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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 20:50

Le RN, c’est pas des tendres. Faut être clair, c’est l’extrême droite, la vraie, pas la ramollie façon Jean-Marc Pujol et sa stèle à l’OAS. Donc, quand on les cherche, on les trouve.

Et à la Bressola, comme on n’a pas été malin, on les a trouvés, et bien ! Mais bon, que voulez-vous ma p’tite dame, quand on est pas capable de discuter, on ne fait des opérations immobilières dans une ville RN.

 

Petit rappel des épisodes précédents, pour les étourdis.

La Bressola, qui a un besoin urgent d’ouvrir un collège-lycée, a cherché à acquérir le couvent Saint-Claire, sans en discuter préalablement, ni correctement, avec la mairie. Celle-ci a surréagi et a lancé une préemption sur le couvent.

Le tribunal administratif, saisi en référé par la Bressola, a suspendu la préemption. La mairie veut aller sur le fond. Tout le monde est coincé. Loulou est fâché.

 

La Bressola, ça reste une école, avec des élèves. Donc, elle a besoin d’agents territoriaux spécialistes des écoles maternelles (ATSEM), et, elle a l’habitude de voir la mairie lui en mettre deux à disposition.

C’est là que l’ami François Dussaubat entre en scène.

 

François Dussaubat, c’est le gars qui a l’air de rien comme ça. Le mec, franchement, il ira jamais se faire tatouer « plus-value » sur le front, parce qu’il n’en est pas une, quoi qu’on dise. Résultat, uen fois élu, tu lui files un poste sans envergure, à sa dimension quoi, la DRH. Et là, le gus, il te fout la pâtée, façon hachis parmentier.

La mairie met deux ATSEM à disposition de la Bressola depuis plusieurs années, mais la Chambre régionale des comptes, perfide, demande, histoire de respecter la loi, que cette mise à disposition soit à titre onéreux. La mairie envoie donc, tous les ans, depuis au moins 2018, une facture d’à peu près 67 000 €.

À l’époque de Jean-Marc Pujol, la Bressola touchait une subvention de l’ordre de 60 000 €, officiellement pour financer des activités extra-scolaires. Sauf que François Dussaubat, lui, pense qu’il s’agit d’un système de remboursement des ATSEM, ce qui est illégal.

 

Alors il a lu les rapports d’activité.

 

Oui, il a lu ces rapports d’activité, qui servent à justifier et valider les subventions. Et il n’a rien compris. Logique, ils sont écrits en catalans, ce qui n’est ni pratique ni légal. Et, malgré un usage, volontariste, de Google Translate, François n’a trouvé aucune trace d’activités extra-scolaires dedans.

Alors, il a des doutes, et il les exprime.

« Il n’y aura pas de fausse subvention pour équilibrer le budget ! »

Sous-entendu, si la Bressola veut du fric, va falloir qu’elle bosse.

 

Tout de suite, se sentant sans doute viser, on parle d’argent douteux faut dire, Fatima Dahine intervient et nous balance un beau « il y a des cadres qui sont en capacité de demander ce rapport en français ».

 

Ce qui nous pousse à poser la question : « et pourquoi en 2018 et 2019, ne l’ont-ils pas demandé ? »

Fatima Dahine n’a visiblement pas compris que, s’il trouve quelque chose à fournir au parquet, François Dussaubat n’hésitera pas à attaquer la municipalité Pujol, qui a accepté, et validé, ces rapports en catalan.

 

Alors, comme à son habitude, Chantal Bruzy lance un contre-feu.

 

 

D’abord on attendrit un peu la viande en laissant penser qu’il pourrait y avoir des petites dissensions internes sur le sujet. Loulou serait plus pro-catalaniste que Dussaubat, qui serait plutôt anti-catalaniste. En pratique c’est faux, les deux n’en ont rien à foutre du catalanisme, comme à peu près tout le monde, catalanistes y compris, qui eux se foutent aussi, royalement, si je puis dire, de la culture catalane. Par contre, si quelqu’un parvient à convaincre ce bon François que le catalanisme s’inscrit dans la défense de notre Sainte Mère l’Église, là, vous allez voir la gueule des subventions. Surtout si les rapports d’activité sont en latin.

 

Ensuite, Chantal Bruzy revient sur la procédure devant la justice administrative : « Alors, m’sieur l’maire, stop ou encore ? »

 

Et évidemment, comme les défenseurs de la Bressola, genre le maire de Ripoll, ont tenté, au détour d’un block, et sans crier gare, de lui découper le lard, façon jambon d’York, Loulou il est remonté comme un coucou suisse. Il ira au fond ! Comprenez la procédure continue, et, il compte bien gagner. En attendant, pour la rentrée 2022, le collège, le lycée, va falloir s’asseoir dessus.

 

C’est ça, quand on n’est ni fort ni apte à la négociation, on a des jours pénibles.

 

Alors que conclure de cette délibération, de son débat, et de son vote à l’unanimité ?

D’abord que la municipalité gère un dossier qui ne relève pas de ses compétences. Les collèges c’est le Conseil départemental, les lycées c’est le Conseil régional. On notera que les deux institutions sont très silencieuses à ce sujet.

Ensuite que la mise sur la place publique des opérations qui relèvent de la catégorie « truc bancal » continue, et, va continuer. Toute attaque contre la municipalité actuelle subira une réponse basée sur une analyse juridique et comptable. On savait Louis Aliot avocat, on le découvre contrôleur de gestion.

 

Et maintenant ? Que vont-ils faire ?

 

La Bressola, accusée de bidonner ses rapports d’activité, l’équipe Pujol, accusée d’avoir fermé les yeux sur ses bidonnages, ne vont rien dire.

Parler, c’est reconnaître la culpabilité.

La seule action est l’action en justice.

Et ça, c’est improbable, ça demanderait un peu de courage, et, surtout, beaucoup de trésorerie.

