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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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9 octobre 2025 4 09 /10 /octobre /2025 17:45


“Vous, Français, vous vous battez pour de l'argent. Et nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur. - Chacun se bat pour ce qui lui manque !”

Robert Surcouf
 

Mémoire de Surcouf, le corsaire français : Une fresque monumentale à Port-Vendres https://www.portvendres.fr/actualites/fresque-40-metres-port-vendres

Moi, Robert Surcouf, corsaire de légende, pourrais presque sentir le vent salé de Port-Vendres en contemplant l’honneur rendu à l’histoire maritime par une fresque grandiose. En ce jour du 9 octobre 2025, dans cette ville des Pyrénées-Orientales, une œuvre d’art de 40 mètres de long et 2,5 mètres de haut, signée Marc Doury, a pris place sur le baladoir de la jetée. Si mes yeux de marin pouvaient encore voir, ils s’émerveilleraient devant cette création qui, tel un pavillon hissé fièrement, célèbre l’âme de la côte vermeille.Cette fresque, tout juste dévoilée, capte déjà les regards des badauds, comme un vaisseau attirant l’équipage.

Ses couleurs éclatantes et ses détails minutieux racontent l’épopée maritime de Port-Vendres : des pêcheurs d’antan, bravant les flots, aux navires modernes fendant l’écume, en passant par les paysages flamboyants de cette côte que j’aurais aimé sillonner. Elle est une ode à la mer, ma maîtresse d’autrefois, peinte avec la fougue d’un combat naval.Protégée par un vernis spécial, cette œuvre défie les assauts du sel, du vent et des embruns, comme un brick taillé pour les tempêtes. Mieux encore, elle est montée sur un ingénieux système de rails, permettant de la démonter chaque hiver, à l’abri des bourrasques, pour la préserver telle une précieuse cargaison.

Six mois par an, elle trônera sur la jetée, puis se retirera, fidèle à la prudence d’un marin aguerri.

Un promeneur, ému, a murmuré : « C’est une œuvre magnifique, elle donne à ce mur une allure de vaisseau amiral et charme encore plus la jetée. » Ces mots, je les fais miens, car cette fresque n’est pas qu’un ornement : elle est un phare, un repère pour les âmes de Port-Vendres, habitants comme voyageurs, invités à plonger dans l’histoire maritime à travers le pinceau inspiré de Marc Doury.Si j’étais encore de ce monde, je saluerais les agents municipaux qui, avec soin, ont arrimé cette fresque au baladoir, comme on hisse une voile avant le grand départ. Port-Vendres, par ce geste, hisse haut son pavillon patrimonial, et moi, Surcouf, je m’incline devant cette mer d’art et de mémoire.
 

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27 août 2025 3 27 /08 /août /2025 13:19

“L'homme génétique nouveau pourra parler aux mouches.”
Ben / Libération - A quoi pensez-vous ?

Avec pas mal de rencontre, Claude Viallat, Jean-Luc et Titi Parant, Gao Xinjian, Marcel Alocco, Tremlett, Gilbert Lascault, Cueco, Serge Pey, Takesada Matsutani, Albert Merz, Claude Massé....etc etc

 

À Elne, dans les Pyrénées-Orientales, un homme orchestre une symphonie de papier, d’encre et de liberté : **Richard Meier**, éditeur, imprimeur, plasticien, écrivain, et surtout inventeur. À la tête de **Voix Éditions**, il sculpte des livres d’artistes qui ne se contentent pas d’être lus, mais vécus, palpés, dépliés, contemplés. Ce Lorrain d’origine, ancré dans le sud, a fait de son atelier un laboratoire où le livre devient une scène, un espace de confrontation entre le texte et l’image, un objet-expérience qui bouscule les conventions. « Tous ces livres, je les ai imprimés et reliés moi-même. Je les compose comme un chef d’orchestre devant une partition. Ils doivent correspondre à l’artiste, mais ils me ressemblent un peu aussi », confie Meier, avec cette malice qui trahit l’audace d’un créateur insatiable.( regardez pour plus de confort en mode ordinnateur)

Un parcours au fil des avant-gardes

Richard Meier n’est pas un novice. Son parcours est jalonné de rencontres décisives avec des figures des avant-gardes. Il a côtoyé le mouvement **Supports/Surfaces**, collaboré avec l’Allemand Aloys Ohlmann du Gruppe Sieben, et croisé des esprits libres comme Altagor, Di Rosa, Ben, Vodaine ou encore Henri Chopin, pionnier de la poésie sonore. Ces échanges ont forgé son regard et sa pratique, où l’expérimentation est reine. Plasticien avant tout, Meier a fait du livre un terrain de jeu, un espace où la typographie devient un « paysage graphique », où le papier se plie, se déplie, se perfore, se disloque pour mieux révéler l’âme des mots et des images.

