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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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20 avril 2025 7 20 /04 /avril /2025 13:30

« Il y a trois sortes d'hommes : les morts, les vivants, et les gens qui vont sur la mer » 

(Aristote)

Il y a une responsabilité à exercer le métier de journaliste, puisqu’il y a des conséquences à la manière (l'angle) dont on présente l'information. Il y a une vue d'ensemble à dépeindre pour installer la nouveauté qui fera sens ou fera teinter la fêlure de l’incongruité. Cela fera longtemps que je n'avait pas eu l'occasion d'interviewer Louis Aliot maire de Perpignan. Dans l'intervalle, on arrivait à la fin de son mandat, ce qui pouvait donner lieu à un bilan, à mettre en perspective avec les interviews de campagne et les critiques de ses opposants : voir même ma première interview de lui place de la République à Perpignan, avec cette étrange question Louis Aliot, êtes-vous méchant ? https://www.dailymotion.com/video/xguf7h

Il y a le moment où après dix de poursuite pour l'affaire dite "des parlementaires du FN/ RN: il y a une première décision de justice :

"Louis Aliot sauve son mandat. Le maire RN de Perpignan a été condamné ce lundi 31 mars 2025 à 18 mois dont 6 mois ferme sous bracelet électronique, 8 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité, mais sans exécution provisoire, dans l’affaire des assistants au Parlement européen de l’ex-FN.

Ce jugement devrait lui permettre de conserver son mandat, lui qui a été élu en 2020 pour 6 ans, et ce afin de « préserver la liberté des électeurs qui ont choisi leur maire », a expliqué la présidente de 11e chambre du tribunal correctionnel."

C'est pour cela, que le moment où nous l'interviewons est un moment clef, et cette interview donne des réponses pour peu qu'on sache lire entre les lignes !

Louis Aliot, maire de Perpignan était en direct de sa mairie de #Perpignan . Nous avons évoqué avant sa conférence ce soir au palais des congres : nous avons évoqué l'après-procès des assistants parlementaires,le bilan de la mairie,la place de sa femme dans le dispositif municipal, l’absence de directeur de cabinet, les adjoints démissionnaires,les nouveaux,  ses opposants,la catalanité et son prochain mandat, éventuel.

 

crédit photo Alain Pottier
crédit photo Alain Pottier
crédit photo Alain Pottier

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15 avril 2025 2 15 /04 /avril /2025 11:38

Claire Mauquié était en direct du Mercat de la Terra Slow Food Pays Catalan à Villelongue de la Salanque Les Fruitiers sauvages de Claire Mauquié (l'esprit du printemps) Il y a des femmes qui vous font croire que la terre peut encore parler, et Claire Mauquié est de celles-là.
Dans le département des Pyrénées-Orientales, Claire Mauquié s’impose comme une figure inspirante et visionnaire, pionnière des écosystèmes comestibles et ambassadrice d’une alimentation durable. À travers son expertise en permaculture forestière et son engagement pour la souveraineté alimentaire, elle redéfinit la manière dont nous pouvons interagir avec la nature, en transformant des espaces urbains ou ruraux en jardins-forêts nourriciers, véritables refuges de biodiversité.

Claire Mauquié est reconnue pour son approche holistique, qui allie savoir-faire écologique et transmission pédagogique. 

Lors de ses ateliers, comme celui intitulé « Créer son Jardin Forêt », elle guide les participants pendant trois jours dans la conception d’écosystèmes productifs et harmonieux. Ces formations, accessibles à tous – jardiniers amateurs, professionnels de l’agroécologie ou passionnés d’écologie –, mettent en lumière les principes fondamentaux de la permaculture : restauration des sols, multiplication des végétaux et valorisation de la biodiversité. Ses enseignements ne s’arrêtent pas à la théorie : Claire initie également à la cuisine des jardins-forêts, transformant les récoltes en plats savoureux qui célèbrent les richesses de la nature.
Installée dans la commune d’Elne, 

Claire a trouvé dans les Pyrénées-Orientales un terrain fertile pour développer ses projets. 

En collaboration avec l’association Slow Food Pays Catalan, elle œuvre à promouvoir les producteurs locaux et à sensibiliser à une consommation éthique. Son travail dépasse la simple production alimentaire : elle milite pour une diversification des pratiques agricoles et alimentaires, notamment en réhabilitant des ressources oubliées comme les glands, qu’elle valorise à travers des ateliers culinaires et des publications. En transformant des parkings en jardins comestibles ou en repensant la gestion de l’eau, elle incarne une vision audacieuse de la résilience territoriale.

Son parcours, riche et varié, témoigne de son engagement profond. 

Après des études en physique de l’atmosphère et météorologie, Claire a choisi de consacrer sa carrière à l’autonomie alimentaire et à la permaculture. Elle a notamment co-fondé en 2020 l’association « Autonomie Alimentaire Cahors », qui promeut la végétalisation des espaces publics. Auteure et co-auteure de plusieurs ouvrages, dont Le Guide de la Micro-Ferme Familiale et Parce que la Forêt est Gourmande, elle partage ses recettes et ses idées pour une alimentation locale, saine et créative.
Claire Mauquié ne se contente pas de cultiver des jardins ; elle sème des idées et inspire un changement de paradigme. 

En plaçant la diversité alimentaire et la durabilité au cœur de son action, elle rappelle que l’alimentation est un levier puissant pour reconnecter l’humain à son environnement. Dans les Pyrénées-Orientales, son influence rayonne, faisant d’elle une figure incontournable pour ceux qui aspirent à un avenir plus vert et plus solidaire.
 

Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
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13 avril 2025 7 13 /04 /avril /2025 16:32

"Le grand Dieu fit les planètes et nous faisons les plats nets."

"Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement."

François Rabelais
Artiste, écrivain (1483 - 1553)

 

Ah, mon ami, asseyez-vous donc, prenez un bon verre de clairette, un quignon de pain rustique, et laissez-moi vous conter, à la rabelaisienne, la savoureuse chronique de la **causerie du 6 avril 2025**, tenue en la fertile contrée de **Villelongue-de-la-Salanque**, lors d’un festin citoyen tout entier dédié à notre **mère nourricière, l’agriculture** !

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Du festin du Mercat de la Terra et de la noble joute verbale organisé et animé par Rémy Landri  sur les champs futurs

En ce glorieux jour d’avril, où la brise encore un brin frisquette caressait les moustaches des vieux figuiers et les moustaches des vieux sages, se tint grande assemblée de gens de cœur et de panse franche, dans le cadre truculent et bigarré du **Mercat de la Terra**, marché flamboyant des becs fins, organisé par les preux chevaliers du **Slow Food Pays Catalan**, en noble alliance avec les trublions éclairés de **L’Archipel contre-attaque**, ces faiseurs de verbe et d’écho citoyen.

Et là, mes bons amis, point de sermon creux ou de promesses en gélatine ! Non point ! Mais **gaillard échange entre gens d’esprit**, le sieur **Whueymar Deffradas**, bourgmestre de son état, et le très sage **Jean Lhéritier**, vénérable gardien des semences oubliées et chantre des saveurs vraies.

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De la bouche de l’édile et de ses promesses au terroir

Le sieur Deffradas, en robe de maire et verbe posé, entonna l’hymne aux **circuits courts**, aux **champs préservés**, aux **espaces verts valorisés**. Il chanta les vertus de la commune sobre mais vaillante, jurant sur la trogne de Gargantua que, foi de Villelongue, les terres agricoles ne tomberaient point sous la dent vorace des promoteurs. Mais d’aucuns, derrière les tonneaux, murmuraient que tout cela sentait un brin la **vinasse tiédie** — la **transparence**, clamaient-ils, est un vin qu’il faut tirer au clair !

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De l’oracle Lhéritier et de ses semences de sagesse

Puis vint maître Lhéritier, houppelande au vent et **esprit bien trempé comme fromage de brebis** au cellier. Il fit le plaidoyer d’une agriculture **propre, nourrissante et joyeusement diversifiée**, vantant les trésors de **l’Arche du goût**, ces victuailles oubliées que les modernes jettent comme noyau de cerise. Il prêcha pour les **alliances entre manants et magistrats**, **laboureurs et lettrés**, **chèvre et chou réunis**, le tout sous le signe de la biodiversité bien rôtie.

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Des débats, du peuple et des croquants révoltés

Le public, farci de questions et de haricots bio, harangua les intervenants sur le prix de la carotte, la rareté du pois chiche et la **spéculation foncière** qui ronge nos champs comme ver dans la pomme. On parla aussi des **PLU** – point de pâté là-dessous, hélas – mais bien de **plans d’urbanisme**, remparts parfois aussi poreux qu’un vieux fromage contre l’appétit des bâtisseurs de béton.

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Du bruit que fit cette ripaillerie citoyenne

La foule, nourrie d’espoir et de tapenade, salua l’échange à grand renfort de pouces levés sur les grimoires numériques. Mais déjà, d’autres voix, plus sceptiques, , vinrent gratter la croûte du bel enthousiasme : les promesses, c’est bon, mais **quand est-ce qu’on les tartine ?**

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Et de la suite, foi d’ogre !

Rassurez-vous, compères ! La graine est plantée. D’autres **Mercats de la Terra** poindront à l’horizon, tel celui d’**Elne**, prévu en février, pour continuer à **nourrir l’esprit autant que le ventre**, à rappeler que l’agriculture n’est point affaire de ministères en cravate, mais de **mains calleuses et de convictions profondes**.

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Moralité ?

S’il faut labourer notre avenir, que ce soit à la charrue du bon sens, semé de diversité, arrosé d’écoute, et moissonné par tous, **du plus humble jardinier au plus bavard élu**.

Et sur ce, bonne chère et bonne terre à tous !

 

" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
" Vers une agriculture qui favorise et respecte la biodiversité : ce qu'en pensent nos élus ? ". Causerie au Mercat de la Terra !animé par Rémy Landri avec le maire de Villelongue de la Salanque Whueymar Deffradas et Jean Lhéritier
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10 avril 2025 4 10 /04 /avril /2025 11:16

"L’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé. "


"Les hommes ressemblent plus à leur temps qu'à leurs pères. "

Marc Bloch

Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon
Le 8 février 2025, le Clap Ciné de Canet-en-Roussillon, situé dans les Pyrénées-Orientales, a accueilli une conférence exceptionnelle animée par Jérôme Quaretti, co-gérant de ce cinéma pas comme les autres. En direct, il a présenté l’événement mettant en lumière l’historien Nicolas Marty et son ouvrage Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?, publié aux éditions Trabucaire. Cette rencontre, captée et diffusée sur YouTube, a permis d’explorer les motivations derrière ce projet ambitieux qui revisite l’histoire de la ville catalane avec un regard neuf et actualisé.

