17 juin 2009
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Euro district Pyrénées-Orientales/ Ampurdan : la mise en cohérence des territoires !
Avec la mort du dictateur espagnol Franco en 1975, l’arrivée de la démocratie, et plus tard en 1986, l’entrée de l’Espagne dans l’espace communautaire européen, la donne géo-économique a évolué dans le département. L’économie basée sur la notion de frontière fermée est tombée depuis longtemps, de même que « l’économie de la rente » toujours pratiqué, selon l’économiste Henri Solens. Pour remembrer de manière cohérente et dynamiser un territoire en atonie, des espaces transfrontaliers se sont rassemblés sous la forme d’Euro district, comme sur la frontière franco-allemande, Strasbourg-Kehl-Offenbourg, Mulhouse-Colmar-Freibourg ou sur la frontière
belgo-franco-allemande, Lille-Courtrai-Sarre-Moselle, ainsi qu’au pays Basque. Avec une
population de 1130000 habitants, une superficie de 10246 km2 , une croissance démographique de 2% à l’année, 2 aéroports, 2 ports de commerce, plus de 7 millions de touristes par an, plus de 40
000 PME, près de 200 000 hectares de production agricole et un réseau développé d’infrastructures logistiques et de commerce européen, l’espace transfrontalier Pyrénées-Orientale/ Ampurdan
possède un énorme potentiel. Le 21 novembre dernier à été présenté à Gérone, le livre blanc du futur Euro district
Pyrénées-orientales/ Ampurdan par le comité de Pilotage de l’espace catalan transfrontalier, ainsi que la feuille de route pour sa consolidation. Jordi Fernandez i Cuadrench, le directeur de la Casa de la Généralitat à Perpignan, un des acteur majeur du projet, nous le présente
JFC/« Ce qu’on a fait le 21 novembre à Gérone, c’est présenter le livre blanc de l’espace transfrontalier, c’est à dire l’étude de prospective et de diagnostique qu’ont fait la MOT (Mission Opérationnelle Transfrontalière) et l’université de Gérone dans le cadre des travaux de préparation de l’Euro district transfrontalier. C’est un vaste espace qui rassemble le département des Pyrénées Orientale et la province de gérone. Ces travaux ont commencé le 27 juillet 2007 à Céret, pour déterminer qu’elle la situation réelle de cette espace aujourd’hui en comparaison nord sud et qu’est-ce qu’on peut faire ensemble. Depuis Céret, il y a eu 25 institutions qui ont intégré le comité de pilotage de l’Euro district, comme Conseil général et la Généralitat de catalogne. Le 21 novembre on a présenté aussi la feuille de route pour la constitution de la personnalité juridique de cet Euro district. C’est à dire l’organisme tiers qui va donner la cohérence politique pour la coopération transfrontalière intégré dans cet espace.
NC : Quelle forme va-t-il prendre ?
JFC/ « GECT, groupement européen de coopération transfrontalière, pendant 10 mois les membres du comité de pilotage vont se réunir pour rédiger les statuts et tous les documents pour sa création, qui seront soumis à l’état Espagnol et l’état français, en suivant les règlements européens. L’idée nouvelles incluse dans la création du GECT, c’est qu’il inclus le rôle de la société civile au travers d’un comité de pilotage propre. Pour le moment, il n’y encore que les institutions. Qu’elle rôle peut-on donner aux universités, aux chambres de commerce, aux chambres patronales, syndicales, associations etc…Quels sont les objectifs prioritaires de l’Euro district? Comme chaque administration a ses priorités cela jouera dans la rédaction des statuts. Il faudra arriver à un consensus. Mais, il y a des priorités évidentes comme la mobilité. L’Euro district pourra avoir des actions directes sur son territoire ou labelliser des actions venant de l’extérieure. Ce sera un lieu de concertation, trouver des partenaires du Nord et du Sud, qui donnera une lisibilité supplémentaire au niveau, local, régional, de l’état, de l’Europe qui pour l’instant n’existe pas, en tant qu’espace transfrontalier. On connaît Barcelone, Montpellier, Perpignan, Gérone comme des épingles sur une carte, mais ce territoire dans son homogénéité n’est pas connu. L’idée que doit concrétiser cet espace, c’est créer un bassin de vie, pour améliorer les conditions d’existence au nord et au sud. Améliorer, comme j’ai dit, la mobilité les échanges commerciaux, travailler dans une dynamique, pas de concurrence mais de complémentarité. Qu’un espace est cette possibilité de se projeter économiquement sociologiquement ensemble. Lors d’une réunion un chef d’entreprise du sud m’a dit : « Il y a trente ans Perpignan, c’était une ville formidable, développée. Maintenant, c’est Gérone avec le phénomène de l’aéroport, l’université… » Mais on se rend compte qu’on a déjà été très fortement touché par la crise à cause de l’immobilier. Maintenant il faut faire en sorte que les deux territoires puissent se développer ensemble et simultanément : en synergie. »