 

En attendant, Loulou, peut chanter, en toute quiétude :

« Ici superstar

J'suis gonflé à bloc

C'est l'enfance de l'art

C'est l'œuf à la coque »

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19 décembre 2021 7 19 /12 /décembre /2021 20:52

"Attendez ma venue aux premières lueurs du 5e jour. À l’aube, regardez à l’est."

En italien, la gauche se dit "sinistra". En français la gauche se dit désormais sinistrée. Mais la ruine des partis de gauche sera peut-être le prétexte à la résurrection de la gauche. Car il faut bien séparer partis de gauche et la gauche. Car les partis de gauche (et de droite) ne sont depuis un certains temps que des écuries de petits chevaux qui concourent à la lutte des places , que pour la lutte des classes. La gauche, c'est le réel, c'est toujours la misère, les pauvres, la violence sociale face à un capitalisme qui se dit de plus en plus libéral, à tel point qu'il se met en scène comme ultra-libéral.

Mais c'est toujours de la liberté du capitalisme dont il s'agit. Et pour qu'il puisse être libre, il lui faut la sueur et le sang de ceux qui créent vraiment la richesse et sa plus value...

Le reste du monde est prolétarisé. Pour le capitalisme, il n'y a de racisme, que social. La traite négrière n'a été organisé que parce que les indiens du nouveau monde n'avait pas de santé. Et que pour exploiter de nouveaux territoires, il fallait de grands gaillards costaux et leurs femmes pour reproduire leur force de travail, sans avoir à nouveau à la transporter...Qu'il soit noir ou blanc, n'a aucune importance: les mineurs en Europe, qu'on appelait des "gueules noires" étaient pour la plupart des "caucasiens", et très bien exploités!

Mais revenons à la gauche des pays occidentaux, qui n'était que tolérée dans les démocraties occidentales. 

Parce que face au "bloc rouge" de l'Est, il fallait un "village Potemkine" qui montra à l'ouvrier de l'Est que le paradis ouvrier tenait déjà ses promesses en Occident! Et puis, au prorata de la crise du pétrole en 1974, on a commencé à tailler dans le lard de la classe moyenne, cette classe ouvrière embourgeoisée qui ne voulait pas comprendre que: rien n'est jamais acquis, surtout ceux sociaux!

Lorsque le mur de Berlin tomba, on nous dit alors que la gauche dans son entier avait échoué!

Le modèle capitaliste avait triomphé https://www.youtube.com/watch?v=O4nBOwvSAY8&list=RDGMEMQ1dJ7wXfLlqCjwV0xfSNbA&index=10. Et que comme dans les contes de fées, on pouvait dire: ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants! Il y eut même Francis Fukayama qui annonça qu'ont allait voire "la fin de l'histoire". Dans l’intervalle le dernier cycle de négociation du GATT, l'Uruguay Round https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_d%27Uruguay, avait eu lieu entre 1986 et 1994 et ça non plus ni la classe politique et ce qui restait de la classe ouvrière ne l'avait pas vu venir... Celui-ci devait donner le top départ à ce qu'on a appelé par la suite la mondialisation. Enfin, le mot anglais "globalisation" est plus juste, les limites de la "terre plate" avait été dépassées bien avant. La "globalisation", c'est pouvoir jouer le jeux de bonneteau sans limites et avec pour variable d'ajustement les peuples. 

Dans les années 80, on ne voyait pas pointer, que le nez de la "New Wave", mais aussi d'un Reagan  et d'une Thatcher qui nous disaient déjà que pour le "prolétariat": "thére is no alternative"

Et la dessus, un homme de gauche comme François Mitterrand, élu en 1981, ne tarda pas, à réaliser en 1983, suivant les conseils d'Attali (pas la muse, le conseiller) et Delors, "le tournant libéral" . En 1993, ce seront les mêmes qui feront voter le traité de Maastricht...

Voilà, si l'on puit dire, comment la gauche a été déconstruite! (pour le dire vite) 

La gauche a petit à petit cesser de réfléchir sur le réel, ses difficultés et le moyen de s'en émanciper. Il ne fallait pas pour autant renoncer à obtenir des mandats en son nom. Ainsi, donc ce qui rester de la gauche était sa mauvaise graisse : la moraline...Une psalmodie de mantras à odeur d'encens. Les manifestations ne sont plus des moments collectifs de luttes sociales. Mais des processions où l'on brandit des drapeaux, comme autrefois des statues de la vierge Marie ou de Jésus en croix...Il ne s'agit plus pour une gauche désormais "religion" révélée, de raison, mais d'oraisons, voir de péroraisons!

Avec les glissements sémantiques qui vont avec! 

Le mot de bourgeoisie, patronat, intérêts de classe, disparaissent au profit de: "délocalisation","compétitivité"(l'herbe est plus verte ailleurs)  "plan social" (c'est comme un "plan cul" sous la forme de "gang bang" d'ouvriers) , "charges sociales", "dette" et dix de der...

Le résultats, c'est l'augmentation de l'abstention!

Pourquoi se déplacer aux urnes, si à la fin, comme au football, c'est les allemands qui gagnent? http://2 mesures pour empêcher l'abstention ! par Nicolas Caudeville

La gauche doit reconnaître le réel et recommencer à l'énoncer, pour pouvoir le résoudre!

Sans quoi, nous seront condamnés indéfiniment à voir la pantomime hidalguesque luttant contre le fassisme, les heures sombres et le cholestérol (le mauvais bien surs) au cri de "no passaran". D'une,ils sont passés. Et de 2, les républicains espagnols de 36 (jusqu'à 1939), reprenaient le cri des poilus à Verdun, qui eux les ont arrêtés ... Ce pourquoi, Tolkien, qui avait participé à la première guerre mondiale dans les tranchées https://www.courrier-picard.fr/id19528/article/2019-06-19/tolkien-des-tranchees-de-la-somme-aux-salles-de-cinema de la Somme (Picardie) , l'avait remis dans la bouche de Gandalf dans le seigneur des anneaux.