Un livre pour une histoire revisitée
Nouvelle histoire de Perpignan, dirigé par Nicolas Marty sous la coordination de Patrice Poujade, est un ouvrage collectif qui retrace le parcours de cette ville deux fois millénaire. De l’oppidum de Ruscino, vestige de l’Antiquité, à la métropole contemporaine, Perpignan a traversé des périodes de grandeur et de crises. L’âge d’or catalan, marqué par son essor méditerranéen sous la couronne d’Aragon, contraste avec son rôle de ville frontière, enclose dans ses murailles et prise dans les tourments des guerres européennes. Révolutions lointaines ou locales, comme celles du XVIIe siècle avec la révolte des Angelets, ont également jalonné son histoire, alternant lumière et obscurité.

Si ces événements ont déjà été étudiés, les avancées de la recherche depuis les années 1990 ont permis d’affiner les connaissances et d’apporter un nouvel éclairage. Publié en octobre 2022, cet ouvrage de 550 pages offre une synthèse rigoureuse, structurée en quatre grandes parties chronologiques : l’Antiquité par Isabelle Rébé, le Moyen Âge par Aymat Catafau, la période moderne par Patrice Poujade, et l’époque contemporaine par Nicolas Marty. Ces chercheurs, tous liés à l’Université de Perpignan Via Domitia, ont conjugué leurs expertises pour contextualiser et renouveler la compréhension de cette histoire complexe.
 

Nicolas Marty : un historien engagé
Nicolas Marty, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Perpignan, est une figure reconnue dans le domaine de l’histoire sociale et économique. Spécialiste des dynamiques urbaines et des identités locales, il a contribué à de nombreux travaux sur le Roussillon et la Catalogne. Dans cet ouvrage, il s’est chargé de la période contemporaine, explorant les transformations de Perpignan au XXe siècle, notamment son rôle pendant la Retirada – l’exil des républicains espagnols en 1939 – et son développement postwar. Lors de la conférence, il a souligné l’importance de savoir d’où l’on vient pour mieux envisager l’avenir, une idée qu’il a développée avec passion face au public du Clap Ciné.

Jérôme Quaretti : passeur de culture au Clap Ciné et historien de la commune de Paris
Jérôme Quaretti, quant à lui, est bien plus qu’un simple exploitant de cinéma. Avec son associé Frédéric Perrot, il dirige le Clap Ciné de Canet-en-Roussillon depuis son ouverture en avril 2019. Ce complexe de trois salles (avec une quatrième en projet) se distingue par son approche humaine et sa programmation éclectique, mêlant blockbusters, films d’art et essai, et événements culturels. Ancien enseignant d’histoire-géographie, Quaretti a troqué les salles de classe pour les salles obscures, animé par une volonté de transmission culturelle. Le Clap Ciné, conçu comme un "anti-multiplexe", privilégie le confort (sièges inclinables, méridiennes) et l’accessibilité (tarifs plafonnés à 8,90 € hors supplément 3D), tout en accueillant des conférences, des expositions et des ciné-débats.
Lors de cet événement, Quaretti a joué le rôle de passeur, facilitant la rencontre entre l’historien et le public. Sa passion pour l’histoire, héritée de son passé d’enseignant, et son engagement pour une culture vivante et partagée ont fait de cette soirée un moment privilégié.
 

Un contenu enrichi et curieux
Le livre ne se limite pas à une narration linéaire. Il est enrichi d’encarts rédigés par des spécialistes et de jeunes chercheurs, souvent inédits, qui abordent des aspects spécifiques de l’histoire perpignanaise. Ces contributions, à la fois pointues et accessibles, explorent des thèmes variés : l’évolution urbanistique, les migrations, ou encore les moments clés comme l’intégration au royaume de France en 1659 avec le traité des Pyrénées. Ces éclairages, parfois surprenants, captent l’attention et invitent à une réflexion plus profonde sur l’identité de la ville.
Une initiative saluée
La présentation au Clap Ciné, relayée par des médias locaux , a été saluée pour sa capacité à mêler rigueur académique et ouverture au grand public. Avec un tirage soigné (couverture cartonnée, illustrations en couleur et noir et blanc), l’ouvrage s’adresse autant aux érudits qu’aux curieux. Une séance de dédicaces avait d’ailleurs eu lieu le 15 décembre 2022 à la librairie Torcatis de Perpignan, preuve de l’engouement suscité par ce projet.
 

En somme, la conférence de Nicolas Marty, orchestrée par Jérôme Quaretti, a mis en lumière une ambition commune : faire de l’histoire un outil de compréhension du présent. À travers ce livre et cet événement, Perpignan se révèle non pas comme une ville figée dans son passé, mais comme un lieu dynamique, riche de ses héritages et tourné vers l’avenir. Une belle illustration de la vitalité culturelle que le Clap Ciné de Canet-en-Roussillon s’efforce de cultiver.

Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
Nicolas Marty et Jérôme Quaretti : "Pourquoi une nouvelle histoire de Perpignan ?" au Clap Ciné de Canet-en-Roussillon vidéos Nicolas Caudeville
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9 avril 2025 3 09 /04 /avril /2025 00:20

L'artiste belge Jan Bucquoy a vécu un an à Perpignan place Rigaud...

 l’émission Entre Nous du 25 juillet 1992, avec le Professeur Choron, Noël Godin, Jean-Yves Lafesse et Jan Bucquoy, en soulignant pourquoi un tel programme ne serait plus envisageable aujourd’hui :

Entre Nous : Quand la provocation belge faisait trembler le petit écran
Le 25 juillet 1992, la chaîne belge RTL-TVI diffusait une émission qui allait entrer dans les annales de la télévision francophone : Entre Nous, animée par Hervé Meillon. Sous le titre provocateur "La provocation ! Jusqu’où pouvez-vous aller, Messieurs ?", ce programme réunissait un quatuor explosif : le Professeur Choron, figure légendaire de l’humour noir français, Noël Godin, l’entarteur belge en pleine ascension, Jean-Yves Lafesse, maître des canulars absurdes, et Jan Bucquoy, cinéaste anarchiste et provocateur invétéré. Ce qui s’annonçait comme un débat sur les limites de l’humour a vite dégénéré en un chaos jubilatoire, un moment de télévision brute et sans filtre, devenu culte avec le temps. Mais une telle émission, aussi mémorable soit-elle, serait-elle encore possible en 2025 ? La réponse est claire : non.

Un plateau hors normes
Dès les premières minutes, le ton était donné. Le Professeur Choron, avec son verbe corrosif hérité de Hara-Kiri et Charlie Hebdo, ne mâchait pas ses mots. Noël Godin, déjà connu pour ses attentats pâtissiers, apportait une énergie anarchique, tandis que Jean-Yves Lafesse injectait une dose d’absurde avec son humour décalé. Jan Bucquoy, quant à lui, poussait la provocation dans une veine plus intellectuelle, évoquant des objets absurdes comme "la banane de Baudouin" ou "le tampax de la reine du Maroc". Ensemble, ils formaient un cocktail détonant, défiant les conventions et les attentes d’un public habitué à des émissions plus policées.
Le direct, véritable marque de fabrique de l’époque, amplifiait l’imprévisibilité. Les producteurs, dépassés, ont dû jongler avec des interventions borderline et des dérapages qui, aujourd’hui, feraient frémir n’importe quel comité de conformité. L’émission, qui durait initialement deux heures, a été partiellement amputée dans ses rediffusions, mais les extraits subsistants témoignent d’un moment où la télévision osait encore le risque.
Une liberté révolue
Ce qui rend Entre Nous si unique, c’est précisément ce qui la rendrait impensable aujourd’hui. À l’époque, les années 90 marquaient une période charnière : la télévision privée, comme RTL-TVI, cherchait à se démarquer par des concepts audacieux, et les régulations étaient bien moins strictes qu’aujourd’hui. Les invités pouvaient s’exprimer sans filet, dans une ère pré-réseaux sociaux où les polémiques mettaient des jours à éclater, pas des minutes.
 

En 2025, plusieurs facteurs rendent une telle émission irréalisable :

    Régulation et censure : Les autorités comme le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) en Belgique ou leurs équivalents ailleurs imposent des normes strictes sur le contenu diffusé. Les propos tenus par Choron ou les gestes provocateurs de Bucquoy seraient immédiatement sanctionnés pour "atteinte à la dignité" ou "incitation au désordre".
    Culture de l’offense : L’essor des réseaux sociaux a amplifié la sensibilité du public. Une blague mal calibrée ou une provocation mal interprétée déclencherait un tollé instantané sur X ou ailleurs, forçant les chaînes à s’excuser dans l’heure.
    Format télévisuel : Le direct, jadis un terrain de jeu pour l’improvisation, est aujourd’hui évité au profit de contenus préenregistrés et soigneusement édités. Les chaînes préfèrent jouer la sécurité plutôt que de risquer un scandale.
    Changement d’époque : Les figures comme Choron ou Godin incarnaient un esprit libertaire et anti-establishment qui résonnait dans les années 90. Aujourd’hui, cet humour brut et sans concession est souvent perçu comme dépassé ou trop clivant.

Un héritage en sursis
Entre Nous reste un symbole d’une télévision qui n’existe plus, celle où l’audace primait sur le consensus. Jan Bucquoy lui-même a écrit que ce type d’émission n’a pas "survécu" à sa présence, suggérant que ces expériences ont marqué la fin d’une ère. Les archives, bien que rares, circulent parfois sur des plateformes comme YouTube, rappelant aux nostalgiques ce que la télévision pouvait être : un espace de liberté, même chaotique.
Pourtant, cet héritage est fragile. Les nouvelles générations, habituées à des contenus formatés ou à l’humour plus policé des influenceurs, pourraient ne pas saisir la portée de ce moment. Et si un producteur tentait de ressusciter un tel concept, il se heurterait à une réalité implacable : entre les avocats, les sponsors frileux et les algorithmes de modération, la provocation d’antan n’a plus sa place à l’antenne.
Moralité
Le 25 juillet 1992, Entre Nous a offert deux heures de télévision où tout semblait possible. Choron, Godin, Lafesse et Bucquoy ont repoussé les limites, pour le meilleur et pour le pire. Mais en 2025, cette émission appartient à un passé révolu, un vestige d’une époque où la télévision osait encore se brûler les ailes. Aujourd’hui, elle ne serait pas seulement improbable : elle serait tout simplement interdite.
 

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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 16:03

 

Mesdames, Messieurs, amateurs de l’écran court et du verre long, permettez-moi, à la manière de votre serviteur Sasha Guitry, de vous conter avec un soupçon d’ironie et une pincée de panache la 43e édition des Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui vient de s’achever en ce doux mois de mars 2025. Sous la présidence éclairée de Florent Pallares, cet homme qui, tel un maestro, orchestre depuis des lustres cette symphonie d’images brèves avec une passion que beaucoup envieraient, ce festival a une fois encore fait vibrer les âmes et chatouiller les rétines.

