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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Des chroniques vidéos sur l'actualité qui a eu lieu dans les PO, vu de Montpellier, puis de retour chez moi ,à voir et à revoir au frais (de qui ?) pour mieux penser notre territoire et faire ses choix avec "consentement éclairé" que l'on doit au citoyen...
Perpignan, à 10 mois des municipales à l'Ouest rien de nouveau ! Farce citoyenne....
À 10 mois des élections municipales, qui seront en mars 2026, la campagne n'est toujours pas lancée, tant il semble urgent d'attendre, en tout cas la fin des négociations des listes et des alliances, pour enfin demander le pro-drame .
Pyrénées orientales Retailleau et Panier Runacher 2 ministres en visite : pourquoi faire, à quoi bon
Mesdames et Messieurs, tenez-vous bien, car l'État, dans sa grande magnificence, nous gratifie d'une visite princière ce jeudi 5 juin dans les contrées sauvages des Pyrénées-Orientales ! Les illustres Bruno Retailleau, grand gardien de l'Intérieur, et Agnès Pannier-Runacher, éminente protectrice de la Transition écologique, daigneront fouler notre modeste sol.
La chute des radios Arrels et Ici Roussillon darwinisme médiatique ?
2 radios majeures et historiques des Pyrénées orientales sont en difficultés Désormais @ici Roussillon et @RadioArrels, transformation technologique,,modèle économique,ou absence d'adaptation ?Et si au lieu de faire du palliatif, elles avaient droit à mourir dans la dignité ?
Toujours depuis ma chambre à Lapeyronie où on m'a offert une édition 2002 "Les Pyrénées orientales encyclopédie illustrée du Pays Catalan,qui du rapidement disparaitre des rayons suite à un scandale d'un article signé André Bonet sur le poéte collabo, rédacteur dans "Je suis partout" et fusillé, faute de la grâce du Général de Gaulle.Il n'en reste pas moins qu'il a fait disparaitre au passage d'excellents articles notamment celui intitulé "La bataille de l'eau" qui anticipe dès 2002 les problématiques et propose déjà des projets de remplacement.Henri Solens l'économiste nous fait le résumé de sa théorie de l'économie de la rente, toujours en cours dans notre département.À redécouvrir d'urgence ! #perpignan #sécheresse #provocation #semences #souverainetéalimentaire #shiatsu
"Quand on ne sait pas pourquoi on vit, on vit n’importe comment, au jour le jour ; on se réjouit de chaque journée passée, de chaque nuit venue noyer dans le sommeil l’ennuyeux problème de savoir pourquoi on a vécu cette journée et pourquoi vivra-t-on demain. "
Oblomov
Ivan Gontcharov
À l’approche des élections municipales de 2026 à Perpignan, la scène politique locale s’anime d’une frénésie de positionnements, d’ambitions déclarées ou à peine voilées, et de critiques acerbes envers le maire sortant, Louis Aliot (Rassemblement National). Pourtant, à observer les gesticulations des candidats potentiels, on peine à discerner une vision cohérente pour l’avenir de la ville. Après près de six ans de mandat d’Aliot, les oppositions semblent davantage préoccupées par des postures stratégiques que par une analyse approfondie de la situation de Perpignan et de son devenir. Entre "gesticulations du sabre" et un "au doigtmouillisme" érigé en théorie politique, les électeurs risquent de se retrouver face à un débat aussi flou qu’un verre de whisky bu sous un ciel d’orage.
Louis Aliot : un bilan autoproclamé et un second mandat pour "achever le travail"
Seul à tirer un bilan clair – ou du moins à le revendiquer publiquement – Louis Aliot ne manque pas de défendre son action à la tête de Perpignan. Lors de réunions publiques en juin 2025, le maire RN a présenté un bilan de son mandat 2020-2026, mettant en avant une prétendue "réparation" des finances et de l’état général de la ville, qu’il jugeait dégradé à son arrivée. Selon lui, ce premier mandat a permis de poser les bases d’une transformation, mais un second est nécessaire pour "aller plus loin". Aliot, fort de son ancrage local et de sa capacité à rallier des électeurs au-delà du RN, comme en 2020, se projette déjà en conquérant d’un nouveau mandat, malgré une condamnation pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires, qui pourrait menacer son éligibilité en cas de confirmation en appel après mars 2026. Mais qu’en est-il réellement de ce bilan ? Les chiffres avancés par certains observateurs locaux dressent un tableau moins flatteur : une augmentation des intérêts de la dette (+28 %), des dépenses de fonctionnement (+19 %), des charges de personnel (+14 %), des recettes fiscales (+20 %) et une chute de la capacité d’autofinancement (-47 %). Ces données, bien que partielles, suggèrent une gestion critiquée pour son "immobilisme" et une situation financière préoccupante, dénoncée par des opposants comme Bruno Nougayrède, qui pointe une "absence totale de réalisations d’envergure". Aliot, lui, continue de parier sur son image de maire de proximité et sur sa stratégie de communication, préférant les plateaux télévisés aux réponses concrètes sur la gestion de l’eau qui n'est pas de son fait, mais de celui, comme pour les ordures de la communauté urbaine (une fuite a privé le centre-ville d’eau en juin 2025) ou l’insécurité, qu’il promettait d’éradiquer, mais qui reste un point noir.
Les oppositions : beaucoup de bruit, peu de fond
Face à Aliot, les candidats potentiels multiplient les déclarations d’intention, mais leurs projets restent flous, voire inexistants. À droite, David Bret, adjoint au maire de Canet-en-Roussillon, se positionne timidement, affirmant "y réfléchir" sans proposer de vision claire pour Perpignan. Sa faible implantation locale (8 % aux législatives de 2022) et son alignement sur Eric Ciotti laissent planer le doute sur sa capacité à concurrencer Aliot, d’autant qu’un cadre socialiste ironise sur l’absence de "nuance" entre les deux. Bruno Nougayrède, élu d’opposition centre-droit, se montre plus offensif avec son association "100 % Perpignan", qui consulte les habitants pour bâtir un projet. Il critique l’"immobilisme" d’Aliot et promet un maire "d’action et de terrain", mais ses propositions restent pour l’heure au stade des généralités.Christophe Euzet ,lui, a au moins sorti un livre: "il serait une fois Perpignan" https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2025/06/il-serait-une-fois-perpignan-le-roman-d-une-utopie-qui-defie-le-buzz-par-frederic-belvedere-interview-par-nicolas-caudeville.html
À gauche, la division règne.
