"LIZ : Et vous pensez que je vais vous croire?
RED : Mais bien sûr que non! Je suis un criminel. Les criminels sont des menteurs notoires. Tout ce qui me concerne n'est que mensonge. Mais si quelqu'un peut me donner un seconde chance, c'est vous."
RED : C'était amusant, non. On remet ça? je vous assure, on devrait recommencer. En fait Zamanin' était que le premier.
COOPER : Le premier quoi?
RED : Nom, sur la liste.
(épisode 1)
(épisode 1) The Blacklist
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L'élection qui se profile semble dénuée d'intérêt si elle dans la continuité de la précédente, si l'on s'en tient au documentaire sur le sujet,"Gare à Perpignan, fragment d'une fatigue démocratique"https://www.cinemutins.com/gare-a-perpignan-. Alors l'archipel contre-attaque se plaît à imaginer des candidats flamboyants un robot coaché par une IA, une actrice iranienne, pour montrer que la médiocrité n'est pas le destin de ville qui fut la capitale d'un royaume !https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/11/perpignan-le-roi-pecheur-a-qui-les-candidats-ne-posent-pas-les-bonnes-question-pour-avoir-axe-au-graal-par-nicolas-caudeville.html
Et si Raymond "Red" Reddington, maître de l’intrigue et génie du verbe dans The Blacklist, se lançait dans la course à la mairie de Perpignan en 2026 ? Plongeons dans cette fiction où Red déploie son éloquence légendaire, ses dialogues ciselés et son art de transformer chaque situation en une scène mémorable.https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Reddington
Red poserait ses valises à Perpignan par un matin frisquet de janvier 2026, sortant d’une berline noire rutilante garée devant l’Hôtel de Ville. Son Fedora incliné, il observerait la ville avec un regard perçant. "Dembe, regarde-moi ça", dirait-il en désignant le Castillet d’un geste théâtral. "Une ville avec du caractère, de la poussière et juste assez de désespoir pour qu’on y fasse quelque chose d’extraordinaire. Qu’en penses-tu ?" Dembe, fidèle ombre, hocherait la tête en silence, et Red ajouterait avec un sourire : "Exactement. C’est une toile vierge, et je suis Rembrandt avec un revolver."
Il annoncerait sa candidature dans un discours improvisé sur la place de la République, micro en main, face à une foule de Perpignanais intrigués. "Mesdames et messieurs, je suis Raymond Reddington, et je suis ici pour vous offrir quelque chose que vos politiciens habituels ne comprennent pas : une vision", commencerait-il, sa voix résonnant comme une promesse. "Perpignan ne sera pas juste une étape sur la route de Barcelone. Ce sera un carrefour, un empire discret. Pourquoi se contenter de survivre quand on peut prospérer ? Comme je le dis souvent : ‘Dans un monde de moutons, soyez le loup.’ Alors, qui est avec moi ?" Les applaudissements hésitants se transformeraient en ovation, et Red murmurerait à Dembe : "Ils ne savent pas encore à quel point ils ont besoin de moi."
Sa campagne serait une symphonie de charme et de mystère.
Lors d’une rencontre au marché Saint-Charles, entouré de cageots d’oranges et de vendeurs curieux, il serrerait des mains et glisserait des billets pour des cafés. Une vieille dame lui demanderait : "Mais vous venez d’où, Monsieur Reddington ?" Il s’arrêterait, la fixerait avec un sourire désarmant et répondrait : "D’un endroit où les règles sont des suggestions, Madame. Et je suis ici pour vous libérer des vôtres. ‘La liberté n’est pas un cadeau, c’est une négociation.’ Prenez un fruit, c’est pour moi." Elle rougirait, et Red s’éloignerait, lançant à un marchand : "Gardez la monnaie, mon ami. La générosité est une monnaie qui rapporte toujours."
Les adversaires politiques, déconcertés, tenteraient de le contrer.
