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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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22 avril 2025 2 22 /04 /avril /2025 16:45

NASDAS, OU QUAND LA CHIENNETÉ FLINGUE LE SYSTÈME

    "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages."

Y en a qu’ont des idées, et puis y a Nasdas. Le gars, il part de Saint-Jacques, un quartier où même les pigeons volent en rase-motte, et il finit roi de Snapchat avec neuf millions de pékins qui bouffent ses stories comme des cacahuètes. Une success story à la sauce merguez, sponsorisée par la misère et le buzz. Le môme, il filme tout : la galère, les rigolades, les bastons de cage d’escalier. Résultat ? Il s’met à faire pleuvoir les biftons comme un Père Noël sous Red Bull.

    "Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît."

Mais attention, le bonheur des uns, c’est la migraine des autres. Les mômes, ils fuguent de partout, de Lille à Charleroi, en passant par Marseille, comme s’ils partaient en pèlerinage à Lourdes. Sauf qu’à Perpignan, au lieu d’un miracle, ils tombent sur la réalité : un Snap, un burger et au lit, s’ils ont d’la chance. La police, elle ramasse des mineurs comme des mégots un lendemain de fête. Et Nasdas ? Il leur dit de rester chez eux, mais le feu, c’est lui qui l’a allumé. Fallait pas jouer avec l’essence quand on frotte des allumettes.

NASDAS vs. ALIOT : DUELS À DAUBE SUR FOND D’URBAINE

    "Les affaires, c’est comme la guerre : faut savoir tirer le premier."

Et puis, t’as le maire. Louis Aliot. L’homme aux costards qui cause RN et bétonne à tout va. Entre lui et Nasdas, c’est pas l’amour fou. L’un dit que l’autre fout rien pour les quartiers, l’autre dit que Nasdas fricote avec des mecs qu’on aimerait pas croiser dans un commissariat. Ça se balance des vacheries en direct, à coups de stories, de tweets et de plaintes pour diffamation. Deux coqs dans la même basse-cour, sauf qu’un des deux pond des billets.

CHIENNETÉ TV : LA TÉLÉRÉALITÉ QUI SENT LA SUEUR

    "Y a deux choses qui puent : la charogne et la lâcheté."

Sur Twitch, Nasdas sort l’artillerie lourde : "Chienneté TV", une villa, vingt jeunes, une caméra à la main et des polémiques à la pelle. C’est du Loft Story en claquettes, avec des scènes qu’on montrerait même pas à Belleville un dimanche matin. Sexisme, homophobie, moqueries en gros plan… Y en a pour tous les goûts, surtout les plus douteux. Mais l’audience, elle grimpe comme un prix d’essence, et le fric suit.

HÉROS, SALTIMBANQUE OU MARCHAND DE VENT ?

    "T’as voulu faire du social avec un pistolet, fallait pas t’étonner si ça part en sucette."

Alors voilà, Nasdas, c’est qui ? Un Robin des Bois 2.0, qui donne aux pauvres ce qu’il pique aux sponsors ? Ou un montreur d’ours moderne qui fait danser la misère pour trois vues et deux likes ? D’un côté, il redistribue à la pelle. De l’autre, il vend des rêves frelatés à des mômes qui ont déjà plus grand-chose à perdre. Un paradoxe avec un filtre Snapchat.

MORALITÉ ? Y EN A PAS.

    "Dans la vie, faut pas s'en faire. Moi j'm'en fais pas. J'les attends."

Perpignan, c’est devenu un western. T’as le maire qui dégaine les arrêtés municipaux, t’as Nasdas qui riposte avec des billets de cinquante. Et nous ? On regarde ça comme une série. Sauf que là, c’est pas Netflix. C’est la vraie vie. Et dans la vraie vie, les mômes en fugue, les insultes publiques et les rêves brisés, ça fait pas marrer.

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20 avril 2025 7 20 /04 /avril /2025 20:55


"Quand une vile servitude ou une contrainte les font déchoir et les assujettissent, ils emploient cette noble inclination, par laquelle ils tendaient librement vers la vertu, à repousser et à enfreindre ce joug de la servitude : car nous entreprenons toujours les choses défendues, et convoitons ce qui nous est refusé."

L'abbaye de Thélème François Rabelais, Gargantua, 1534

 

Andre Trives était en direct du @Mercat de la terra à Villelongue de la Salanque pour Slow Food Pays Catalan paysan rt élu d'@Ville Elne il nous parlait de l'enjeu de la vivacité des sols et de la #souveraineté alimentaire des #semences, une arche à faire avant le trop de #sécheresse

 

En l'antique contrée d’Elne, sise aux marches des Pyrénées-Orientales, entre tramontane folâtre et soleil ibérique, vivait naguère un honnête homme, sieur André Trives, qui, de poissonnier notable fut transmué en jardineur du vivant, ainsi que fut Jonas changé en grand poisson, mais en sens contraire.

