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15 juin 2021 : Pourquoi Agnès Langevine a-t-elle tué Jaurès ?
Certains sont usés à quinze ans. Certains finissent en débutant. Pour certains les douze mois s’appellent décembre.
Mais pas Agnès Langevine, pas en ce beau matin caniculaire de juin 2021. Non, Agnès est fringante. Agnès vient pour assassiner, symboliquement, Jean Jaurès.
Rien de plus, rien de moins.
Parce que le square Jeantet-Violet a été refait. D’un odieux terrain vague avec des parkings souterrains en silo, le square est devenu une superbe forêt urbaine, où poussent des champignons.
Des arbres ont été plantés, et Agnès aime les arbres. Alors Agnès est rayonnante. On est à Perpignan, c’est bien normal.
Et puis aujourd’hui c’est le grand jour. Oui, aujourd’hui Louis Aliot, en homme courtois qu’il est, va lui remettre son brevet de lutte contre l’islamo-gauchisme. Et ça, par les temps qui courent, ça n’a pas de prix.
Pendant au moins un demi-siècle (avant j’y étais pas, donc je sais pas), le square s’enorgueillissait d’un monument en hommage à Jean Jaurès.
Jean Jaurès, celui que Trotski avait qualifié « d’athlète de l’idée ». Et il s’y connaissait, Léon, en athlète, lui qui mourut d’un accident d’alpinisme, une sombre histoire de piolet.
Jean Jaurès, le mec qui symbolise la gauche, la vraie, celle qui défend les plus pauvres, celle qui défend les travailleurs, celle qui a un sens de l’éthique. Jean Jaurès, le mec qui lorsqu’il fonde un journal l’appelle « l’Humanité ». Tout un programme !
Mais la municipalité a fini par la virer, la statue. Au hangar, et fissa.
Interrogé à ce sujet, le PS Occitanie nous a répondu : « vous savez, nous on est de droite, alors les symboles de gauche, on n’a pas d’avis dessus. »
Interrogé à ce sujet, le PCF 66 nous a répondu « notre priorité est de faire le tri entre les bons migrants et les mauvais migrants. Parce qu’il y a un taux d’acceptabilité de l’immigration de plus en plus bas, et que Fabien Roussel a raison d’être sur une ligne extrême-droitière. ».
Non, la défense des valeurs de gauche, chez les socialo-communistes, on laisse ça aux djihadistes verts d’Antoine Maurice et aux éco-bolcheviques de Myriam Martin. Les socialo-communistes sont à droite, c’est clair, bordel !
Mais se débarrasser de l’ombre tutélaire de Jean Jaurès ne suffit pas.
Les statues, des fois, ça sort du hangar. Le risque d’un retour est réel. Avec les gauchistes, on ne sait jamais.
Alors Loulou, pragmatique et malin, comme à son habitude, a choisi un autre symbole. Un symbole fort. Un symbole de circonstance. Un symbole que personne n’osera attaquer. Un symbole qui fera un bon coup politique en somme.
Samuel Paty, ça vous dit quelque chose ?
Et oui, Loulou, malin comme un goupil qui en a vu d’autre, a donc décidé de planter un frêne, en guise « d’arbre de la laïcité », et de déposer à ses pieds une plaque en l’honneur de Samuel Paty, cet enseignant victime du terrorisme islamique. Car oui, il n’est qu’un seul terrorisme, c’est l’islamiste. Le terrorisme d’extrême droite ça n’existe pas. Mais alors pas du tout.
Le coup est malin, limite vicieux. On vire un symbole fort de la gauche et on le remplace par un symbole que la gauche, imbécile qu’elle est, ne peut critiquer.
En attendant, Samuel Paty, il lisait Charly Hebdo. S’il avait su, ça lui aurait sûrement fait drôle.
Alors Loulou coupe le ruban du square et nous gratifie d’un petit discours. Bon, le discours est rapide, faut dire qu’on crève de chaud, et qu’on voudrait bien aller au buffet, parce que y’a du Byrrh et des rousquilles, et qu’il fait soif.
Et là, Agnès, avec le talent du néo-converti à l’extrême droite, enfonce le clou, dans le cercueil des idées humanistes et progressistes.
