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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Vinoscospie https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/vinoscopie/ 27 en direct de l’épicerie chez Iris 6 rue de la révolution française à Perpignan avec @Raphael Rous du domaine Arrels à Nyls-Ponteilla , toujours animé par Jean Lhéritier https://domainelesarrels.com/
« Les arrels » signifie en catalan « les racines ». Ce nom illustre la préoccupation du vigneron pour son sol, sa terre. Point de bons et sains raisins sans des vignes fermement enracinées dans un sol vivant.
Devenir vigneron était synonyme d’un retour à mes racines, dans un département de culture catalane qui m’a vu naitre et grandir.
« ARRels », rappel de mes initiales… identiques à celles de mon grand-père Roger Rous et de mon père René Rous. Initiales multigénérationnelles dans le but de ne pas rectifier cette mention sur les comportes à vendanges.
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel ...
Laurent Gauze, président de la CCI des Pyrénées-Orientales, en direct au Cochon Hardi : un tour d’horizon économique
Le 14 mars 2025, Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales, était l’invité de l’émission L’Archipel contre-attaque, diffusée en direct depuis le restaurant Au Cochon Hardi à Perpignan. Au programme : un bilan économique du territoire, l’économie de la mer, le projet controversé du golf de Villeneuve-de-la-Raho, les nouvelles technologies, l’implantation d’entreprises et la revitalisation des commerces du centre-ville de Perpignan. Voici les grandes lignes de cette intervention.
Un bilan économique prometteur
Laurent Gauze a débuté par un constat encourageant : en 2024, la CCI a atteint un équilibre budgétaire avec un budget de 5 millions d’euros, une première en dix ans, selon des déclarations relayées par madeinperpignan.com. Malgré un contexte économique tendu, cette stabilité reflète une gestion rigoureuse et un engagement des élus, qui ont renoncé à leurs indemnités jusqu’en 2026. « Nous posons les bases d’un développement solide pour les Pyrénées-Orientales », a-t-il affirmé, soulignant les efforts pour soutenir les entreprises locales face aux défis actuels.
L’économie de la mer : un potentiel à exploiter
L’économie maritime est un axe stratégique pour le département. Avec son littoral méditerranéen, les Pyrénées-Orientales misent sur le tourisme, la pêche et les industries nautiques. Laurent Gauze a évoqué des projets comme l’essor de l’entreprise Windelo, spécialisée dans les catamarans écologiques, implantée grâce à un partenariat avec les collectivités locales (tesla-mag.com, juillet 2024). « La mer doit devenir un levier d’innovation et de croissance durable », a-t-il insisté, en phase avec les ambitions régionales portées par les Assises de l’économie de la mer organisées par CCI Occitanie (occitanie.cci.fr).
Le golf de Villeneuve-de-la-Raho : entre ambition et polémique
Le projet de golf de Villeneuve-de-la-Raho, relancé en décembre 2024 avec la reprise des travaux d’accès (lindependant.fr), reste un sujet brûlant. Ce complexe, incluant un parcours de 18 trous, 595 logements et un hôtel, est porté par les promoteurs GGL et Belin pour un investissement de 37 millions d’euros. Mais il divise profondément. Une enquête préliminaire pour suspicions de fraude a été ouverte en janvier 2025 (Le Parisien), tandis que les écologistes dénoncent un projet incompatible avec la sécheresse chronique du département. Laurent Gauze a adopté une position nuancée : « Si ce golf respecte des normes environnementales strictes, comme l’utilisation d’eaux usées, il peut être une opportunité économique. »
Les nouvelles technologies : un virage vers l’innovation
Le département se positionne aussi sur les nouvelles technologies. L’arrivée de l’École 42 à Perpignan, une formation gratuite en informatique, illustre cette dynamique, tout comme l’accompagnement de start-ups locales. Des entreprises comme Coldway (solutions thermiques) et SoleCooler (semelles innovantes) ont brillé au CES de Las Vegas en 2024 (lindependant.fr), témoignant du potentiel d’innovation. « Nous voulons faire des Pyrénées-Orientales un terreau fertile pour les technologies de demain », a déclaré Laurent Gauze, appuyé par des initiatives de la Région Occitanie.