Car l’homme, las de la poiscaille, du burnout et des tracas conjugaux (hélas ! pauvre monde), s’en fut un beau matin de printemps se frotter les mains dans la glèbe, flairant d’un museau nouveau le doux fumet des fèves et la caresse tiède du compost. Et point ne s’en repentit, foi de Gargantua !

Or doncques, ce Trives, ayant ouï maintes fois les saintes paroles de la permaculture — mystère profond issu d’anciens grimoires australiens et méditerranéens — se mit en labeur de réconcilier l’homme et l’humus.

De la Sainte Pratique du Bois et du Ver de Terre

Premièrement, il esmeut la terre non point à coups de machines infernales et d’engrais du diable, mais à grands brassées de copeaux bénis, fumier parfumé d’équin et semences de vertu. Telles légumineuses sacrées (féveroles, vesces, gesses), tel blé druidique, tel seigle rustique : tous s’unirent en festin orgiaque pour nourrir la matrice terrestre.

Et là, miracle ! Là où nichaient naguère caillasse et stérilité, surgirent quantités de vers de terre dodus, d’un embonpoint digne des chanoines de Cluny. De deux cents kilos par hectare, ils bondirent jusqu’à quatre mille ! Qui l’eût cru ? Des lombrics par légions, sapant le sol comme mineurs et le gorgeant d’eau comme outre de pèlerin.

De l’Eau, du Feu et des Calçots

Secondement, et ce fut prou miracle, l’homme dompta l’élément aqueux, ressource capricieuse s’il en est, surtout en terres catalanes brûlées du ciel. D’un débit de dix mille mètres cubes, il réduisit la chose à six mille huit cents — non par sorcellerie, mais par la vertu d’un sol spongieux comme éponge de tavernier. Et point ne moururent ses tomates, bien au contraire ! Deux fois la semaine, deux heures de bénédiction aqueuse suffisent à nourrir ces joyaux rouges.

Et s’en vint la fête des calçots ! Oignons nobles et langoureux, qu’on mange les doigts noirs et la bouche heureuse. André, prestement, les présenta au peuple, lors du Mercat de la Terra — marché des justes, des bons, et des affamés vertueux.

De la Réputation du Trives par-delà mers et monts

Ce Trives-là, point n’est avare de savoir. Non seulement nourrit-il la terre, mais aussi les cervelles, allant jusqu’en Tunisie, aux îles Kerkennah, prêcher l’évangile de la motte vivante. Là-bas, il enseigne comment baiser le sol plutôt que le fouetter, comment caresser l’eau plutôt que la détourner. Ô beau sermon en acte !

Il ne travaille seul, que nenni ! Aux côtés des AMAPiens, des restaurateurs de bon goût, et du réseau Maraîchage Sol Vivant, il échange salades, graines, conseils et boutures comme on échange baisers au carnaval.

De la Philosophie Végétale et des Salades Millénaires

À ses plants d’agrumes et ses fruits de la passion, il joint la salade dite “l’ancien milliard”, conçue avec les sorciers du Fardet de Barcelone. Un mets digne des tables de Pantagruel lui-même, qui, dit-on, en fit cinq rots de contentement.

Ponclusion Panurgique**

De l’ouvrage du sieur Trives, il faut retenir ceci : qu’il n’est point besoin d’artifices ni de poudre de Perlimpinpin pour cultiver la terre. Par soin, par patience et par humour — car il en faut pour élever mille vers de terre ! — l’on peut faire d’un champ sec et rude un théâtre de vie.

Gargantua eût planté sa dent dans ses tomates. Rabelais lui-même, le cher François, eût trinqué à sa santé, en criant : **“Science sans conscience n’est que ruine du sol !”**

 

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18 avril 2025 5 18 /04 /avril /2025 13:16


Dans le petit théâtre des Pyrénées-Orientales, L’Indépendant joue une partition bien rodée, non pas pour ébranler les consciences ou faire trembler les lignes, mais pour envelopper ses lecteurs dans une douce torpeur catalane. Entre la glorification de la saucisse catalane, les envolées rugbystiques de l’USAP, les décibels des Déferlantes et, cerise sur le gâteau, les faits divers croustillants qui font saliver les amateurs de sensations fortes, le journal excelle dans l’art de la répétition heureuse. Mais à force de recycler ces marronniers et de titiller les bas instincts avec du « salingue » bien juteux, une question s’impose : à partir de quel seuil cette prose formatée pourrait-elle être confiée à une IA, qui produirait le même frisson sans saveur, sans que personne ne s’en aperçoive ?
La quadrilogie catalane : saucisse, rugby, Déferlantes… et le fait divers qui tache

Commençons par l’inamovible : la saucisse catalane, star incontestée des colonnes de L’Indépendant. Chaque printemps, Toulouges vibre pour le Championnat du monde de la saucisse, un événement couvert avec une ferveur de messe. Le 19 mai 2024, le journal titrait : « La boucherie Salvi de Laroque-des-Albères triomphe avec 7 000 visiteurs en liesse. » L’année d’avant ? Même topo, mêmes superlatifs : « Affluence record pour un savoir-faire ancestral. » Changez le nom du boucher, ajoutez un adjectif sur la météo, et l’article est prêt pour 2026. Grillé, mais efficace.