Certes elle salue les arbres, qui n’ont que faire d’elle. Puis elle salue la constante dans la lutte contre la violence, sous toutes ses formes, de Louis Aliot. Oui, Agnès Langevine, vice-présidente de la Région Occitanie, donne un satisfecit de républicanisme à Louis Aliot. Oui, Agnès Langevine, qu’il y a à peine voyait en Louis Aliot une menace pour la démocratie, le traite en garant de la laïcité.
Oui, à Perpignan, la laïcité rayonne encore plus que le soleil. Le nouveau logo de la ville en est la preuve, irréfutable, irréfragable.
En moins de 5 minutes et seulement quelques phrases, Agnès Langevine a assassiné Jaurès. Agnès Langevine a certes reçu son brevet de lutte contre l’islamo-gauchiste, mais Agnès Langevine a surtout donné à Louis Aliot son brevet de républicanisme.
Loulou, même dans ses rêves les plus fous, n’en attendait pas tant.
Et on sent bien, que dans les 6 prochaines années, les relations entre la mairie et la Région pourront se résumer à un seul mot : collaboration !
Les esprits, chagrins, rétorqueront que Jaurès fut cité par la vice-présidente socialiste, tendance rose-brun.
Mais la citation fut insipide. À l’image de la petite Agnès, toute contente au milieu de ses nouveaux ami·es d’extrême droite.
Agnès aurait pu, aurait dû, faire preuve de courage.
Mais comme elle ne semble pas savoir de quoi il s’agit, voici la définition que Jean Jaurès en donnait :
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »
PS : concernant le buffet, par rapport à la table, Loulou c’est mis à l’extrême droite, moi, à l’extrême gauche. La politique c’est un truc de pro, y’a pas à dire.
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Les années 90, les 2Be3, l’hélicoptère de Jacques Toubon envoyé dans l’Himalaya pour sauver Xavière, vous vous en souvenez ? Oui, bien sûr.
Mais, localement, il y a eu mieux que tout cela.
Nous, les pyrénéens-orientaux, nous avons eu l’Hydroscope. Et ça c’est une belle histoire. Enfin, si on est cynique.
Dans les P.O. ont a de l’eau sous toutes ses formes : des nappes libres, des nappes captives, de l’eau chaude, de l’eau ferrugineuse, etc. Et, autant l’eau est importante, autant elle est mal connue, surtout du grand public. Alors, autours de personnes comme Henri Salvayre, s’est bâti au cours des années 90 un projet de parc dédié à l’eau, sur le modèle du Futuroscope de Poitiers. Ce sera l’Hydroscope.
Le projet est limpide comme de l’eau du Pliocène. Le centre doit accueillir un lieu dédié à la découverte de l’eau, de manière ludique et pédagogique. Un pôle technologique et de recherche, en partenariat avec l’université et de nombreuses entreprises, doit assurer la pérennité de l’Hydroscope. Et pour que le lieu soit le plus agréable possible, les extérieurs doivent être aménagés sous forme de parc à thème.
Le projet est porté par l’association des Cadres Catalans, d’abord par la section de Perpignan, puis par celle de Paris. Le gouvernement participera à hauteur de 200 000 Fr au financement de l’étude de faisabilité. La Caisse des Dépôts et Consignations déclare le projet viable et s’engage à le co-financer.
Politiquement, Jean Codognès, député socialiste, et Jean-Jacques Lopez, pas grand-chose mais socialiste, soutiennent activement le projet, qui doit être installé à Rivesaltes.
Si le chiffrage est assez flou (entre 75 et 150 millions d’Euros, soit le prix d’un stade football professionnel), le potentiel est réel. À l’époque le chiffre de 500 emplois directs est avancé. S’il peut paraître élevé, il reste relativement crédible vu le projet.
Hélas, mille fois hélas, pour que le projet ait lieu, il faut l’accord de Christian Bourquin, l’ex abrupto de Millas, heu,…, pardon, le président du Conseil général.
Les Cadres Catalans est une association qui regroupent des chefs d’entreprises, des cadres supérieurs, des hauts fonctionnaires, bref des gens qui bossent. Et ça, les gens qui bossent, Christian il ne peut pas le supporter. C’est pour ça d’ailleurs qu’il choisira Hermeline Malherbe pour lui succéder à la présidence du département.