Imaginez donc, en 1981, un certain André Abet, en collaboration avec la ville de Cabestany, planta une graine qui, d’année en année, a fleuri en une manifestation aussi charmante qu’un apéritif en terrasse. 47 œuvres proposées, aux émotions multiples, des réalisateurs internationaux : Levil / Alex Mn / Meryl Estraña / David Alonso / Remy Masdeu / Edouard Thomas / David Bravo / Alexandre Nicot / Charles Ritter / Marie Guillard / Lewis Eizykman / Cédric Prévost…
Quelle fierté d’avoir réuni, autour d’André Bonzel, un si beau jury : Delphine Poudou, Thierry Serbeto, Lucie MoMa, Lou Baron, Jean-Luc Charles et Sarah-Laure Ess !

Quarante-trois ans plus tard, des milliers de films, venus d’une centaine de pays – rien que ça ! – ont afflué, et quarante-sept d’entre eux, triés sur le volet, ont eu l’honneur de défiler sous les yeux d’un public toujours plus nombreux. Car oui, à Cabestany, on ne se contente pas de projeter des films : on crée des rencontres, on trinque avec un « verre de l’amitié » – une tradition qui, je le confesse, me sied à merveille – et on célèbre l’art dans une convivialité qui manque parfois à nos grandes messes cinématographiques.
Cette année, du 20 au 23 mars, le rideau s’est levé avec un hommage à la Fondation Film Spring Open, qui fêtait ses vingt printemps, et un flashmob réunissant trois cents âmes, dont des cinéastes locaux – une joyeuse sarabande pour ouvrir les festivités.
Puis vint le Concours de Courts Catalan, une tradition depuis 2009, où Andorre, Catalogne, Roussillon et même le Canada ont croisé le fer à coup de pellicule. Le vendredi, les enfants ont eu leur part de rêve avec des courts d’animation, pendant que les grands se délectaient des expositions d’artistes aux noms aussi chantants que Sylvie Dabazach ou Céline Dabazach. Et que dire du jury, présidé par André Bonzel, l’homme de C’est arrivé près de chez vous, qui, avec le public, a dû trancher dans ce vivier de talents, une tâche aussi ardue que de choisir entre un bon vin et un excellent cognac.
Mais, me direz-vous, qu’en est-il de cette visibilité du grand public, ce Graal que le court-métrage poursuit comme un amant éconduit ?
À Cabestany, on y travaille avec cœur. Florent Pallares, tel un chevalier du septième art, porte haut cette bannière, offrant une tribune à des cinéastes en herbe et un écrin à des œuvres qui, ailleurs, resteraient dans l’ombre. Pourtant, comparons un instant avec le Chouette Festival de Carcassonne, orchestré par la non moins talentueuse Delphine Poudou. Là-bas, on mise sur une approche différente : plus intimiste, peut-être, mais tout aussi fervente, avec un accent mis sur l’éducation et la découverte dans un cadre médiéval qui ajoute une touche de poésie. Si Cabestany brille par son ampleur et son rayonnement international, Carcassonne cultive une proximité qui séduit les âmes curieuses. Deux philosophies, deux écrins, mais un même amour du format court.
Le hic, mes amis, c’est que le court-métrage, malgré ces nobles efforts, reste un peu le parent pauvre du cinéma.
Le grand public, hélas, lui préfère souvent les longues épopées où l’on a le temps de s’assoupir entre deux scènes. À Cabestany, on attire les foules, certes, mais au-delà des frontières du festival, comment faire pour que ces pépites percent l’écran du quotidien ? Peut-être en osant davantage l’audace médiatique, en s’invitant dans les écoles, les télévisions, voire – soyons fous – les plateformes de streaming qui régentent nos soirées. Le Chouette Festival, avec ses ateliers pédagogiques, montre une voie ; Cabestany, avec son énergie festive, en trace une autre. Et si l’avenir était dans une alliance des deux ?
Un festival qui éduque et qui enivre, qui instruit et qui fête ?
En attendant, la 43e édition de Cabestany s’est close sur des applaudissements nourris, des verres levés et des promesses de retrouvailles. Florent Pallares, ce diable d’homme, a encore réussi son pari : faire du court un art grand. Mais gageons qu’il rêve, comme moi, d’un jour où le court-métrage ne sera plus une curiosité pour initiés, mais une habitude pour tous. À bon entendeur, salut, et à l’année prochaine pour un nouveau toast à l’image !

Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui se sont déroulées du jeudi 20 au dimanche 23 mars 2025 au centre culturel, ont été marquées par une énergie débordante et une créativité hors normes grâce à leurs présentateurs vedettes : Bénédicte Fenech et Cyril Delon ! Ce duo explosif a véritablement enflammé les 4 jours de festival avec des prestations toniques et originales, transformant chaque instant entre les projections en un véritable spectacle vivant. Loin des animations fades et préfabriquées qu’on pourrait croiser dans une tête de gondole de supermarché – même à Venise, soyons sérieux ! , leur talent a apporté une fraîcheur et une spontanéité qui ont captivé le public sans jamais laisser place à l’ennui.

