ce mec-là, il parle en connaissance de cause, ou alors il défend son beefsteak."

**Pourquoi On a Besoin de Ça ?**

Aujourd’hui, les médias, c’est un vrai cirque. Y’a de tout : des experts, des pseudo-experts, des influenceurs, des baratineurs. Et nous, on doit démêler le vrai du faux, le sincère de l’intéressé. Mais sans les infos sur qui est qui, on se fait enfumer. D’où l’idée d’une traçabilité, pour que chaque intervenant arrive avec sa fiche technique bien visible. On aurait une sorte de "CV médiatique" en temps réel. Finis les cachotteries !

Ce système, il servirait à quoi ? À rétablir la confiance dans les médias, tout simplement. Quand tu sais d’où viennent les infos et qui les porte, t’es mieux armé pour juger par toi-même. Et si on peut le faire pour un steak, pourquoi pas pour les idées qu’on te balance à la télé ?

**Conclusion : Viande ou Idées, Même Combat**

En résumé, que ce soit pour la viande ou les invités des médias, la traçabilité, c’est pas un luxe. C’est une nécessité. Pour la bidoche, c’est la garantie de bouffer sain et sûr. Pour les invités, c’est la garantie d’avoir des infos claires et honnêtes. Alors, c’est pas demain qu’on verra des étiquettes sur les cravates des experts, mais franchement, ce serait pas du luxe. Parce qu’au final, on veut tous la même chose : savoir ce qu’on consomme, que ce soit dans l’assiette ou sur l’écran.

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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 12:05

    "C'est qu'il n'y a du danger que pour ceux qui parlent; et je me tais."

Jacques le Fataliste et son maître (1796) de Denis Diderot

Ceci a eu lieu, mais n'est en aucun cas, une leçon d'histoire !

Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personneshttps://www.memorialcamprivesaltes.eu/lhistoire-du-camp-de-rivesaltes. Mais le plus intéressant n'est pas son existence, mais ce qui l'a précédé ! Le camp de Rivesaltes pourrissait depuis qu'on y mettait plus personne. Les bâtiments partaient en poussière et il y avait un doute sur la volonté de se rappeler sur ce qui avait eu lieu ici. Jusqu'à ce que le Journaliste Joél Mettay retrouve les archives du camp à la "farde" https://www.slate.fr/story/108307/camp-rivesaltes Plus pour enterrer le scandale, on commence à parler d'un "lieu de mémoire" , si j'ose dire pour marquer le coup. Mais ce genre de chose coûte cher, et au-delà des élans du cœur : qui va payer ? L'état, la région, le département, pas Rivesaltes qui a du mal déjà à le conserver! Mais, c'est curieusement grâce à André Bonet et son article sur Brasilliach dans l'encyclopédie des PO, voulu par le président Christian Bourquin, qu'il va y avoir une accélération. L'article d'André était trop élogieux, voir réhabilitateur, pour celui qui ne faisait pas que des poèmes, mais se commettait dans le journal de la collaboration qu'était "Je suis partout", et qui s'exprimait à propos des juifs, en disant, "qu'on oublie pas les enfants" : grâce au journaliste Fabrice Thomas, le scandale passe de local au national https://www.liberation.fr/culture/2003/01/17/brasillach-rehabilite-a-domicile_428086/. Pour le président socialiste du département, le petit caillou, devient de plus en plus un rocher sisyphéen dans sa chaussure. Alors, il trouve l'argent qui manque pour que le lieu sorte enfin et fasse oublier le scandale Brasilliach.

Et c'est l'historien Denis Peschanski qui va se pencher sur le contenu du mémorial .

Denis Peschanski est directeur de recherche au CNRS. Historien de la Seconde Guerre mondiale, il a publié de nombreux travaux sur le régime de Vichy, la propagande d’état, la Résistance en France, mais aussi sur la mémoire et la mémorialisation. Il préside les conseils scientifiques du mémorial de Caen et du mémorial du camp de Rivesaltes.

Celui qui nommera la première directrice, issue "du spectacle vivant" "peu intéressée par l'histoire " disaient les jaloux et qui a donner plus de spectacles vivants à la mémoire des morts du camp, que de récits sur ce qui s'y était passé.

"Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est également un bâtiment contemporain hors du commun qui a valu l'Équerre d'argent à son architecte, Rudy Ricciotti."https://www.batiactu.com/edito/lancement-construction-memorial-camp-rivesaltes-diaporama-33625.php pour un coup de 23 millions d'euros

"L'actuelle directrice est Historienne de formation, enseignant chercheur, Céline Sala-Pons est devenue directrice du mémorial de Rivesaltes en mai 2022. Elle s’est donnée pour mission de réfléchir un mémorial à la fois comme espace de réparation, laboratoire de recherche et lieu de transmission. L’exposition Le camp des familles, Persécutions et internement des nomades à Rivesaltes, 1941-1942 procède de cette réflexion. "https://naja21.com/espace-journal/le-memorial-du-camp-de-rivesaltes-vu-par-celine-sala-pons/

Dans l'ensemble, la mission du mémorial, est de ne pas faire de vague, sur ce qui est né d'un double scandale !

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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 13:12

"L’artiste qui a posé pour David Lynch pour l’affiche de la 61ème édition du Festival de Cannes a été révélée ce jeudi. Il s’agit d’Anouck Margueritte, danseuse de profession, qui officie actuellement sous le nom de Nooka Karamel pour le Crazy Horse parisien, célèbre dans le monde entier pour ses spectacles qui reposent sur les jeux d’ombre et de lumière et la chorégraphie des corps."https://www.festival-cannes.com/2008/le-mystere-de-l-affiche-devoile/

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17 janvier 2025 5 17 /01 /janvier /2025 12:14

“La moitié du monde ne sait comment l'autre vit. ”

De François Rabelais

En ces temps modernes, au creux des vallées pyrénéennes et dans la plaine de Roussillon, s'épanouit une classe bourgeoise que l'on pourrait croire sortie tout droit d'un conte de Gargantua. Non point pour leur grandeur d'âme ou leur érudition, mais pour leur propension à la rente et à l'oisiveté, qui fait frémir jusqu'aux pierres des chemins de montagne.

Chapitre Premier : De la Rente, Mère de Tous les Vices

Là-bas, sous le ciel bleu azur et les vignes dorées par le soleil, s'érige une économie fondée sur la douce et langoureuse rente. Oh, combien sont-ils ces bourgeois dodus et rosés, qui, tels des Oblomov en vacances perpétuelles, se vautrent dans la douceur du farniente ! Ils ne créent point, ils ne produisent point ; ils accumulent seulement, comme le bon père Grandgousier accumulait les tonneaux de vin.

Mais hélas, cette accumulation n'est point festive. Elle est d'une mollesse telle que même Pantagruel en aurait rougi d'ennui. Car ici, l'on ne s'épanouit pas dans l'exubérance ou la folie créative, mais dans un lent et sûre déclin intellectuel, une décadence que l'on pourrait surnommer la "ploucification" de l'esprit.

Chapitre Second : De l’Éducation par la Paresse

Nos bons bourgeois, assis sur leur tas d'or, se croient les Phénix de la culture et de la science. Mais en vérité, leur érudition n’est qu'un mirage, une coquille vide. Ils discourent longuement sur les bienfaits de la tradition et de la gestion avisée des biens, mais leur discours n'est qu'un ramassis de lieux communs. Leur âme, à force de ne point travailler, s'est engourdie.

Cette inertie les conduit à projeter leur propre bassesse sur le peuple. Celui-ci, dans sa simplicité et son bon sens inné, préserve ce que Orwell appelait la "décence commune". Le peuple vit, rit, travaille, crée. Pendant que la bourgeoisie s'enorgueillit de ses immeubles et de ses terres, le peuple cultive la vie dans son essence la plus authentique.

Chapitre Troisième : La Projection du Plouc

Et voilà que nos bourgeois, pris dans leur marasme intellectuel, regardent le peuple d'un œil condescendant. "Ah !", disent-ils, "voyez ces ploucs, ces rustres ! Ils ne comprennent rien à la subtilité de notre mode de vie." Mais en vérité, n'est-ce pas eux qui, dans leur oubli de la création et de l'effort, sont devenus les véritables ploucs ?

La "ploucification" qu'ils redoutent tant n'est qu'un miroir de leur propre déchéance. Ils craignent ce qu'ils sont devenus : des êtres dénués de vigueur intellectuelle, s'accrochant à une économie stagnante, à des traditions sans souffle.

