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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 19:33

" - Tu brilles aussi fort qu’un miroir de bordel, même un aveugle te verrais à 10 lieux d’ici.
- J’aime bien que les gens me regardent moi.
- Ils ne partagent pas toujours ton plaisir."

Mon nom est personne, Jack Beauregard et Personne

Au moment où Joan Planes comptait ressortir le livre de son père Llorenç qui fut l'éponyme du concept: "le petit livre de la Catalogne Nord", la Géné (lorsqu'on l'épelait avec tendresse) a nommé un sorte de DJ de plage, en guise de directeur

L'homme qui tua le nom "Catalogne Nord

Perpignan, une ville où le vent joue les espions entre les ruelles, transportant des histoires de complots avortés et d'identités en suspens. Dans ce décor, un homme venait d’être parachuté à la tête de la Casa de la Generalitat, ce bureau censé entretenir la flamme catalane de l’autre côté de la frontière. Son nom ? Christopher Daniel Person. Un homme sans visage, ou plutôt, un visage trop lisse pour qu’on s’y attarde.

Une Casa sans cause ?

La Casa de la Generalitat à Perpignan, ce n’était pas juste une antenne culturelle. C’était un symbole, un mirador avancé de Barcelone en territoire français, une passerelle diplomatique, un vestige de la grandeur d’une Catalogne qui s’était rêvée indépendante. Depuis sa création en 2003, les directeurs qui s’y succédaient étaient des hommes de conviction, convaincus que cette enclave était une base arrière stratégique.

Parmi eux, **Josep Puigbert (2014-2023)**, un indépendantiste bon teint qui voyait en la Casa un laboratoire de catalanisme. Son successeur, **Alfons Quera (2023-2024)**, était du même moule, quoique plus prudent. Tous partageaient une obsession : faire vivre la culture catalane dans les Pyrénées-Orientales et entretenir le feu sacré de la "Catalogne Nord".

Mais les temps avaient changé. Depuis la tentative avortée d’indépendance de 2017, Barcelone avait perdu son mordant. Les nouveaux maîtres de la Generalitat n’avaient plus d’appétit pour les grands projets nationalistes. Le poste de directeur de la Casa n’était plus une mission stratégique. C’était devenu une sinécure. Alors, on avait choisi Christopher Daniel Person.

Un homme du sérail socialiste

Né en 1992 à Cervera, formé en sociolinguistique et en marketing, il n’était ni un militant chevronné ni un fervent catalaniste. Son atout ? Avoir le bon carnet d’adresses. Il était passé par le PSC, le Parti des Socialistes de Catalogne, ce qui en disait long sur la nature de sa nomination. On n’attendait pas de lui qu’il secoue l’institution, juste qu’il assure une présence, qu’il gère quelques dossiers sans faire trop de vagues.

Le crime parfait

Seulement voilà, au lieu de faire profil bas, il commit l’irréparable. Il tua un nom. **"Catalogne Nord".** Froidement, méthodiquement, il enterra l’expression sous un flot de justifications administratives. "Nous devons employer le nom officiel, 'Pyrénées-Orientales'", déclara-t-il, comme un bureaucrate raturant une note inutile sur un rapport. Ce fut un séisme. À Perpignan, les nationalistes avaient toujours défendu cette appellation, vestige d’un espoir inachevé, d’une terre rattachée à la France mais où battait encore un cœur catalan.

Les réactions ne tardèrent pas. 

**Jordi Borràs**, Agustí Colomines (**Junts**), Nicolas Garcia (**maire d’Elne**) et bien d’autres dénoncèrent un crime contre l’identité catalane. **Unitat Catalana** exigea sa tête. On le traita d’"ignorant", de "médiocre", de "subordonné servile".

Mais Person ne s’arrêta pas là. Il porta un second coup. Il osa dire que "personne ne parle catalan dans la région". Une phrase assassine, jetée négligemment, qui anéantissait des décennies d’efforts pour préserver la langue. Les flammes de la révolte s’allumèrent aussitôt.

Le mauvais ouvrier se plaint de son outil

Dans un roman noir, c’est toujours au moment où tout semble sous contrôle que les choses dérapent. Person croyait pouvoir imposer son post-modernisme, mais il n’avait pas anticipé que l’identité catalane, même en sommeil, restait un volcan. Son poste, jadis prestigieux, n’avait plus le poids stratégique d’antan, mais il suffisait d’un faux pas pour que le feu reprenne.

L’homme qui tua "Catalogne Nord" devint l’homme de trop. Les médias s’en emparèrent. Les critiques pleuvaient de toutes parts. Mais à Barcelone, ses protecteurs gardaient le silence. Le pouvoir socialiste qui l’avait placé là n’avait rien à gagner à un scandale. Il n’était qu’un pion sur l’échiquier, un exécutant interchangeable.

Alors, que lui restait-il ? Tenir bon. Feindre l’indifférence. Attendre que la tempête passe. Mais Perpignan n’oublie pas ceux qui trahissent ses légendes. Person a peut-être cru qu’il pouvait enterrer un nom. Il découvrira bientôt qu’ici, les fantômes de l’histoire ne meurent jamais vraiment.

 

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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 12:48

"LIZ : Et vous pensez que je vais vous croire?
RED : Mais bien sûr que non! Je suis un criminel. Les criminels sont des menteurs notoires. Tout ce qui me concerne n'est que mensonge. Mais si quelqu'un peut me donner un seconde chance, c'est vous."

RED : C'était amusant, non. On remet ça? je vous assure, on devrait recommencer. En fait Zamanin' était que le premier.
COOPER : Le premier quoi?
RED : Nom, sur la liste.