Implantation d’entreprises : un climat favorable
L’attractivité économique passe aussi par l’accueil de nouvelles entreprises. La CCI a facilité l’installation de grands noms comme Amazon, tout en soutenant les PME locales. En 2023, le département affichait un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne régionale (lindependant.fr, juillet 2023), un trend qui se confirme en 2025. Ces implantations, combinées à des dispositifs d’aide, renforcent le tissu économique et créent des emplois, notamment dans la logistique et l’industrie.
Les commerces du centre-ville de Perpignan : une revitalisation en marche
Enfin, Laurent Gauze a abordé la situation des commerces du centre-ville de Perpignan, un enjeu majeur pour redynamiser l’hypercentre. Des initiatives comme les Chèques Fédébons ou les Trophées du Commerce encouragent la consommation locale et valorisent les commerçants innovants (Ecomnews, janvier 2025). La piétonnisation du Quai Vauban et l’ouverture de nouvelles boutiques (France Bleu) participent aussi à cet effort. « Le commerce de proximité est essentiel à l’identité de Perpignan », a-t-il conclu.
Perspectives pour 2025
En clôture, Laurent Gauze a appelé à l’union des forces vives du territoire : « 2025 sera une année d’opportunités si nous travaillons ensemble. » Entre projets ambitieux et défis environnementaux, comme celui du golf de Villeneuve-de-la-Raho, la CCI des Pyrénées-Orientales entend jouer un rôle clé pour concilier développement économique et durabilité dans un département aux ressources précieuses.
Laurent Gauze président de la CCI .Au programme bilan estival et touristique,et l'eau : toujours à sec, l'impact de la crise des urgences médicales sur l'économie et Visa Off avec Yann Arthus ...
La catalane french-tech a-t-elle mis fin à l'économie de la rente dénoncée depuis les années 80 ? Le territoire des PO renouerait-il, avec "la gagne" là, où on ne l'attendait pas : les nouve...
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"Le 6 août 1985, Philippe de Dieuleveult présentateur célèbre du jeu télévisé la Chasse au trésor disparait avec six autres personnes lors de l'aventure Africa Raft sur le fleuve Zaïre. Les investigations officielles concluent à une noyade. Mais au fur et à mesure des éléments troublants remettent en question cette version des faits."
Dieuleveult, les disparus du fleuve (Doc)
Alain Pottier était en direct, il est un des témoins qui donne la réponse sur la disparition en 1985, de l'animateur vedette de l'émission "la chasse au trésor", Philippe de Dieuleveult et des 6 autres membres de l'expédition "Africa-raft"
Le 6 août 1985, un mystère s’installe sur les rives tumultueuses du fleuve Zaïre. Sept membres de l’expédition Africa-Raft, dont Philippe de Dieuleveult, animateur vedette de l’émission La Chasse aux trésors, disparaissent dans des circonstances troublantes. Très vite, les autorités politiques, diplomatiques et militaires des deux côtés – la France de François Mitterrand et le Zaïre de Mobutu – concluent à une noyade collective. Une explication simple, presque trop parfaite. Pourtant, des questions cruciales demeurent sans réponse : où sont les corps ? Pourquoi la famille de Philippe de Dieuleveult a-t-elle reçu un faux cadavre ? Et surtout, que cachait réellement cette expédition baptisée Africa-Raft ?
Quarante ans après les faits, la version officielle continue d’être défendue dans les hautes sphères, malgré ses incohérences. Ce dossier, qui mêle les intérêts troubles de la Françafrique, reste une plaie ouverte, un secret d’État soigneusement entretenu. Mais un homme, Alexis de Dieuleveult, neveu de Philippe, a décidé de briser le silence. Refusant de se plier à cette omerta, il a entrepris une quête acharnée pour la vérité.
Une enquête contre vents et marées
Face à l’inertie des institutions, Alexis de Dieuleveult a saisi la justice, affronté des responsables politiques et militaires, et défié l’État lui-même.
Sans succès. Loin de se décourager, il a choisi de mener sa propre investigation. Pendant cinq ans, il a exploré les archives, voyagé en Afrique, interrogé des survivants, des familles des disparus et des figures de l’ombre. Plongé dans un passé opaque, il a reconstitué pièce par pièce cette énigme, cherchant à comprendre ce qui s’était réellement joué sur le fleuve Zaïre.
Ses recherches ont fini par porter leurs fruits.