Voix Éditions : une aventure de 46 ans

Depuis plus de 46 ans, Voix Éditions, niché au **Lieu Dit Mas Despres** à Elne, produit des objets rares : plus de **600 ouvrages**, des carnets intimes aux collaborations avec des artistes locaux, nationaux et internationaux. Meier y explore des formats audacieux : le **leporello**, ce livre en accordéon qui se déploie comme une fresque, ou les **Firebox**, ces boîtes d’allumettes métamorphosées en supports artistiques. Parmi les œuvres phares, citons la **Collection Canigó**, où 23 artistes réinterprètent le patrimoine des Pyrénées-Orientales, ou encore le leporello monumental de **Sylvie Selig**, reproduction à l’échelle de son tableau *River of no return*, long de 140 mètres, réduit à 21 mètres de pur vertige graphique. Sans oublier les *Grands Pliés* et *Livres lèvres*, signés par des pointures comme Michel Butor, Serge Pey ou Claude Viallat.

Meier ne se contente pas d’éditer, il invente. Il a mis au point l’**alugraphie**, un procédé d’impression unique, et traite la typographie comme une partition visuelle et sonore. « Je privilégie les avant-gardistes, ceux qui remuent le cocotier », aime-t-il dire, un sourire en coin. Ses livres sont des « théâtres topographiques », où le texte et l’image se rencontrent dans une simultanéité qui évoque à la fois la liberté futuriste de Marinetti (*Les Mots en liberté*) et les jeux spatiaux de Perec (*Espèces d’espaces*). Chaque ouvrage est un work in progress, une mise en scène qui brise les cadres pour s’adresser à l’intelligence et à l’émotion du lecteur.

 Une vie d’expositions

Le travail de Meier s’expose autant qu’il se lit. En **2025**, la médiathèque de Perpignan accueille « *La voix qui regarde* » (jusqu’au 8 mai), une rétrospective de 46 ans de création, où l’on peut admirer le leporello de Selig ou les Firebox. En **2023**, l’Enseigne des Oudins à Paris mettait à l’honneur ses recherches sur la typographie et la géographie du livre. En **2018**, l’hôtel Pams explorait ses leporellos dans « *De Job aux Firebox* », et dès **2006**, Perpignan consacrait une première exposition aux éditions Voix. Chaque événement révèle un peu plus l’ampleur de son œuvre, où le livre devient une aventure sensorielle.

 Un artisan de la démesure

Meier ne fait pas dans la demi-mesure. Ses créations jouent avec les formats – boules, broadsheets XXL, pliages inattendus – et les techniques, des perforations aux déstructurations. Son *Journal peint* (2021), illustré en couleurs au format 17 cm, côtoie des projets récents comme ceux avec Fabio Purino, Lydie Planas, ou la performance filmée de Serge Pey et Claire Sulpice, « *La barque de Pierre* », prévue pour avril 2025. Chaque livre est une provocation douce, un défi à la lecture linéaire, une invitation à voir et entendre autrement.

L’âme d’un inventeur

« Mes livres sont des mises en scènes et mises en pages », explique Meier, qui voit dans chaque ouvrage une partition à interpréter. Il se revendique artisan, mais aussi alchimiste, transformant le plomb du papier en or poétique. Ses créations, à la croisée du texte et de l’image, sont des objets vivants, des espaces où l’on entre comme dans un théâtre. À Elne, Richard Meier continue de « remuer le cocotier », faisant de Voix Éditions un laboratoire unique, où l’héritage des avant-gardes rencontre l’audace d’un futur sans limites.


**Site** : [www.voixeditions.com](http://www.voixeditions.com)

*J Met Baran, , chroniqueur des âmes libres et des arts qui dansent hors des sentiers battus.*

Richard Meier, l’alchimiste du livre d’art à Elne !Par  Met Baran, alias En Jaumette  interview par N Caudeville featuring Alain Pottier
Richard Meier, l’alchimiste du livre d’art à Elne !Par  Met Baran, alias En Jaumette  interview par N Caudeville featuring Alain Pottier
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Richard Meier, l’alchimiste du livre d’art à Elne !Par  Met Baran, alias En Jaumette  interview par N Caudeville featuring Alain Pottier
Richard Meier, l’alchimiste du livre d’art à Elne !Par  Met Baran, alias En Jaumette  interview par N Caudeville featuring Alain Pottier
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2 août 2025 6 02 /08 /août /2025 21:24

Dans l’éclat d’août, sous un ciel tissé d’étoiles et de promesses, Joanna Riera et Laura Quendera, âmes voyageuses, guident la Caravane de la reconnexion, un pèlerinage vibrant d’art et d’âme, de Toulouse à Marseille, en dansant par les terres bénies des Pyrénées-Orientales. https://calendly.com/lauqa?fbclid=IwY2xjawL7S1dleHRuA2FlbQIxMQABHrRHyb6iFiDe7aVLzWUAeiV_fyI0TfpJYD6LdukR5HA1yne3QzOkvwxN1hVe_aem_e_sH3sQ3YW2_vWEFg9l1LQ