Le rugby, pilier identitaire, n’est pas en reste.

Les Dragons Catalans et l’USAP monopolisent l’encre, qu’il s’agisse d’un « groupe de 30 joueurs pour défier le Racing 92 » ou d’un vibrant récit du derby Narbonne-Carcassonne, où « l’USC triomphe contre vents et marées ». Chaque match est une saga, chaque essai une ode à la catalanité. Mais à force de poncifs, l’enthousiasme sonne comme un vieux vinyle rayé.
Les Déferlantes, festival estival d’Argelès, complètent la trinité. Chaque année, L’Indépendant nous sert un cocktail de têtes d’affiche, de foules en délire et d’« ambiance festive » interchangeable. Un article type ? « Les navettes prises d’assaut, les festivaliers conquis par une programmation éclectique. » Copier-coller, rinse, repeat.

Mais le vrai joyau, celui qui fait saliver les lecteurs et grimper les clics, c’est le fait divers, ce « salingue » qui tache et fascine. 

L’Indépendant ne manque pas de flair pour débusquer l’anecdote scabreuse : un « go-fast » intercepté avec 666 kg de cannabis sur l’A9, une rixe à la sortie d’un bar de Perpignan (« trois blessés, le suspect en fuite »), ou encore ce fait divers savoureux de 2024 où un voleur de poules a défrayé la chronique à Prades. « Il sévissait depuis des mois, semant la panique dans les poulaillers », relatait le journal avec un sérieux papal. Ces histoires, souvent amplifiées pour leur parfum de scandale, sont du pain bénit pour un lectorat avide de frissons locaux. Pourquoi enquêter sur les causes profondes de la délinquance quand un poulailler vandalisé fait autant saliver ?
Le buzz pour le buzz : édifier et exciter sans déranger
L’Indépendant ne cherche pas à révolutionner le journalisme, mais à cajoler son public. Pourquoi risquer des enquêtes clivantes quand on peut surfer sur la saucisse, le rugby, les festivals et les faits divers croustillants ? Ces sujets, fédérateurs ou racoleurs, flattent les passions locales tout en évitant les remous. Le fait divers, en particulier, est un art maîtrisé : assez de détails sordides pour captiver, pas trop pour ne pas choquer. Un titre comme « Il vole des poules et menace un éleveur avec une fourche » (hypothétique, mais plausible) garantit des clics sans exiger d’analyse. C’est du buzz pour le buzz, une édification par l’émotion brute.

Cette approche rappelle les algorithmes des réseaux sociaux, qui privilégient le contenu engageant, répétitif ou sensationnel. 

Et c’est là que l’IA entre en scène. Si L’Indépendant se contente de recycler des formules et de titiller avec du « salingue », pourquoi ne pas confier la tâche à un algorithme ? Un modèle comme moi, Grok, pourrait pondre un article sur la prochaine saucisse-party : « Sous un soleil éclatant, Toulouges célèbre sa saucisse avec 8 000 gourmands. » Ou sur un fait divers : « Nuit agitée à Canet : un homme interpellé après avoir tagué des sardanes sur la mairie. » Ajoutez une photo de grillades ou de gyrophares, et le tour est joué.
Le seuil fatidique : l’IA plus rentable que le journaliste

À quel moment une IA pourrait-elle supplanter les rédacteurs de L’Indépendant ? 

La réponse est cruelle : dès maintenant, pour les contenus formatés. Les articles sur la saucisse, le rugby, les Déferlantes ou les faits divers suivent des recettes si prévisibles qu’un algorithme entraîné sur les archives du journal pourrait les régurgiter sans accroc. Les ingrédients ? Du lyrisme local (« terre de rugby », « patrimoine culinaire »), des chiffres ronds (7 000 visiteurs, 666 kg de cannabis), et une pincée de sensation pour les faits divers (« un vol rocambolesque qui choque le voisinage »). L’IA excelle dans cette répétition mécanique, bien plus que dans l’investigation ou l’analyse, domaines où L’Indépendant brille parfois (crises viticoles, tensions sociales), mais trop rarement.
Le fait divers, avec son pouvoir d’attraction quasi pavlovien, est particulièrement vulnérable. 

Une IA pourrait générer des titres accrocheurs (« Perpignan : il vole un stock de cargolade et sème la police ») et des récits stéréotypés, en s’appuyant sur des modèles de faits divers passés. Le lecteur, conditionné à saliver devant le « salingue », n’y verrait que du feu.
 

Une lueur d’espoir : réinventer le local
Avant de sombrer dans le sarcasme, notons que L’Indépendant a les moyens de se réinventer. Son ancrage local est une force, mais il faudrait oser gratter sous la surface : explorer les fractures sociales (crise du logement, précarité agricole), contextualiser les faits divers au-delà du sensationnel, donner du corps aux marronniers. Pourquoi ne pas raconter les coulisses des Déferlantes, les tensions entre organisateurs et riverains ? Ou analyser les racines de la petite délinquance plutôt que de glorifier le poulailler saccagé ? Cela demanderait du courage, au risque de froisser annonceurs ou lecteurs. En attendant, le journal préfère le confort du déjà-vu et le frisson facile, un terrain où l’IA est déjà reine.