Bénédicte Fenech, actrice et comédienne dans l’univers du court-métrage(elle a joué dans "Courir toute nue dans l’Univers" de Guillaume Levil https://www.guillaumelevil.fr/?page_id=1217), a illuminé la scène par sa présence pétillante et son sens aigu de la répartie. Connue pour ses rôles dans plusieurs productions de Cyril Delon, comme Specimen ou encore AVJC, elle n’est pas qu’une simple interprète : elle incarne une passion communicative pour le cinéma. Son implication dans le festival est intense à son image, et son aisance à jongler entre humour et émotion a fait d’elle une maîtresse de cérémonie hors pair, capable de tenir le public en haleine entre deux films.
Quant à Cyril Delon, il est bien plus qu’un animateur talentueux : c’est une figure incontournable du cinéma indépendant ! Réalisateur, scénariste, producteur et vice-président du festival, cet enfant de Perpignan déborde d’énergie et d’idées. À la tête de sa société A304Prod, il a déjà signé une vingtaine de courts-métrages primés, dont certains ont brillé jusqu’au Short Film Corner de Cannes. Son dernier bijou, So What, récompensé par le prix du public au festival SMR13 en 2024, témoigne de son génie créatif. Sur scène, il apporte une touche de folie maîtrisée et une passion contagieuse, faisant de chaque transition un moment de pur plaisir.
Ensemble, Bénédicte et Cyril forment un tandem électrique qui ne se contente pas de présenter les films : ils les vivent, les célèbrent et les partagent avec une générosité rare. Leur alchimie est palpable, mêlant complicité et improvisation brillante, pour offrir au public une expérience qui va bien au-delà d’une simple animation. Pas de script ennuyeux ou de blagues recyclées ici, mais une vraie célébration du cinéma, portée par deux artistes qui savent rendre chaque seconde mémorable. À Cabestany, on ne s’ennuie jamais entre les films, et c’est à eux qu’on le doit !

 

Coupez ! Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany ! article, interview et vidéos par Nicolas Caudeville
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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 13:57

"Selon moi, la cuisine est une métaphore de la culture. Manger, c'est tuer et ingurgiter un être qui a été vivant - animal ou plante. Si nous dévorions l'animal mort ou la laitue arrachée tels quels, d'aucuns diraient que nous sommes sauvages. Maintenant, si nous faisons mariner la bête en vue de l'accommoder plus tard avec des herbes de Provence et un verre de vin vieux, alors nous avons mis en œuvre une délicate opération culturelle, fondée à parts égales sur la brutalité et sur la mort."

 Les Recettes de Carvalho ,Manuel Vázquez Montalbán

À L'OCCASION DU DÉBAT SUR LA GASTRONOMIE CATALANE NORD ORGANISÉ PAR UNITAT CATALANE AU HALL 5 ET CUISINÉ PAR "PAPA OURS CORNER" ALIAS TONY BEAUGRAND , ANIMÉ PAR MATHIEU PONS I SERRADEIL ET FAITE PAR JEAN LHÉRITIER , MARIE COSTA ET LE RESTAURANT PERPIGNANAIS LE CATALOGNE. DANS L'ASSEMBLÉE, NOUS AVONS IMPROVISÉ UNE ÉMISSION AVEC L'ANCIEN DÉPUTÉ EUROPÉEN MIQUEL MAYOL, LA MAIRE D'AMÉLIE LES BAINS MARIE COSTA ET LE NOUVEAU CONSEILLER DÉPARTEMENTAL D'UNITAT CATALANA jAUME PAUL, AINSI QUE LE CUISINIER "PAPA OURS" LA CONFÉRENCE EST EN CATALAN , LES INTERVIEWS EN FRANÇAIS.


Il y a des terres qui murmurent à votre palais avant même que vous n’y posiez une fourchette, et le Roussillon, cette Catalogne Nord accrochée aux Pyrénées comme une vieille vigne tordue, en fait partie. J’imagine un soir au Hall 5, chez ces Cinq Éléments, où Jean Lhéritier, Marie Costa, Le Catalogne et Mathieu Pons-Serradeil ont décidé de secouer les braises d’une cuisine qui sent la mer, la pierre chaude et les herbes sauvages. Un Debat sobre la cuina nord-catalana, suivi d’un sopar – un dîner, pour les non-initiés – et d’un tast de vins. Réservation obligatoire, places rares, comme un secret qu’on ne partage qu’avec ceux qui savent écouter. Ça sent le sang et le sel, la vie qui cogne.
 