Tel un ruisseau qui murmure aux racines des arbres, cette caravane invite les cœurs à se rejoindre, à se souvenir, à s’éveiller.Elle porte en son sein les constellations familiales, où les fils invisibles du passé se tissent en une tapisserie de guérison. Là, dans le cercle sacré des âmes réunies, les blessures des ancêtres s’apaisent, et l’amour, comme un vent doux, dissout les chaînes du temps. Elle offre aussi le Portail de reconnexion, une œuvre mystérieuse, non pas de pierre ou de toile, mais un miroir de l’esprit, où l’art devient un voyage, un passage vers l’intime et l’infini. Et dans ses expositions immersives, l’art, le partage et le voyage s’entrelacent, tels des amants dans une danse sans fin, invitant chacun à plonger dans l’océan de l’être.De ville en village, la Caravane sème des graines de lumière, unissant les âmes dans la quête d’une vérité profonde. Comme le cèdre qui s’élève sans hâte vers le ciel, elle ne s’attarde pas sur les routes tracées, mais chemine là où les cœurs appellent. En ce mois d’août 2025, elle est un phare pour les errants, un chant pour les silencieux, un refuge pour ceux qui cherchent à renouer avec l’essence de la vie.Ô toi qui lis ces mots, écoute l’appel de la Caravane. Laisse ton âme s’ouvrir à ses mystères, car dans l’art et la rencontre, dans le silence et la parole, se trouve la clé de la reconnexion, ce lien éternel entre toi et l’univers.

 

Itinérance:  Joanna Riera et Laura Quendera : Gardiennes du Portail de la reconnexion! interview par Nicolas Caudeville
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2 août 2025 6 02 /08 /août /2025 16:27

"Rien ne se passe exactement sur la scène comme en nature."

"Paradoxe sur le comédien" (1773-1780) de Denis Diderot

Michel Cadé l'adjoint à la culture d'Estagel était en direct pour l'archipel contre attaque, le festival jours de Théâtre a déjà commencé, mais il reste de beaux morceaux jusqu'à dimanche Partie 1& 2 #RogerPayrot

le récit :Jacques le Fataliste et son Maître racontent le Festival d’Estagel

Le Maître : Jacques, mon ami, dis-moi donc, qu’est-ce que ce festival dont tout le monde parle à Estagel ? On dirait que la vallée de l’Agly s’éveille comme un dormeur qu’on secoue après un long sommeil !

Jacques : Maître, tout est écrit là-haut, vous le savez bien, mais je vais vous conter l’histoire, car elle mérite d’être entendue. Figurez-vous qu’aux temps jadis, dans les années 80 et 90, Estagel, sous l’égide d’un certain Antoine Sarda et de son compère Roger Payrot, vibrait au son d’un festival qui faisait venir des spectacles d’une grandeur nationale, au printemps, en été, et même à l’automne. C’était un feu d’artifice de culture, mais, hélas, le destin, ou peut-être la roue du sort, a voulu que cela s’arrête pendant six longues années.

Le Maître : Six années ! Mais comment une ville peut-elle survivre sans un tel éclat ? Et ensuite, que s’est-il passé ?

Jacques : Patience, Maître, tout vient à point. En 2009, un nouveau maire, Roger Ferrer, a décidé de ranimer la flamme. Ils ont créé les « Jours de Théâtre », trois soirées en plein air où les habitants de la vallée pouvaient goûter au théâtre comme on savoure un vin de pays. Le succès fut tel qu’on y ajouta des spectacles l’après-midi, et de fil en aiguille, le festival s’est étoffé comme un habit de gala. Aujourd’hui, il s’étend sur cinq jours, mêlant théâtre, danse, musique, cirque, en salle ou sous les étoiles, pour petits et grands, à des prix si bas qu’ils semblent défier la raison, comme si l’on voulait que nul ne soit exclu.

Le Maître : Cinq jours ! Mais dis-moi, Jacques, comment un village comme Estagel, perdu à trente lieues de Perpignan, peut-il porter un tel projet ? N’est-ce pas une folie ?

Jacques : Une folie, peut-être, mais une folie raisonnée, Maître. Tout repose sur une patiente alchimie : la confiance des festivaliers, toujours plus nombreux, et un réseau d’acteurs locaux qui s’entrelacent comme les fils d’une tapisserie. Ils ont des partenariats solides, avec le Mémorial du Camp de Rivesaltes, la Ligue de l’Enseignement, le Conservatoire de Perpignan, et même les commerçants du coin. Des bénévoles, tels des abeilles dans une ruche, s’activent toute l’année pour faire de ce festival un joyau de la vallée. De trois spectacles, on est passé à plus de vingt-cinq rendez-vous, et les compagnies nationales, comme celles de Thomas Jolly ou de Marie Molliens, viennent jouer là où d’ordinaire on ne voit que des scènes de village.

Le Maître : Des compagnies nationales dans un village ? Voilà qui est curieux ! Mais dis-moi, Jacques, sur quels principes repose cette entreprise ? Car tout cela ne peut être le fruit du hasard.