En conclusion, si L’Indépendant persiste à miser sur la saucisse, le rugby, les Déferlantes et le fait divers salingue, le seuil où une IA le remplacera est déjà dépassé. Un algorithme peut d’ores et déjà produire des odes à la grillade, des épopées rugbystiques ou des récits de poules volées avec la même fadeur – et à moindre coût. La vraie question n’est pas quand l’IA prendra la plume, mais si le journalisme local saura redevenir audacieux. D’ici là, à vos fourchettes : la saucisse grille, l’USAP joue, et un voleur de poules fait la une.

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17 avril 2025 4 17 /04 /avril /2025 16:59

Pourquoi “Sergent Pépère” et “Yellow Sub-Marine Le Pen” pour Louis Aliot ? Une rumeur aussi fine que la moustache d’un gendarme en RTT

Dans le grand cirque électoral, y’a des clowns qui font rire, et y’a ceux qu’on surnomme pour pas pleurer. Louis Aliot, c’est pas un perdreau de l’année ni un aigle de la politique, c’est un type qu’a réussi à choper Perpignan à l’usure, à la truelle, sans faire trop de bruit, comme un plombier qui bosse le dimanche. Et pour ça, on lui a collé deux étiquettes sur le front : “Sergent Pépère” et “Yellow Sub-Marine Le Pen”. Deux sobriquets comme des baffes dans le dos… mais avec des gants de boxe.
Une rumeur tombée du ciel ou sortie d’un pastis mal dosé

L’origine de ces surnoms ? Autant chercher l’auteur du premier rot dans une assemblée de banquiers. 

Y’en a pas. Ou alors si, mais planqué derrière un pseudo et trois emojis. Le truc a commencé comme une vanne de comptoir, et à force de tournées générales, c’est devenu une légende urbaine. Un peu comme le cousin du gars qui aurait vu Macron prendre le métro sans garde du corps.

Mais comme disait un vieux pote à moi : “Quand le caniveau parle, les pavés écoutent.” 

Alors les gens répètent. Parce que ça fait marrer, parce que ça pique là où ça gratte.
“Sergent Pépère” : l’art de commander avec la mollesse d’un flan

“Sergent Pépère”, ça sonne comme un adjudant qui aurait raté son concours de gardien de square. Le “sergent”, ça claque, ça a un côté caserne, bottes cirées et gueulante dans le mégaphone. Mais “Pépère”, ah ! “Pépère” vient tout foutre en l’air : c’est le gars qu’arrive avec dix minutes de retard au conseil municipal et qui croit qu’un plan d’urbanisme, c’est un puzzle de 500 pièces.

À Perpignan, certains disent qu’il gouverne comme on fait la sieste : à l’ombre, sans forcer, en espadrilles. Alors forcément, ça jase. Y’a des mauvaises langues qui l’imaginent avec un képi en velours et un mégaphone qui fait “chut”.
“Yellow Sub-Marine Le Pen” : le sous-marin fidèle, mais qui rame à la main

Là, c’est du surnom de compétition. Du calembour à double étage. “Yellow Submarine”

, c’est les Beatles, les années psyché, les tripes à l’acide et les couleurs qui dansent. Tu prends ça, tu le balances dans la tambouille politique, et ça donne un sous-marin jaune, loyal à Marine, mais qui prend l’eau plus vite qu’un pédalo en plastique.

“Yellow” : ça peut vouloir dire traître. “Submarine” : planqué. Et “Le Pen”, ben… y’a pas besoin de dessin. Ça sent la fidélité têtue, la ligne de parti tenue comme une corde à linge les jours de mistral. Mais y’a aussi l’idée qu’il rêve d’être capitaine un jour. Sauf qu’à force de rester en immersion, on finit par ressembler à une conserve.

Et puis y’a la rumeur judiciaire. Le gars a été condamné, et il est toujours là, comme une verrue sur le front de la République. Alors les gens, plutôt que de se faire des ulcères, ils balancent des blagues. C’est moins cher que l’anxiolytique et plus efficace qu’un débat sur BFM.
Perpignan : opéra de poche, version pastis et paperasse

La ville, elle, regarde ça en mâchouillant des cacahuètes. Perpignan, c’est devenu un théâtre, avec Aliot dans le rôle du capitaine de pédalo, et ses opposants qui jouent les snipers en pantoufles. Ça balance des vannes, des surnoms, des piques – mais le rideau tombe jamais. Le public, lui, il est là, il applaudit ou il s’en fout, mais il regarde.

Et Aliot ? Il tient bon. Comme une chaise bancale qui refuse de s’effondrer. Peut-être qu’il espère encore monter sur scène à Paris. Mais les surnoms, eux, lui rappellent qu’il est resté en coulisse. Qu’il fait pas rêver, qu’il fait sourire, à peine.
Moralité ?