Dans trois semaines, les statuts auront été définis et écrit et un comité de pilotage issu de la société civile sera ouvert. L’euro district un progrès dans le champ du développement territoriale
Avec la mort du dictateur espagnol Franco en 1975, l’arrivée de la démocratie, et plus tard en 1986, l’entrée de l’Espagne dans l’espace communautaire européen, la donne géo-économique a évolué dans le département. L’économie basée sur la notion de frontière fermée est tombée depuis longtemps, de même que « l’économie de la rente » toujours pratiqué, selon l’économiste Henri Solens. Pour remembrer de manière cohérente et dynamiser un territoire en atonie, des espaces transfrontaliers se sont rassemblés sous la forme d’Euro district, comme sur la frontière franco-allemande, Strasbourg-Kehl-Offenbourg
Pyrénées-orientales/ Ampurdan par le comité de Pilotage de l’espace catalan transfrontalier, ainsi que la feuille de route pour sa consolidation. Jordi Fernandez i Cuadrench, le directeur de la Casa de la Généralitat à Perpignan, un des acteur majeur du projet, nous le présente
JFC/« Ce qu’on a fait le 21 novembre à Gérone, c’est présenter le livre blanc de l’espace transfrontalier, c’est à dire l’étude de prospective et de diagnostique qu’ont fait la MOT (Mission Opérationnelle Transfrontalière) et l’université de Gérone dans le cadre des travaux de préparation de l’Euro district transfrontalier. C’est un vaste espace qui rassemble le département des Pyrénées Orientale et la province de gérone. Ces travaux ont commencé le 27 juillet 2007 à Céret, pour déterminer qu’elle la situation réelle de cette espace aujourd’hui en comparaison nord sud et qu’est-ce qu’on peut faire ensemble. Depuis Céret, il y a eu 25 institutions qui ont intégré le comité de pilotage de l’Euro district, comme Conseil général et la Généralitat de catalogne. Le 21 novembre on a présenté aussi la feuille de route pour la constitution de la personnalité juridique de cet Euro district. C’est à dire l’organisme tiers qui va donner la cohérence politique pour la coopération transfrontalière intégré dans cet espace.
NC : Quelle forme va-t-il prendre ?
JFC/ « GECT, groupement européen de coopération transfrontalière, pendant 10 mois les membres du comité de pilotage vont se réunir pour rédiger les statuts et tous les documents pour sa création, qui seront soumis à l’état Espagnol et l’état français, en suivant les règlements européens. L’idée nouvelles incluse dans la création du GECT, c’est qu’il inclus le rôle de la société civile au travers d’un comité de pilotage propre. Pour le moment, il n’y encore que les institutions. Qu’elle rôle peut-on donner aux universités, aux chambres de commerce, aux chambres patronales, syndicales, associations etc…Quels sont les objectifs prioritaires de l’Euro district? Comme chaque administration a ses priorités cela jouera dans la rédaction des statuts. Il faudra arriver à un consensus. Mais, il y a des priorités évidentes comme la mobilité. L’Euro district pourra avoir des actions directes sur son territoire ou labelliser des actions venant de l’extérieure. Ce sera un lieu de concertation, trouver des partenaires du Nord et du Sud, qui donnera une lisibilité supplémentaire au niveau, local, régional, de l’état, de l’Europe qui pour l’instant n’existe pas, en tant qu’espace transfrontalier. On connaît Barcelone, Montpellier, Perpignan, Gérone comme des épingles sur une carte, mais ce territoire dans son homogénéité n’est pas connu. L’idée que doit concrétiser cet espace, c’est créer un bassin de vie, pour améliorer les conditions d’existence au nord et au sud. Améliorer, comme j’ai dit, la mobilité les échanges commerciaux, travailler dans une dynamique, pas de concurrence mais de complémentarité. Qu’un espace est cette possibilité de se projeter économiquement sociologiquement ensemble. Lors d’une réunion un chef d’entreprise du sud m’a dit : « Il y a trente ans Perpignan, c’était une ville formidable, développée. Maintenant, c’est Gérone avec le phénomène de l’aéroport, l’université… » Mais on se rend compte qu’on a déjà été très fortement touché par la crise à cause de l’immobilier. Maintenant il faut faire en sorte que les deux territoires puissent se développer ensemble et simultanément : en synergie. »
Dans trois semaines, les statuts auront été définis et écrit et un comité de pilotage issu de la société civile sera ouvert. L’euro district un progrès dans le champ du développement territoriale