Jacques : Rien n’est hasard, Maître, ou tout l’est, selon ce qu’il est écrit là-haut. Mais les gens d’Estagel ont des idées claires. D’abord, ils ne veulent que des compagnies professionnelles, celles qui font du théâtre leur métier, car leur travail est d’une constance que les amateurs, avec tout leur cœur, ne peuvent égaler. Ensuite, ils accueillent à la fois des noms qui brillent au firmament national, comme la Cie Piccola Familia, et des talents régionaux ou locaux, comme la Cie Marie est de la Nuit, qu’ils soutiennent avec une fidélité de vieux amis. Enfin, ils mélangent les arts : théâtre, musique, danse, cirque, marionnettes, poésie… Tout y passe, pour tous les âges, avec des spectacles en plein air qui charment par leur simplicité et des thèmes qui touchent l’âme, loin du simple divertissement.

Le Maître : Voilà qui est noble ! Mais un festival en milieu rural, Jacques, n’est-ce pas comme semer des perles dans un champ ? Qui vient les ramasser ?

Jacques : Les perles, Maître, attirent toujours des curieux. Estagel, avec ses deux mille âmes, et ses voisins encore plus modestes, manque cruellement d’offres culturelles. Les salles équipées ? Quasi inexistantes. Alors, ce festival est une oasis dans ce désert. Il attire les gens du département, des vacanciers, mais surtout les habitants du coin, ceux qui n’ont pas l’habitude de courir à Perpignan pour voir un spectacle. Et pour que nul ne reste à la porte, la plupart des représentations sont gratuites, et les soirées, à peine plus chères qu’un pain de campagne. Ainsi, les familles, les enfants, tous peuvent goûter à la magie du théâtre.

Le Maître : Gratuit, dis-tu ? Mais comment font-ils pour ne pas sombrer sous le poids des dépenses ?

Jacques : Ils ont des alliés, Maître. Les bénévoles, d’abord, qui portent le festival comme une mère porte son enfant. Les associations locales prêtent main-forte, les commerçants relaient l’événement, et le Café Le Commerce nourrit les artistes à prix d’ami. Le Conservatoire de Perpignan envoie ses élèves jouer devant un public exigeant, le Mémorial de Rivesaltes propose des spectacles qui parlent d’histoire et de mémoire, et la Ligue de l’Enseignement apporte son savoir-faire technique. Même les enfants du centre de loisirs participent, fabriquant des décors ou accueillant les artistes. C’est une toile tissée par tout un village.

Le Maître : Une belle harmonie, Jacques. Mais dis-moi, ce festival, se préoccupe-t-il des affaires du monde ? Car à notre époque, tout doit avoir un sens, une responsabilité.

Jacques : Oh, Maître, ils ne sont pas en reste. Ils pensent à la terre, avec des gobelets réutilisables, des toilettes sèches, du tri sélectif, et des produits du coin pour sustenter les festivaliers. Ils veillent à l’égalité entre hommes et femmes, programmant des spectacles qui donnent voix aux femmes, comme « Femmes éternelles » ou « Oraison ». Et l’économie locale ? Tout est fait pour la soutenir : les artisans, les commerçants, les producteurs du coin sont mis à l’honneur, et le Marché du festival est une vitrine pour leurs talents. Tout cela, Maître, n’est-il pas comme une petite république des arts, où chacun trouve sa place ?

Le Maître : Tu m’as convaincu, Jacques. Ce festival est une merveille, un défi au destin qui voudrait que la culture ne fleurisse qu’en ville. Mais dis-moi, où tout cela nous mène-t-il ?

Jacques : Où ? Mais nulle part, Maître, ou partout, selon ce qu’il est écrit là-haut ! Ce festival, c’est une lanterne dans la nuit, un éclat de vie pour ceux qui y participent. Et si vous passez par Estagel, prenez donc un PASS pour les soirées, à vingt écus seulement, et venez voir par vous-même. Car, comme je le dis toujours, on ne sait jamais ce que la roue du destin nous réserve !

Le Maître : Bien parlé, Jacques. Allons-y, et que le destin décide du reste !

Jacques : Comme il vous plaira!

  Festival d’Estagel  17ème édition de Jours de Théâtre du 30 juillet au 3 août 2025  ! interview Michel Cadé par N Caudeville, récit J le fataliste et son Maître
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14 juin 2025 6 14 /06 /juin /2025 12:01

Christophe Euzet : Il serait une fois Perpignan ! Livre

Christophe Euzet sort aux @Presses Littéraires de Jérôme Fricker une dystopie souriante sur Perpignan en 2042 des pistes pour enfin révéler le potentiel de la belle catalane.Il nous en fait comme on dit en Catalan,"cincs centimes"


Par Frédéric Belvédere, en mode critique littéraire désabusé mais secrètement séduit

Dans le grand cirque de la campagne municipale 2026, où chaque candidat dégaine son clip TikTok, son slogan à deux balles ou sa promesse de fontaine à rosé sur la place de la Loge, Il serait une fois, Perpignan de Christophe Euzet arrive comme un ovni. Pas de buzz tapageur, pas de punchline à la Hanouna, mais un petit roman-fiction qui ose l’impensable : parler d’avenir sans hurler, rêver sans faire de l’esbroufe, et croire en Perpignan sans tomber dans le folklore catalan de carte postale. Et, bordel, ça fonctionne.