La Mémoire dans l’Assiette
Cette cuisine, c’est un poème brut, écrit avec des tomates frottées sur du pain dur, de l’ail qui pique la langue, de l’huile d’olive qui coule comme une rivière paresseuse. L’escalivada, ces légumes rôtis jusqu’à ce qu’ils fondent en bouche, ou la botifarra amb fesols, une saucisse trapue qui vous cloue au sol avec ses haricots, c’est le goût d’un peuple qui a trimé entre les vagues et les sommets. Les Phéniciens, les Grecs, les Romains, les Juifs, les Arabes – tous ont laissé des miettes dans cette marmite, et le Roussillon les a mélangées avec une sauvagerie tendre. Mais ce trésor risque de s’effilocher comme un vieux chiffon si personne ne le hurle au monde. Ce débat, ce dîner, c’est une poignée d’hommes et de femmes qui refusent de laisser mourir le feu.
Le Vin, le Miel et l’Or des Fous
Et puis il y a l’économie, le tourisme – des mots qui sonnent comme des chaînes, mais qui pourraient libérer ce coin de terre. Les vignes du Roussillon, noueuses et fières, crachent des vins qui vous prennent à la gorge – Côtes du Roussillon, Collioure, des noms qui roulent comme des galets dans un torrent. Ajoutez-y le miel doré, les amandes qui craquent sous la dent, la crème catalane qui vous colle au cœur, et vous avez de quoi faire saliver les vagabonds du goût. Mais la Catalogne Nord reste dans l’ombre de sa sœur espagnole, avec ses paellas clinquantes et ses tapas bruyantes. Il faudrait des routes poussiéreuses bordées de tables, des marchés où les odeurs vous sautent dessus, un tast de vins qui dise au monde : venez, buvez, mangez, restez.
La Langue, ce Premier Bouchon
Et la langue catalane, bon sang, c’est le premier coup de couteau dans cette viande crue. Cuina nord-catalana, sopar, tast – ces mots ne se contentent pas de nommer, ils grognent, ils chantent, ils vous attrapent par les tripes. Parler catalan ici, c’est goûter avant de mordre, c’est plonger dans une marmite où mijotent des siècles de sel et de soleil. Au Hall 5, ils le savent : servir un plat en catalan, c’est le rendre plus vrai, plus lourd de sens. Si cette langue s’éteint sous le rouleau du français, c’est une saveur entière qui s’évapore. Alors, qu’ils la crient, qu’ils la mâchent, qu’ils la boivent – c’est une clé pour le palais, un pont entre la terre et la bouche.
Le Combat des Ventres Pleins
Mais le monde est cruel avec les petits festins. La bouffe standardisée, ces horreurs fades qu’on avale sans y penser, rôde comme un loup autour de ce terroir. Et la Catalogne Nord, coincée entre la France et l’Espagne, reste un murmure là où elle pourrait rugir. Il faut plus que des dîners rares et des débats entre initiés. Il faut des ponts avec le Sud, des mots qui voyagent, des assiettes qui s’empilent sur les tables des curieux. Ce coin de terre a des griffes et des crocs – qu’il les montre.
Alors, oui, le Roussillon, c’est une vieille bête endormie, pleine de jus et de feu. Ce sopar nord-català, c’est une étincelle, un bout de gras qui grésille. La mémoire, l’économie, le tourisme, la langue – tout ça se joue dans une bouchée, un verre, un regard sur ces montagnes qui veillent. Jim Harrison aurait levé son vin à cette table, grogné un compliment, et repris une lampée. Moi, je dis : qu’ils continuent, qu’ils gueulent, qu’ils cuisinent. Le monde a faim de ça.
 

 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
 La Catalogne Nord, un Festin Sauvage dans l’Ombre, débat et interviews sur l'avenir de la gastronomie nord catalane! interview par Nicolas Caudeville
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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 13:09

Vinoscospie https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/vinoscopie/ 27 en direct de l’épicerie chez Iris 6 rue de la révolution française à Perpignan avec @Raphael Rous du domaine Arrels à Nyls-Ponteilla , toujours animé par Jean Lhéritier
https://domainelesarrels.com/
« Les arrels » signifie en catalan « les racines ». Ce nom illustre la préoccupation du vigneron pour son sol, sa terre. Point de bons et sains raisins sans des vignes fermement enracinées dans un sol vivant.
Devenir vigneron était synonyme d’un retour à mes racines, dans un département de culture catalane qui m’a vu naitre et grandir.
« ARRels », rappel de mes initiales… identiques à celles de mon grand-père Roger Rous et de mon père René Rous. Initiales multigénérationnelles dans le but de ne pas rectifier cette mention sur les comportes à vendanges.

https://domainelesarrels.com/

 

Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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22 mars 2025 6 22 /03 /mars /2025 22:21

Christophe Euzet était en direct de la salle des libertés pour l'archipel contre attaque info  en meeting sur la prochaine élection municipal en 2026 à Perpignan, salle des libertés, jeudi 13 mars ! Des propositions vidéos intégrale ou version résumée dessous

Portrait textuel de Christophe Euzet, le politicien et professeur de droit à Perpignan :
Christophe Euzet se tient à la croisée des chemins entre le monde académique et l’arène politique, un homme dont la vie semble osciller entre les salles de cours de l’Université de Perpignan et les couloirs de l’Assemblée nationale ou les rues animées de sa ville natale. Imaginez-le dans une salle de l’UPVD, face à une assemblée d’étudiants, disséquant avec rigueur les subtilités du droit constitutionnel ou les dynamiques des relations internationales. Sa voix, posée mais ferme, porte l’autorité d’un docteur en droit public, fruit d’une thèse soutenue à Toulouse sur les transitions démocratiques, et d’années d’enseignement dans cette ville catalane qu’il n’a jamais vraiment quittée dans son cœur.
Puis, changez de scène : le voici en costume sombre, arpentant Perpignan ou les communes de la 7e circonscription de l’Hérault qu’il a représentée de 2017 à 2022 comme député. Là, il incarne le politicien, d’abord sous l’étiquette La République en Marche, puis au sein du groupe Agir ensemble, qu’il a contribué à fonder en 2020. On peut l’imaginer discourant avec passion sur des projets locaux, défendant des lois contre la glottophobie ou cherchant à redonner vie à une Perpignan qu’il juge endormie sous la gestion actuelle. Ses racines catalanes, mêlées à une ascendance sétoise, teintent son discours d’un attachement profond à cette terre du sud, qu’il rêve de voir s’éveiller au XXIe siècle.
Entre ces deux mondes, il y a une cohérence : la rigueur du juriste nourrit l’ambition du politique. À 57 ans, cet homme marié et père de deux enfants, né le 2 avril 1967 à Perpignan, ne se contente pas d’analyser les institutions – il veut les façonner. Sa récente annonce de candidature aux municipales de 2026 à Perpignan, portée par son association "Perpignan, il est temps", révèle cette volonté de passer de la théorie à l’action, d’un p
rofesseur qui enseigne le pouvoir à un homme qui aspire à l’exercer pour transformer sa ville.