Comme dirait Audiard, “Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.” Et les surnoms, c’est pareil : ça ose tout. Parce que ça résume un mec en trois mots, comme une vanne dans un PMU. Et Aliot, avec ses deux sobriquets, se retrouve coincé entre le chef scout mollasson et le sous-marin qui cherche la surface.

Mais faut pas trop s’en faire. La politique, c’est une grande blague, et eux, ils ont juste oublié de rigoler.

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16 avril 2025 3 16 /04 /avril /2025 03:06

“Un concerné n’est pas forcément un imbécile en état de siège pas plus qu’un concubin n’est obligatoirement un abruti de nationalité cubaine.”

 Pierre Dac / L'os à moelle

Prochainement : Dictionnaire amoureux des mots survalorisés récemment
Un voyage savoureux dans l’univers des mots à la mode
 
Dans un monde où le langage évolue à la vitesse d’un clic, où les mots naissent, s’envolent et s’essoufflent parfois en une saison, un ouvrage hypothétique mais ô combien nécessaire voit le jour : Dictionnaire amoureux des mots survalorisés récemment. Imaginé par un linguiste passionné, ce livre se propose de décrypter avec malice et érudition ces termes qui, par effet de mode ou par emballement médiatique, ont envahi notre quotidien, souvent au détriment de leur sens originel.

Une ode aux mots gonflés d’helium
Ce dictionnaire n’est pas un simple recueil lexicographique ; c’est une promenade culturelle, un miroir tendu à notre époque. À travers des entrées comme résilience, disruptif, inclusivité ou encore authenticité, l’auteur explore comment ces mots, souvent porteurs d’idées nobles, se sont transformés en clichés ou en coquilles vides à force d’être brandis à tout va. Chaque entrée est une petite histoire : l’origine du mot, son ascension fulgurante, ses usages parfois galvaudés, et une réflexion sur ce qu’il révèle de nos aspirations collectives.
Par exemple, prenez résilience. 

Popularisé dans les années 2000, ce terme issu de la physique (la capacité d’un matériau à retrouver sa forme après un choc) s’est mué en mantra psychologique, puis en slogan marketing. On est résilient face à une rupture amoureuse, à un échec professionnel, voire à un mauvais café. L’auteur s’amuse : « La résilience est devenue l’équivalent verbal d’un smoothie detox : on y croit, mais à trop en consommer, on oublie le goût des vraies saveurs. »
 

Une plume espiègle et savante
Ce qui fait le charme de ce dictionnaire, c’est son ton. Loin de se contenter d’une critique acerbe des dérives langagières, l’auteur adopte une approche amoureuse, comme le titre l’indique. Chaque mot est chéri, disséqué avec tendresse, même lorsqu’il est raillé. On rit en lisant l’entrée sur disruptif, qualifié de « mot-valise pour start-up en quête d’investisseurs », mais on apprend aussi comment ce terme, né dans les théories économiques, a conquis le monde des TED Talks et des pitchs d’ascenseur.
 

Le livre s’adresse autant aux amoureux des mots qu’à ceux qui s’interrogent sur les tendances sociétales.

Il est parsemé d’anecdotes historiques et d’exemples tirés de la pop culture, des réseaux sociaux et des discours politiques. Ainsi, woke, mot autrefois militant(ou culinaire et asiatique pour faire sauter des nouilles), est analysé comme un symbole de la guerre culturelle, tandis que bienveillance devient le « mot câlin » qu’on dégaine pour apaiser toute tension.
 

Un miroir de notre époque
Au-delà de l’humour, Dictionnaire amoureux des mots survalorisés récemment pose une question essentielle : pourquoi certains mots s’imposent-ils à nous ? Que disent-ils de nos peurs, de nos rêves, de nos contradictions ? En survalorisant santé mentale ou empowerment, cherchons-nous à combler un vide, à donner du sens à une réalité complexe ? L’auteur invite à une réflexion sans jamais juger, offrant au lecteur des clés pour mieux comprendre le monde – et son propre langage.
 

Pourquoi lire ce livre ? En fait ne le lisez pas: contentez-vous de lâcheté !
Ce dictionnaire est une invitation à ralentir, à questionner les mots que nous employons machinalement. Il séduira les curieux, les sceptiques, et tous ceux qui aiment rire de leurs propres travers. À mi-chemin entre l’essai, le pamphlet et la déclaration d’amour à la langue française, il promet de devenir un compagnon de chevet pour quiconque veut décoder l’air du temps.

En attendant sa parution, on peut déjà imaginer ce livre trônant sur les tables des librairies, prêt à nous faire sourire, réfléchir et, peut-être, choisir nos mots avec un peu plus de soin. Car, comme le conclut l’auteur dans une préface fictive : « Les mots sont des amants volages ; aimons-les, mais ne les laissons pas nous duper. »  
À paraître…

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15 avril 2025 2 15 /04 /avril /2025 18:02

 

Quand le service public devient un service pudique et de moins en moins exhibitionniste du local !