 

 

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19 décembre 2021 7 19 /12 /décembre /2021 14:52

"Je suis un serviteur du Feu Secret, détenteur de la flamme d'Anor. Le feu sombre ne vous servira à rien, flamme d'Udûn. Repartez dans l'ombre ! Vous ne passerez pas !"

Gandalf, "Le seigneur des anneaux" "La communauté de l'anneau"

 Alors, c’est clair, Carole Delga a organisé un dîner de cons, dont le plat de résistance était Anne Hidalgo. Le mets était tellement succulent qu’il n’y eut ni dessert ni fromage.

Un discours, la Marseillaise, un suppôt, et au lit !

Pas de fioritures. Elle est comme ça Carole, elle va direct à l’essentiel ? Un homme, un vrai, j’vous dis. Cinq minutes, douche comprise. http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/12/meeting-a-perpignan-partie-1-quand-carole-delga-fait-le-baiser-de-la-mort-a-anne-hidalgo-par-philippe-poisse.html

 

On pourrait se limiter à déclarer que la petite Anne, faisant office de dindon de la farce, n’avait rien de particulier à dire. Bon, on sait qu’elle n’a jamais brillé par la pertinence de ses propos. On sait qu’elle est là où elle est grâce à la volonté de Bertrand Delanoë, celui qui fut le meilleur maire de droite que Paris ait jamais eu, et, qui depuis est devenu macroniste. On sait qu’elle n’est pas là par la force de sa volonté, ou de ses discours. Elle est là grâce à un coup de pot.

Pour la présidentielle, c’est un peu l’inverse.

Comme disait Axl Rose : « Just because you're winnin' / Don't mean you're the lucky ones »

Et quand on écoute ce discours, qui doit (re)lancer la campagne, et, comme on est à Perpignan, faut pas l’oublier, rappeler que le PS est le vrai rempart contre l’extrême droite d’Aliot, de Le Pen, de Z, voire des lubies qui hantent l’imaginaire de la gauche, devenue droite, on a la certitude que la chance, dans cette affaire, c’est pas pour elle.

Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’Hidalgo dit. Sur le fond, elle ne dit strictement rien.

Non, ce qui compte, c’est comment elle le dit.

Et sur ce point, il y a de quoi rédiger quelques gloses.

Oui, je sais, je suis malveillant.

Mais la journée a été rude. J’ai failli foutre mon poing dans la gueule à deux personnes (une histoire de gonzesses, à chaque fois ; différentes, les gonzesses, à chaque fois). Alors ne m’en voulait pas trop, « un peu » suffira.

Les monstres existent. Je le sais. J’en suis un.

 

 

Anne Hidalgo a parlé à peu près une heure. En si peu de temps, elle a toutefois réussi à aborder près d’une quinzaine de sujets, à lancer quelques piques contre ces faux-vrais ennemis (Pécresse et Macron), et, surtout, à balancer quelques conneries.

 

Passons rapidement sur cette histoire de Roussillon aragonais. Alors, oui, le coin a été sous domination de la « Couronne d’Aragon ». Sauf qu’il ne faut pas confondre avec le « royaume d’Aragon ». En plus c’est l’héritière d’Aragon qui a épousé le comte de Barcelone, donc, techniquement, le pouvoir est catalan. Oui, je suis révisionniste ! Mais, si on commence à aller par là, vous vous voyez aller dire que les athéniens, qu’en plus de s’atteignirent, sont aragonais, parce que les Almogavres ont conquis le duché de Néopatria et les alentours ?

Évidemment que non !

Pour Anne Hidalgo le Gévaudan aussi est aragonais. Alors que pour moi le Gévaudan, c’est juste un coin où il fait froid.

Anne Hidalgo est de droite. Philippe Poisse est frileux.

Politiquement, c’est incompatible !

Parenthèse refermée.

 

Revenons donc à la logorrhée socialiste.

Enchaînez les sujets les uns derrières les autres, sans jamais en approfondir aucun, relève du « mille feuilles argumentatif ».

L’immigration est emballée en 6 minutes ; le changement climatique n’a tenu que 4 minutes ; l’Europe est expédiée en 5 minutes ; et l’aide financière, spécifique, pour les 18-25 ans, éléments qui devrait être un point fort du programme du PS, n’est abordé que pendant à peine une minute !

Anne Hidalgo refuse d’approfondir chacun de ces sujets. Elle balance tout en vrac. Sans cohérence, sans transition. Elle n’insiste sur rien.

Si ce n’est sur un point : elle est de gauche !

Et, accessoirement, le PS aussi.

 

Les éléments programmatiques, c’est-à-dire les raisons pour voter Hidalgo, ne sont qu’évoqués. Ils sont sans importance. Insignifiants ! Pas besoin d’approfondir. Pas besoin d’expliciter. Pas besoin de convaincre ; le PS votera Macron, de toute façon.

Non, tout ça sert juste à dire : « j’ai un programme, na na na na nère ! »

L’important c’est de dire : « la gauche, c’est nous ! »

Il faut se rassurer. Il faut se convaincre. Mille personnes, avec leurs drapeaux ridicules, ne sont là que pour se rassurer, que pour se convaincre. Ils sont « la Gauche ».

La vraie !

Ils sont le rempart contre l’extrême droite.

Ils sont là pour que « la colère se transforme en espoir ».

Ils sont là pour « l’émancipation ».

Ils sont là pour faire barrage, de leurs corps, s’il le faut.

Alors, comme un seul homme, la salle se lève, la salle exulte !

¡No pasarán!

Non, 1 000 voix, 1 000 cœurs de gauche, se dressent contre la haine, s’unissent et s’embrasent contre la « déchéance », contre l’obscurantisme.