Agnès Langevine, ancienne candidate EELV-PS en 2020 (14,51 % des voix), annonce vouloir "sortir Perpignan de l’immobilisme" et créer des "espaces de débat" dès janvier 2024. Agnès Langevine a rejoint Place publique, le mouvement politique fondé par Raphaël Glucksmann. Selon des informations publiées le 26 octobre 2024, elle a confirmé son adhésion à ce mouvement, après avoir quitté Europe Écologie Les Verts (EELV) en 2022 suite à sa suspension pour avoir soutenu Carole Delga.Mais, programme précis, là encore. Mathias Blanc, du PS, évoque une "stratégie gagnante" sans se déclarer officiellement, conscient qu’une candidature prématurée pourrait "flatter l’ego" plus que servir la victoire. Mickael Idrac, soutenu par LFI, prône une "rupture" mais rejette l’alliance "Perpignan Autrement", qui regroupe PS, PCF et centristes, la qualifiant de "tambouille politicienne". Cette gauche éclatée, incapable de s’unir autour d’un projet commun, illustre un manque de conviction collective, préférant les postures aux propositions concrètes.
"Au doigtmouillisme" et variables saisonnières : une absence de théorie politique
Ce qui frappe dans cette pré-campagne, c’est l’absence d’une véritable analyse de la ville et de ses besoins. Perpignan, avec ses 120 000 habitants, ses défis socio-économiques (chômage, précarité, insécurité) et son identité catalane, mériterait un débat de fond sur des enjeux comme la revitalisation du centre-ville, la gestion de l’eau, ou encore l’attractivité économique. Pourtant, les candidats se contentent de critiques stéréotypées ("immobilisme", "maire absent") ou de promesses vagues, comme si leurs stratégies relevaient d’un "au doigtmouillisme" électoral, adaptées aux "variables saisonnières" des sondages et des humeurs du moment. Aucun ne semble prêt à poser un diagnostic rigoureux sur les six ans de mandat d’Aliot, ni à articuler une vision précise de l’avenir. Prenons l’exemple de l’insécurité : en 2021, un utilisateur d’X dénonçait déjà une aggravation sous Aliot, contredisant ses promesses de campagne. Pourtant, aucun adversaire n’a proposé de plan structuré pour y répondre, se contentant de pointer du doigt. De même, la fuite d’eau de juin 2025, liée à un contrat controversé avec Veolia, a suscité des critiques virulentes, mais sans qu’un candidat n’esquisse une alternative crédible pour la gestion des ressources. Cette absence de propositions concrètes laisse penser que les oppositions misent davantage sur l’usure d’Aliot, fragilisé par sa condamnation, que sur un projet capable de fédérer les Perpignanais.
Un whisky pour noyer l’absence de convictions ?
Dans ce théâtre politique, où les "gesticulations du sabre" tiennent lieu de débat, les électeurs pourraient être tentés de lever leur verre de whisky pour oublier la vacuité des discours. Aliot, malgré ses déboires judiciaires, conserve un avantage : il est le seul à revendiquer un bilan, même contesté, et à se projeter dans un second mandat avec une rhétorique claire. Ses adversaires, eux, semblent hésiter entre postures tactiques et déclarations d’intention, sans jamais s’engager sur un projet qui donnerait du sens à leur candidature. À 10 mois du scrutin, la bataille pour Perpignan ressemble à une danse sous la pluie : beaucoup de mouvements, mais peu de clarté. Les Perpignanais, eux, attendent autre chose qu’un énième verre d’"au doigtmouillisme" pour croire en l’avenir de leur ville.
Mais veulent-ils vraiment ce mandat pour la gestion d'une ville qui s'approche de l'abîme, ou simplement exister dans des médias locaux qui doivent remplir leur grille, comme on remplit un loto?
AUDIO * La fatigue, épisode 2/4 : Oblomov de Gontcharov, l'homme couché . Une série inédite proposée par France Culture. Écoutez Les Chemins de la philosophie, et découvrez nos podcasts en l...
En exclusivité le récit de la soirée qui n'a pas encore eu lieu !
Boire du vin au Petit Monde : une célébration du vin et de l’âme humaine
Sous le ciel tiède de Perpignan, où le vent de la tramontane murmure des histoires de pierre et de mer, je me suis rendu, un peu par hasard, un peu par destin, à l’événement annoncé par Trabucaire Éditions. C’était vendredi, le 20 juin 2025, dans ce coin du monde où le temps semble ralentir pour laisser place à la vie. À 18 heures, la librairie Torcatis, nichée au cœur de la ville, ouvrait ses portes pour présenter Boire du vin ? Histoires de complicité entre l’homme et le vin. Un titre qui sonne comme une question, mais aussi comme une invitation. Et je n’ai jamais su résister à une invitation qui promet du vin et des idées.
Le lieu, Le Petit Monde, est de ces endroits où l’on sent l’âme des murs. Une petite salle, des tables en bois patiné, des odeurs de pain frais et de thym qui flottent dans l’air, et des gens qui sourient comme s’ils savaient quelque chose que vous ignorez encore.
La librairie Torcatis, avec ses étagères croulant sous les livres et son ambiance de refuge intellectuel, était l’écrin parfait pour cet événement. Les vignerons de la Côte Vermeille, des hommes et des femmes aux mains calleuses et aux yeux brillants, étaient là, non pas pour vendre, mais pour partager. Et c’est peut-être ça, le vin : un partage avant tout.
Le livre, au centre de la soirée, n’est pas un simple ouvrage sur le vin. Ce serait trop facile.
Non, il s’agit d’une méditation, d’une exploration. À travers des voix multiples – viticulteurs, historiens, poètes peut-être – il raconte ces 6000 ans d’histoire où l’homme et la vigne se sont apprivoisés. Pourquoi boit-on du vin ? La question flottait dans l’air, et les réponses fusaient, portées par le cliquetis des verres et les rires. On boit pour se souvenir, pour célébrer, pour se rapprocher des autres et, parfois, de soi-même. On boit parce que le vin n’est pas juste une boisson, mais un lien. Entre la terre et l’homme, entre le passé et l’avenir, entre le sacré et le profane. Les vignerons de la Côte Vermeille, avec leurs mots simples mais lourds de vérité, parlaient de leur travail, de la vigne qui demande patience et respect, du soleil qui brûle et des nuits fraîches qui apaisent.
Ils parlaient du vin comme d’un ami, jamais tout à fait le même, toujours fidèle. La dégustation, point d’orgue de la soirée, n’était pas une simple formalité. Chaque verre racontait une histoire : un grenache noir aux arômes de garrigue, un muscat qui chantait l’été, un rancio qui portait en lui le poids des années. Chaque gorgée était une conversation, un échange entre le buveur et le vigneron, entre l’homme et la terre.
Ce que j’ai retenu, au-delà des saveurs et des mots, c’est l’idée que le vin ne se réduit pas. On peut le disséquer, parler de ses tanins, de son terroir, de ses cépages, mais ce serait comme expliquer un poème en comptant ses syllabes. Le vin, c’est une culture, une tradition, une spiritualité même. Il est dans les fêtes de village, dans les repas qui s’étirent jusqu’à minuit, dans les silences partagés entre amis. Il est dans les excès, parfois, mais aussi dans la mesure, dans cette quête d’équilibre que les vignerons catalans semblaient incarner avec tant de grâce.
Je suis reparti dans la nuit de Perpignan, un peu plus léger, un peu plus riche.