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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 11:27

Laurent Gauze, président de la CCI des Pyrénées-Orientales, en direct au Cochon Hardi : un tour d’horizon économique
Le 14 mars 2025, Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales, était l’invité de l’émission L’Archipel contre-attaque, diffusée en direct depuis le restaurant Au Cochon Hardi à Perpignan. Au programme : un bilan économique du territoire, l’économie de la mer, le projet controversé du golf de Villeneuve-de-la-Raho, les nouvelles technologies, l’implantation d’entreprises et la revitalisation des commerces du centre-ville de Perpignan. Voici les grandes lignes de cette intervention.

 

Un bilan économique prometteur
Laurent Gauze a débuté par un constat encourageant : en 2024, la CCI a atteint un équilibre budgétaire avec un budget de 5 millions d’euros, une première en dix ans, selon des déclarations relayées par madeinperpignan.com. Malgré un contexte économique tendu, cette stabilité reflète une gestion rigoureuse et un engagement des élus, qui ont renoncé à leurs indemnités jusqu’en 2026. « Nous posons les bases d’un développement solide pour les Pyrénées-Orientales », a-t-il affirmé, soulignant les efforts pour soutenir les entreprises locales face aux défis actuels.
 

L’économie de la mer : un potentiel à exploiter
L’économie maritime est un axe stratégique pour le département. Avec son littoral méditerranéen, les Pyrénées-Orientales misent sur le tourisme, la pêche et les industries nautiques. Laurent Gauze a évoqué des projets comme l’essor de l’entreprise Windelo, spécialisée dans les catamarans écologiques, implantée grâce à un partenariat avec les collectivités locales (tesla-mag.com, juillet 2024). « La mer doit devenir un levier d’innovation et de croissance durable », a-t-il insisté, en phase avec les ambitions régionales portées par les Assises de l’économie de la mer organisées par CCI Occitanie (occitanie.cci.fr).
 

Le golf de Villeneuve-de-la-Raho : entre ambition et polémique
Le projet de golf de Villeneuve-de-la-Raho, relancé en décembre 2024 avec la reprise des travaux d’accès (lindependant.fr), reste un sujet brûlant. Ce complexe, incluant un parcours de 18 trous, 595 logements et un hôtel, est porté par les promoteurs GGL et Belin pour un investissement de 37 millions d’euros. Mais il divise profondément. Une enquête préliminaire pour suspicions de fraude a été ouverte en janvier 2025 (Le Parisien), tandis que les écologistes dénoncent un projet incompatible avec la sécheresse chronique du département. Laurent Gauze a adopté une position nuancée : « Si ce golf respecte des normes environnementales strictes, comme l’utilisation d’eaux usées, il peut être une opportunité économique. »
 

Les nouvelles technologies : un virage vers l’innovation
Le département se positionne aussi sur les nouvelles technologies. L’arrivée de l’École 42 à Perpignan, une formation gratuite en informatique, illustre cette dynamique, tout comme l’accompagnement de start-ups locales. Des entreprises comme Coldway (solutions thermiques) et SoleCooler (semelles innovantes) ont brillé au CES de Las Vegas en 2024 (lindependant.fr), témoignant du potentiel d’innovation. « Nous voulons faire des Pyrénées-Orientales un terreau fertile pour les technologies de demain », a déclaré Laurent Gauze, appuyé par des initiatives de la Région Occitanie.
 

Implantation d’entreprises : un climat favorable
L’attractivité économique passe aussi par l’accueil de nouvelles entreprises. La CCI a facilité l’installation de grands noms comme Amazon, tout en soutenant les PME locales. En 2023, le département affichait un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne régionale (lindependant.fr, juillet 2023), un trend qui se confirme en 2025. Ces implantations, combinées à des dispositifs d’aide, renforcent le tissu économique et créent des emplois, notamment dans la logistique et l’industrie.
 

Les commerces du centre-ville de Perpignan : une revitalisation en marche
Enfin, Laurent Gauze a abordé la situation des commerces du centre-ville de Perpignan, un enjeu majeur pour redynamiser l’hypercentre. Des initiatives comme les Chèques Fédébons ou les Trophées du Commerce encouragent la consommation locale et valorisent les commerçants innovants (Ecomnews, janvier 2025). La piétonnisation du Quai Vauban et l’ouverture de nouvelles boutiques (France Bleu) participent aussi à cet effort. « Le commerce de proximité est essentiel à l’identité de Perpignan », a-t-il conclu.
 

Perspectives pour 2025
En clôture, Laurent Gauze a appelé à l’union des forces vives du territoire : « 2025 sera une année d’opportunités si nous travaillons ensemble. » Entre projets ambitieux et défis environnementaux, comme celui du golf de Villeneuve-de-la-Raho, la CCI des Pyrénées-Orientales entend jouer un rôle clé pour concilier développement économique et durabilité dans un département aux ressources précieuses.

 

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