Oui, 1 000 bouches entonnent, simultanément, des « ¡No pasarán! »

À Perpignan !

Putain, quand je vous dis qu’au PS c’est vraiment des blaireaux !

Aliot a gagné ; Ménard a fait un putain de 65 % dès le premier tour ; Z et Le Pen c’est plus de 30 % des intentions de vote au premier tour !

Oui, ils sont passés, et pas qu’un peu, les affreux de l’extrême droite. Et ils sont partis pour rester, comme on dit dans le football.

Et tout ça, c’est grâce à vos politiques désastreuses, chers amis socialos !

 

La logorrhée d’Hidalgo, ce besoin de se prouver à soi-même que l’on est de gauche, montre une chose simple, et tellement évidente : le PS, sa direction, sa candidate, ses militants sont en panique.

Le parti a été vidé de ses « meilleurs » éléments, et de quelques minables, en 2017 par Macron. Ne restez plus que quelques personnes âgées, bloquées sur la figure de François Mitterrand, quelques barons, prêts à se vendre pour conserver leur médiocre pouvoir, et, quelques militants sans compréhension de la situation. L’absence de substrat idéologique, le refus de réaliser l’analyse des années Hollande et d’en tirer un bilan, l’impossibilité d’aller affronter le réel, font que le PS n’est plus qu’une coquille vide.

Sans substance, le parti se meurt. Il n’est même plus capable de trouver quelqu’un pour écrire les discours de sa candidate à la présidentielle.

On est à Perpignan, la ville des bulldozers, alors le PS vient creuser. Sa propre tombe, et celle d’une bonne partie de ce qui fut « la gauche ».

 

 

Le congrès d’Épinay est bien loin. Il n’y a plus rien à attendre de ces bourgeois, qui s’assument, enfin, comme socio-démocrates.

D’une certaine manière, 2022, c’est la lutte finale !

 
 

 

Hidalgo-Go live à Perpignan: Tombeau pour une touriste innocente ! Par Nicolas Caudeville

Meeting à Perpignan, partie 2 : Discours d’Anne Hidalgo, entre vent de panique et dîner de cons! par Philippe Poisse, featuring Nicolas Caudeville après

La venue à Perpignan à l'invitation de Carole Delga n'est qu'un regrettable malentendu https://www.youtube.com/watch?v=Tpv4HPt-Ulw . Pourquoi ne pas aller à Toulouse en terre plus socialiste (ce n'est pas pour rien qu'on l’appelle la ville  rose) et aller se perdre dans la capitale du Mordor catalan ?

Parce que Carole Delga en maître jedï, comme Yoda, voulait que qu'Anne se confronte à elle-même dans la grotte. Perpignan est un rite initiatique...

Alors comme Perpignan a pour Anne (solo) "des airs d'Espagne" lorsqu'elle affronte dans sa tête l'incarnation du fascisme Louis Aliot, elle invoque "no passaran" comme Gandalf face au Balrog dans le "Seigneur des annaux" (c'est sa guerre d'Espagne à elle) . Comme Gandalf, elle va tomber. Mais comme Gandalf, elle se relèvera encore plus forte: passant de Hidalgo la grise, à Anne la blanche! 

Tout cela n'est qu'une question de perception. Comme l'explique le philosophe Diderot dans "Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient", nos actions sont déterminées par nos perceptions...https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_sur_les_aveugles_à_l’usage_de_ceux_qui_voient

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17 décembre 2021 5 17 /12 /décembre /2021 15:27

Chose promise, chose due, le maire Louis Aliot a mis en à exécution la destruction de l'îlot Puig tôt ce matin Philippe Poisse était là vidéo et image 

Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: la chute de l'îlot Puig au quartier St Jacques! image Philippe Poisse
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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 17:00
Crédit photo Philippe Poisse: la chute de Bétriu

Ça y est,juste avant le conseil municipal le maire Louis Aliot, dans une conférence de presse improvisée a annoncer la destruction de l'îlot Puigau quartier St Jacques. Le début de sa destruction sous l'administration Pujol avait correspondu avec la descente de 200 gitans pour l'essentiel (ils étaient les plus touchés directement par la démolition) sur la préfecture des PO. Suite à cela, la presse du monde entier s'est intéressée au quartier St Jacques, dont un fameux article dans le New-York Times http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2018/08/perpignan-l-article-du-new-york-time-sur-les-gitans-de-perpignan-traduit-en-francais.html et puis le temps à passé, quelques journalistes aussi.

Mais ce n'était plus l'ambiance d'avant. Récemment un article est sorti dans le magazine en ligne Street Press https://www.streetpress.com/sujet/1639412889-louis-aliot-perpignan-clientelisme-communaute-gitane-quartier-saint-jacques-police-destruction . Est-ce l'article ou les récentes pluies qui ont achevé de convaincre le maire, mais là , les ouvriers travailleront jours et nuit, même pendant les fêtes pour mettre à terre ce qui était l'équivalent de l'île d'Iwo Jima pour Louis Aliot https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Iwo_Jima

Alors, on met le paquet, et on met les voisins attenants au site, à l'abris. La question étant pourront-ils revenir après? 

Christine, une de nos correspondante fait remarquer:

"Oui. En réalité il a beau jeu de rappeler qu'il hérite de la situation.
Quel gâchis quand-même... d'ailleurs, Aliot parle bien que "l'image"du quartier plutôt que de son "patrimoine" ou son attrait touristique, patrimonial...
Malraux et son idée de patrimoine vernaculaire et ses obscures histoire de charme à préserver n'a qu'à aller se faire voir.
Bref c'est du Aliot après Alduy, Pujol."