(épisode 1)

(épisode 1) The Blacklist

L'élection qui se profile semble dénuée d'intérêt si elle dans la continuité de la précédente, si l'on s'en tient au documentaire sur le sujet,"Gare à Perpignan, fragment d'une fatigue démocratique"https://www.cinemutins.com/gare-a-perpignan-. Alors l'archipel contre-attaque se plaît à imaginer des candidats flamboyants un robot coaché par une IA, une actrice iranienne, pour montrer que la médiocrité n'est pas le destin de ville qui fut la capitale d'un royaume !https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/11/perpignan-le-roi-pecheur-a-qui-les-candidats-ne-posent-pas-les-bonnes-question-pour-avoir-axe-au-graal-par-nicolas-caudeville.html

Et si Raymond "Red" Reddington, maître de l’intrigue et génie du verbe dans The Blacklist, se lançait dans la course à la mairie de Perpignan en 2026 ? Plongeons dans cette fiction où Red déploie son éloquence légendaire, ses dialogues ciselés et son art de transformer chaque situation en une scène mémorable.https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Reddington
Red poserait ses valises à Perpignan par un matin frisquet de janvier 2026, sortant d’une berline noire rutilante garée devant l’Hôtel de Ville. Son Fedora incliné, il observerait la ville avec un regard perçant. "Dembe, regarde-moi ça", dirait-il en désignant le Castillet d’un geste théâtral. "Une ville avec du caractère, de la poussière et juste assez de désespoir pour qu’on y fasse quelque chose d’extraordinaire. Qu’en penses-tu ?" Dembe, fidèle ombre, hocherait la tête en silence, et Red ajouterait avec un sourire : "Exactement. C’est une toile vierge, et je suis Rembrandt avec un revolver."

Il annoncerait sa candidature dans un discours improvisé sur la place de la République, micro en main, face à une foule de Perpignanais intrigués. "Mesdames et messieurs, je suis Raymond Reddington, et je suis ici pour vous offrir quelque chose que vos politiciens habituels ne comprennent pas : une vision", commencerait-il, sa voix résonnant comme une promesse. "Perpignan ne sera pas juste une étape sur la route de Barcelone. Ce sera un carrefour, un empire discret. Pourquoi se contenter de survivre quand on peut prospérer ? Comme je le dis souvent : ‘Dans un monde de moutons, soyez le loup.’ Alors, qui est avec moi ?" Les applaudissements hésitants se transformeraient en ovation, et Red murmurerait à Dembe : "Ils ne savent pas encore à quel point ils ont besoin de moi."


Sa campagne serait une symphonie de charme et de mystère. 

Lors d’une rencontre au marché Saint-Charles, entouré de cageots d’oranges et de vendeurs curieux, il serrerait des mains et glisserait des billets pour des cafés. Une vieille dame lui demanderait : "Mais vous venez d’où, Monsieur Reddington ?" Il s’arrêterait, la fixerait avec un sourire désarmant et répondrait : "D’un endroit où les règles sont des suggestions, Madame. Et je suis ici pour vous libérer des vôtres. ‘La liberté n’est pas un cadeau, c’est une négociation.’ Prenez un fruit, c’est pour moi." Elle rougirait, et Red s’éloignerait, lançant à un marchand : "Gardez la monnaie, mon ami. La générosité est une monnaie qui rapporte toujours."

Les adversaires politiques, déconcertés, tenteraient de le contrer. 

Lors d’un débat télévisé sur France 3 Occitanie, le maire sortant, un homme bedonnant et sûr de lui, l’attaquerait : "Monsieur Reddington, vous n’avez aucun passé politique ! Pourquoi vous faire confiance ?" Red, impeccable dans son costume gris anthracite, ajusterait sa cravate et répliquerait : "Un passé politique ? J’ai un passé, point. Et il m’a appris une chose : ‘Les hommes qui suivent les règles finissent par être mangés par ceux qui les écrivent.’ Vous avez géré cette ville comme un comptable, Monsieur. Moi, je vais en faire une légende." Puis, se penchant vers lui avec un sourire glacial, il ajouterait à mi-voix : "Dites-moi, cette petite histoire avec le permis de construire à Saint-Estève… on en parle maintenant ou je garde ça pour le dessert ?" Le maire bafouillerait, et Red conclurait, face caméra : "Voyez-vous, mes amis, je ne joue pas pour gagner. Je joue pour que tout le monde se souvienne de la partie."
Le préfet, alarmé par ce candidat hors norme, appellerait le FBI. Elizabeth Keen débarquerait à Perpignan, déterminée à percer ses intentions. 

Elle le coincerait dans un café près de la cathédrale Saint-Jean, sous les gargouilles silencieuses. "Red, qu’est-ce que tu fabriques ? La mairie ? Vraiment ?" demanderait-elle, les bras croisés. Il poserait son espresso, la regarderait avec une tendresse narquoise et répondrait : "Lizzie, la politique est juste un autre terrain de jeu. Les joueurs changent, les enjeux restent. ‘Le pouvoir n’est pas dans le titre, il est dans l’influence.’ Et puis, avoue-le, tu adores l’idée de me voir en cravate officielle." Elle secouerait la tête, exaspérée : "Tu ne peux pas transformer une ville en ton échiquier personnel !" Red rirait doucement : "Oh, ma chère, c’est déjà un échiquier. Je suis juste le seul à savoir où sont les reines. Passe me voir à la mairie, je te ferai visiter."
Si Red gagnait, le 15 mars 2026 serait un tournant.

Lors de son discours d’investiture devant le Palais des Rois de Majorque, il déclarerait : "Perpignan, vous m’avez choisi, et je ne vous décevrai pas. ‘Les promesses sont des chaînes pour les faibles, des tremplins pour les audacieux.’ Aujourd’hui, nous commençons à bâtir une ville qui ne s’excuse pas d’exister." En coulisses, il transformerait les caves de Byrrh en salons clandestins pour ses "négociations". Recevant un émissaire douteux, il lancerait, un cigare à la main : "Vous voulez faire affaire ? Parfait. Mais souvenez-vous : ‘La loyauté est une rue à double sens, et je tiens la carte.’ Asseyez-vous, prenons un verre." Les chiffres du chômage chuteraient, les marchés regorgeraient de marchandises mystérieuses, et Red, interrogé sur ces miracles, hausserait les épaules : "Les détails sont ennuyeux, Madame la Journaliste. ‘Le diable est dans les résultats, pas dans les explications.’"
Mais Liz resterait sur ses traces. 