Le vin, ce soir-là, n’était pas qu’une boisson. C’était une porte ouverte sur le monde, sur les autres, sur l’histoire. Et je me suis promis de revenir, un jour, à ce Petit Monde, pour boire encore, pour écouter encore, pour comprendre encore un peu mieux ce mystère liquide qui, depuis 6000 ans, nous accompagne.
Jim Harrison, s’il avait été là, aurait sans doute grogné un compliment bourru, vidé son verre et repris la route. Moi, je me contente d’écrire ces lignes, un sourire au coin des lèvres, et l’envie d’un autre verre.
Présentation du livre Trabucaire Editions produits par Reconquesta Côte Vermeille animé par Alain Pottier au Cave du Roussillon : Boire le Vin Histoires de complicité entre l'homme et le vin Le...
L'ami Pottier, Alain pas Eugène, m'avait incité à aller à la rencontre du "Petit monde", en me disant :" Ça te changera du demi-monde!" Carnet du Sud : Mourad et la cuisine du lien Il faisait ...
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Lundi 2 mai en salle de Master Class du salon des vins d'Occitanie https://www.degustezenvo.com/le-programme au Corum Palais des congrès à Montpellier conférence de presse de présentation du "L...
A l'occasion d'une rencontre des producteurs de la dénomination d'origine "vins doux de l'Empordà" à Garriguellale sommelier du restaurant " El Celler Can Roca Josep Roca à Gérone à fait une ...
"Cette fois, son regard était au loin, elle m’offrait son profil à contempler, sa peau hâlée d’un grain si pur. La douceur aurait-elle un teint, ce serait le sien ; le mystère aurait-il une lueur, ce serait la sienne. J’en avais les joues moites, les mains froides. Le bonheur battait mes tempes. Dieu, qu’elle était belle, ma première image de l’Orient "
Samarcande
Amin Maalouf
Dans les vallées ensoleillées des Pyrénées-Orientales, où la langue catalane chante encore dans les ruelles de Perpignan et les villages perchés, une initiative inattendue ravive l’espoir de sa pérennité. Amin Maalouf, écrivain franco-libanais et secrétaire perpétuel de l’Académie française, a apporté un soutien retentissant au Collectif pour les littératures en langues régionales, qui a présenté ce lundi un recueil intitulé Florilangues. Ce corpus, riche de 32 textes issus des langues de France – du créole martiniquais au tahitien, du basque au corse – inclut la langue catalane, dont la présence dans ce projet pourrait marquer un tournant pour son avenir en France.
La langue catalane, parlée dans ce qu’on appelle la Catalogne Nord, n’est pas un simple vestige du passé.
Elle est une voix vivante, portée par des poètes, des chanteurs et des conteurs, qui continue de tisser l’identité d’une région à la croisée des cultures méditerranéennes. Pourtant, son enseignement et sa visibilité dans l’espace public français restent limités, souvent relégués à des initiatives locales ou associatives. Le soutien d’une figure comme Amin Maalouf, dont l’Académie française incarne la défense de la langue française, est un signal fort. Lui, dont les romans explorent les ponts entre les civilisations, voit dans les langues régionales, dont le catalan, des trésors culturels à partager avec tous. « Il est nécessaire que les élèves de France aient connaissance de ces richesses », écrit le collectif dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou, béarnais de langue, et à la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne, proposant d’intégrer ces littératures dans les programmes scolaires.
Florilangues, qui paraîtra en 2026 aux éditions L’Aucèu libre, spécialiste de l’occitan, met le catalan à l’honneur aux côtés d’autres langues.
Ce recueil, pensé pour les collèges et lycées, ne vise pas à enseigner la langue catalane en tant que telle, mais à faire découvrir ses œuvres littéraires, en version bilingue ou traduites en français. Parmi les textes, on pourrait imaginer des extraits de poètes catalans comme Jacint Verdaguer, dont les vers vibrent d’une universalité intemporelle, ou des chansons traditionnelles qui résonnent encore dans les fêtes populaires de Catalogne Nord. « Pourquoi seuls les élèves catalans devraient-ils découvrir leur littérature ? » s’interroge le collectif, porté par une vision universelle. Un lycéen breton, un collégien parisien ou une écolière antillaise pourraient, grâce à ce projet, s’émerveiller devant la musicalité du catalan et la profondeur de son imaginaire.
« Le soutien d’Amin Maalouf est révolutionnaire », a déclaré Michel Feltin-Palas, journaliste et membre du collectif, lors d’une visioconférence.
Cette reconnaissance, venant d’une institution souvent perçue comme gardienne exclusive du français, brise un tabou.
Elle affirme que le catalan, comme les autres langues régionales, n’est pas une menace pour l’unité nationale, mais une richesse à partager. Céline Piot, historienne et membre du collectif, insiste : « Notre démarche s’adresse à tous les élèves de France. Il ne s’agit pas de cloisonner, mais d’ouvrir. » Ainsi, un élève de Marseille pourrait découvrir la légende catalane de Sant Jordi, tout comme un habitant de Perpignan pourrait s’émouvoir devant une chronique en breton ou une poésie en tahitien.
Pour la langue catalane, ce projet est une lueur d’espoir. En France, où elle est parlée par environ 100 000 personnes, selon des estimations, elle souffre d’un manque de visibilité institutionnelle.
L’enseignement bilingue français-catalan existe dans certaines écoles, comme les escoles bressola, mais reste marginal. L’intégration de textes catalans dans un recueil national, soutenu par une figure comme Maalouf, pourrait encourager une reconnaissance plus large, non seulement dans l’éducation, mais aussi dans la sphère culturelle. Ce n’est pas seulement une question de préservation : il s’agit de faire vivre le catalan, de le faire entendre dans sa poésie, sa verve, son humour, au même titre que le français ou toute autre langue.
Comme l’écrivait Amin Maalouf dans ses œuvres, les cultures ne prospèrent pas dans l’isolement, mais dans l’échange. La langue catalane, avec sa douceur méditerranéenne et son héritage millénaire, trouve dans Florilangues une tribune pour dialoguer avec le reste de la France.
Ce recueil, en plaçant le catalan aux côtés du provençal de Mistral, du créole de Raphaël Confiant ou du picard d’Alexandre Desrousseaux, rappelle que la diversité linguistique est une symphonie, et non une cacophonie.
Pour les Catalans de France, et pour tous ceux qui chérissent cette langue, l’engagement de Maalouf est un appel à rêver plus grand : un avenir où le catalan, loin d’être confiné aux marges, brillera comme un joyau au cœur de la mosaïque française.
Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt.
Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français.
Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle.
La France ne s’émeut guère d’une contradiction profonde entre ses déclarations d’intention et son action réelle. Elle s’enorgueillit de posséder une littérature mondialement reconnue, récompensée cette année encore par un prix Nobel, attribué à une femme. Elle se bat sans relâche, sur la scène internationale, pour que la langue française et sa littérature soient respectées et diffusées. Elle prodigue à tous ses enfants un enseignement qui accorde une place ambitieuse et méritée à nos œuvres littéraires.