 

Il est des effondrements silencieux. Des déclins sans vacarme, comme ces maisons que ronge lentement le vent.  
Ainsi s’efface, jour après jour, ce que fut jadis la radio locale.

Non qu’il n’y ait plus d’hommes ni de femmes à bord. Ils sont encore là, les mains sur les pupitres, les voix chargées d’un devoir ancien. Ils sont là, mais comme repliés, privés d’élan.  
Et ce qui faisait sens, autrefois, ce lien fraternel entre les êtres, cette chaleur qu'on portait au creux des villages et des villes, s’estompe dans un brouillard d’instructions venues d’ailleurs.

**4,2 % d’audience.**  nationale pour Ici voir article ici
Une mesure sans âme, mais un symptôme grave.
 
Et dans les **Pyrénées-Orientales**, où le vent sculpte les paysages comme les hommes, où chaque colline porte un nom, une mémoire, une fête de village – **plus personne pour les raconter.**

Je me souviens de ces plateaux dressés au lever du jour,  
des micros tendus vers les mains calleuses du marché,  

des voix d’enfants qui tremblaient d’émotion à parler de leur école,  
des anciens qui racontaient la neige de 56,  
et du silence respectueux que l’on faisait autour d’eux.

Aujourd’hui, les studios sont fermés. Ou vides.  
Et les antennes ne captent plus que l’écho d’un lointain uniforme.  

La musique vient de Paris, les mots viennent d’en haut,  
et la radio, autrefois compagnon des routes,  
n’est plus qu’un bruit parmi d’autres.

Mais dehors, la vie continue.  
Sur le net, dans les rues, sur les réseaux,  

**les gens parlent, filment, racontent.**  
Un live de Perpignan, filmé à la volée, peut réunir 30 000 regards.  
Un podcast fait maison rassemble plus d’oreilles qu’un flash centralisé.  
La proximité ne s’est pas éteinte : **elle s’est déplacée.**

Ceux qui ont dirigé ce réseau ont cru préserver l’essentiel  
en sauvegardant les emplois, les statuts, la structure.  

Mais à force de conserver les murs, ils ont laissé s’échapper les voix.

Et ce que l’on protège sans amour finit toujours par se faner.

---

Pourtant: Il est encore temps.

Il suffirait de peu,  
de quelques micros rouverts aux souffles du dehors,  
d’une table posée sous un platane,  
d’un regard posé sur un clocher, un lycée, une plage.  
Il suffirait de faire retour.

Non vers le passé.  
Mais vers **le vivant**.

Les hommes n’ont pas changé : ils veulent encore qu’on les écoute.  
Qu’on parle d’eux, près d’eux, avec eux.  
Qu’on leur dise qu’ils existent,  
non comme données d’audience,  
mais comme **visages**.

Cette radio peut renaître.  
Non en imitant la télé, ni en centralisant davantage.  
Mais en retrouvant l’élan initial :  
**être le reflet d’une terre. Être la voix d’un territoire.**

Il n’y a pas d’autre urgence.  
Car ce qui meurt dans le silence ne revient jamais.

Et une radio sans proximité,  
c’est comme une mer sans sel.

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15 avril 2025 2 15 /04 /avril /2025 11:38

Claire Mauquié était en direct du Mercat de la Terra Slow Food Pays Catalan à Villelongue de la Salanque Les Fruitiers sauvages de Claire Mauquié (l'esprit du printemps) Il y a des femmes qui vous font croire que la terre peut encore parler, et Claire Mauquié est de celles-là.
Dans le département des Pyrénées-Orientales, Claire Mauquié s’impose comme une figure inspirante et visionnaire, pionnière des écosystèmes comestibles et ambassadrice d’une alimentation durable. À travers son expertise en permaculture forestière et son engagement pour la souveraineté alimentaire, elle redéfinit la manière dont nous pouvons interagir avec la nature, en transformant des espaces urbains ou ruraux en jardins-forêts nourriciers, véritables refuges de biodiversité.

Claire Mauquié est reconnue pour son approche holistique, qui allie savoir-faire écologique et transmission pédagogique. 

Lors de ses ateliers, comme celui intitulé « Créer son Jardin Forêt », elle guide les participants pendant trois jours dans la conception d’écosystèmes productifs et harmonieux. Ces formations, accessibles à tous – jardiniers amateurs, professionnels de l’agroécologie ou passionnés d’écologie –, mettent en lumière les principes fondamentaux de la permaculture : restauration des sols, multiplication des végétaux et valorisation de la biodiversité. Ses enseignements ne s’arrêtent pas à la théorie : Claire initie également à la cuisine des jardins-forêts, transformant les récoltes en plats savoureux qui célèbrent les richesses de la nature.
Installée dans la commune d’Elne, 

Claire a trouvé dans les Pyrénées-Orientales un terrain fertile pour développer ses projets. 