Voir aussi:

 

FRANCE DISPATCH

https://www.nytimes.com/2018/08/18/world/europe/catalan-gypsies-perpignan-france.html

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 15:56

Attention: "ceci n'est pas un film de Barbet Schroeder https://www.youtube.com/watch?v=OzDKmB6bfQQ

Au cours de la nuit, le vieux roi Priam se rendit au camp grec pour supplier le héros de lui rendre son fils. Sa requête émut Achille, qui se souvint de sa propre famille, et il rendit la dépouille d'Hector. Ce dernier put ainsi avoir des funérailles solennelles.


Normalement le dimanche après-midi je vais siroter un lait-fraise dans un donjon, en bas de chez moi. Discuter avec des inconnu·es, dans une ambiance conviviale, reste, pour moi, la meilleure façon d’avoir un bon coup de fouet pour finir le week-end avant de démarrer une nouvelle semaine.

Mais hélas, du fait des restrictions sanitaires, le donjon est fermé. Bon, ça permet au taulier de refaire la déco et de rafraîchir les peintures. Ce qui est bien. Mais, moi, je me retrouve désœuvré en ce dimanche après-midi de décembre 2021.

Alors, pour rester dans le trip S&M, je me suis infligé les 2h35 du congrès de Carole Delga à Perpignan, avec Anne Hidalgo en guest star.

Et question souffrances, je peux vous dire, c’était quelque chose !

                                             .

 

On va être clair, si c’est bien Anne Hidalgo qui est la candidate du PS pour la présidentielle 2022, les organisateurs de ce meeting n’avaient pas d’autre intention que de mettre en avant Carole Delga.

Les militants, ou ce qui en fait office, tant le PS n’a plus de forces vives à envoyer sur le terrain, sont venus de toute la région. À tel point que Perpignan et les Pyrénées-Orientales n’ont même pas été mis à l’honneur, mise à part lors de la pitoyable intervention d’Hermeline Malherbe, qui nous a laissé penser que les rumeurs comme quoi le crack commencerait à circuler à Perpignan seraient fondées. Il doit y avoir un dealer près du quai Sadi Carnot.

Non, une personne sobre ne peut pas débiter autant d’ânerie. C’est biologiquement impossible.

Hermeline, qui est à Thuir, si vous voyez ce que je veux dire, est persuadée qu’EELV a soutenu le PS lors des départementales et des régionales 2021 ! C’est dire si on sombre dans le délire.

Pas de pot pour Hermeline, qui a essayé de vanter les vertus de l’union, et, donc de la primaire populaire, le PS a gagné seul en 2021 dans le coin.

Par contre, elle nous a lâché la vraie info du soir : Carole Delga s’y verrait bien à la place d’Hidalgo.

Ça ne sera pas pour 2022, mais en 2027 pourquoi pas.

« Notre candidate Carole Delga… » un lapsus tellement révélateur, surtout que Hermeline lisait ses notes. L’inconscient à parler, ce qui est logique pour une personne totalement inconsciente.

Si vous voulez, un de ces jours, on parlera de ce refus, totalement irresponsable, du CD66 de recruter des éducateurs de rue. Ça serait une bonne petite discussion, ça c’est sûr.

 

Entre Hermeline Malherbe et Carole Delga, seul du menu fretin est monté à la tribune. On a même eu droit à 10 secondes d’un boulanger de Besançon, histoire de dire que tout la France est derrière Hidalgo. Le côté pathétique de la chose saute aux yeux. Par manque de fond, on travaillerait la forme. Mais la forme, elle aussi, n’est pas travaillée.

« La gauche, vous pouvez en être héritier, on vous donne un canton, on vous donne une circonscription,…, c’est vrai, mais ce temps-là est moins acquis », a lâché Michaël Delafosse, l’insipide et amnésique maire de Montpellier. Et oui, camarade socialo, si tu veux un mandat, va falloir bosser !

Et pour appuyer son propos, Delafosse met en avant Christian Bourquin, l’homme de la réhabilitation de Robert Brasillach, et oubli Georges Frêche. Ingratitude du petit rien qui ne veut pas que l’on se souvienne de qui l’a mis là où il est. Oui, on est bien au PS. Pas de doute.

 

Et puis, sous les vivats de ses militants et les propos dégoulinants d’obséquiosités de Pipo et Mario, les deux clowns ridicules, à défaut d’être drôles, Carole Delga s’avance, prend la lumière et, surprise, fait un discours, presque, de gauche.

 

Après une heure à écouter des niaiseries, on pourrait se laisser avoir. Mais, Bibi, il a été élevé au Caramany et au schnaps, c’est dire si le Canada Dry il le renifle à des kilomètres !

Si Carole Delga est la seule, je dis bien la seule, présidente de région à avoir été condamnée pour discrimination politique, ce n’est pas par hasard, et pas seulement par des juges, c’est d’abord et avant tout parce qu’elle n’a rien dans le crane.

Alors on aura droit à des attaques à tout-va. Contre Éric Z∴, l’ennemi médiatique du moment, contre Valérie Pécresse, contre Emmanuel Macron, contre Jean-Luc Mélenchon (tant pis pour l’union de la gauche).

Alors on définit ce qu’est la gauche. Parce qu’il faut bien mettre les points sur les i !

On convoque les grands anciens, comme Orwell, que l’on cite. Mais, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que Carole Delga n’a jamais entendu parler du roman « Le Quai de Wigan », sinon elle aurait moins de morgue. Puis on cite Jean Jaurès. Mais combien de fois faudra-t-il que ces militants de l’extrême centre l’assassinent ?

On a droit à de belles tirades, sur la responsabilité morale. On nous affirme qu’il faut lutter contre le déterminisme social. Et on apprendra qu’être de gauche c’est aimer l’entreprise. Fini les « mon ennemi c’est la finance », vive les « la finance est mon amie, la bonne finance ! ».

C’est la « gauche du réel ».

C’est la « gauche de Delga ! ».

Et là, toute la salle se lève.