Et puis le projet est soutenu par Codognès, un socialiste de droite. Et ça aussi, les socialistes, de droite comme de gauche, Christian il ne peut pas le supporter. C’est pour ça que le PS 66 soutient Manuel Valls, surnommé le Touriste à Barcelone, un homme de droite clairement anti-social et anti-socialiste.
Alors Christian Bourquin, avec un talent bien à lui, va démolir le projet. Méthodiquement !
Le Comité département économique (CDE) acceptera l’idée d’une subvention de 500 000 Fr. Après avoir tenté d’empêcher le vote de la subvention, ce qui forcera les élus RPR a monté au créneau et à dénoncer les délires du général de Millas, Christian Bourquin la ramènera à 200 000 Fr, menaçant ainsi l’étude de faisabilité.
Malgré un travail de sape dans la Pravda de Perpignan, l’ami Christian sera obligé de sortir les grands moyens. Le projet ne doit pas se réaliser dans les P.O., Montpellier, pardon, Georges Frêche ayant envie de reprendre l’idée, comme la presse le révélera assez vite. Alors Christian va sortir du lourd, du très lourd. Le projet se fera à Millas ou ne se fera pas.
Évidemment tous les intervenants sont convaincus qu’un projet à Millas ne peut être viable. Tout le monde a bien compris la combine. La querelle Bourquin-Codognès (encore plus stupide que la querelle Philippe Poisse-Caroline Forgues, c’est dire si ça volait haut à l’époque) aura raison du projet. Face à tant de bêtise, les porteurs du projet préfère lâcher l’affaire.
Christian Bourquin, en rage parce que les positions droitières de Codognès menacent sa ligne politique, elle-même très à droite (c’est à cette époque que Christian lancera l’opération visant à réhabiliter Robert Brasillach, au frais du contribuable), était prêt à tout pour bloquer ce projet. Pas la peine d’insister.
En 2015, dans un article récapitulant l’histoire, Antoine Gasquez écrira : « la nullité du politique a tué l’Hydroscope. »
Aujourd’hui Bourquin et Codognès nous ont quitté. Bourquin est mort et enterré, Codognès est en mort cérébrale (on lui a dit qu’être socialiste c’est être de gauche, il a eu une attaque dont il ne s’est jamais remis). Mais leurs méfaits sont toujours là.
Si vous passez par là-bas, faites un tour au pôle sur l’eau à Montpellier, vous découvrirez ce dont notre département aurait pu s’enorgueillir.
Texte écrit en écoutant « Hey Stoopid » d’Alice Cooper. Clairement, une chanson de circonstance.
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Le train de fret Perpignan /Rungis nous est annoncé en retour en septembre (on ne nous dit pas si les chargeurs historiques qui l'avaient abandonné, seront là eux aussi ?) . Mais en tout cas en son absence, les abords du marché ST Charles sont pleins de camions garés sur les côtés, par manques de places sur les parkings à l'intérieur...
Le train est un nouvel enjeu pour le transport https://www.youtube.com/watch?v=zBl0BpUnOHM, le climat, le tourisme, l'économie, qu'il faut se réapproprier . Un sujet trop sérieux pour le confier aux héritiers du traité de Maastricht https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1992_hos_2_1_4604
Le département des Pyrénées-Orientales en particulier, qui avec ses différents paysages et les micros-climats a des besoins de désenclavements (voir l'éternel retour de la RN116 comme un "running gag" ) et le meilleur outil , c'est le tout ferroviaire (qui n'a pas pris le train jaune ne sait pas ce qu'est la douceur de vivre)
Le train de fret et sa disparition, et la lutte des cheminots qui en a découlé http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/07/le-train-de-fret-perpignan/rungis-on-roule-vers-les-25000-camions-interview.html, a été un moment déterminant de l'histoire des PO, même si le personnel politique (en partie ) et le grand public sont passés à côté des enjeux globaux par manque de mises de perspectives.
En direct du quai du train de fret Perpignan Rungis au marché St Charles avec le nouveau secrétaire CGT 66 Julien Barthélemy, le machino Ivan Duran, le conducteur de train Michael Mikaël Meusnier et la secrétaire CGT 66 Fabienne pour un rassemblement populaire. Le ferroviaire à de l'avenir.