Et pourtant, dans ce pays tellement attaché à la culture et aux droits de l’Homme, on peut constater avec effarement que la plupart de nos concitoyens ignorent qu’il existe des milliers d’œuvres littéraires écrites chez nous dans d’autres langues que le français.
S’ils ne le savent point, c’est bien, hélas ! Parce que notre système éducatif ne leur a jamais enseigné cette réalité. Héritier d’une tradition de mépris remontant à l'Ancien Régime puis théorisée sous la Révolution par l’abbé Grégoire, ce système passe volontairement sous silence ces milliers d’œuvres ainsi que ceux qui les ont écrites et les écrivent aujourd’hui encore, malgré les difficultés qu’ils rencontrent.
Les langues « régionales » elles-mêmes, dont l’enseignement demeure soumis au régime de l’incertitude et de la précarité, malgré les rappels à l’ordre répétés des instances culturelles internationales, se voient dédaignées par les autorités de ce pays.
Car le fait qu'au fil des ans, et non sans mal, quelques améliorations aient pu être apportées à leur statut grâce à quelques textes législatifs ou règlementaires n'empêche pas que trop souvent, faute de moyens et de bonne volonté de la part des décideurs de terrain, l'application concrète de ces textes soit fortement entravée. A fortiori, les littératures de ces autrices et auteurs – alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, créoles, flamands, occitans, et de toute autre langue de France, y compris bien sûr des outre-mer – sont victimes d’une idéologie étriquée, exclusive et excluante.
Quand on trouve dans les manuels une référence, par exemple à tel ou tel troubadour, cela reste marginal et parfois scientifiquement erroné. Il est grand temps que cette situation évolue.
Au fond, rien n’empêche – si ce n’est certaines volontés politiques influentes et figées – qu’un enseignement portant sur ces œuvres et ces autrices et auteurs soit dispensé aux élèves, au fil des divers cycles, du primaire jusqu’au baccalauréat. Il est parfaitement envisageable de les faire étudier, en traduction française ou, mieux encore, en version bilingue. Contes, poèmes, romans, pièces de théâtre… Peuvent être abordés sous forme d’extraits ou d’œuvres intégrales. Par exemple dans le cadre des progressions pédagogiques de la matière français ou, en lycée, dans celui de l’enseignement de spécialité « humanités, littérature et philosophie », on aborde déjà fréquemment des textes d’auteurs traduits de langues étrangères ou de l’Antiquité : il est parfaitement possible d’y intégrer les textes dont nous parlons, des œuvres de qualité qui pourraient dialoguer avec la littérature européenne écrite dans d'autres langues, dont le français.
On pourrait aussi considérer que les enseignants de chaque région mettent prioritairement l’accent sur des œuvres issues de celle-ci mais, au-delà de ce principe, il serait bon que chaque élève soit sensibilisé à l’existence de cette foisonnante diversité littéraire de notre pays.
Si Annie Ernaux est « notre » nouveau prix Nobel de littérature, Frédéric Mistral, en son temps, le fut aussi. Il écrivait en provençal, et de cela la quasi-totalité des Français n’a strictement aucune connaissance. Œuvrons pour mettre un terme à cette aberration. Agissons au bénéfice de tous, à commencer par notre jeunesse : l'ouverture des programmes sur notre diversité interne est un premier pas vers un nouvel humanisme ouvert à l’Autre."
"Il n'y a rien de si facile que cela ne devienne difficile avec une mauvaise attitude." Cette citation reflète l'accent mis par Vives sur l'importance de l'état d'esprit pour surmonter les défis...
" Som catalans i volem viure com a catalans. " (" Nous sommes catalans et nous voulons vivre en catalans. ") " Catalunya Nord és terra catalana, i la nostra llengua és la clau de la nostra ...
« Ne nous suicidons pas tout de suite, il y a encore quelqu'un à décevoir. »
Emil Cioran
Dans un monde renversé, où le vrai n’est qu’un hoquet du faux, une maladresse vite corrigée par la grande machinerie du mensonge, il faut un courage grotesque, presque clownesque, pour oser sa lâcheté. Oh, quel panache dans cette couardise érigée en art ! Nous, les spectateurs émérites de la catastrophe, nous excellons à détourner les yeux, à polir notre apathie comme un bijou. Guy Debord, ce prophète d’un désastre trop évident, l’a dit : « Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. » Et nous, avec une ferveur de termites, nous construisons l’autel de ce faux, en y sacrifiant jusqu’à la dernière bribe de sens.
Le vrai ? Une intrusion maladroite, une gifle importune qui trouble un instant la belle harmonie des illusions.
Il surgit, mal rasé, maladroit, et nous le chassons comme on repousse un mendiant qui gâche le décor.
Car le faux, lui, a de l’allure : il parade en costumes taillés sur mesure par des dirigeants dont l’incompétence n’est surpassée que par leur génie à nous faire avaler leurs fables. Ces marionnettistes malhabiles, ces apprentis sorciers aux mains tremblantes, orchestrent la débâcle avec une assurance qui force l’admiration. Et nous, que faisons-nous ? Nous applaudissons, ou plutôt, nous baissons la tête, car applaudir demanderait encore un effort. « Avoir le courage de sa lâcheté », quelle devise sublime pour une époque qui a fait de l’inaction une religion !
Nous ne voyons rien, non par cécité, mais par choix, par cette délicieuse paresse qui nous dispense d’agir. Agir ? Quelle vulgarité ! Mieux vaut se draper dans le silence, ce manteau d’élégance pour les âmes qui ont renoncé. Les valeurs s’inversent, la justice devient une mascarade, la liberté un slogan pour publicités de supermarché, et nous, fidèles à notre vocation de complices, nous laissons faire. L’« étrange défaite » n’a rien d’étrange : elle est le chef-d’œuvre de notre passivité, le triomphe de notre refus de déranger le chaos.
Cioran, s’il daignait encore respirer notre air vicié, rirait jusqu’à l’asphyxie. Il nous regarderait, nous, les équilibristes du néant, danser sur le fil au-dessus de l’abîme, convaincus que notre immobilité est une stratégie.
Quelle farce ! L’histoire, ce tribunal qui ne pardonne pas, ne se contentera pas de juger les imposteurs et leurs cortèges de mensonges ; elle pointera un doigt moqueur sur nous, les lâches, les artisans du silence, ceux qui ont cru que fermer les yeux était une forme de sagesse.
Sagesse ! Le mot même est une insulte dans ce monde où la vérité, ce misérable moment, est piétinée par la foule des adorateurs du faux.Et pourtant, quelle volupté dans cette lâcheté ! Quelle jouissance à se savoir complice, à murmurer dans l’ombre : « Ce n’est pas ma faute, je n’ai rien vu. » Rien vu ? Allons, nous voyons tout, mais nous avons appris à aimer l’obscurité. Le tribunal de l’histoire ? Une formalité. Nous y siégerons, non comme accusés, mais comme spectateurs, toujours spectateurs, avec ce sourire satisfait de ceux qui ont su, jusqu’au bout, ne rien faire.