Lors d’une confrontation tendue près du canal de la Basse, elle le défierait : "Tu crois que tu peux tout manipuler, Red. Et si ça s’effondre ?" Il la fixerait, soudain sérieux, et répondrait : "Lizzie, tout s’effondre un jour. ‘La question n’est pas de tomber, mais de choisir où atterrir.’ Je construis quelque chose ici, pour eux, pour toi, peut-être même pour moi. Laisse-moi finir cette danse." Elle partirait, troublée, et Red murmurerait dans le vent : "Elle comprendra. Elle comprend toujours."
 

Et s’il perdait ? 

Le soir des résultats, dans une villa à Collioure, il siroterait un verre de vin face à la mer et dirait à Dembe : "Une élection n’est qu’un round, pas la fin du combat. ‘Les meilleurs coups se jouent après le gong.’ On reste dans le jeu." Quelques semaines plus tard, une liste de noms circulerait – politiciens, notables, secrets inclus – et Red, déjà parti, laisserait un mot : "Perpignan, ce n’est pas un adieu. ‘Je ne dis jamais au revoir, je dis à bientôt.’"
Avec Red à Perpignan, 2026 serait un tourbillon de dialogues mordants, de manœuvres audacieuses et de cette aura qui fait de lui une légende. 

"La vie est une histoire, mes amis", dirait-il en quittant la scène, "et je suis le narrateur que vous n’oublierez pas." Alors, maire ou pas, Red laisserait une empreinte indélébile sur la ville – et sur nous. Voteriez-vous pour cet homme qui affirme : "Je ne promets pas le paradis, mais je rends l’enfer sacrément intéressant" ?

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21 mars 2025 5 21 /03 /mars /2025 22:24

"L'expression : Désormais, on nomme « cheval de Troie » toute manœuvre d'infiltration ou de sape pour détruire un adversaire. Dans le langage informatique, un « cheval de Troie » est un programme espion greffé à un autre et destiné à faciliter une prise de contrôle malveillante d'un ordinateur."

Lors d’une audition ce jeudi dernier au Parlement de Catalogne, le Directeur général de la Maison de la Generalitat à Perpignan, Christopher Person, a déclaré qu’il n’était pas possible d’utiliser le terme « Catalogne Nord »

« Cette délégation, située en dehors de la Communauté autonome de Catalogne, a été créée dans un espace territorial faisant partie du cadre culturel, historique et national catalan. Les habitants de la Catalogne du Nord, d’où qu’ils viennent, n’ont jamais eu de problème avec l’adjectif catalan. Les entreprises, les clubs sportifs et la population elle-même se définissent comme catalans. »

La récente controverse entourant la Casa de la Generalitat à Perpignan a mis en lumière des tensions concernant l'identité et la terminologie utilisées pour désigner la région communément appelée "Catalogne Nord". Le directeur de cette institution, Christopher Daniel Person, a suscité des réactions en refusant d'employer cette appellation, invoquant une "neutralité institutionnelle" et le respect des dénominations officielles françaises.

Lors de sa comparution devant la Commission des Affaires Institutionnelles du Parlement de Catalogne, Person a expliqué que, selon lui, l'utilisation du terme "Catalogne Nord" n'était pas appropriée dans un contexte officiel, car il n'est pas reconnu par l'État français. Il a précisé que la dénomination officielle du territoire est "Pyrénées-Orientales" et que, par respect pour l'État français, il convient d'utiliser cette terminologie. Il a également mentionné que le terme "Roussillon" n'est pas une dénomination officielle en France.

Cette position a provoqué des réactions vives de la part de plusieurs formations politiques catalanes. Le parti Unitat Catalana, historiquement impliqué dans la promotion de la culture catalane dans la région, a demandé la rectification des déclarations de Person ainsi que son remplacement. Le député de Junts, Agustí Colomines, a exprimé son soutien à cette demande, critiquant le fait que Person "ne sait pas où il vit" s'il refuse d'utiliser le terme "Catalogne Nord". De son côté, la CUP a également réagi en déclarant que "le directeur général de la Generalitat à Perpignan nie le pays et méprise ceux qu'il représente", estimant qu'il ne peut pas continuer à représenter les intérêts des Catalans. citeturn0search3

La Casa de la Generalitat à Perpignan a été inaugurée en septembre 2003 par le président Jordi Pujol. Ses principales fonctions sont de créer et renforcer les liens institutionnels, économiques, linguistiques, culturels et touristiques entre la Catalogne et les Pyrénées-Orientales. Depuis sa création, plusieurs directeurs se sont succédé à sa tête, Christopher Daniel Person ayant été nommé en 2024. citeturn0search6

Né à Cervera en 1992, Person est titulaire d'un master en sociolinguistique de l'Université Sorbonne de Paris et d'une licence en langues étrangères appliquées de l'Université Jean-Moulin Lyon III. Avant sa nomination, il a travaillé comme responsable marketing de contenu et spécialiste en SEO dans diverses entreprises. Entre août 2021 et septembre 2023, il a été directeur des opérations chez ERTL-Yang à Paris, Madrid et Lisbonne. citeturn0search1

La controverse actuelle met en évidence les sensibilités autour de l'identité catalane dans la région des Pyrénées-Orientales. L'utilisation du terme "Catalogne Nord" est perçue par beaucoup comme une reconnaissance de l'héritage culturel et historique catalan de la région. Le refus de cette appellation par un représentant officiel de la Generalitat suscite des interrogations sur la politique linguistique et culturelle menée dans cette zone.

Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles mesures seront prises pour répondre aux préoccupations exprimées par les différentes parties prenantes.

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18 mars 2025 2 18 /03 /mars /2025 22:20

“Retenez bien ceci : Livre = connaissance = pouvoir = énergie = matière = masse. Une bonne bibliothèque n'est donc qu'un trou noir cultivé.”

Terry Pratchett

 “Le doute, terrible trou noir de l'esprit, là où l'univers perd confiance en lui-même.”