Voir aussi:
"J’ dis déjà pas merci dans ma langue, alors je vais pas l’apprendre en picte."
Lionnel Astier, Kaamelott, Livre II, L’Enlèvement de Guenièvre, écrit par Lionnel Astier.
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À la base je voulais juste écrire 5 ou 6 pages d’insultes en réponse à un communiqué de presse d’un groupuscule petit-bourgeois, se prétendant anarchiste, mais étant plutôt marqué au centre gauche. Le texte partait bien, mais à un moment j’ai dérapé et j’ai commencé à parler de Durkheim, de sociologie politique et de criminologie. Je me suis ressaisi quand j’ai commencé à noter des citations de Max Weber. C’est dire si ça allait loin dans l’insulte.
Alors j’ai préféré faire du factuel, faire du fond, faire chier le monde avec des détails techniques.
Le genre de la maison c’est pas trop le communiqué de presse façon fromage blanc industriel, insipide et tout sauf éco-responsable. Non, le genre de la maison il est plutôt mauvais.
Je suis un branleur, perturbé mentalement, donc je travaille les dossiers.
Cherchez pas la logique, y’en a pas.
Bref, je suis allé me renseigner sur la décision 114, validée le 6 mai 2021, décision du maire prises par délégation du conseil municipal (art. L 2122.22 du code général des collectivités territoriales).
Il s’agit d’un marché à procédure adaptée entre la Ville de Perpignan et la société XR DIAGNOSTICS, concernant la délivrance de prestations intellectuelles et de conseils dans le domaine de la sécurité.
En gros, Loulou demande conseil sur comment mater les méchants voyous qui l’empêche de repeindre la ville en bleu blanc rouge à un gars qui s’y connaît, sans demander l’avis du conseil municipal.
De toute façon les élus, ils n’y connaissent rien en sécurité. Une preuve ? Aucun d’entre-eu ne m’a demandé de lui fournir des conseils sur comment avoir une vraie politique de sécurité. Des amateurs je vous dis.
Et XR Diagnostics, c’est qui ?
Après une recherche sur infogreffe (je vous donne mes sources, j’suis sympa), on découvre qu’il s’agit d’une SAS, avec 1 000 € de capital social, fondée en 2005 et spécialisée dans le conseil. Le patron s’appelle Christian de Bongain. Celui-ci est aussi associé dans la SCI Yayaland (?!?) et propriétaire de la « société d’application des nouvelles technologies de l’information » (la SANTI), une société fondée en 2012, avec 2 000 € de capital social.
Une rapide recherche sur le web laisse penser que Christian de Bongain est en fait le criminologue Xavier Raufer. C’est du moins ce que nous apprend Wikipedia. Et les initiales de Xavier Raufer sont XR, quelle coïncidence.
Concernant XR Diagnostics, qui semble bien être présidée par ce brave Xavier, en 2014 son CA était de 522 500 €. Depuis tous les comptes ont été déposés avec une clause de confidentialité. Notre ami a quelque chose à cacher, mais on ne sait pas trop de quoi il s’agit. On aimerait bien quand même le savoir. On est curieux. En tout cas, moi je le suis.
Qui est donc XR ?
Un personnage médiatique, expert patenté BFM en criminologie et en lutte contre le terrorisme. Issu d’Occident, il est une des principales, si ce n’est la principale, figure de la lutte contre « la culture de l’excuse ». Cette culture qui a transformé la sociologie, à l’en croire, en un discours servant à excuser les pauvres petits malheureux voyous, parce que si tu deales, c’est pas ta faute, c’est la faute à un système socio-économique tout méchant qui ne te permet pas de t’épanouir autrement.
Outre ses passages télé et ses livres, notre ami Xavier publie des articles, à la fois sur son blog, mais surtout sur des sites, un tantinet à l’extrême droite diront les gauchistes, comme Boulevard Voltaire et Valeur Actuelles.
Alors quel est le bilan de la situation ?
Loulou va filer, dans l’indifférence générale des petits-bourgeois locaux, 10 à 15 000 balles à un pote croisé dans les couloirs de BFM. Ce dernier va pondre un rapport qui dira, en substance : dans les quartiers pauvres faut cogner, le reste ça marche pas. Le rapport ne sera jamais publié, ce qui est bien dommage. Et la résidence des Oiseaux restera un désastre, tant du point de vue sécurité que du point de vue humain.