Dans une révélation fracassante, Alexis de Dieuleveult met aujourd’hui à mal la thèse officielle de l’accident. Selon lui, Africa-Raft n’était pas une simple aventure sportive, mais une opération dissimulant un objectif bien plus sombre. Loin des caméras et des projecteurs qui suivaient habituellement Philippe de Dieuleveult, cette expédition pourrait avoir été le théâtre d’enjeux géopolitiques, voire d’un assassinat orchestré.
Affaires Sensibles vous emmène en 1986, le 6 août. Ce jour-là, Philippe de Dieuleveult disparaissait au Zaïre dans des circonstances aujourd'hui encore mystérieuses.
"Dans la vieille cité française Existe une race de fer Dont l'âme comme une fournaise A de son feu bronzé la chair. Tous ses fils naissent sur la paille, Pour palais ils n'ont qu'un taudis. C'e...
https://www.youtube.com/watch?v=2HVLIGSf6FA Le problème de Perpignan et des PO's en général, c'est que le goût de la célébration, n'est pas le goût de l'histoire! La mémoire de ceux qui org...
"Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu. " Le vieil homme et la mer Ernest Hemingway "Mais le seul poète que j'y rencontrai jamais fut Blaise Cendrars, avec son visage écrasé de boxe...
“Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.”
De Guillaume le Taciturne
Quand JAD a battu le FN Pierre Sergent aux cantonales de Perpignan
Jacqueline Amiel-Donat était en direct Au Cochon Hardi pour un moment historique : lorsqu'elle a battu #pierresergent candidat #FN (qui ne sera pas une esplanade à Perpignan, d'après la décision récente du tribunal administratif de Montpellier) au cantonales des PO en 1989...Jacqueline Amiel-Donat
Cet entretien donné, répond à l'actualité judiciaire locale : le Tribunal administratif de Montpellier vient d'annuler la délibération prise par le Conseil municipal de Perpignan (dont le maire est le RN Louis Aliot) de dénommer une esplanade "Pierre Sergent".
Eh bien, mes amis, parlons-en, de cette affaire. Parlons-en avec rigueur, avec cette volonté d'éclaircissement qui nous anime toujours, loin des rengaines officielles et des arrangements de circonstance. Car ce qui se joue ici, en cette année 2025, avec cette décision du tribunal administratif de Montpellier d'annuler l'hommage à Pierre Sergent, ce n'est pas une simple querelle locale, une bisbille entre camps opposés. Non, c'est une histoire longue, une histoire qui nous renvoie, tout droit, à un certain mois de mars 1989.
Car 1989, mes amis, c'est un moment clef. Nous sommes à Perpignan, sous l'égide de Paul Alduy, maire depuis 1959, règne sans partage d'une droite modérée, mélange de clientélisme et de pragmatisme, qui s'efforce, vaille que vaille, de contenir les assauts de l'extrême droite montante. Face à ce pouvoir en place, un homme, Pierre Sergent, un ancien de l'OAS, pardonné par la République après avoir conspiré contre elle. Un personnage fascinant, Sergent : résistant à dix-sept ans, officier de Légion, et puis, basculement tragique, acteur du putsch d'Alger, réfugié en Espagne avant de retrouver le devant de la scène avec le Front National. Un itinéraire qui, en somme, dit beaucoup sur les convulsions du XXe siècle français.
Et dans cette mêlée politique, une femme, Jacqueline Amiel-Donat. Nous sommes en 1989, elle est encore dans le sillage d'Alduy, centre-droit affirmé, avant de prendre le tournant socialiste bien plus tard. Et ce qu'elle revendique aujourd'hui, en 2025, lors d'un entretien au Cochon Hardi, ce n'est rien de moins qu'une victoire, sa victoire, contre Sergent. Mais ici, regardons de près. Les faits, mes amis, toujours les faits. Or, les archives ne confirment pas ce duel direct. Étrange, n'est-ce pas ? Alors que faire de cette affirmation ? Il est vraisemblable que JAD ait été un rouage, un élément actif, dans une victoire collective du centre-droit contre le FN. Une victoire qui, en tout cas, ne pouvait être qu'une défaite retardée, au vu de la suite des événements.
Car ce que nous dit cette histoire, c'est aussi comment Perpignan, jadis ville tenue par une droite de tradition républicaine, a peu à peu cédé du terrain à l'extrême droite. Paul Alduy, c'est l'ordre établi, la maîtrise d'un réseau, une certaine manière de gouverner. Mais ce système, en 2020, s'effondre. Fin de règne, disparition d'un modèle, et voici Louis Aliot, frontiste sans étiquette, qui rafle la mise. Ce que Pierre Sergent n'avait pas réussi à imposer, Aliot l'obtient : la mairie, puis les quatre circonscriptions des Pyrénées-Orientales aux législatives de 2022.