 Louis Gauthier / Souvenir de San Chiquita


 

Philip K. Dick cligna des yeux, contemplant les lumières tremblotantes de Perpignan à travers la vitre du café où il s'était réfugié. Devant lui, un vieux journal local traînait sur la table, relatant les derniers relevés du télescope spatial James Webb. Son esprit, déjà habitué aux caprices de la réalité, vacilla un instant devant l’ampleur de la découverte.

— Howard, tu ne vas pas croire ce que je viens de lire. Il semblerait que tout l’Univers tourne dans une seule et même direction. Une anomalie, un paradoxe… ou peut-être la preuve que nous sommes enfermés depuis toujours dans un trou noir. Et pire encore… ce trou noir, c’est Perpignan.

Lovecraft, assis en face de lui, reposa lentement sa tasse de café noir. Les ruelles sombres de Perpignan s’étendaient derrière lui, baignées d’une lueur irréelle. Il leva un sourcil sceptique.

— Un trou noir, dis-tu ? murmura-t-il d’une voix lente. Une prison d’ombre où l’espace et le temps se courbent sous une force incommensurable ? Et cette ville en serait le cœur ? Voilà qui n’a rien de rassurant, Philip.

— Ni de rassurant, ni de surprenant, ajouta Dick en haussant les épaules. La réalité s’effondre à chaque instant, Howard. Peut-être avons-nous toujours vécu dans un monde d’illusions, piégés dans une matrice cosmique plus vaste encore que nous ne pouvons l’imaginer. Et si Perpignan était le centre, le noyau d’un Univers dévoré par un gouffre d’ombre ? Un lieu où le temps ne s’écoule pas normalement, où les mêmes âmes errent, prisonnières d’un cycle immuable ?

Un silence pesant tomba dans le café, seulement troublé par le grésillement d’un néon fatigué. Lovecraft se massa les tempes, comme s’il tentait de refouler un savoir interdit qui s’insinuait insidieusement dans son esprit.

— Cette théorie me rappelle des murmures entendus dans mes cauchemars, déclara-t-il après un long moment. Des échos d’un espace au-delà de notre entendement, où des entités sans nom rôdent dans l’ombre des trous noirs, guettant les imprudents qui oseraient percer leur secret. Peut-être ces galaxies tournant dans une même direction sont-elles le signe d’une volonté plus ancienne que le temps lui-même. Une force inconnue qui nous enferme et nous maintient sous son joug, tout comme cette ville semble parfois prise dans une torpeur étrange, un cycle infini dont personne ne peut sortir.

Dick éclata de rire, un rire nerveux et saccadé.

— Howard, mon vieux, tu parles comme si nous étions les pantins d’une horreur cosmique. Peut-être n’est-ce pas si loin de la vérité. Et si Perpignan était la singularité ultime, le point d’effondrement de notre Univers, un vortex où toutes les réalités viennent mourir ? Et si les trous noirs que nous observons n’étaient que les portes d’entrée vers d’autres univers, des mondes parallèles où des versions altérées de nous-mêmes existent, piégées dans d’autres illusions ?

Lovecraft se redressa lentement, ses yeux brillant d’une lueur malsaine.

— Si tel est le cas, Philip, nous devrions nous méfier. Car ce que nous voyons au travers de ces abîmes insondables pourrait aussi nous voir en retour. Et si Perpignan est le centre, alors nous sommes condamnés à errer éternellement dans son ombre.

Et dans un frisson commun, les deux hommes comprirent que certaines vérités ne devaient jamais être dévoilées.

 

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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 20:51

"Tchad - ÉVITEZ TOUT VOYAGE NON ESSENTIEL Évitez tout voyage non essentiel au Tchad, y compris dans la capitale N'Djamena, en raison de la menace terroriste, de risques de crimes violents et de troubles civils." 6 mars 2025

https://voyage.gc.ca/destinations/tchad

 

"Armand Lesignac : Hubert, n'êtes-vous pas le meilleur ?
OSS 117 : Je vous répondrais « Oui », ce serait de la prétention ; je vous répondrais « Non », ce serait de la bêtise."

    Dans l'ascenseur.

    Jean Dujardin, Wladimir Yordanoff, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (2021), écrit par Jean-François Halin et Nicolas Bedos

Maire de Perpignan ne semblent qu'être qu'une couverture pour Louis Aliot, il est en fait le fameux Kaizer Sosë du renseignement OAS 117. Après l'Amérique, l'Afrique...https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2025/03/louis-aliot-en-visite-en-floride-perpignan-sarasota-30-ans-de-jumelage-celebres-au-usa-by-bob-robert.html

Louis Aliot au Tchad : Opération baskets et élégance catalane
Louis Aliot, alias le Catalan Volant, maire de Perpignan et acolyte de choc de Marine Le Pen, a posé ses valises – et ses baskets Adidas – au Tchad, du 14 au 16 mars 2025, pour une mission diplomatique pas comme les autres. Objectif ? Accompagner la patronne du Rassemblement National chez Mahamat Idriss Déby Itno, grand manitou local, dans son QG d’Amdjarass, un coin tellement paumé qu’il faut un chameau et une boussole pour le trouver. Marine, toujours aussi blonde et déterminée, veut faire oublier les déboires de Macron en Afrique. 

Louis, lui, a décidé de marquer le coup… avec ses semelles en caoutchouc.

Mais là, attention, drame intergalactique : le Catalan s’est pointé en baskets. Oui, des Adidas, blanches comme un sourire Colgate, devant un chef d’État africain. "Un manque de respect flagrant, un mépris inacceptable", hurlent les puristes du protocole, ceux qui pensent qu’un costume trois-pièces est la seule arme digne d’un diplomate. "Ailleurs qu’en Afrique, ça ne passerait pas", ajoutent-ils, oubliant que, chez OSS 117, on a vu pire : des tongs à Buckingham, et ça n’a choqué que les corgis. En diplomatie, les baskets n’ont pas leur place, paraît-il. Moi, je dis : ça dépend si elles sont assorties au turban.
 

Faut dire que Louis, il a du style à sa façon.

