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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 19:40

A bientôt 37 ans, elle en a fait du chemin.
Il y a un an, personne ne connaissait cette professeur de management, agrégée d’économie, mère de trois enfants.
Puis le Modem lui donna sa confiance pour les élections municipales.
Après une campagne tonique, elle survit au premier tour avec un honorable 8.53%.
A l’entre deux tours, elle est l’artisan de l’union entre les deux frères ennemis du parti socialiste, Jean Codognés et Jacqueline Amiel-Donat.
Après un deuxième tour tourmenté par les odeurs de « chaussettes », elle devient la plus offensive des élus de l’opposition, n’hésitant pas à filmer les séances du conseil municipal, interpelant le maire sur la fermeture du master tourisme de l’université de Perpignan, le théâtre de l’archipel ou le quatrième pont.
Elle mène la vie dure au quatrième mandat de Jean-Paul Alduy.
Avec l’élection de sa rivale Chantal Gombert au poste de présidente départementale du Modem, des gens « bien intentionnés » tant à droite comme à gauche, la disaient « finie » !
Après la visite d’Eric Azière, le représentant du leader Modem François Bayrou, elle est confirmée comme « candidate naturelle » du parti en cas de retour aux urnes, dans le cas où le conseil d’état confirmerait l’invalidation prononcée par le tribunal administratif.
Rencontre et précisions à un moment charnière de la politique locale.

NC : Où en êtes-vous avec le Modem ?

CR : Nous avons participé à la première conférence nationale du Modem le week-end dernier à Paris. Le Modem s’est structuré ici, en section départementale, où je participe à la présidence collégiale dont Chantal Gombert est la présidente.

NC : En Cas d’invalidation de l’élection municipale qui désignerait le Modem ?

CR : Nous avons eu récemment la visite d’Eric Azière, qui est le responsable des Fédérations, venant pour l’installation des structures départementales.
A l’issu de cette rencontre, Chantal Gombert à envoyé un communiqué de presse très précis, à savoir que je suis « la candidate naturelle » du Modem sur Perpignan.
Il y a deux choses dans la vie d’un parti, ses structures et ses instances départementales et nationales qui le font fonctionner et puis après, il y a les élections.
Au niveau de Perpignan, les investitures sur une ville de plus de 100 000 habitants sont issus de la décision du siège national à Paris.
Le fait que je sois la candidate
du Modem pour Perpignan  n’est absolument pas remis en cause par les élections internes du Modem.

NC : L’affaire dite « des chaussettes » poursuit son cours tant au niveau du conseil d’état qu’à celui du pénal, qu’elle est votre point de vue ?

CR : Ce qui est notable dans cette affaire, c’est que d’une part il y a une affaire électorale et d’autre part une affaire au pénal. Alors l’affaire électorale, le tribunal administratif a rendu son jugement d’invalidation.
Maintenant, nous attendons que Jean-Paul Alduy, comme il l’a annoncé fasse appel, ce qui devrait être fait avant le 7 novembre.
L’affaire au pénal quant à elle, a conduit certaines personnes dans le bureau 4 dont la deuxième adjointe de Jean-Paul Alduy, Marie Tjoyas, à être mises en examen et qui a depuis démissionné.
Ce que l’on peut faire comme commentaire, c’est que les commentaires qui consistaient à dire que le bureau 4, ça n’était qu’une personne qui aurait été effrayée par un problème de décompte des voix et qui aurait remis des bulletins dans ses chaussettes ne tient plus.
D’autres personnes ont été mises en cause, un deuxième juge a été désigné, et d’autres bureaux vont être inspectés.
Je pense qu’il est important de laisser la justice faire son travail tranquillement. Ceci dit, je suis contente de constater qu’elle compte se donner tous les moyens pour mener les investigations nécessaires.

NC : En attendant un éventuel retour aux urnes, vous êtes élue de l’opposition. quelle est votre action ?

CR : Ce qui est important de constater c’est que bien qu’ ayant été élu dans des conditions troubles, Jean-Paul Alduy n’a pas tenu compte de cet avertissement des urnes en activant un certain nombre de dossiers. Il s’est entêté à un moment qui ne s’y prêtait pas pour différentes raisons.
Déjà pour des raisons électorales, on ne peut pas dire qu’il ai eu une adhésion franche des électeurs, dans un contexte économique qui était et est encore tendu. Donc, on voyait déjà se profiler une fin d’année 2008 et une année 2009 difficile. La crise des « subprimes » elle date de l’été 2007.
Compte tenu de ces contextes mondial et local, il aurait été judicieux de suspendre un certains nombres de projets comme le projet du quatrième pont et le projet du théâtre de l’archipel, afin d’être certains de les mener dans de bonnes conditions.
Sur d’autres dossiers comme le dossier de l’université, il aurait été nécessaire de la soutenir de manière massive, car elle est un investissement d’avenir pour permettre à la jeunesse de se former au mieux,et pour un meilleur développement général du département. De même que, il est urgent d’améliorer les structures de transport et circulation, l’accès aux bibliothèques dans les quartiers.
L’actuel maire, au lieu de créer une politique au plus près des perpignanais, Jean-Paul Alduy a poursuivi ses grands chantiers et ce n’est pas du tout ce dont cette ville a besoin.
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