Comme un bon petit chien voulant son susucre.

Oui, Carole Delga s’offre une standing ovation.

Oui, la « gauche de Delga », non pas la « gauche d’Hidalgo », a droit à des acclamations.

La patronne est là, à la tribune, qui jubile.

La roche Tarpéienne est pour avril 2022, mais là, dans ce Palais des Congrès, dans cette ville tenue par l’extrême droite, Carole Delga s’affirme, se fait acclamer par ses laquais, s’impose face à une candidate appelée à passer à l’équarrissage d’ici peu.

La vanité est le sceau de la médiocrité.

Carole Delga n’a pas lu l’Ecclésiaste, ni la biographie de Nicolas Fouquet.

 

Carole Delga veut faire croire qu’entre 1983, l’année du « tournant de la rigueur », et 2021, la gauche n’a pas existé. Non, ni les deux septennats de François Mitterrand, ni les 5 ans de Lionel Jospin comme Premier sinistre, ni le mandat de François Hollande, n’ont été de gauche. Sur les 40 dernières années, elle ne retient que le « mariage pour tous ».

Malheureusement, tout le monde n’a pas oublié son passage dans le gouvernement de Manuel Valls. Son discours pourrait être recevable si elle n’avait pas participé, activement, à la casse des services publics, si elle n’avait pas soutenu la loi El Khomri, dont le seul but était de précariser encore plus les travailleurs que Carole Delga prétend défendre au nom d’une gauche fantasmée.

Carole Delga n’hésite même pas à se citer elle-même, en parlant de l’importance des musées.

Et puis elle finit par un, biblique, « lève-toi la gauche ! ».

Oui, tel Jésus ressuscitant Lazare, Carole Delga veut ressusciter la gauche.

Être à la fois l’assassin et le résurrecteur, cela est cocasse.

 

L’assistance applaudit la patronne. Elle ne se soucie pas que cette dernière, avec une morgue largement supérieure à sa bêtise, condamne le parti a une longue agonie. Elle est trop galvanisée, elle est trop déconnectée du réel.

Saint-Jacques, et son combat social, n’est qu’à quelques centaines de mètres. Mais non, les socialistes n’y iront pas. Carole Delga n’ira pas voir les sans-dents. Ils ne sont pas dignes d’elle.

Louis Aliot, et ses projets de démolitions, eux, sont dignes de l’argent de la région Occitanie.

Carole Delga n’est d’une vaste blague. Sinistre et écocide.

Mais, en quittant la tribune, elle n’en a cure.

Elle marche sur l’eau, elle aussi.

Quelqu’un, quelque part, a déjà préparé les clous et les planches.

Comme le rappelle Simone Weil dans son analyse de l’Illiade, le héros est un cadavre que l’on tire dans la poussière, attaché derrière un char.

Les chevaux sont prêts !

 

Pour finir l’après-midi, sur une faute de goût, la présence d’Anne Hidalgo s’imposait.

Elle n’a rien a dire, mais il lui faut une heure pour le dire.

Mais, pour le détail, il faudra lire la partie 2.

 
 

 

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12 décembre 2021 7 12 /12 /décembre /2021 17:16

Social démocratie "Le terme de social-démocratie désigne un courant politique et économique, apparu au XIXᵉ siècle, qui tend à incorporer certains éléments du socialisme dans une économie capitaliste et libérale" 

 

Victoriae mundis et mundis lacrima. Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
  • François Rollin, Kaamelott, Livre IV, Le désordre et la nuit, écrit par Alexandre Astier.

La maire de Paris, candidate pour le parti socialiste Anne Hidalgo est venu en meeting à Perpignan (pas parce que depuis un ancien siége français, on appelle les perpignanais: les mangeurs de rats!)cette après-midi pour lancer son " serment de Perpignan" , comme le général Leclerc jadis, lança avec ceux de la deuxième DB celui de Koufra https://www.herodote.net/2_mars_1941-evenement-19410302.php

Car il s'agit bien d'une libération que propose son discours ...Mais sur le chemin de cette libération, elle s'est faite prendre en photo avec Alexandre Bolo, l'ex attaché parlementaire de Louis Aliot  et candidat Fn https://www.lindependant.fr/2018/05/07/la-nouvelle-vie-dalexandre-bolo,3985873.php.Mais je ne suis pas de ceux qui croient qu'une image vaux mieux que mille mots...Et puis l'actuel directeur de cabinet de Louis Aliot est un ancien directeur de cabinet de la présidente du conseil départemental https://www.lindependant.fr/2020/07/29/perpignan-le-directeur-de-cabinet-de-louis-aliot-ancien-collaborateur-de-la-presidente-socialiste-du-departement-8999168.php,la socialiste Hermeline Malherbe qui fit avec la présidente de l'Occitanie, Carole Delga son  discours d'ouverture.

Du coup, je ne juge de rien, je laisse ça à Philippe Poisse. 

Elle commence par se définir comme sociale-démocrate, qui veut rassembler la gauche, avec les valeurs de l'autre France éternelle, qui ne serait pas celle de Zemmour (qu'elle ne nomme pas, comme on ne nomme pas le diable pour ne pas le convoquer!) La social-démocratie est morte avec le regretté Olaf Palme

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_d%27Olof_Palme

La social démocratie est un truc qui ne peut marché que, parce qu'en face, il y a le bloc soviétique, et la peur des rouges qui va avec. Ce qui oblige le "camp de la liberté" à laisser faire en Europe de l’Ouest un village Potemkine pour ses travailleurs et édifier la "classe moyenne" en modèle .