Problème de réseau d’eau à Perpignan : point sur la situation
La Mairie de Perpignan communique sur l’état actuel des perturbations affectant le réseau d’eau potable dans certains secteurs de la ville.
Secteurs toujours privés d’eau À ce jour, les habitants des adresses suivantes restent sans approvisionnement en eau :
Rue du Ruisseau
Rue de l'Université
Rue Fontaine Neuve
Rue Côte des Carmes
Place Jean Moulin
Place des Esplanades
Les équipes de Véolia concentrent leurs efforts sur deux rues du Centre Ancien, à savoir la rue du Ruisseau et la rue de l'Université, afin d’identifier et de résoudre la cause des perturbations.
Distribution d’eau organisée Pour répondre aux besoins des riverains, la Mairie de Perpignan maintient la distribution d’eau potable aux points suivants :
Palais des Congrès
Place Arago
Place Jean Moulin
Par ailleurs, la distribution au robinet reste disponible sur la Place Cassanyes et la Place de la Résistance.
Des mesures spécifiques ont également été prises pour le Collège Jean Moulin, avec la livraison de palettes d’eau et l’installation d’une cuve de 12 m³ au sein de l’établissement. Qualité de l’eau : aucune inquiétude à signaler
L’Agence Régionale de Santé a effectué des analyses confirmant qu’aucun problème de qualité de l’eau n’a été détecté. Dans les secteurs où l’approvisionnement a repris, l’eau peut apparaître trouble, mais elle est désormais propre à la consommation. Toutes les restrictions d’usage ont donc été levées. Mobilisation en cours
Les services municipaux et Véolia restent pleinement mobilisés pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. La Mairie de Perpignan tiendra les habitants informés de l’évolution de la situation.
Pour toute question, les riverains sont invités à se rapprocher des services municipaux.
Oui, une régie publique de l’eau est non seulement envisageable, mais elle est aussi souvent considérée comme utile pour répondre à des enjeux de transparence, de contrôle démocratique et de maîtrise des coûts. Voici une analyse concise de l’utilité d’une régie publique, accompagnée d’exemples concrets en France, où ce modèle est bien implanté.
Utilité d’une régie publique de l’eau
Contrôle démocratique et transparence :
Une régie publique est directement gérée par une collectivité locale (commune, métropole, etc.), ce qui permet aux élus et aux citoyens d’avoir un contrôle direct sur la gestion de l’eau, une ressource stratégique.
Les régies publiques favorisent la transparence, notamment via la publication de rapports annuels et la participation citoyenne, contrairement à certaines délégations privées où les priorités peuvent être influencées par la rentabilité. Maîtrise des coûts :
Les régies publiques, n’ayant pas d’actionnaires à rémunérer, peuvent réinvestir les bénéfices dans l’entretien des infrastructures ou la réduction des tarifs. Une étude mentionnée sur X indique que le prix de l’eau en régie publique est en moyenne 4 % inférieur à celui en délégation privée.
Elles permettent d’éviter les marges commerciales des entreprises privées, bien que des critiques pointent parfois une moindre efficacité opérationnelle si la gestion n’est pas rigoureuse. Gestion intégrée et écologique :
Les régies publiques peuvent intégrer plus facilement des objectifs de transition écologique, comme la préservation des ressources ou l’amélioration des réseaux pour réduire les fuites (eau non facturée).
Elles peuvent prioriser des investissements à long terme sans pression de rentabilité immédiate. Limites potentielles :
Les régies publiques nécessitent une expertise technique et une gestion rigoureuse pour éviter les inefficacités ou les interférences politiques.
Le financement des investissements peut être plus complexe si la collectivité manque de ressources, contrairement aux entreprises privées qui peuvent lever des fonds plus facilement.
Exemples de régies publiques en France
Eau de Paris (Paris) :
Depuis 2010, la gestion de l’eau à Paris est revenue en régie publique après des décennies de délégation privée à des entreprises comme Veolia et Suez. Résultats :
Stabilisation des tarifs, avec une baisse relative par rapport à l’inflation.
Investissements massifs dans la modernisation des réseaux (réduction des fuites) et des campagnes de sensibilisation à la préservation de l’eau.
Mise en place de fontaines publiques gratuites et d’outils de suivi de la qualité de l’eau. Avantage : Gouvernance transparente avec un conseil d’administration incluant des élus, des associations et des citoyens.
Métropole de Lyon :
En 2023, Lyon a créé une régie publique pour gérer l’eau potable, mettant fin à la délégation à Veolia. Objectifs :
Renforcer le contrôle local et intégrer des priorités écologiques, comme la protection des captages et la réduction de l’impact environnemental.
Améliorer la transparence et impliquer les citoyens dans les décisions. Résultats : Encore récent, mais la régie vise à réduire les coûts pour les usagers et à investir dans des infrastructures durables. Montpellier Méditerranée Métropole :
En 2021, la métropole a voté l’extension de sa régie publique de l’eau à l’assainissement, après une première étape en 2016 pour l’eau potable. Résultats :
Gestion intégrée des cycles de l’eau (potable et assainissement), favorisant une approche cohérente pour la transition écologique.
Réduction des coûts pour les usagers et meilleure maîtrise des investissements dans les canalisations publiques. Avantage : Cette régie permet une coordination entre les différents usages de l’eau, réduisant les gaspillages et améliorant l’efficacité. Est Ensemble (Île-de-France) :
Cette intercommunalité, regroupant neuf communes (comme Bagnolet et Montreuil), a repris la gestion de l’eau en régie publique en 2010 après des années sous délégation privée. Résultats :
Baisse des tarifs pour les usagers (environ 10 % dans certaines communes).
Amélioration de la qualité du service et des investissements dans les réseaux pour réduire les fuites.
Avantage : Forte implication citoyenne via des comités d’usagers et une meilleure transparence budgétaire.
Contexte international
Portugal (Lisbonne) : La régie publique a permis de stabiliser les tarifs et d’investir dans la modernisation des réseaux, tout en intégrant des politiques de durabilité. Allemagne (Berlin) : Après une remunicipalisation en 2013, la régie publique a amélioré la transparence et réduit les coûts, bien que des défis subsistent en termes d’efficacité opérationnelle.
Conclusion
Une régie publique de l’eau est une solution viable et souvent bénéfique, notamment pour garantir un contrôle démocratique, réduire les coûts pour les usagers et prioriser les enjeux écologiques. Les exemples de Paris, Lyon et Montpellier montrent des résultats concrets en termes de transparence, de baisse des tarifs et d’investissements dans les infrastructures publiques. Cependant, le succès dépend de la capacité de la collectivité à gérer efficacement et à mobiliser des compétences techniques. Pour évaluer la pertinence d’une régie publique dans votre contexte, il serait utile de consulter les rapports annuels de votre collectivité ou de comparer avec des cas similaires via des ressources comme le site de France Eau Publique (france-eau-publique.fr).