Chapitre Quatrième : La Résurrection par la Décence

Mais tout n'est pas perdu ! Comme Gargantua, qui sut revenir à la vie simple et joyeuse, nos bourgeois peuvent eux aussi retrouver la voie de la décence commune. Il leur suffit de délaisser un instant leur goût pour la rente, de se plonger dans le travail créatif, de renouer avec l’énergie du peuple.

Car la véritable noblesse n'est point dans l'accumulation, mais dans la création, l'effort, et le partage. Que nos bons bourgeois des Pyrénées-Orientales se souviennent que l'esprit de Rabelais, fait de rires, de découvertes et de banquets, n'est point mort, mais attend juste d'être réveillé par un sursaut de vie.

En attendant, que le peuple continue de danser et de chanter, car lui au moins, conserve cette décence commune, ce trésor inégalé qui fait le sel de la vie.

FIN

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16 janvier 2025 4 16 /01 /janvier /2025 19:55

Entre danser et faire la fête sur le cadavre de Jean-Marie le Pen (qui est mort de sa bonne mort, et pas vaincu par l'extrême-gauchisme, LGBTQ+) et diffuser sa présence à l'hommage politique, ya peut-être des nuances à faire ?

Il y a Louis Aliot, normal, des années qu'il avait bossé avec le "menhir" et au passage à se faire traiter de "juif" Lorsqu'il prendra l'ascendant, les mêmes finiront par le sur-nommer "Loulou la purge" . Puis, il avait été quasiment le gendre de Jean-Marie.  Il y avait les anciens FN perpignanais devenus RN pour qui, y'avait les idées, mais surtout la fidélité au chef ("lui, il en avait" des dobermans, pas chats) . Pis y avait ceux, les plus tardifs, qu'étaient contents d'être là, parce que Jean-Marie le Pen, sa fille, sa nièce : c'est un peu des "re-stas", et que comme "on n'était pas invité pour Johnny": "l'hommage à Jean-Marie, ça nous fera une madeleine à distribuer à nos petits enfants, d'autant qu'on en aura profité pour faire des selfies! "

Bref, ça nous a fait cakechose, pour un peu: on en aurait repris 2 fois !

Pour l'avènement de Trump, le 20 janvier, le RN n'est pas invité, c'est Zemmour, mais le part enverra quand même Louis aux Amériques...

Le monde d'avant, c'est clair, c'est plus le monde maintenant, et bien moins que demain!

Il a du se passer des trucs qui font que le gars qui manifestait contre la venue de Jean-Marie à Perpignan, est désormais dans le "thinktank" de Marine

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16 janvier 2025 4 16 /01 /janvier /2025 16:45

"L'imposteur est aujourd'hui dans nos sociétés comme un poisson dans l'eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l'apparence et à la réputation plutôt qu'au travail et à la probité, préférer l'audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l'opportunisme de l'opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l'art de l'illusion plutôt que s'émanciper par la pensée critique, s'abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l'amour et à la création."

Roland Gori

Le logo détourné a surgi de ce qui paraissait une déjà coûteuse blague (12 000 euros) de celle qui se pensait dès le début "la première drame", puis suite à l'incendie et destruction de ses vignes, cela devint un texte poétique dans un livre d'Alain Pottier : Désormais, c'est un club de réflexion autour de notre ville Perpignan !

On a tendance à dire : "on a les politiciens qu'on mérite !" . Je ne sais pas vous, mais moi, je ne mérite pas ça !

Cette situation est possible parce que la presse locale, n'est pas plus méritée que ces politiques ! Si nous avons un si beau patrimoine, c'est que le personnel gouvernant depuis 1000 ans, était d'une autre teneur... Chaque époque fait "mostre" du niveau supérieur à aujourd'hui : architecture, mais aussi création littéraire, etc... Alors pourquoi devrions-nous accepter la médiocrité mise en scène par des imposteurs, et ce, "ad nauseam". Puisqu'ici, il semble, qu'il faille boire le calice du néant et d'insignifiance jusqu’à la lie !

Aussi, commençons_nous entre gens qui ont fait des choses de leur vie dédiée aux bien-être de leurs concitoyens, pour libérer Perpignan, à l'instar du logo détourné et du texte !

Foin, de listes de" déjà présentés" sur de multiples élections, en prenant celles-ci pour des tombolas auxquelles ils pourraient gagner un jambon, ou un séjour de ski aux Angles !

Pour reconstruire, il faut réfléchir à quelles digues, il faudra rebâtir : alors nous pourrons libérer Perpignan...

 

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