À Sarasota, il jouait les séducteurs en costard catalan, faisant rayonner Perpignan jusqu’en Floride. Au Tchad, il tente le coup du "décontracté chic", genre "je suis là pour causer sécurité et business, pas pour défiler chez Dior". Avec Marine et Renaud Labaye – un nom qui sonne comme un méchant de James Bond ou OSS 117 –, ils ont bricolé une visite express : poignée de mains viriles, discussions sur le terrorisme et les puits de pétrole, et peut-être un selfie avec un dromadaire pour Instagram. 

Objectif officieux ? Montrer que le RN peut jouer les cow-boys là où la France officielle a rendu son cheval.
Marine, elle, connaît la chanson : en 2017, elle avait déjà tapé la discute avec le père Déby, un type qui savait tenir un pays comme on tient une kalach. Huit ans plus tard, rebelote avec le fiston, mais cette fois, Louis est de la partie, baskets aux pieds et sourire en coin. Le plan ? Séduire les Tchadiens, leur vendre une France "qui ne s’excuse pas", et snober l’Élysée au passage. Une diplomatie parallèle, façon OSS 117 : un peu brouillon, mais avec du panache.
 

Alors, scandale ou génie ?

Les baskets d’Aliot, c’est peut-être le vrai coup de maître. Pendant que les coincés du Quai d’Orsay s’étranglent dans leurs cravates, lui impose son style, entre élégance catalane et provocation assumée. Et si les codes diplomatiques en prenaient un coup, hein ? Après tout, comme dirait OSS : "C’est pas la tenue qui fait l’agent, c’est l’agent qui fait la tenue." Allez, Louis, prochaine étape : le smoking en tongs à l’ONU. #Tchad #France

Où alors, il était venu proposer une esplanade "Pierre Sergent" en la capitale N'Djamena!

 

 

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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 17:17

*Incroyable... mais vrai ! https://www.developperautrement.com/eau-de-pluie-solide-une-revolution-pour-lagriculture-durable-dans-les-zones-arides/

Mesdames, Messieurs, bonsoir ! Aujourd’hui, laissez-moi vous conter une histoire qui semble tout droit sortie d’un roman de science-fiction... et pourtant, elle est bel et bien réelle ! Imaginez un monde où l’eau de pluie ne se perdrait plus dans les sols arides, où les agriculteurs pourraient stocker cette précieuse ressource sous une forme... solide ! Eh bien, cette invention extraordinaire existe, et elle pourrait révolutionner l’agriculture dans les régions les plus sèches de notre planète... et notamment chez nous, en France, dans les Pyrénées-Orientales, durement frappées par la sécheresse !

Une prouesse technologique venue du Mexique, un espoir pour le Roussillon !

C’est un ingénieur visionnaire, un certain Sergio Jesús Rico Velasco, chercheur à l’Institut Polytechnique National du Mexique, qui a mis au point cette incroyable trouvaille ! Son secret ? Un polymère magique, ou presque, appelé *acrylate de potassium*... Imaginez une poudre capable d’absorber l’eau de pluie et de la transformer en un gel étonnant, retenant jusqu’à 210 fois son poids en eau ! Non, vous ne rêvez pas ! Ce gel, une fois dans le sol, libère progressivement l’eau, permettant aux plantes de s’hydrater sur une période pouvant aller jusqu’à 41 jours...

Dans les Pyrénées-Orientales, où la sécheresse atteint des niveaux critiques, cette innovation pourrait faire toute la différence ! Prenons l’exemple des viticulteurs de la plaine du Roussillon, qui voient chaque été leurs vignes souffrir du manque d’eau, menaçant la qualité et la quantité de leur production. Ou encore les maraîchers de la vallée de la Têt, contraints de jongler avec des restrictions d’irrigation toujours plus sévères. Grâce à cette invention, ces agriculteurs pourraient stocker efficacement l’eau de pluie durant l’hiver et la restituer lentement à leurs cultures en période de sécheresse, assurant ainsi leur survie économique et la pérennité de leur exploitation.

Des avantages qui défient toute logique !

Grâce à cette merveille technologique, les résultats sont tout bonnement stupéfiants ! On parle d’une réduction de la consommation d’eau en agriculture allant jusqu’à 92 % ! Oui, vous avez bien entendu, 92 % ! Ce n’est pas seulement une avancée, c’est une révolution !

Mais ce n’est pas tout ! En limitant l’usage des systèmes d’irrigation coûteux et peu fiables, ce procédé permet également aux agriculteurs de faire des économies substantielles tout en leur offrant une plus grande autonomie. Imaginez un arboriculteur de Céret, dont les pêchers souffrent chaque année du stress hydrique : avec cette technologie, il pourrait garantir une humidité optimale du sol, réduisant ainsi la perte de fruits et maximisant son rendement ! Moins d’eau gaspillée, c’est aussi une planète qui respire mieux ! Et pour notre cher département des Pyrénées-Orientales, c’est peut-être l’une des solutions les plus prometteuses pour faire face à la crise de l’eau !

Un avenir plus vert à portée de main !

Alors, Mesdames et Messieurs, vous l’aurez compris, cette invention venue du Mexique pourrait bien changer la donne pour des millions d’agriculteurs à travers le monde... mais aussi pour les viticulteurs et maraîchers de notre belle région ! Une réponse innovante aux défis climatiques, une lueur d’espoir pour les terres asséchées du Roussillon... Une fois encore, nous sommes forcés de nous exclamer : *Incroyable... mais vrai !*

 

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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 14:00

L’Archipel contre-attaque : la quadrature du cercle culinaire catalan dans un burger mondialisé
Amis gargantuesques, amateurs de ripaille et de bonne chère, accrochez vos tabliers et ouvrez grand vos gueules ! Aujourd’hui, nous allons trousser une gastronomie catalane qui, tel un dragon de l’Empordà, rugit d’identité tout en s’enfilant dans le costume rond et universel du burger, ce prodige américain qui fait ployer les tables du monde entier. Oui, mes gaillards, nous allons faire danser la sardane à la mondialisation et prouver que l’on peut réussir la quadrature du cercle : marier le terroir catalan à la furia globalisée. À vos marmites, voici les recettes du « burger au poulpe » et du « burger aux tripes à la catalane », car tout passe, foi de Rabelais, avec un bon pain rond !
 