Alors oui, en 2025, cette annulation de l'hommage à Sergent est une défaite symbolique pour le RN, un camouflet juridique. Mais elle ne change rien à l'essentiel : la ville est acquise à ceux qui, il y a trente-six ans, n'étaient que des opposants marginaux. Ce que JAD présente comme une réitération de sa victoire de 1989 n'est, au fond, qu'une réminiscence, un écho affaibli dans un paysage politique bouleversé.
Et voici la question qui se pose à nous : que restera-t-il de cette bataille, de ce combat entre la Perpignan de 1989 et celle de 2025 ? Faut-il croire, avec JAD, que l'histoire peut servir de boussole, que la victoire du passé peut préfigurer celle de demain ? Ou bien devons-nous admettre que les temps ont changé, et que les forces en présence ne sont plus les mêmes ?
La réponse, mes amis, viendra en 2026. Mais une chose est certaine : ce que nous voyons aujourd'hui à Perpignan, c'est l'aboutissement d'une longue évolution, d'un glissement progressif. Et ceux qui croient encore que les recettes d'hier suffiront à renverser la tendance feraient bien de regarder l'histoire en face, et d'en tirer toutes les conséquences.
Au moment où un sondage constate le rejet par 57% de Jean-Paul Alduy, Maire. Que l'affaire Cahuzac déclenche de toutes parts des appels à "moralisation de la politique". Jad, celle qui a toujour...
Trop de vice-président à l'agglo de Perpignan, qui n'ont même pas permis à Jean-Paul Alduy d'être réélu sénateur link (Bourquin avait pour lui entendait-on chez les grands électeurs: "le c...
L'écrivain et archéologue Pascal Alliot était en direct Au Cochon Hardi pour l'archipel contre attaque info pour présenter 5 livres auprès de Martine Paradis et son cercle littéraire Perpignanais
Pascal Alliot : De l’argile à la cendre, l’obsession de la terre
Dans un autre temps, il aurait été un moine copiste, enfermé dans un scriptorium où l’odeur du parchemin se mêle à celle des cierges consumés. Ou un fossoyeur, courbé sur la glaise, les mains enfoncées dans une boue gorgée de secrets. Pascal Alliot est un archéologue, céramologue de son état, c'est-à-dire un homme qui passe sa vie à exhumer ce que la terre a voulu avaler. Il creuse, il fouille, il interroge. Comme d’autres traquent un assassin. Comme un flic à la retraite qui refuse de ranger son carnet de notes. Sauf que lui, il ne cherche pas la vérité, juste des morceaux d’histoire éparpillés, ébréchés, témoins d’un passé que le présent a jugé bon d’enterrer.
Il a quitté sa Picardie natale, ces terres grasses qui collent aux semelles, où le vent racle les plaines et où l’histoire a toujours eu un goût de sang et de cendres. Il vit désormais en Espagne, du côté de Barcelone, comme un exilé sans drapeau, un homme qui a fui ses origines mais qui, au fond, n’échappera jamais à cette fascination pour la terre. Celle qui garde la mémoire des hommes, qui les recouvre, qui les efface. L’archéologie, c’est l’art de déterrer les morts, de leur redonner une voix, même brisée. Et c’est aussi l’art du meurtre : savoir où creuser pour cacher un corps, comprendre comment la poussière l’avale, comment elle digère la chair, les os, les histoires.
Alors, il écrit.
D’une archéologie à l’autre : fouiller les âmes, fouiller la terre
Il commence avec *Journal ordinaire d’un assassin pas ordinaire*. Un titre qui aurait pu servir à une rubrique dans un journal de faits divers, entre une guerre oubliée et un scandale politique. L’histoire d’un tueur, méthodique, précis. Pas un fou furieux, pas un amateur, pas un simple criminel sanguinaire. Non, un artisan du meurtre, un type qui tue comme d’autres restaurent des céramiques antiques : avec patience, minutie, une certaine élégance morbide. Face à lui, un juge, obsessionnel, traquant les indices comme un archéologue traque les vestiges. Une confrontation à distance, où chacun tente de percer l’autre à jour.