D'ailleurs, dans son discours, elle ne site pas la mémoire de François Mitterrand de  1983, ou le François Hollande (qui la soutient) de la loi El Khomri de 2016 https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_relative_au_travail,_à_la_modernisation_du_dialogue_social_et_à_la_sécurisation_des_parcours_professionnels

Elle parle de la gauche de Jaurés (et pourtant, on ne la pas vu au festival du festival du film social et ouvrier de Carmaux http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/11/cinema/moment-in-social-et-ouvrier-festival-at-carmaux-interview-michel-cade-et-jerome-quaretti-par-nicolas-caudeville.html ) , elle nous appelle même à plusieurs reprises, le mot "camarades", dit "No passaran" sur applaudi en ces terres du Mordor: bref, elle nous convie à un "grand buffet" pour terminer avec le fait qu'elle soit pour "république démocratique" . Moi qui suis fan de l'ex RDA, je dois dire que: j'ai été comblé!

Mais tout cela fera-t-il la maille pour réanimer l'armée des ombres de la gauche, face à l'armée des ténèbres du populisme, je reste quelque peu dubitatif...Il y a de l'esprit de la phrase de Cioran, dans cette venue: "Ne nous suicidons pas tout de suite: il reste encore quelqu'un à décevoir!"

Perpignan: tous contre le "FaSSisme" avec Anne Hidalgo et Alexandre Bolo ! par Nicolas Caudeville
Perpignan: tous contre le "FaSSisme" avec Anne Hidalgo et Alexandre Bolo ! par Nicolas Caudeville
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6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 15:54

Dans un discours célèbre fin décembre 1789 , Stanislas Marie Adélaïde, comte de Clermont-Tonnerre, prend position pour l'accession des Juifs à la citoyenneté en déclarant : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_de_Clermont-Tonnerre#:~:text=Dans%20un%20discours%20célèbre%20fin,accorder%20aux%20Juifs%20comme%20individus%20».

 

L’identité, c’est important. Pour que le petit peuple ait conscience de cette importance, l’État a dû distribuer des penses-bêtes, histoire que tout un chacun ait toujours dans sa poche une sorte de carte pour se rafraîchir la mémoire. On appelle ça, communément, une « carte d’identité ».

Pour les villes, il en va de même. Sauf qu’elles n’ont pas vraiment besoin de carte d’identité. C’est déjà bien si elles ont une carte. Pour les piétons et les touristes, c’est pratique une carte, même si cela n’est, dans le fond, qu’une sorte d’allégorie, une représentation déformée d’un réel supposé dont la, vague, substance ne peut s’incarner que dans le délire déambulatoire d’un géographe enfermé, mentalement, dans un bureau, sans qu’il ne puise, jamais, rêver d’être un aventurier.

Non, la carte ne peut donner son identité à la ville.

Non, la ville ne peut être encartée.

La ville est libre.

Et, parfois, interlope.

Ce qui la rend aimable, et, aimante.

 

Aucun désir ne peut jaillir d’une carte !

 

Mais de cela, Loulou n’en a cure !

 

Loulou, lui, a une identité. Et elle est forte, en plus d’être triple. Israélite, ariégeoise et algérienne, tout à la fois, cette identité est une sorte de mêlée qui, impatiente, exigeante, attendrait que le cuir, ovale, forcément ovale, y soit introduit.

L’identité fait plus que nous définir. Elle nous fait Homme. Elle nous rassure, en ce sens qu’elle nous assure que, quel que soit le chaos qui sourd à l’horizon, nous pouvons nous retourner sans craindre d’affronter le néant.

L’identité n’est pas qu’une simple ontologie. Sinon elle ne serait qu’une vulgaire

oothèque, indigne de nourrir un lézard.

 

Mais comment définir l’identité de Perpignan ?

 

Et comment imposer une identité, à cette ville retorse, qui se dérobe, telle du sable coulant entre les doigts ?

 

Jean-Marc Pujol avait voulu faire croire que Perpignan n’était qu’un reliquat de l’Algérie française.

 

Il avait bien réussi à convaincre Jean-Paul Alduy d’installer une stèle à la gloire de l’OAS. Une cérémonie une fois l’an, et quelques interviews récusant la thèse de l’organisation terroriste ne suffirent pas à créer l’engouement escompté. Les habitants ne s’identifièrent pas.

Trop loin, trop ancien.

 

Rester donc à Loulou à choisir entre le bethmale ou la Torah.

 

Curieusement, c’est la deuxième option qui est mise en avant.

On sent la méconnaissance de la faune locale.

 

Loulou commence donc, en décembre 2021, par célébrer Hanoukka, place Gambetta, celui qui déclara en 1875 « et l’État doit être laïque », face à la « très catholique » cathédrale. Une hanoukkia est donc installée, illuminée, et, célébrée lors d’une cérémonie œcuménique.

 

Tout le monde est là, sauf les musulmans. Mais comme il s’agit de gens distraits, la gauche locale n’a pas hurlé.

 

Elle a préféré s’humilier en vociférant sur la récupération politique de la religion. Une crèche chrétienne dans l’entrée de la mairie, silence ; un symbole juif en pleine rue, hurlements ! Oui, la gauche locale, illustre parfaitement la théorie des « 3 i » d’Albert Pike : Ignorants, Imbéciles, Intrigants. Certains feraient mieux d’aller se faire masser et de se taire. M’est avis que la route vers 2026 va être longue pour ces « certains ».

 

Mais Loulou a de l’ambition. Il a décidé de marquer l’histoire locale grâce à un musée dédié à la culture juive.

 

Comme Moshe Dayan observant Jérusalem, Loulou observe, de son œil perçant, Perpignan, et, sait que seule la culture assure la victoire.

Alors la ville va se doter d’un centre culturel Ariel Sharon. Celui-ci sera constitué de deux ailes, une aile Moise Narboni et une aile Menahem Hameïri. Comme ça, pas de jaloux.

Naïfs que nous sommes, nous aimerions bien que la mairie, en partenariat avec l’université Perpignan Via Domitia, publie un livre dédié à l’histoire de la communauté juive de la ville. Mais, on sent bien, que la culture, c’est du béton. Pas du papier noircie à l’encre de Chine !