Lors d’un débat télévisé sur France 3 Occitanie, le maire sortant, un homme bedonnant et sûr de lui, l’attaquerait : "Monsieur Reddington, vous n’avez aucun passé politique ! Pourquoi vous faire confiance ?" Red, impeccable dans son costume gris anthracite, ajusterait sa cravate et répliquerait : "Un passé politique ? J’ai un passé, point. Et il m’a appris une chose : ‘Les hommes qui suivent les règles finissent par être mangés par ceux qui les écrivent.’ Vous avez géré cette ville comme un comptable, Monsieur. Moi, je vais en faire une légende." Puis, se penchant vers lui avec un sourire glacial, il ajouterait à mi-voix : "Dites-moi, cette petite histoire avec le permis de construire à Saint-Estève… on en parle maintenant ou je garde ça pour le dessert ?" Le maire bafouillerait, et Red conclurait, face caméra : "Voyez-vous, mes amis, je ne joue pas pour gagner. Je joue pour que tout le monde se souvienne de la partie."
Le préfet, alarmé par ce candidat hors norme, appellerait le FBI. Elizabeth Keen débarquerait à Perpignan, déterminée à percer ses intentions.
Elle le coincerait dans un café près de la cathédrale Saint-Jean, sous les gargouilles silencieuses. "Red, qu’est-ce que tu fabriques ? La mairie ? Vraiment ?" demanderait-elle, les bras croisés. Il poserait son espresso, la regarderait avec une tendresse narquoise et répondrait : "Lizzie, la politique est juste un autre terrain de jeu. Les joueurs changent, les enjeux restent. ‘Le pouvoir n’est pas dans le titre, il est dans l’influence.’ Et puis, avoue-le, tu adores l’idée de me voir en cravate officielle." Elle secouerait la tête, exaspérée : "Tu ne peux pas transformer une ville en ton échiquier personnel !" Red rirait doucement : "Oh, ma chère, c’est déjà un échiquier. Je suis juste le seul à savoir où sont les reines. Passe me voir à la mairie, je te ferai visiter."
Si Red gagnait, le 15 mars 2026 serait un tournant.
Lors de son discours d’investiture devant le Palais des Rois de Majorque, il déclarerait : "Perpignan, vous m’avez choisi, et je ne vous décevrai pas. ‘Les promesses sont des chaînes pour les faibles, des tremplins pour les audacieux.’ Aujourd’hui, nous commençons à bâtir une ville qui ne s’excuse pas d’exister." En coulisses, il transformerait les caves de Byrrh en salons clandestins pour ses "négociations". Recevant un émissaire douteux, il lancerait, un cigare à la main : "Vous voulez faire affaire ? Parfait. Mais souvenez-vous : ‘La loyauté est une rue à double sens, et je tiens la carte.’ Asseyez-vous, prenons un verre." Les chiffres du chômage chuteraient, les marchés regorgeraient de marchandises mystérieuses, et Red, interrogé sur ces miracles, hausserait les épaules : "Les détails sont ennuyeux, Madame la Journaliste. ‘Le diable est dans les résultats, pas dans les explications.’"
Mais Liz resterait sur ses traces.
Lors d’une confrontation tendue près du canal de la Basse, elle le défierait : "Tu crois que tu peux tout manipuler, Red. Et si ça s’effondre ?" Il la fixerait, soudain sérieux, et répondrait : "Lizzie, tout s’effondre un jour. ‘La question n’est pas de tomber, mais de choisir où atterrir.’ Je construis quelque chose ici, pour eux, pour toi, peut-être même pour moi. Laisse-moi finir cette danse." Elle partirait, troublée, et Red murmurerait dans le vent : "Elle comprendra. Elle comprend toujours."
Et s’il perdait ?
Le soir des résultats, dans une villa à Collioure, il siroterait un verre de vin face à la mer et dirait à Dembe : "Une élection n’est qu’un round, pas la fin du combat. ‘Les meilleurs coups se jouent après le gong.’ On reste dans le jeu." Quelques semaines plus tard, une liste de noms circulerait – politiciens, notables, secrets inclus – et Red, déjà parti, laisserait un mot : "Perpignan, ce n’est pas un adieu. ‘Je ne dis jamais au revoir, je dis à bientôt.’"
Avec Red à Perpignan, 2026 serait un tourbillon de dialogues mordants, de manœuvres audacieuses et de cette aura qui fait de lui une légende.
"La vie est une histoire, mes amis", dirait-il en quittant la scène, "et je suis le narrateur que vous n’oublierez pas." Alors, maire ou pas, Red laisserait une empreinte indélébile sur la ville – et sur nous. Voteriez-vous pour cet homme qui affirme : "Je ne promets pas le paradis, mais je rends l’enfer sacrément intéressant" ?
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