En collaboration avec l’association Slow Food Pays Catalan, elle œuvre à promouvoir les producteurs locaux et à sensibiliser à une consommation éthique. Son travail dépasse la simple production alimentaire : elle milite pour une diversification des pratiques agricoles et alimentaires, notamment en réhabilitant des ressources oubliées comme les glands, qu’elle valorise à travers des ateliers culinaires et des publications. En transformant des parkings en jardins comestibles ou en repensant la gestion de l’eau, elle incarne une vision audacieuse de la résilience territoriale.

Son parcours, riche et varié, témoigne de son engagement profond. 

Après des études en physique de l’atmosphère et météorologie, Claire a choisi de consacrer sa carrière à l’autonomie alimentaire et à la permaculture. Elle a notamment co-fondé en 2020 l’association « Autonomie Alimentaire Cahors », qui promeut la végétalisation des espaces publics. Auteure et co-auteure de plusieurs ouvrages, dont Le Guide de la Micro-Ferme Familiale et Parce que la Forêt est Gourmande, elle partage ses recettes et ses idées pour une alimentation locale, saine et créative.
Claire Mauquié ne se contente pas de cultiver des jardins ; elle sème des idées et inspire un changement de paradigme. 

En plaçant la diversité alimentaire et la durabilité au cœur de son action, elle rappelle que l’alimentation est un levier puissant pour reconnecter l’humain à son environnement. Dans les Pyrénées-Orientales, son influence rayonne, faisant d’elle une figure incontournable pour ceux qui aspirent à un avenir plus vert et plus solidaire.
 

Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
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14 avril 2025 1 14 /04 /avril /2025 11:37

Un pressing pas comme les autres : Repassez l’ego des politiciens avec style !
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Pourquoi choisir Égo Impeccable ?

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Soin haute couture : Chaque ego est traité avec une précision digne des plus grands tailleurs, pour un résultat lisse et sans faux plis.

Formule discrète : Vos confidences restent entre nos murs. Nous savons que l’ego d’un politicien est une affaire d’État !

Éco-responsable : Nos méthodes respectent l’environnement, car un ego brillant ne doit pas coûter cher à la planète.

Des résultats qui parlent d’eux-mêmes
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Que vous soyez un député en campagne, un ministre sous pression ou un maire en quête de charisme, Égo Impeccable est là pour polir votre aura et faire briller votre confiance.
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13 avril 2025 7 13 /04 /avril /2025 16:32

"Le grand Dieu fit les planètes et nous faisons les plats nets."

"Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement."

François Rabelais
Artiste, écrivain (1483 - 1553)

 

Ah, mon ami, asseyez-vous donc, prenez un bon verre de clairette, un quignon de pain rustique, et laissez-moi vous conter, à la rabelaisienne, la savoureuse chronique de la **causerie du 6 avril 2025**, tenue en la fertile contrée de **Villelongue-de-la-Salanque**, lors d’un festin citoyen tout entier dédié à notre **mère nourricière, l’agriculture** !

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Du festin du Mercat de la Terra et de la noble joute verbale organisé et animé par Rémy Landri  sur les champs futurs

En ce glorieux jour d’avril, où la brise encore un brin frisquette caressait les moustaches des vieux figuiers et les moustaches des vieux sages, se tint grande assemblée de gens de cœur et de panse franche, dans le cadre truculent et bigarré du **Mercat de la Terra**, marché flamboyant des becs fins, organisé par les preux chevaliers du **Slow Food Pays Catalan**, en noble alliance avec les trublions éclairés de **L’Archipel contre-attaque**, ces faiseurs de verbe et d’écho citoyen.

Et là, mes bons amis, point de sermon creux ou de promesses en gélatine ! Non point ! Mais **gaillard échange entre gens d’esprit**, le sieur **Whueymar Deffradas**, bourgmestre de son état, et le très sage **Jean Lhéritier**, vénérable gardien des semences oubliées et chantre des saveurs vraies.

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De la bouche de l’édile et de ses promesses au terroir

Le sieur Deffradas, en robe de maire et verbe posé, entonna l’hymne aux **circuits courts**, aux **champs préservés**, aux **espaces verts valorisés**. Il chanta les vertus de la commune sobre mais vaillante, jurant sur la trogne de Gargantua que, foi de Villelongue, les terres agricoles ne tomberaient point sous la dent vorace des promoteurs. Mais d’aucuns, derrière les tonneaux, murmuraient que tout cela sentait un brin la **vinasse tiédie** — la **transparence**, clamaient-ils, est un vin qu’il faut tirer au clair !

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De l’oracle Lhéritier et de ses semences de sagesse

Puis vint maître Lhéritier, houppelande au vent et **esprit bien trempé comme fromage de brebis** au cellier. Il fit le plaidoyer d’une agriculture **propre, nourrissante et joyeusement diversifiée**, vantant les trésors de **l’Arche du goût**, ces victuailles oubliées que les modernes jettent comme noyau de cerise. Il prêcha pour les **alliances entre manants et magistrats**, **laboureurs et lettrés**, **chèvre et chou réunis**, le tout sous le signe de la biodiversité bien rôtie.