Le Burger au poulpe : la bête des mers domptée par le bun
Imaginez, mes loustics, un poulpe, ce monstre tentaculaire des abysses catalans, qui, au lieu de finir en vulgaire ragoût, vient s’encanailler entre deux miches dorées. Voici comment apprivoiser la bête :
Pour 4 gaillards bien ventrus :

    1 poulpe frais (1 kg environ), ou surgelé si les flots sont loin de vos chaumières.
    4 pains à burger (buns), moelleux comme les fesses d’une nymphe.
    2 tomates mûres, rouges comme le sang d’un toro.
    1 oignon doux des terres de Figueres.
    2 gousses d’ail, car le Catalan sans ail, c’est comme un troubadour sans luth.
    Huile d’olive, généreuse comme une matrone de Gérone.
    Paprika fumé (pimentón), une pincée pour réveiller les papilles.
    Sel, poivre, et un filet de vin blanc sec (du Priorat, si vous êtes un seigneur).
    Une poignée de roquette, pour faire semblant d’être vertueux.

La grande tambouille :

    Dompte le poulpe : Si la bête est fraîche, foutez-lui une trempe pour l’attendrir (ou congelez-la une nuit, ça marche aussi). Plongez-la dans une marmite d’eau bouillante salée, 40 minutes pour un kilo, jusqu’à ce qu’elle soit tendre comme une promise. Égouttez, laissez refroidir, puis taillez les tentacules en rondelles épaisses. Gardez la tête pour un autre festin.


    La sauce qui tue : Faites rissoler l’oignon haché et l’ail écrasé dans un bon glouglou d’huile d’olive. Ajoutez les tomates râpées (à la catalane, pas de quartiers bourgeois !), une cuillère de paprika fumé, un filet de vin blanc, sel et poivre. Laissez mijoter jusqu’à ce que ça épaississe en une sauce rougeoyante.
    Grillez la bête : Faites dorer les rondelles de poulpe à la poêle ou au grill, un peu d’huile, un peu de sel, jusqu’à ce qu’elles croustillent légèrement.
    Le montage épique : Toastez vos buns au four ou sur le grill. Tartinez le cul du pain avec la sauce tomate, posez une poignée de roquette, empilez les tentacules grillés, et refermez avec le chapeau du bun. Un filet d’huile d’olive par-dessus, et voilà !

Dévorez ça avec un verre de cava bien frais, et que les puristes hurlent : le poulpe catalan a conquis le burger, et il en redemande !
 

Le Burger aux tripes à la catalane : l’abat qui fait trembler les cimes
Passons maintenant aux tripes, mes gaillards, ces entrailles glorieuses qui sentent le terroir et la sueur des aïeux. À la catalane, on les mitonne avec du vin et des épices, mais aujourd’hui, elles s’enfilent dans un bun pour faire plier les yankees sous le poids de notre histoire.
Pour 4 gueules affamées :

    1 kg de tripes de veau (ou bœuf), bien nettoyées (achetez-les précuites si vous n’êtes pas un héros).
    4 buns, robustes pour tenir le choc.
    1 gros oignon, haché comme une comptine.
    2 gousses d’ail, toujours lui.
    1 poivron rouge, rôti et pelé si possible (sinon cru, ça ira).
    200 g de tomates concassées (en boîte ou fraîches, râpées à la rude).
    1 verre de vin blanc sec, ou de ratafia pour les audacieux.
    1 morceau de botifarra negra (boudin noir catalan), ou du chorizo si vous pleurez son absence.
    Pimentón doux et une pincée de piment fort, pour le caractère.
    Huile d’olive, sel, poivre.
    Quelques feuilles de persil, pour la parade.

La recette qui sent bon le courage :

    Prépare les tripes : Si elles sont crues, lavez-les à grande eau, frottez-les au sel et au vinaigre, puis faites-les bouillir 1h30 avec une feuille de laurier. Coupez-les en lanières une fois cuites et tendres. Si précuites, passez direct à l’action.
    Le ragoût des titans : Dans une cocotte, faites suer l’oignon et l’ail dans l’huile d’olive. Ajoutez le poivron en lanières, les tomates concassées, le pimentón, le vin blanc, sel et poivre. Laissez glouglouter 10 minutes. Jetez-y les tripes et le boudin noir émietté, puis mijotez 30 minutes à feu doux jusqu’à ce que ça embaume la masure.
    Le dressage de la bête : Grillez vos buns pour leur donner du croquant. Empilez une louche de tripes fumantes sur le pain du bas, saupoudrez de persil haché, et coiffez avec le bun du haut. Si vous êtes un ogre, ajoutez une tranche de fromage fondu (du Montserrat, pourquoi pas ?).

Servez avec une bière artisanale catalane ou un vin rouge costaud du Montsant. Les tripes à la catalane en burger, c’est un uppercut au palais, une gifle aux bien-pensants, et un triomphe pour l’archipel !
 

Conclusion rabelaisienne
Et voilà, mes ribauds, comment la Catalogne, cette terre de vent et de soleil, peut s’encanailler dans la mondialisation sans perdre une miette de son âme. Le burger au poulpe et le burger aux tripes à la catalane, c’est l’alliance du local et du global, du rustique et du moderne, du « pa amb tomàquet » et du pain rond yankee. Alors, à vos fourneaux, et que vos ventres chantent la victoire de l’archipel contre-attaquante ! Pantagruel lui-même en salive d’envie. Bon appétit, et vive la goinfrerie catalano-universelle !

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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 12:32


Perpignan, ville baignée de soleil et riche d’une identité catalane unique, n’est pas seulement une étape entre la France et l’Espagne. Elle est aussi le berceau d’une scène d’influenceurs en pleine effervescence. Des vidéastes au grand cœur aux pilotes de moto freestyle en passant par des créatrices de contenu beauté, ces personnalités connectées façonnent l’image de la ville sur les réseaux sociaux. Zoom sur ces figures qui font vibrer les Pyrénées-Orientales, à l’image d’un territoire à la fois ancré dans ses traditions et résolument tourné vers l’avenir.