Imaginez : Marguerite, une quadra un peu cabossée, revient à Perpignan en 2042, après avoir claqué la porte vingt ans plus tôt, écœurée par une ville engluée dans ses problèmes – insécurité, saleté, inertie, repli identitaire. Sauf que, surprise, la Perpignan qu’elle retrouve n’est plus ce décor de série B. Les rues sont propres, le tramway file avec une élégance sang et or, le centre-ville respire, les quartiers ne s’ignorent plus, les jeunes s’impliquent, les vieux ne sont plus des ombres. La ville, en un mot, vit. Mieux, elle vibre. Euzet, avec une plume sobre mais jamais chichiteuse, nous embarque dans cette renaissance urbaine, où la transformation n’est pas un miracle mais le fruit d’un boulot de titan : respect, intelligence collective, courage politique.

Et un peu de beauté, parce que, oui, une ville propre, c’est aussi une ville qui vous fait sourire.

Ce qui fout les jetons, c’est que ce bouquin n’est pas qu’un roman. C’est un manifeste déguisé, un uppercut discret aux cyniques qui pensent que Perpignan est condamnée à son passé. Euzet, prof de droit public et président de l’association « Perpignan il est temps ! », ne fait pas que raconter une histoire. Il balance une vision, un projet, un défi. Et là où les autres candidats misent sur des coups d’éclat éphémères – un tweet bien senti, un hashtag qui claque –, lui choisit la patience d’un texte qui se lit en une soirée mais qui vous hante des jours. C’est culotté, presque anachronique, dans un monde où l’attention dure trois secondes. Mais c’est peut-être ça, le vrai coup de buzz : faire croire à une ville qu’elle peut être plus grande qu’elle-même.
Alors, oui, Il serait une fois, Perpignan ne va pas faire jumper les foules sur Insta. Pas de GIFs, pas de filtres Snapchat.

Mais ce livre a un truc que les autres n’ont pas : une âme.

Et dans la bataille des municipales, où tout le monde joue au plus malin, Euzet rappelle qu’une ville, ce n’est pas juste un hashtag. C’est une histoire qu’on écrit ensemble. Et ça, mes amis, c’est plus fort que n’importe quel coup de com

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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 16:03

 

Mesdames, Messieurs, amateurs de l’écran court et du verre long, permettez-moi, à la manière de votre serviteur Sasha Guitry, de vous conter avec un soupçon d’ironie et une pincée de panache la 43e édition des Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui vient de s’achever en ce doux mois de mars 2025. Sous la présidence éclairée de Florent Pallares, cet homme qui, tel un maestro, orchestre depuis des lustres cette symphonie d’images brèves avec une passion que beaucoup envieraient, ce festival a une fois encore fait vibrer les âmes et chatouiller les rétines.

Imaginez donc, en 1981, un certain André Abet, en collaboration avec la ville de Cabestany, planta une graine qui, d’année en année, a fleuri en une manifestation aussi charmante qu’un apéritif en terrasse. 47 œuvres proposées, aux émotions multiples, des réalisateurs internationaux : Levil / Alex Mn / Meryl Estraña / David Alonso / Remy Masdeu / Edouard Thomas / David Bravo / Alexandre Nicot / Charles Ritter / Marie Guillard / Lewis Eizykman / Cédric Prévost…
Quelle fierté d’avoir réuni, autour d’André Bonzel, un si beau jury : Delphine Poudou, Thierry Serbeto, Lucie MoMa, Lou Baron, Jean-Luc Charles et Sarah-Laure Ess !