C'est une grosse canalisation difficilement accessible, qui a pété dimanche et qui perd 500 m3 par heure, Véolia qui a le contrat de la distribution de l'eau et pas de l'entretien des canalisations cela coute cher surtout dans la vieille ville) n'a pas pour le moment réussi à réparer.10000 foyers sont privés d'eau. À long terme, c'est un préjudice pour les commerçants et particulièrement pour les restaurants, qui ne pourront ouvrir faute de pouvoir faire la vaisselle, cuisiner, donner l'accès au WC : est-ce que Véolia les indemnisera ?
Le Cri de Perpignan : une ville assoiffée par la défaillance des conduites
Par Robert Dainar, philosophe et observateur des misères humaines
Perpignan, en ce seizième jour de juin de l’an 2025 – Ô cruelle ironie de la condition humaine ! L’eau, ce bien premier de la nature, don généreux sans lequel la vie s’éteint, manque cruellement aux habitants du cœur de Perpignan. Depuis les neuf heures du matin, les riverains et commerçants de cette cité languedocienne souffrent la soif, privés d’eau potable par une anomalie obscure dans les entrailles du réseau de distribution. Cette charge, confiée à la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) et à son délégataire Veolia, révèle les fragilités d’une société qui, se croyant maîtresse de la nature, s’abandonne à la négligence de ses propres ouvrages.
Les autorités, promptes à réagir, ont sollicité les services compétents de PMM et de Veolia, mais l’origine de cette disgrâce demeure, à l’heure où j’écris, un mystère. Selon les quartiers, les rues, voire les étages des immeubles, l’eau se refuse encore à couler, laissant les citoyens dans l’attente et l’incertitude. D’abord, six mille abonnés furent touchés ; la fuite, dit-on, s’est réduite à quelque sept cent quatre-vingts âmes, principalement autour du Bastion Saint-Dominique, de la rue du Ruisseau et de la rue Fontaine Neuve. Les services, mobilisés sans relâche, cherchent à percer l’énigme pour rendre à la ville son fluide vital.
La #mairie, dans un élan de sollicitude, a organisé dès l’aube, à six heures et demie, une distribution d’eau aux places des Esplanades, devant le Palais des Congrès et sur la place Arago. Des fontaines publiques, à la place Cassanyes et à la place de la Résistance, offrent également un secours temporaire. Mais combien de temps cette manne durera-t-elle ? L’homme, dans sa présomption, a cru dompter les éléments, et voici que ses canalisations le trahissent.
De la soif de Perpignan aux maux de la nation
En France, chaque individu consomme, en moyenne, cent quarante-huit à cent cinquante litres d’eau par jour pour ses besoins domestiques, soit environ cinquante-quatre mètres cubes par an. Les sportifs, avides d’ablutions, en usent jusqu’à deux cent quatre litres, et les vacanciers, dans leur insouciance, vont jusqu’à deux cent trente. Depuis l’an 2012, cette consommation, stabilisée, montre une légère #décroissance, fruit d’un sursaut de vertu #écologique et d’appareils plus sobres. Mais ce tableau flatteur cache une vérité plus amère : près d’un cinquième de l’eau potable, en France, s’échappe par les fuites des réseaux, gaspillée par l’incurie des hommes (ONEMA). À Perpignan, cette défaillance n’est qu’un symptôme d’un mal plus vaste : l’usure des infrastructures, laissées à l’abandon par des siècles d’orgueil technologique.
Les leçons de l’eau
Cette disette aquatique, bien que locale, porte en elle les germes d’une méditation universelle. L’#eau, source de vie, est un bien commun que l’homme, dans son aveuglement, croit assuré. Pourtant, les sécheresses, toujours plus fréquentes en cette terre d’Occitanie, rappellent la précarité de nos ressources. En 2023, des restrictions ont déjà frappé la région, et l’avenir, sous l’égide d’un climat changeant, menace de nouvelles épreuves. La gestion de l’eau, si elle veut être durable, exige des investissements dans des réseaux robustes, une équité dans l’accès pour les plus humbles, et une sobriété dans nos usages, qu’ils soient domestiques ou frivoles, comme l’arrosage des jardins ou le remplissage des piscines.
Que Perpignan, en ce jour, serve d’avertissement ! L’homme, s’il persiste à mépriser la nature et ses propres œuvres, risque de voir ses fontaines taries et ses cités réduites à la soif. Que la Mairie poursuive son labeur, que Veolia trouve remède à la panne, et que la raison, enfin, guide nos pas vers une harmonie avec l’eau, ce trésor trop longtemps négligé.
"L'expression " Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise " signifie qu'à force de s'exposer à un danger, même léger, on risque d'en être victime. Cette expression française date ...
Hier la pluie est tombée drue au centre ancien de de Perpignan entrainant les poubelles entre St Jacques et St Jean place de la révolution française... Hier la pluie est tombée drue au centre a...
" Le plan sècheresse n'est pas un arrosage." Prix de l'humour politique 1990. (Ministre de l'Agriculture) de Henri Nallet "Après la sècheresse, la pluie tombe comme des applaudissements." Félix...
Vu le niveau d’abstentionnisme, à bien y regarder les influenceurs sont plus représentatifs que les élus! Une commission d'enquête parlementaire leur a demandé des comptes. Mais qui sont-ils, si mal élus tant dans le nombre de vote que dans ses conditions pour être légitimes? Avant de crier au populisme regardons dans le miroir inversé de la "quatrième dimension" pour ouvrir le débat !
Contexte réel : l’audition des influenceurs
Le 10 juin 2025, des influenceurs comme Nasdas, Alex Hitchens, AD Laurent, et le couple Julien et Manon Tanti ont été auditionnés par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Ces créateurs de contenu, choisis à la suite d’une consultation citoyenne ayant recueilli plus de 32 000 réponses, étaient interrogés pour des contenus jugés problématiques : sexisme, virilisme, violence, exploitation de la misère, ou pratiques commerciales douteuses. Les auditions ont été marquées par des échanges tendus, des moments de buzz (comme l’abandon de l’audition par Alex Hitchens), et une couverture médiatique importante, notamment sur X et dans la presse (Le Figaro, BFMTV, Le Monde). Nasdas, par exemple, a été questionné sur ses vidéos mettant en scène des jeunes précaires ou distribuant de l’argent, accusé d’exploiter la misère pour l’audience.
Ces moments ont généré du buzz, amplifié par les réseaux sociaux, où les influenceurs ont parfois retourné les critiques contre les députés, comme Nasdas reprochant un manque de compréhension de la santé mentale des créateurs. Une députée a même publié une vidéo TikTok semblant narguer Nasdas, ajoutant au côté spectaculaire.
Scénario inversé : les influenceurs interrogent les députés
Imaginons un monde où des influenceurs comme Nasdas organisent une “commission d’enquête populaire” sur les réseaux sociaux, convoquant des députés pour répondre de leurs actions, dans un format conçu pour maximiser l’audience et le buzz. Voici à quoi cela pourrait ressembler :
Le cadre de l’interrogatoire
Les influenceurs, forts de leurs millions d’abonnés (Nasdas en a 9,3 millions sur Snapchat), utiliseraient des plateformes comme TikTok, Snapchat ou YouTube pour diffuser l’événement en direct, avec des lives interactifs où les viewers votent pour les questions ou réagissent en temps réel.