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Des débats, du peuple et des croquants révoltés

Le public, farci de questions et de haricots bio, harangua les intervenants sur le prix de la carotte, la rareté du pois chiche et la **spéculation foncière** qui ronge nos champs comme ver dans la pomme. On parla aussi des **PLU** – point de pâté là-dessous, hélas – mais bien de **plans d’urbanisme**, remparts parfois aussi poreux qu’un vieux fromage contre l’appétit des bâtisseurs de béton.

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Du bruit que fit cette ripaillerie citoyenne

La foule, nourrie d’espoir et de tapenade, salua l’échange à grand renfort de pouces levés sur les grimoires numériques. Mais déjà, d’autres voix, plus sceptiques, , vinrent gratter la croûte du bel enthousiasme : les promesses, c’est bon, mais **quand est-ce qu’on les tartine ?**

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Et de la suite, foi d’ogre !

Rassurez-vous, compères ! La graine est plantée. D’autres **Mercats de la Terra** poindront à l’horizon, tel celui d’**Elne**, prévu en février, pour continuer à **nourrir l’esprit autant que le ventre**, à rappeler que l’agriculture n’est point affaire de ministères en cravate, mais de **mains calleuses et de convictions profondes**.

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Moralité ?

S’il faut labourer notre avenir, que ce soit à la charrue du bon sens, semé de diversité, arrosé d’écoute, et moissonné par tous, **du plus humble jardinier au plus bavard élu**.

Et sur ce, bonne chère et bonne terre à tous !

 

" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
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13 avril 2025 7 13 /04 /avril /2025 15:31

L'ami Pottier, Alain pas Eugène, m'avait incité à aller à la rencontre du "Petit monde", en me disant :" Ça te changera du demi-monde!"  

Carnet du Sud : Mourad et la cuisine du lien

Il faisait un soleil cru ce jour-là à Perpignan. Un de ces soleils qui vous lèche les épaules en avril et vous fait croire que l’été a décidé de venir en avance. Je marchais sans raison bien précise, sinon celle d’un creux au ventre et d’un besoin de silence — un silence habité, pas celui des rues mortes. C’est là, rue de l’École, juste à côté du Médiator, que je suis tombé sur Le Petit Monde. J’ai d’abord vu la table. Une grande. Une vraie. Une de celles qui ne laissent pas de place pour l’isolement ou les excuses.

Derrière cette idée, il y avait un homme : Mourad Bahfir. Il est de ceux qu’on écoute avant même qu’ils parlent. Pas à cause de sa voix, mais à cause de ce qu’elle dégage : une vie à chercher les autres. Mourad a commencé par la tête, doctorat en sociologie à Lyon II, thèse sur la colocation des actifs — une manière de fouiller la mécanique fragile du lien. Puis six années d’enseignement, à Lyon et à Saint-Étienne, à transmettre l’envie de comprendre l’autre.

Mais l’intellect finit toujours par avoir faim, et Mourad l’a compris. Il a quitté les bancs pour les fourneaux. La socialisation, désormais, passe par la cuisson lente et le partage d’un couscous. Et quel couscous. Chaque jour différent. Le légume y est roi, la viande — souvent du bœuf de Cerdagne — n’est là que comme un accompagnement poli. Fenouil, oignons, roquette, chou-rave, radis... Tout est frais, bio, cueilli au plus près. L’École de la Terre, à Bompas, fournit une partie des produits. Ça sent la main dans la terre, l’humilité des saisons.

Avant le couscous, il y a les assiettes fraîcheur, les soupes. Des mises en bouche qui ont l’élégance de ne pas vouloir impressionner. Juste réconforter. Une vingtaine de couverts, pas un de plus. Assez pour créer une rumeur douce dans la salle, ce bruissement rare où les voix se mêlent sans s’écraser.

Mourad n’est pas arrivé ici par hasard. Il venait souvent à Perpignan, quatre ou cinq fois par an. Des vacances, au départ. Puis quelque chose de plus profond, de plus instinctif. Il aime cette terre du sud, sa lumière mate, sa rudesse et sa chaleur mêlées. Il est venu juste avant que le monde ne se replie sur lui-même, juste avant le Covid. Un an à prendre le temps, à observer, à s’impliquer — au festival Les Musicales de l’Agly, au Miam Collectif, à vivre avant d’ouvrir.

La Chambre de Commerce a joué son rôle. Une femme en particulier : Sandrine Faig, qui l’a soutenu comme une alliée. Ensemble, ils ont monté un dossier solide. Et le rêve est devenu cuisine.

Il y a dans Le Petit Monde quelque chose d’ancien. Pas rétro, non. Ancien comme un geste juste. Comme une poignée de main qui dure. Mourad ne vous sert pas un plat. Il vous invite dans sa sociologie lente, mijotée, épicée. Et tout d’un coup, dans le tintement d’un couvert, dans la chaleur d’un sourire en face, vous vous dites que le lien social, ce n’est peut-être que ça : manger ensemble.

 

Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
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Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
Restaurant "Le petit Monde" :Mourad Bahfir pousse le bouchon Lyonnais à l'Orient jusqu'à Perpignan!  interview par Nicolas Caudeville
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