Quarante-trois ans plus tard, des milliers de films, venus d’une centaine de pays – rien que ça ! – ont afflué, et quarante-sept d’entre eux, triés sur le volet, ont eu l’honneur de défiler sous les yeux d’un public toujours plus nombreux. Car oui, à Cabestany, on ne se contente pas de projeter des films : on crée des rencontres, on trinque avec un « verre de l’amitié » – une tradition qui, je le confesse, me sied à merveille – et on célèbre l’art dans une convivialité qui manque parfois à nos grandes messes cinématographiques.
Cette année, du 20 au 23 mars, le rideau s’est levé avec un hommage à la Fondation Film Spring Open, qui fêtait ses vingt printemps, et un flashmob réunissant trois cents âmes, dont des cinéastes locaux – une joyeuse sarabande pour ouvrir les festivités.
Puis vint le Concours de Courts Catalan, une tradition depuis 2009, où Andorre, Catalogne, Roussillon et même le Canada ont croisé le fer à coup de pellicule. Le vendredi, les enfants ont eu leur part de rêve avec des courts d’animation, pendant que les grands se délectaient des expositions d’artistes aux noms aussi chantants que Sylvie Dabazach ou Céline Dabazach. Et que dire du jury, présidé par André Bonzel, l’homme de C’est arrivé près de chez vous, qui, avec le public, a dû trancher dans ce vivier de talents, une tâche aussi ardue que de choisir entre un bon vin et un excellent cognac.
Mais, me direz-vous, qu’en est-il de cette visibilité du grand public, ce Graal que le court-métrage poursuit comme un amant éconduit ?
À Cabestany, on y travaille avec cœur. Florent Pallares, tel un chevalier du septième art, porte haut cette bannière, offrant une tribune à des cinéastes en herbe et un écrin à des œuvres qui, ailleurs, resteraient dans l’ombre. Pourtant, comparons un instant avec le Chouette Festival de Carcassonne, orchestré par la non moins talentueuse Delphine Poudou. Là-bas, on mise sur une approche différente : plus intimiste, peut-être, mais tout aussi fervente, avec un accent mis sur l’éducation et la découverte dans un cadre médiéval qui ajoute une touche de poésie. Si Cabestany brille par son ampleur et son rayonnement international, Carcassonne cultive une proximité qui séduit les âmes curieuses. Deux philosophies, deux écrins, mais un même amour du format court.
Le hic, mes amis, c’est que le court-métrage, malgré ces nobles efforts, reste un peu le parent pauvre du cinéma.
Le grand public, hélas, lui préfère souvent les longues épopées où l’on a le temps de s’assoupir entre deux scènes. À Cabestany, on attire les foules, certes, mais au-delà des frontières du festival, comment faire pour que ces pépites percent l’écran du quotidien ? Peut-être en osant davantage l’audace médiatique, en s’invitant dans les écoles, les télévisions, voire – soyons fous – les plateformes de streaming qui régentent nos soirées. Le Chouette Festival, avec ses ateliers pédagogiques, montre une voie ; Cabestany, avec son énergie festive, en trace une autre. Et si l’avenir était dans une alliance des deux ?
Un festival qui éduque et qui enivre, qui instruit et qui fête ?
En attendant, la 43e édition de Cabestany s’est close sur des applaudissements nourris, des verres levés et des promesses de retrouvailles. Florent Pallares, ce diable d’homme, a encore réussi son pari : faire du court un art grand. Mais gageons qu’il rêve, comme moi, d’un jour où le court-métrage ne sera plus une curiosité pour initiés, mais une habitude pour tous. À bon entendeur, salut, et à l’année prochaine pour un nouveau toast à l’image !

Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui se sont déroulées du jeudi 20 au dimanche 23 mars 2025 au centre culturel, ont été marquées par une énergie débordante et une créativité hors normes grâce à leurs présentateurs vedettes : Bénédicte Fenech et Cyril Delon ! Ce duo explosif a véritablement enflammé les 4 jours de festival avec des prestations toniques et originales, transformant chaque instant entre les projections en un véritable spectacle vivant. Loin des animations fades et préfabriquées qu’on pourrait croiser dans une tête de gondole de supermarché – même à Venise, soyons sérieux ! , leur talent a apporté une fraîcheur et une spontanéité qui ont captivé le public sans jamais laisser place à l’ennui.

Bénédicte Fenech, actrice et comédienne dans l’univers du court-métrage(elle a joué dans "Courir toute nue dans l’Univers" de Guillaume Levil https://www.guillaumelevil.fr/?page_id=1217), a illuminé la scène par sa présence pétillante et son sens aigu de la répartie. Connue pour ses rôles dans plusieurs productions de Cyril Delon, comme Specimen ou encore AVJC, elle n’est pas qu’une simple interprète : elle incarne une passion communicative pour le cinéma. Son implication dans le festival est intense à son image, et son aisance à jongler entre humour et émotion a fait d’elle une maîtresse de cérémonie hors pair, capable de tenir le public en haleine entre deux films.
Quant à Cyril Delon, il est bien plus qu’un animateur talentueux : c’est une figure incontournable du cinéma indépendant ! Réalisateur, scénariste, producteur et vice-président du festival, cet enfant de Perpignan déborde d’énergie et d’idées. À la tête de sa société A304Prod, il a déjà signé une vingtaine de courts-métrages primés, dont certains ont brillé jusqu’au Short Film Corner de Cannes. Son dernier bijou, So What, récompensé par le prix du public au festival SMR13 en 2024, témoigne de son génie créatif. Sur scène, il apporte une touche de folie maîtrisée et une passion contagieuse, faisant de chaque transition un moment de pur plaisir.
Ensemble, Bénédicte et Cyril forment un tandem électrique qui ne se contente pas de présenter les films : ils les vivent, les célèbrent et les partagent avec une générosité rare. Leur alchimie est palpable, mêlant complicité et improvisation brillante, pour offrir au public une expérience qui va bien au-delà d’une simple animation. Pas de script ennuyeux ou de blagues recyclées ici, mais une vraie célébration du cinéma, portée par deux artistes qui savent rendre chaque seconde mémorable. À Cabestany, on ne s’ennuie jamais entre les films, et c’est à eux qu’on le doit !

 

Coupez ! Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany ! article, interview et vidéos par Nicolas Caudeville
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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 11:34

🎨✨ **Marie-Clotilde Gaffney en direct pour "L'Archipel Contre-Attaque" à la Galerie ARTRIAL !** 🎤🌟

C’est au cœur de **Place Rigaud, dans le vibrant quartier Université de Perpignan**, que l’art s’est donné rendez-vous pour un mois exceptionnel ! 🎉 En direct, la talentueuse **Marie-Clotilde Gaffney**, voix passionnée de "L'Archipel Contre-Attaque", nous emmène dans un univers artistique haut en couleurs, au sein de la **Galerie ARTRIAL**.