Le ton serait provocateur, reprenant les codes des dramas ou des clashs en ligne : montages dynamiques, effets sonores, et accusations directes pour capter l’attention. Nasdas pourrait, par exemple, titrer son live : “Les députés face à la VRAIE France : on leur demande des comptes !”
Les thèmes abordés pourraient inclure : l’impact des lois sur la jeunesse, la déconnexion des élus des réalités des quartiers, ou encore la transparence des dépenses publiques, jouant sur des sujets sensibles pour créer du buzz. Les “accusés” : les députés
Des figures comme Arthur Delaporte, président de la commission TikTok, pourraient être convoquées. Les influenceurs leur reprocheraient, par exemple, de critiquer les réseaux sociaux sans comprendre leur fonctionnement ou d’ignorer les problèmes structurels (chômage, précarité) qui poussent les jeunes vers des figures comme Nasdas. Les questions seraient volontairement incisives : “Pourquoi vous parlez de protéger les mineurs sur TikTok, mais pas des écoles qui tombent en ruine ?” ou “Combien vous gagnez par mois, et qu’est-ce que vous faites pour les SDF que je filme ?” Ces attaques chercheraient à exposer des contradictions, comme Nasdas a été accusé d’exploiter la misère. Les moments de buzz :
Un député pourrait “craquer” sous la pression, comme Alex Hitchens a quitté son audition, créant un moment viral. Par exemple, un élu déconnectant son micro ou répondant maladroitement pourrait être remixé en mème TikTok. Les influenceurs joueraient sur l’émotion : Nasdas pourrait montrer des images de jeunes en difficulté qu’il “aide”, accusant les députés d’inaction, pour susciter l’indignation de son audience.
Les lives généreraient des millions de vues, avec des hashtags comme #DéputésEnPLS ou #NasdasVsAssemblée, amplifiant le buzz. Des clips de 15 secondes montrant les moments les plus tendus circuleraient sur TikTok. Les réactions
Les médias traditionnels (Le Figaro, BFMTV) couvriraient l’événement, mais avec un ton critique, accusant les influenceurs de populisme ou de sensationalisme, comme ils l’ont fait pour les auditions réelles. Sur X, les opinions seraient divisées : certains salueraient la “prise de pouvoir” des influenceurs face à une élite déconnectée, d’autres dénonceraient un “tribunal médiatique” sans légitimité.
Les députés pourraient répondre en publiant leurs propres vidéos TikTok, comme la députée qui a nargué Nasdas, mais risqueraient de sembler ridicules face à des influenceurs maîtrisant les codes des réseaux. Les limites du scénario
Contrairement à une commission parlementaire, une “enquête” menée par des influenceurs n’aurait aucune autorité légale. Les députés pourraient refuser de participer, privant l’événement de crédibilité.
Le format privilégierait le spectacle au détriment du fond, comme les auditions réelles ont parfois viré au clash plutôt qu’au débat. Les influenceurs risqueraient d’être accusés de manipuler l’opinion, comme ils l’ont été pour leurs contenus problématiques.
Enfin, l’audience, majoritairement jeune, pourrait se désintéresser si le sujet devient trop complexe, préférant des dramas plus simples.
Comparaison avec la réalité
Dans le scénario réel, les influenceurs étaient en position de défense, interrogés par une institution légitime, mais ont réussi à créer du buzz en jouant sur leur image provocatrice. Inverser les rôles donnerait aux influenceurs un pouvoir symbolique, mais éphémère, car leur influence repose sur l’audience, pas sur une autorité institutionnelle. Les deux scénarios partagent un point commun : la recherche de l’attention, amplifiée par les réseaux sociaux, où le fond (protection des mineurs, responsabilité des élus) passe souvent après le spectacle. Si vous cherchez des vidéos spécifiques
Vous mentionnez “les moments vidéos et de buzz qu’on sait”. Si vous faites référence à des extraits précis de l’audition du 10 juin 2025, des vidéos sont disponibles sur les sites de l’Assemblée nationale, BFMTV, ou Le Figaro, qui ont diffusé des moments clés (par exemple, Nasdas défendant ses contenus ou Alex Hitchens quittant l’audition). Si vous voulez que je recherche ou analyse une vidéo spécifique, précisez le moment ou le lien, et je peux le décortiquer. Si vous parlez de vidéos fictives dans le scénario inversé, je peux proposer une description créative d’un clip viral imaginaire (par exemple, un TikTok de Nasdas “clashant” un député).
Conclusion
Un scénario où les influenceurs interrogent les députés reproduirait les dynamiques de buzz et de clash observées lors de l’audition réelle, mais avec moins de légitimité institutionnelle. Les réseaux sociaux amplifieraient l’événement, mais le risque de dérapage (populisme, simplification) serait élevé. Si vous avez une idée précise de l’inversion ou des “moments de buzz” à explorer, donnez-moi plus de détails, et je peux affiner la réponse ou chercher des sources supplémentaires !
“Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !”
Edmond Rostand / Cyrano de Bergerac
Le 17 juin 2025, le site L’Archipel Contre-Attaque, porté par la plume acérée de Nicolas Caudeville, fêtera ses 17 ans d’existence. Ce média alternatif, ancré dans le paysage catalan, s’est imposé comme une voix dissonante, secouant l’information locale avec un ton unique, souvent provocateur, mais toujours engagé. À cette occasion, revenons sur son parcours, ses chiffres impressionnants et sa place singulière dans l’information en Pays Catalan.
Une aventure débutée il y a 17 ans
Créé en 2008, L’Archipel Contre-Attaque est le fruit de la vision de Nicolas Caudeville, un Catalan d’adoption arrivé à Argelès-sur-Mer à l’âge de 8 ans. Comme il le confiait dans une interview en 2016, son amour pour le territoire et sa curiosité insatiable pour l’humanité l’ont poussé à explorer les réalités locales à travers des articles et des interviews. « J’aime beaucoup les interviews, car j’aime beaucoup les gens, je suis curieux de l’humanité, un des derniers territoires à explorer », déclarait-il alors.
Le site s’est rapidement distingué par son approche irrévérencieuse et son refus de se plier aux conventions des médias traditionnels. En 2016, à l’occasion de ses 7 ans, Nicolas Caudeville expliquait son évolution, passant d’une posture de « guérilla » contre les élites locales à un rôle d’entremetteur, facilitant les rencontres et les projets pour le bien du territoire. Ce positionnement hybride, entre critique incisive et construction collective, a forgé l’identité unique du site.