Nasdas : Le Roi de Snapchat et "Robin des Bois" Local

Impossible de parler des influenceurs perpignanais sans évoquer Nasser Sari, plus connu sous le pseudo Nasdas. Originaire du quartier populaire de Saint-Jacques, ce jeune homme de 27 ans s’est imposé comme une icône sur Snapchat, où il revendiquait jusqu’à 8 millions d’abonnés avant une interruption récente de son compte en janvier 2025. Sur Instagram, il fédère plus d’1,08 million de followers avec des vidéos brutes et spontanées. Nasdas, c’est l’histoire d’un gamin des rues devenu un phénomène, connu pour ses distributions d’argent à ses abonnés et son mantra : redonner à sa communauté. « Je veux que les jeunes d’ici sachent qu’on peut réussir sans oublier d’où on vient », confie-t-il souvent. Mais son style, parfois jugé provocateur, ne fait pas l’unanimité, alimentant les débats sur les réseaux.
 

Laurette : La Voix Authentique des Femmes
Dans un registre différent, Laurette s’est taillé une place de choix parmi les influenceuses perpignanaises. Avec 97 000 abonnés sur Instagram et plus de 754 000 sur YouTube, cette vidéaste aborde des sujets comme la beauté sans artifices, la confiance en soi et la parentalité avec une sincérité désarmante. Ses vidéos, souvent tournées dans les décors chaleureux de Perpignan, respirent la simplicité et la proximité. Collaborant avec des marques comme iGraal, elle reste fidèle à une ligne éditoriale qui célèbre la vie quotidienne, faisant d’elle une figure inspirante pour de nombreuses femmes.
 

Nil Insta : L’Aventurier des Pyrénées-Orientales
Nil, alias Nil Insta, incarne l’esprit sauvage de la région. Moniteur de canyoning à Argelès-sur-Mer, près de Perpignan, il partage ses aventures en pleine nature avec 172 000 abonnés sur Instagram et 935 000 sur TikTok. Ses vidéos, mêlant exploits sportifs et paysages à couper le souffle, mettent en lumière la Côte Vermeille et les Pyrénées comme terrains de jeu idéaux. « Je veux montrer la beauté brute d’ici, loin des clichés touristiques », explique-t-il. Son authenticité attire des partenariats avec des marques de sport et de tourisme, faisant de lui un ambassadeur naturel du territoire.
 

Romain Jeandrot : Le Pilote Freestyle au Cœur Catalan
Pour les amateurs de sensations fortes, Romain Jeandrot est une référence. Ce pilote de streetbike freestyle, suivi par 113 000 personnes sur Instagram, allie passion pour la mécanique et figures spectaculaires. Ses vidéos, souvent filmées dans des spots locaux, capturent l’énergie d’un Perpignan audacieux. Entre sport et lifestyle, Romain incarne une facette moins conventionnelle de la ville, séduisant une audience jeune et passionnée.
 

Melanie Mum : L’Élégance du Quotidien
Melanie Mum, avec ses 102 000 abonnés sur Instagram, apporte une touche d’élégance au paysage des influenceurs perpignanais. Axée sur la beauté, les voyages et la photographie, elle partage un univers soigné et inspirant. Ses collaborations avec des marques locales et nationales témoignent de son influence croissante, tout en restant ancrée dans une esthétique qui reflète la douceur de vivre du Sud.
 

Une Scène en Pleine Ébullition
Au-delà de ces têtes d’affiche, Perpignan regorge de talents émergents. La mode, la gastronomie catalane et la promotion du patrimoine local sont autant de thématiques explorées par une nouvelle génération de créateurs. Des initiatives comme celles de l’agence Agently, fondée par de jeunes entrepreneurs perpignanais en 2021, illustrent cet essor. En connectant influenceurs et marques, cette structure a généré plus de 500 000 euros de revenus en quelques années, preuve de l’impact économique de ce secteur.
Des projets collectifs voient aussi le jour : des instagrameurs se réunissent pour valoriser des lieux méconnus, tandis que certains, comme Nasdas, s’engagent dans des actions sociales – nettoyages de quartiers ou aides aux plus démunis. Cette diversité fait des influenceurs perpignanais bien plus que de simples visages numériques : ils sont des porte-voix d’une ville en mouvement.
 

Vers un Rayonnement National ?
Si Perpignan n’égale pas encore les métropoles comme Paris ou Marseille en termes de visibilité, ses influenceurs tracent leur chemin. Leur force réside dans leur ancrage local, qu’ils mêlent habilement à des aspirations universelles. Nasdas rêve de projets caritatifs d’envergure, Nil d’un documentaire sur la nature catalane, et Laurette d’un livre sur ses expériences. Ensemble, ils prouvent que Perpignan, avec ses ruelles pittoresques et son esprit catalan, a plus d’une histoire à raconter.

Alors, la prochaine fois que vous croiserez le Castillet ou les plages de Canet-en-Roussillon, ouvrez l’œil : derrière chaque photo ou vidéo partagée, il y a peut-être un influenceur perpignanais prêt à vous faire découvrir sa ville comme personne.
 

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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 11:27

Laurent Gauze, président de la CCI des Pyrénées-Orientales, en direct au Cochon Hardi : un tour d’horizon économique
Le 14 mars 2025, Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales, était l’invité de l’émission L’Archipel contre-attaque, diffusée en direct depuis le restaurant Au Cochon Hardi à Perpignan. Au programme : un bilan économique du territoire, l’économie de la mer, le projet controversé du golf de Villeneuve-de-la-Raho, les nouvelles technologies, l’implantation d’entreprises et la revitalisation des commerces du centre-ville de Perpignan. Voici les grandes lignes de cette intervention.

 

Un bilan économique prometteur
Laurent Gauze a débuté par un constat encourageant : en 2024, la CCI a atteint un équilibre budgétaire avec un budget de 5 millions d’euros, une première en dix ans, selon des déclarations relayées par madeinperpignan.com. Malgré un contexte économique tendu, cette stabilité reflète une gestion rigoureuse et un engagement des élus, qui ont renoncé à leurs indemnités jusqu’en 2026. « Nous posons les bases d’un développement solide pour les Pyrénées-Orientales », a-t-il affirmé, soulignant les efforts pour soutenir les entreprises locales face aux défis actuels.
 