### À découvrir :  
- **Robert Gaffney**, maître des compositions saisissantes, vous surprendra par l’intensité de ses œuvres.  
- **Charlotte Cros**, avec sa touche unique et son regard empreint de poésie, transforme chaque détail en un tableau vivant.  
- **Pauline Croom Nadal**, virtuose de la céramique, réinvente la matière avec une élégance inégalée, alliant tradition et modernité.  
- **Ana Evseeva**, artiste inspirée, explore des univers captivants où chaque pièce est une invitation au rêve.  

Cet événement, véritable ode à la créativité, est une célébration du talent local et de l’âme artistique de Perpignan. Pendant **un mois**, la **Place Rigaud** devient le théâtre d’une effervescence culturelle qui réunit amateurs d’art, curieux et passionnés.

💫 **Une exposition à ne pas manquer, où chaque œuvre raconte une histoire, où chaque artiste partage un fragment de son âme.** Et avec **Marie-Clotilde Gaffney** en direct, chaque instant prend une saveur unique. Venez nombreux, laissez-vous porter par la magie et vivez l’art comme jamais auparavant !


📍 **Lieu : Galerie ARTRIAL, Place Rigaud, Perpignan.**  
🎭 **Art. Culture. Partage. Rejoignez-nous !**

Perpignan / Galerie Artrial : les artistes "sens figuré"place Rigaud, Ana Evseeva,Pauline Croom Nadal,Robert Gaffney,Charlotte Cros, interview par Nicolas Caudeville
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21 décembre 2024 6 21 /12 /décembre /2024 19:34

### **Le Théâtre de Patrick Sommier m'était conté**  
*À la manière de Sacha Guitry*  

Mes amis, asseyez-vous confortablement, laissez vos esprits voguer et vos cœurs battre plus fort ! Car aujourd'hui, je vais vous parler d’un homme. Un homme qui, croyez-moi, a fait du théâtre non seulement un art, mais une aventure. Un homme qui, à lui seul, pourrait remplir une encyclopédie d’éclats de rires, de larmes et d’applaudissements. Mesdames, messieurs, **Patrick Sommier**.

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**Ah ! Le théâtre !** Ce mot magique, ce mot galant ! C’est un lieu où tout se passe comme dans la vie, mais en mieux – en plus beau, en plus tragique, en plus drôle. Et Sommier, lui, a pris cette petite scène de bois et l’a transformée en une piste d’envol. Oui, d’envol ! Car avec lui, on quitte toujours Paris, Bobigny ou tout autre recoin de la Seine-Saint-Denis pour aller ailleurs : Pékin, Moscou, ou même les rives enchantées du Yang-Tsé-Kiang. Patrick Sommier n’était pas un metteur en scène, c’était **Phileas Fogg en redingote**, un globe-trotter théâtral.

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### **Un passeur de mondes**  
Il faut vous dire, mes chers amis, que Patrick Sommier n’était pas du genre à croire qu’un rideau de scène suffit à délimiter le monde. Il avait cette idée – un peu folle – que le théâtre devait s’ouvrir comme une fenêtre. Une fenêtre sur **d’autres voix, d’autres langues, d’autres regards.** Une idée magnifique, bien sûr, mais terriblement fatigante ! Et pourtant, il l’a fait. Il a fait venir des **chanteurs d’opéra chinois**, des **acteurs russes**, des **musiciens africains**, et même des textes perdus dans le labyrinthe du temps. Le tout, pour nous rappeler que, sur scène comme dans la vie, l’étranger est souvent un ami qu’on ne connaît pas encore.

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**Imaginez-le à la MC93**, cette bonne vieille maison de Bobigny qu’il dirigea comme un capitaine dirige un navire : toujours droit devant, malgré les tempêtes budgétaires et les récifs administratifs. Là-bas, il monta tout, absolument tout : des œuvres classiques comme un Shakespeare revisité, mais aussi des pièces rares, dénichées dans des bibliothèques poussiéreuses ou dans les mémoires de vieux sages.

Et parfois, mesdames et messieurs, il se faisait traducteur. Oui ! **Traducteur !** Car lorsqu’on aime une œuvre venue d’ailleurs, il faut bien la rendre compréhensible. Sommier traduisait, non pas seulement les mots, mais l’âme des œuvres. Vous auriez vu ça : l’opéra de Pékin, présenté à Bobigny avec des surtitres. Même Confucius en aurait applaudi !