Des chiffres qui témoignent d’un succès
Depuis sa création, L’Archipel Contre-Attaque a attiré 1 046 528 visiteurs uniques et cumulé 1 540 077 pages vues, des statistiques impressionnantes pour un média indépendant. En 2016, le site avait déjà franchi le cap des 500 000 lecteurs uniques, un chiffre supérieur à la population des Pyrénées-Orientales, comme le soulignait fièrement Nicolas Caudeville. En janvier 2015, il enregistrait un record mensuel de 26 000 visiteurs uniques, signe d’une audience en constante croissance.
Ces chiffres reflètent l’attrait d’un contenu diversifié, mêlant articles d’analyse, satires politiques et interviews variées. Le site a publié près de 600 interviews, majoritairement en français, mais aussi en catalan, espagnol, anglais, italien et même japonais, illustrant son ouverture culturelle et son ambition de dépasser les frontières locales.
Une voix critique dans l’information catalane
Dans un paysage médiatique local souvent critiqué pour son manque d’indépendance, L’Archipel Contre-Attaque occupe une place à part. Nicolas Caudeville n’hésite pas à pointer du doigt les dérives des institutions et des médias traditionnels. En 2016, il dénonçait par exemple la « représentation folklorique » du territoire par France Bleu Roussillon, accusée de négliger la création musicale locale au profit d’un discours stéréotypé sur « l’aççant catalan, rugby et cargolade ». En 2018, il s’attaquait à l’usage inflationniste du langage politique dans son article « Perpignan/PO : parlez-vous ‘l’enflé’ ? », critiquant le détournement des mots par les élus.
Le site s’est également fait l’écho des initiatives culturelles et sociales, donnant la parole à des figures locales souvent ignorées par les grands médias. Parmi les interviews marquantes, citons celle de Rachel Skellington, modèle alternatif inspiré par Burton et Poe, ou encore celle de Jean Lhéritier, organisateur du Mercat de la Terra à Elne, mettant en lumière des acteurs engagés dans la vie locale. Plus récemment, Nicolas Caudeville a couvert des événements comme le festival Seconds Rôles au Premier Plan à Carmaux, en interviewant Jérôme Quaretti, ou encore une exposition sur le thème de la femme à Perpignan.
Un média en constante évolution
Si L’Archipel Contre-Attaque s’est construit sur une critique acerbe des dysfonctionnements locaux, il a su évoluer pour proposer une réflexion plus large. Nicolas Caudeville se définit comme un « penseur critique » sans prétention, cherchant à introduire de la nuance dans un paysage médiatique souvent pressé et superficiel. Ses articles récents, comme ceux sur la rénovation urbaine à Perpignan ou la « Compétition Mondiale de Saucisse Catalane », mêlent toujours analyse sérieuse et ton satirique, une marque de fabrique qui séduit son audience.
À l’approche de son 17e anniversaire, le site continue d’arpenter son chemin, avec l’ambition d’atteindre les 3 millions de lecteurs, comme l’espérait Nicolas Caudeville en 2016. Dans un contexte où les médias locaux peinent à se réinventer, L’Archipel Contre-Attaque reste un acteur incontournable, capable de provoquer, d’informer et de fédérer autour d’une vision audacieuse du Pays Catalan.
Le 17 juin 2025, L’Archipel Contre-Attaque célébrera 17 ans d’une aventure journalistique hors norme.
Avec plus d’un million de visiteurs uniques et une présence affirmée dans l’information catalane, le site de Nicolas Caudeville prouve qu’un média indépendant peut marquer les esprits et faire entendre une voix différente. En attendant de découvrir les surprises que réserve cet anniversaire, une chose est sûre : l’Archipel continuera de contre-attaquer avec panache.
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Christophe Euzet : Il serait une fois Perpignan ! Livre
Christophe Euzet sort aux @Presses Littéraires de Jérôme Fricker une dystopie souriante sur Perpignan en 2042 des pistes pour enfin révéler le potentiel de la belle catalane.Il nous en fait comme on dit en Catalan,"cincs centimes"
Par Frédéric Belvédere, en mode critique littéraire désabusé mais secrètement séduit
Dans le grand cirque de la campagne municipale 2026, où chaque candidat dégaine son clip TikTok, son slogan à deux balles ou sa promesse de fontaine à rosé sur la place de la Loge, Il serait une fois, Perpignan de Christophe Euzet arrive comme un ovni. Pas de buzz tapageur, pas de punchline à la Hanouna, mais un petit roman-fiction qui ose l’impensable : parler d’avenir sans hurler, rêver sans faire de l’esbroufe, et croire en Perpignan sans tomber dans le folklore catalan de carte postale. Et, bordel, ça fonctionne.
Imaginez : Marguerite, une quadra un peu cabossée, revient à Perpignan en 2042, après avoir claqué la porte vingt ans plus tôt, écœurée par une ville engluée dans ses problèmes – insécurité, saleté, inertie, repli identitaire. Sauf que, surprise, la Perpignan qu’elle retrouve n’est plus ce décor de série B. Les rues sont propres, le tramway file avec une élégance sang et or, le centre-ville respire, les quartiers ne s’ignorent plus, les jeunes s’impliquent, les vieux ne sont plus des ombres. La ville, en un mot, vit. Mieux, elle vibre. Euzet, avec une plume sobre mais jamais chichiteuse, nous embarque dans cette renaissance urbaine, où la transformation n’est pas un miracle mais le fruit d’un boulot de titan : respect, intelligence collective, courage politique.
Et un peu de beauté, parce que, oui, une ville propre, c’est aussi une ville qui vous fait sourire.
Ce qui fout les jetons, c’est que ce bouquin n’est pas qu’un roman. C’est un manifeste déguisé, un uppercut discret aux cyniques qui pensent que Perpignan est condamnée à son passé. Euzet, prof de droit public et président de l’association « Perpignan il est temps ! », ne fait pas que raconter une histoire. Il balance une vision, un projet, un défi. Et là où les autres candidats misent sur des coups d’éclat éphémères – un tweet bien senti, un hashtag qui claque –, lui choisit la patience d’un texte qui se lit en une soirée mais qui vous hante des jours. C’est culotté, presque anachronique, dans un monde où l’attention dure trois secondes. Mais c’est peut-être ça, le vrai coup de buzz : faire croire à une ville qu’elle peut être plus grande qu’elle-même.
Alors, oui, Il serait une fois, Perpignan ne va pas faire jumper les foules sur Insta. Pas de GIFs, pas de filtres Snapchat.
Mais ce livre a un truc que les autres n’ont pas : une âme.
Et dans la bataille des municipales, où tout le monde joue au plus malin, Euzet rappelle qu’une ville, ce n’est pas juste un hashtag. C’est une histoire qu’on écrit ensemble. Et ça, mes amis, c’est plus fort que n’importe quel coup de com
Christophe Euzet était en direct de la salle des libertés pour l'archipel contre attaque info en meeting sur la prochaine élection municipal en 2026 à Perpignan, salle des libertés, jeudi 13 m...
"Faire une élection, c'est raconter une histoire de telle façon que l'enfant qui sommeille en tout électeur croie que le candidat est le seul héros crédible de cette histoire." De Jacques Ség...