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Pourquoi “Sergent Pépère” et “Yellow Sub-Marine Le Pen” pour Louis Aliot ? Une rumeur aussi fine que la moustache d’un gendarme en RTT
Dans le grand cirque électoral, y’a des clowns qui font rire, et y’a ceux qu’on surnomme pour pas pleurer. Louis Aliot, c’est pas un perdreau de l’année ni un aigle de la politique, c’est un type qu’a réussi à choper Perpignan à l’usure, à la truelle, sans faire trop de bruit, comme un plombier qui bosse le dimanche. Et pour ça, on lui a collé deux étiquettes sur le front : “Sergent Pépère” et “Yellow Sub-Marine Le Pen”. Deux sobriquets comme des baffes dans le dos… mais avec des gants de boxe.
Une rumeur tombée du ciel ou sortie d’un pastis mal dosé
L’origine de ces surnoms ? Autant chercher l’auteur du premier rot dans une assemblée de banquiers.
Y’en a pas. Ou alors si, mais planqué derrière un pseudo et trois emojis. Le truc a commencé comme une vanne de comptoir, et à force de tournées générales, c’est devenu une légende urbaine. Un peu comme le cousin du gars qui aurait vu Macron prendre le métro sans garde du corps.
Mais comme disait un vieux pote à moi : “Quand le caniveau parle, les pavés écoutent.”
Alors les gens répètent. Parce que ça fait marrer, parce que ça pique là où ça gratte.
“Sergent Pépère” : l’art de commander avec la mollesse d’un flan
“Sergent Pépère”, ça sonne comme un adjudant qui aurait raté son concours de gardien de square. Le “sergent”, ça claque, ça a un côté caserne, bottes cirées et gueulante dans le mégaphone. Mais “Pépère”, ah ! “Pépère” vient tout foutre en l’air : c’est le gars qu’arrive avec dix minutes de retard au conseil municipal et qui croit qu’un plan d’urbanisme, c’est un puzzle de 500 pièces.
À Perpignan, certains disent qu’il gouverne comme on fait la sieste : à l’ombre, sans forcer, en espadrilles. Alors forcément, ça jase. Y’a des mauvaises langues qui l’imaginent avec un képi en velours et un mégaphone qui fait “chut”.
“Yellow Sub-Marine Le Pen” : le sous-marin fidèle, mais qui rame à la main
Là, c’est du surnom de compétition. Du calembour à double étage. “Yellow Submarine”
, c’est les Beatles, les années psyché, les tripes à l’acide et les couleurs qui dansent. Tu prends ça, tu le balances dans la tambouille politique, et ça donne un sous-marin jaune, loyal à Marine, mais qui prend l’eau plus vite qu’un pédalo en plastique.
“Yellow” : ça peut vouloir dire traître. “Submarine” : planqué. Et “Le Pen”, ben… y’a pas besoin de dessin. Ça sent la fidélité têtue, la ligne de parti tenue comme une corde à linge les jours de mistral. Mais y’a aussi l’idée qu’il rêve d’être capitaine un jour. Sauf qu’à force de rester en immersion, on finit par ressembler à une conserve.
Et puis y’a la rumeur judiciaire. Le gars a été condamné, et il est toujours là, comme une verrue sur le front de la République. Alors les gens, plutôt que de se faire des ulcères, ils balancent des blagues. C’est moins cher que l’anxiolytique et plus efficace qu’un débat sur BFM.
Perpignan : opéra de poche, version pastis et paperasse
La ville, elle, regarde ça en mâchouillant des cacahuètes. Perpignan, c’est devenu un théâtre, avec Aliot dans le rôle du capitaine de pédalo, et ses opposants qui jouent les snipers en pantoufles. Ça balance des vannes, des surnoms, des piques – mais le rideau tombe jamais. Le public, lui, il est là, il applaudit ou il s’en fout, mais il regarde.
Et Aliot ? Il tient bon. Comme une chaise bancale qui refuse de s’effondrer. Peut-être qu’il espère encore monter sur scène à Paris. Mais les surnoms, eux, lui rappellent qu’il est resté en coulisse. Qu’il fait pas rêver, qu’il fait sourire, à peine.
Moralité ?
Comme dirait Audiard, “Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.” Et les surnoms, c’est pareil : ça ose tout. Parce que ça résume un mec en trois mots, comme une vanne dans un PMU. Et Aliot, avec ses deux sobriquets, se retrouve coincé entre le chef scout mollasson et le sous-marin qui cherche la surface.
Mais faut pas trop s’en faire. La politique, c’est une grande blague, et eux, ils ont juste oublié de rigoler.
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