L’économie de la mer : un potentiel à exploiter
L’économie maritime est un axe stratégique pour le département. Avec son littoral méditerranéen, les Pyrénées-Orientales misent sur le tourisme, la pêche et les industries nautiques. Laurent Gauze a évoqué des projets comme l’essor de l’entreprise Windelo, spécialisée dans les catamarans écologiques, implantée grâce à un partenariat avec les collectivités locales (tesla-mag.com, juillet 2024). « La mer doit devenir un levier d’innovation et de croissance durable », a-t-il insisté, en phase avec les ambitions régionales portées par les Assises de l’économie de la mer organisées par CCI Occitanie (occitanie.cci.fr).
 

Le golf de Villeneuve-de-la-Raho : entre ambition et polémique
Le projet de golf de Villeneuve-de-la-Raho, relancé en décembre 2024 avec la reprise des travaux d’accès (lindependant.fr), reste un sujet brûlant. Ce complexe, incluant un parcours de 18 trous, 595 logements et un hôtel, est porté par les promoteurs GGL et Belin pour un investissement de 37 millions d’euros. Mais il divise profondément. Une enquête préliminaire pour suspicions de fraude a été ouverte en janvier 2025 (Le Parisien), tandis que les écologistes dénoncent un projet incompatible avec la sécheresse chronique du département. Laurent Gauze a adopté une position nuancée : « Si ce golf respecte des normes environnementales strictes, comme l’utilisation d’eaux usées, il peut être une opportunité économique. »
 

Les nouvelles technologies : un virage vers l’innovation
Le département se positionne aussi sur les nouvelles technologies. L’arrivée de l’École 42 à Perpignan, une formation gratuite en informatique, illustre cette dynamique, tout comme l’accompagnement de start-ups locales. Des entreprises comme Coldway (solutions thermiques) et SoleCooler (semelles innovantes) ont brillé au CES de Las Vegas en 2024 (lindependant.fr), témoignant du potentiel d’innovation. « Nous voulons faire des Pyrénées-Orientales un terreau fertile pour les technologies de demain », a déclaré Laurent Gauze, appuyé par des initiatives de la Région Occitanie.
 

Implantation d’entreprises : un climat favorable
L’attractivité économique passe aussi par l’accueil de nouvelles entreprises. La CCI a facilité l’installation de grands noms comme Amazon, tout en soutenant les PME locales. En 2023, le département affichait un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne régionale (lindependant.fr, juillet 2023), un trend qui se confirme en 2025. Ces implantations, combinées à des dispositifs d’aide, renforcent le tissu économique et créent des emplois, notamment dans la logistique et l’industrie.
 

Les commerces du centre-ville de Perpignan : une revitalisation en marche
Enfin, Laurent Gauze a abordé la situation des commerces du centre-ville de Perpignan, un enjeu majeur pour redynamiser l’hypercentre. Des initiatives comme les Chèques Fédébons ou les Trophées du Commerce encouragent la consommation locale et valorisent les commerçants innovants (Ecomnews, janvier 2025). La piétonnisation du Quai Vauban et l’ouverture de nouvelles boutiques (France Bleu) participent aussi à cet effort. « Le commerce de proximité est essentiel à l’identité de Perpignan », a-t-il conclu.
 

Perspectives pour 2025
En clôture, Laurent Gauze a appelé à l’union des forces vives du territoire : « 2025 sera une année d’opportunités si nous travaillons ensemble. » Entre projets ambitieux et défis environnementaux, comme celui du golf de Villeneuve-de-la-Raho, la CCI des Pyrénées-Orientales entend jouer un rôle clé pour concilier développement économique et durabilité dans un département aux ressources précieuses.

 

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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 12:56


Jean-Bernard Mathon était en direct Au Cochon Hardi pour l'archipel contre attaque pour parler de l'actualité du quartier Saint Jacques, de l'actualité de la politique de la ville de Perpignan et des élections municipales de 2026 et de Alternative Endavant

Jean-Bernard Mathon, né le 10 juin 1952 sous le ciel indifférent de Préaux, traîne son ombre jusqu’à Perpignan en 1989, comme un exilé fuyant l’absurde vacarme parisien pour un autre, plus méridional, mais non moins tragique. Restaurateur d’art, bardé d’une maîtrise en sciences et techniques de conservation, il a tenté de panser les plaies d’un patrimoine roussillonnais rongé par le temps et l’oubli, dirigeant le Centre de conservation des Pyrénées-Orientales jusqu’en 2017. Conservateur des Antiquités et Objets d’Art, il a contemplé, impuissant, les vestiges d’une gloire passée s’effriter sous le poids d’une modernité qui ne pardonne rien.
À Perpignan, il s’est fait le Sisyphe de l’ASPAHR, luttant de 2017 à 2019 contre la démolition des pierres anciennes, celles de Saint-Jacques notamment, comme si sauver un mur pouvait racheter l’âme d’une ville déjà à moitié morte. Chevalier des Arts et Lettres, titre dérisoire face à l’éternelle victoire du néant, il a enseigné à l’Université de Perpignan, jetant des mots savants dans le vide, espérant peut-être que la connaissance freine la chute. Mais la chute est inéluctable.
Et puis, en 2020, il a plongé dans l’arène politique, co-tête de "L’Alternative !", un sursaut illusoire contre le règne de Louis Aliot et la lente pourriture d’une cité qu’il nomme "tatooinisée" – un désert où même les mirages ont cessé de mentir. Homme de gauche sans drapeau, il prêche l’écologie et la solidarité comme on murmure des prières dans une cathédrale en ruines. Mathon ne croit pas au salut de Perpignan ; il le défend pourtant, par habitude ou par défi, sachant que chaque pierre sauvée est une injure au néant, et chaque combat un râle face à l’inévitable.

Il ne démord pas de l'union face à Louis Aliot et la marche de ses pantoufles...

 

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