Cinéma / Carmaux: il reste une humanité dans la patrie de Jaurés: le festival du film social et ouvriers! interviews,photos et reportages par Nicolas Caudeville

24 octobre 2020 6 24 /10 /octobre /2020 16:03

Cinéma / Carmaux: il reste une humanité dans la patrie de Jaurés: le festival du film social et ouvriers! interviews,photos et reportages par Nicolas Caudeville

C'était le week-end dernier, on venait juste de décapité un prof d'histoire dans la ville où Michel Rocard était maire (deuxième gauche) et moi j'étais invité à Carmaux, patrie de Jean Jaurès dans le Tarn pour le festival du film "social et ouvrier"https://www.cinemas-carmaux.fr/festivals/ . Dire que j'y ai trouvé de "l'humanité", de la "fraternité" serait peu dire : il reste des endroits camarade!

J'y ai vu aussi des films, dont certains ne me seraient pas venu à l'idée de regarder jamais. En fait des coups poings dans l’âme. On se dit alors: "est-ce ainsi que les gens gens vivent?" et une voix intérieure répond, que l'homme reste définitivement "la plus étrange des créatures" comme le poétisait Nazim Hikmet https://schabrieres.wordpress.com/2012/01/14/nazim-hikmet-la-plus-etrange-des-creatures-dunyanin-en-tuhaf-mahluku-1947/.

Vous trouverez après le texte de présentation de Michel Cadé, le président du festival , l'interview de Jérome Quaretti le directeur du festival et co-gérant des Clap's Cinés dont celui de Carmaux, puis retour à Michel Cadé en vidéo, puis une série de moments vidéos et photos pour que à la question de OSS117 "comment sont vos harengs pommes à l'huile" , on puisse à notre tour vous répondre: "prenez un ramequin , vous vous ferez une idée!"

"Après le confinement qui a vu les salles de cinéma fermer, dans cet entre deux qui les voit reprendre la diffusion dans des conditions sanitaires qui en limitent un peu l’accès, notre festival entend affirmer une présence qui, depuis six ans, a installé une pratique du cinéma comme marqueur de l’évolution sociale. Cette année les films empêchés pendant plusieurs mois se bousculent pour accéder à l’écran, à la vie donc. Nous avons fait le choix d’un cinéma de l’urgence, d’un cinéma du moment. Six films français, dont 3 avant-premières et un film sorti en août, un film tunisien en avant-première, un film italien et un film brésilien en quasi avant-première, ce festival se déroule au présent. Mais nous ne renonçons pas à vous donner un contrepoint patrimonial avec deux films "made in USA" de Charlie Chaplin, Les Lumières de la ville (1931), l’amour sans limites d’un pauvre hère mais aussi une métaphore brillante de la crise, et Les Temps modernes(1936), l’aliénation au travail et le bonheur quand même ; les termes de l'exploitation ont changé mais la leçon est actuelle, à voir et revoir."