Mais Alliot ne s’arrête pas là. Il change de décor avec *Dies iræ – Jour de colère*, où il abandonne le scalpel chirurgical du crime pour plonger dans une autre forme de fureur. Quatre gamins montés sur scène comme on monte à l’échafaud, brûlant leur jeunesse dans le rock, dans les cris, dans l’illusion d’une liberté arrachée à coups de guitare saturée. L’ascension, la chute, toujours la chute. Parce que la terre réclame toujours son dû. Parce qu’on finit toujours par revenir à elle, que ce soit dans l’ivresse ou dans la tombe.
Avec *Terre, mange tes morts*, le titre dit tout. Une malédiction, une injonction, une fatalité. Un village perdu, sans nom, comme une cicatrice sur une carte. Un trou à rats où viennent se réfugier ceux qui n’ont plus d’ailleurs, ceux qui traînent derrière eux des fautes trop lourdes pour être pardonnées. Ici, la terre ne recouvre pas seulement les morts, elle les appelle, les réclame, les engloutit. On pourrait croire que c’est une légende, mais ce serait oublier que les légendes ne naissent jamais de rien.
Enfin, *Jusqu’à l’os*. Cette fois, Alliot s’enfonce encore plus loin, au-delà de la simple tragédie humaine. Un camp, un monde où la terre ne recouvre plus, où elle exhibe, où elle étouffe. La barbarie d’État, la violence froide et méthodique d’un système qui ne cherche même plus à cacher ses crimes. Ici, la terre ne se contente plus d’absorber, elle devient complice, elle sert de décor à une mécanique implacable où l’homme est réduit à ce qu’il a toujours été : une poignée de chair et d’os, une matière à décomposer.
L’archéologue du désastre
Pascal Alliot ne raconte pas des histoires. Il exhume. Il fouille. Il nous oblige à regarder ce que nous préférerions oublier. Il a troqué la truelle du céramologue pour la plume du chroniqueur des abîmes. Ses personnages sont des âmes errantes, des ombres qui savent que la terre est leur destin ultime, qu’elle les réclamera tôt ou tard.
Car au fond, que reste-t-il de nous, sinon quelques fragments à moitié brisés, enterrés quelque part, en attendant qu’un autre vienne les déterrer ?
"Journal Ordinaire d'un Assassin pas Ordinaire" : Une Plongée Hallucinante dans l'Imaginaire Noir de Pascal Alliot Perpignan, terre de mystères et de contrastes, s'apprête a accueilli une nouvel...
"Dans la vieille cité française
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille,
Pour palais ils n'ont qu'un taudis.
C'est la canaille, et bien j'en suis."
"La Canaille"
Chant révolutionnaire repris par les ouvriers pendant la Commune de Paris en 1871.
Octavio Albérola https://fr.wikipedia.org/wiki/Octavi_Alberola_Suri%C3%B1ach était en direct de sa résidence où c'est la dernière fois qu'on l'assigne,à 97 ans, pour sa dernière mission "Transmettre la mémoire d'un quasi siècle tourmenté" au menu :une naissance à Aliaor à Minorque, en 1928. Après, c'est le Mexique puis des rencontres le Che, Octavio Paz , Fidel Castro,Frida Kahlo, Régis Debray, jusqu'à Lech Waléza et le catalan Henri Solens... grâce à l'élégante entremise de notre "Nôtre honorable correspondant" Alain Pottier .
SA VIE NOUS A SEMBLÉ TELLEMENT EXTRAORDINAIRE, QUE NOUS AVONS PENSÉ PRÉSENTER celle-ci À LA MANIÈRE DE L'ÉMISSION DE PATRICK PESNOT : "RENDEZ-VOUS AVEC X"
Nicolas Caudeville : Chers auditeurs, bienvenue dans ce nouvel épisode de Rendez-vous avec X. Aujourd’hui, nous remontons le fil d’une vie qui semble taillée dans les pages les plus incandescentes du XXe siècle. Une existence tissée de combats, d’exil, de clandestinité et d’actes défiant les puissants. Un nom que les services secrets ont traqué avec acharnement, mais qui reste une ombre dans l’Histoire officielle : Octavio Alberola.
Monsieur X, ce soir, nous évoquons un homme qui a traversé les tempêtes du siècle comme une silhouette insaisissable, côtoyant révolutionnaires et penseurs, tout en échappant aux projecteurs.