Ce soir, en désert, le petit-bourgeois perpignanais prendra du fromage blanc. S’il avait bon goût, il y rajouterait du coulis de cassis.
Mais non, le petit-bourgeois n’a pas bon goût.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Raufer
Vidéo d’une conférence de Xavier Raufer sur le terrorisme avec Louis Aliot en guest star
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"Port-Vendres [pɔʁvɑ̃ːdʁ] ou Portvendres est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Culturellement, elle fait partie de la Catalogne du Nord. Ses habitants sont appelés les Port-Vendrais"
La ville de Port-Vendres est un écrin de la côte Vermeille dont une bonne partie du territoire n'est pas gérée par la ville, mais le conseil départemental (comme le port) . Ce défaut de souveraineté complique sa gestion, et oblige le nouveau maire Grégory Marty à se présenter aux élections départementales pour en avoir la "gouvernance" optimale. L'économie n'est plus à la pêche https://www.youtube.com/watch?v=u2jQ2z8qilc&t=489s (il ne reste qu'un chalutier et des petits métiers, on a fermé la criée ) , il reste l'agriculture essentiellement du vin (cru de Banyuls et de Collioure) et du tourisme...
Autour du maire Grégory Marty et de son adjointe Monica Guillouet-Gélys : un plateau de Port-vendrais dynamiques, vigneron comme Alain Pottier du Domaine de la Tourras http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/10/vinoscopie-5-alain-pottier-domaine-de-la-tourasse-port-vendres-par-jean-lheritier.html des restaurateurs, l'adjoint au patrimoine, la médiatrice du Dôme, une artiste allemande, on revient entre 2 rafales de vent sur l'après Covid ...
Voir aussi:
Vinoscopie 5 Alain Pottier domaine de la Tourasse Port Vendres par Jean Lhéritier
A la conquête des plantes du Roussillon, plus qu'un livre, un outil de communication pour le markéting territorial ! interview Alain Potier, Michel Castillo par Nicolas Caudeville
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"La loi nᵒ 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, plus connue sous son acronyme loi NOTRe, est une loi française qui s'inscrit dans l'acte III de la décentralisation mis en œuvre à partir de la présidence de François Hollande." Wikipédia
Avant la loi notre de 2015, le conseil départemental, s'appelait Général : il était le conseil des cantons (pas en Chine) . On vote toujours pour des cantons à la prochaine élections, mais les compétences de son conseil, ont été réduites pour être transférées, notamment aux agglomérations .
Ceci dit, il n'en demeure pas moins, que le département (créé par et sous la révolution de 89 ) reste à échelle humaine, surtout depuis le doublement de la taille des régions, qui n'a pas su faire les économies promises et seulement éloigner les citoyens du centre du pouvoir ( de la décentralisation recentrée ) .
Il reste des compétences qui bien administrées, peuvent générer du bonheur , "ici et maintenant" comme dirait Jan Bucquoy http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/jan%20bucquoy/ dans son livre "La vie est belge" (non encore, sortie sous la forme de série TV sur France 3 : "plus belge la vie!"
C'est pourquoi, cette élection qui arrive le 21 et 27 juin prochain est à prendre au sérieux , pour déjà décider d'y aller voter. Et d'autres part, de bien regarder, quels sont les programmes, et d'où viennent les candidats ! Ce que vous exigez quant à la traçabilité de la viande, vous devriez l'exiger pour tous les candidats. Pour ne pas vous retrouvez avec un élu, plein de nerfs et sans qualité nutritive!
C'est votre vie quotidienne qui est en jeu et une partie de votre argent investi sous forme d'impôts locaux (qui ne sont pas low-coast) . Il vous faut donc, anticiper le "retour sur investissement" de votre bulletin de vote. Je ne fais pas là allusion au clientélisme de triste tradition, mais d'un vote pour un projet qui dépasse son simple égo, et qui trouve sa simple récompense d'un contrat social équilibré qui permet que la liberté privée perdue, se retrouve au centuple dans celle, collective, retrouvée !
Alors, si la période ne vous a pas totalement infantilisé, vous ferez un bon choix, aussi bien pour vous, qu'il est pour tous !