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### **Des moments suspendus**  
Ah, souvenez-vous de ces soirs où les lumières s’éteignaient… Le rideau se levait, et là, devant nous, le miracle du théâtre prenait vie. Avec Patrick Sommier, chaque spectacle avait quelque chose d’étonnant. Parfois, c’était une fresque épique, comme *Au bord de l’eau*, une légende chinoise réinventée pour un public français. D’autres fois, c’était une pièce plus intime, où chaque mot semblait vous murmurer : « Toi aussi, tu fais partie de l’histoire. »  

Et quel charme ! Quel sens du détail ! Je vous le dis : cet homme aurait pu diriger une armée, mais il préférait diriger des comédiens. C’est bien plus difficile, croyez-moi ! Une armée obéit ; un comédien, lui, a des caprices – et c’est tant mieux ! Mais Sommier savait parler aux artistes. Il les rassurait, les guidait, et parfois, il leur disait : « Fais ce que tu veux, mais fais-le bien. » Ce qui, vous en conviendrez, est le secret de toute grande direction.

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### **Le rideau tombe… mais pas l’écho**  
Aujourd’hui, Patrick Sommier continue de parcourir les routes du théâtre mondial. Mais ne vous y trompez pas : chaque pièce qu’il a montée, chaque artiste qu’il a fait connaître, continue de vivre. Sur les scènes, dans les livres, et surtout dans nos mémoires.  

Alors, mesdames, messieurs, levez vos verres – ou mieux, vos rideaux – à cet homme. Cet homme qui a fait du théâtre une ambassade, de la scène un passeport, et de la culture un voyage sans fin. **Patrick Sommier**, mon cher Patrick, toi qui nous as tant donné, ce soir, nous te disons merci – et bravo !  

Et si jamais, un jour, vous croisez cet homme dans les coulisses d’un théâtre, allez le saluer. Dites-lui que vous savez, vous aussi, qu’il n’est pas simplement un metteur en scène, mais **un conteur d’humanité**. 

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15 décembre 2024 7 15 /12 /décembre /2024 18:42

«Le Flamenco ne résout pas la guerre et n’empêchera pas la fin du monde, mais il peut aider à garder la tête haute.»

Israel Galván

 

Le cœur battant de Perpignan s’est transformé en scène vivante ce samedi, grâce à une performance électrisante orchestrée par Johanna Modica Ruta et son *Laboratoire FlamenCŒUR-CORPS* https://www.johannamodicaruta.com/. Sous le cri de ralliement **"L’Art prend la Révolution"**, cette danseuse de flamenco hors pair et chercheuse en thérapie par le mouvement a offert à la ville une parenthèse vibrante, emplie de grâce, de feu et de revendications.  

### **Une Invitation à la Révolution Dansée**  
Tout a commencé par une proposition audacieuse, lancée au détour d’un cours : « Aujourd’hui, en une heure, nous apprendrons une chorégraphie. Et si vous le souhaitez, vous pourrez la danser en public samedi. » Une semaine intense de répétitions plus tard, Perpignan accueillait une centaine de danseurs amateurs, habités par l’envie de célébrer le flamenco comme un cri du cœur, une affirmation de soi et une communion artistique.  

### **Johanna Modica Ruta : Une Danseuse Entre Deux Mondes**  
Portée par ses racines italiennes et espagnoles, Johanna a su mêler tradition et modernité. Dès l’enfance, bercée par les rythmes de sa famille andalouse, elle a trouvé dans le flamenco un langage universel, fait de passion et d'émotions brutes. Formée auprès des plus grands maîtres de l’art flamenco, elle ne cesse d’éblouir par sa capacité à transformer la danse en un outil de thérapie et de résilience.  

### **Un Flashmob Révolutionnaire**  
Sous un ciel azur, la place centrale de Perpignan s’est embrasée au son des guitares et des palmas. Les robes rouges et les éventails claquaient comme des drapeaux de défiance. En quelques instants, la danse a envahi l’espace, capturant l’attention des passants, transformant le quotidien en une fête envoûtante. Cette chorégraphie collective, fruit d’un travail d’équipe et d’un amour partagé pour le flamenco, a démontré que l’art peut être à la fois militant et profondément joyeux.  

### **Un Flamenco Thérapeutique et Inclusif**  
Mais Johanna ne s’arrête pas à l’esthétique. Depuis des années, elle explore les vertus curatives du mouvement, en créant des ateliers pour des publics variés : femmes atteintes de cancer, personnes en situation de handicap ou issues de milieux précaires. Ce flashmob reflétait cet engagement inclusif, rassemblant des danseurs de tous horizons dans une même énergie libératrice.  

### **Un Message Puissant**  
À travers cette performance, Johanna Modica Ruta et ses danseurs ont lancé un appel vibrant à la réappropriation de l’espace public par l’art. Ils ont montré que le flamenco, avec ses racines profondes et son caractère indomptable, reste une force révolutionnaire capable de rassembler, d'émouvoir et de transformer.  

Le public, lui, est reparti avec des étoiles dans les yeux et une certitude : l’art peut et doit être une révolution.  

Bravo à Johanna et à tous les participants pour cette magnifique expérience de partage et d’émotion ! 💃✨

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12 décembre 2024 4 12 /12 /décembre /2024 14:22

July Pécheur icône de la chanson populaire des rue et des café perpignanais sera en scène à "le Jet" 4 RUE GENERAL DE LA BEDOYERE, 66000 Perpignan, elle nous avait donné une interview
 

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