 

Oui, Loulou, avec l’aide, parfaitement volontaire, des sinistres et stupides Carole Delga et Agnès Langevine, va nous faire oublier que Perpignan est catalane.

 

Et, pas simplement en licenciant des directeurs de théâtre.

Une politique culturelle volontariste, quelques millions d’euros sur la longueur, et, surtout, l’absence d’opposition, vous savez, ce truc composé d’un ramassis de gens à l’indigence intellectuelle rare, devraient permettre d’effacer une identité gênante.

L’uniformisation et l’appauvrissement de l’imagination, actions démarrées de longue date, favorisent les réélections.

 

Un jour, tranquillement, Perpignan oubliera qu’elle est Perpignan.

Il n’y a pas de mort plus atroce.

United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 20:42
Les 9 genres privilégiés ici sont inspirés des classifications du CNC et sont les suivants : animation, biopic, comédie / comédie dramatique, documentaire, drame, fantastique / science-fiction / horreur, guerre / histoire, policier et thriller/aventure. 
 
Chute des ventes de la presse :
"Les plus touchés sont : Libération qui a perdu 40 % de son lectorat papier (- 19 000 journaux vendus par jour, que ce soit en kiosque ou par abonnement) entre les mois de décembre 2015 et 2019, et Aujourd'hui en France qui a chuté de 38 % (- 48 000 journaux vendus par jour) pour la même période."13 juil. 2020 https://lareclame.fr/mathieulehot-chiffres-presse-francaise-236504#:~:text=Les%20plus%20touchés%20sont%20%3A%20Libération,jour)%20pour%20la%20même%20période.
 

Dimanche soir sur les réseaux sociaux, à l'heure où les grands mâles blancs vont  boire et étaler leur privilège...Moi, qui suis un grand blanc, je me tiens dans mon coin de forêt et à l'anglaise: je wait and see! 

Et là tout à coup, alors que je "scrollais" sur mon ordinateur, bondi face à moi cette pub sponsorisez par le journal parisien Libération lui-même, et qui m'incite à m'enrégimenter façon "Oncle Sam" needs You pour sa "newsletter féminisme et genre de Libé" .

Moi pas bégueule, je m'auto interpelle (c'est une performance parce j'en restais assis) : en quoi suis-je la cible de promotion?

Je ne suis pas une femme,  enfin du point de vue de mon état civil.e. Et du point de vue de mon genre, d'après ma mère, depuis que je porte des lunettes, c'est plutôt le genre intello! 

Ensuite, je me demande, comme il y avait malentendu sur la cible et donc dans le "branding", si je ne serais pas par hasard "victime d'une micro-agression" à l'instar de l'ex ministre de Sarkozy, Rama Yade" qui vivant désormais au USA, se rappelait avoir vu une statue de Colbert http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/06/anti-racisme-d-esprit-d-escalier-faut-il-debouloner-le-statut-du-merlan-colbert-par-nicolas-caudeville.html ... Tout cela me semblait bien "problématique", au point que je me suis demandé, si cela ne valait pas la peine d'un procès; ou au moins d'une campagne de "bad buzz" sur le net avec création de # à la clef (dire qu'avant sur mon téléphone, c'était la touche Dièse) .

Et puis je me suis rappelé, que étant né à la fin du XXiéme siècle, je ne réagirais pas avec la logorrhée de mes sentiments.

E que je ne résoudrais ce moment de tension intérieure, qu'en énonçant le problème pour mieux le résoudre.

D'une, j'étais le dégât collatéral d'une pub qui ne m'étais pas destinée. Deux inutile de m'en affliger.Trois pourquoi Libération qui fut un grand journal de gauche, tapinait dans les niches? Si ce n'était que, parce que ses ventes sont en chutes libre, il faut bien faire du darwininisme sociétale, et s'adresser directement à des catégorie qui consomment encore lorsqu'on leur renvoie leur reflet. Avec le retour des circuits courts, il y a nouveau la flambée de la vente au détail... 

Mais quid à l'objet de l'activité de journaliste et de son poids dans la vision de la cité et sa démocratie.

Car après tout dans la démocratie, ce sont les idées de la majorité qui triomphent. Pour que triomphe l'intérêt général sur l'intérêt particulier. En tout cas , c'est ce qui en structure la légitimité...

 

Lorsque vous multipliez l'offre d’imbécillité sur le temps de cerveau disponible, celle-ci prend mécaniquement les parts de marché aux produits intelligents pour raison de facilité et paresse...

Alors je me suis résolu de répondre à cette publicité du Journal Libération: je ne serais pas votre homme, et "i can never be your woman!" 

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 18:46

"Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix..."

Kaamelott  Léodagan Livre V, Le dernier jour

Alors qu'une série de violences ont été commise au Campus Mailly, à l'antenne de droit de l'Université de Perpignan au quartier St Jacques, il semblerait qu'il n'y aurait pas que des problèmes de délinquances ou d'incivilité http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/11/perpignan/campus-mailly-le-grand-remplacement-de-l-universite-a-st-jacques-n-aura-pas-lieu-par-nicolas-caudeville.html. Mais aussi de logistiques et d'imprévus dans l'installation des étudiants (les profs ont un parking privée et sécurisé #mercipoureux) : une passerelle suspendue entre deux bâtiments n'est suffisante pour régler tous les problèmes !  C'est pourquoi, faute de réponses de la part de l’exécutif de l'université: ceux-ci se tournent du coté aux-secours de la farce, par le billet d'une pétition, pour qu'on leur rende justice: Louis Aliot lui-même! 

Voir le lien à la pétition ici:

https://www.change.org/p/m-louis-aliot-amelioration-des-conditions-de-travail-pour-les-etudiants-du-campus-mailly-de-perpignan?signed=true

 
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