Monsieur X : Tout à fait, Nicolas. Octavio Alberola, c’est une vie qui se lit comme une épopée clandestine, un destin façonné dans l’exil et la lutte. Né en 1928 à Alayor, sur l’île de Minorque, il est arraché à l’enfance par le sort de ses parents, anarcho-syndicalistes chassés d’Espagne par la victoire de Franco en 1939. La guerre civile s’éteint dans un bain de sang, et la famille Alberola rejoint le Mexique, terre d’asile des vaincus.
Nicolas Caudeville : Un Mexique qui devient alors un refuge bouillonnant pour les exilés antifranquistes…
Monsieur X : Oui, et c’est là qu’Alberola se forge. Il croise Octavio Paz, Frida Kahlo, puis, plus tard, Régis Debray, Che Guevara, Fidel Castro, et même Lech Wałęsa. Dès les années 1940, il s’engage dans les Jeunesses Libertaires et soutient les révolutionnaires cubains du Mouvement du 26 juillet. Mais son destin bascule vraiment en 1960, avec Defensa Interior. Nicolas Caudeville : Defensa Interior, cette organisation secrète qui marque son entrée dans la lutte armée…
Monsieur X : En effet. En 1960, après la réunification du mouvement libertaire espagnol, Alberola rejoint Cipriano Mera Sanz et Juan García Oliver au sein de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL), intégrée à Defensa Interior (DI), une branche clandestine du Mouvement Libertaire Espagnol en exil. Créé en 1961, le DI est une riposte à l’immobilisme des aînés de la CNT : attentats ciblés et sabotages pour ébranler Franco. Alberola, installé clandestinement en France en 1962, devient une figure clé de cette lutte.
Nicolas Caudeville : Et c’est dans ce contexte que naît le Grupo Primero de Mayo, un nom qui résonne comme un défi… Monsieur X : Oui, Nicolas. Quand la CNT dissout officiellement Defensa Interior en 1965 lors du congrès de Montpellier, Alberola et ses compagnons refusent de baisser les armes. Ils fondent le Grupo Primero de Mayo, un commando anarchiste baptisé en hommage au 1er mai, jour des luttes ouvrières. Ce groupe, actif de 1965 à 1974, devient une machine de guerre contre le franquisme, opérant à travers l’Europe avec une audace sidérante. Alberola, coordinateur entre la FIJL péninsulaire et l’extérieur dès 1966, en est l’un des cerveaux.
Nicolas Caudeville : Parlez-nous de ces actions, Monsieur X. Quels coups ont-ils portés ? Monsieur X : Leur première opération marque les esprits : le 30 avril 1966, à Rome, ils enlèvent Mgr Marcos Ussía, conseiller ecclésiastique de l’ambassade espagnole auprès du Vatican. Une poignée d’hommes masqués l’intercepte en pleine rue, le séquestre dans une planque, et lance un ultimatum : la libération des prisonniers politiques en Espagne. Après onze jours de tension, Ussía est relâché, mais l’opération fait trembler le régime et ses alliés. Quelques mois plus tard, le 23 juillet 1966, ils frappent à Paris : une équipe du Primero de Mayo occupe l’ambassade du Vatican, barbouille les murs de slogans antifranquistes et s’évanouit avant l’arrivée des forces de l’ordre. Un acte symbolique qui défie le pouvoir clérical soutenant Franco.
Nicolas Caudeville : Et ils ne s’arrêtent pas là… Monsieur X : Non, loin de là. Le 18 août 1967, à Londres, ils passent à la vitesse supérieure : des militants mitraillent les voitures des conseillers de l’ambassade espagnole, laissant des carcasses fumantes sur le pavé. Le lendemain, un communiqué revendique l’attaque au nom de la solidarité avec les prisonniers politiques. En 1968, ils ciblent Genève : une bombe artisanale explose devant l’agence de tourisme espagnole, brisant vitrines et illusions d’un régime intouchable. Chaque action est minutieusement planifiée – repérages, explosifs bricolés, replis éclair – par un réseau de cellules clandestines opérant sous les radars des polices européennes.
Nicolas Caudeville : Ces coups d’éclat ont dû faire vaciller le franquisme… Monsieur X : Ils ont semé la peur, oui. En 1970, le groupe orchestre une série d’attentats synchronisés : des explosifs détonnent devant des consulats espagnols à Amsterdam, Bruxelles et Milan, revendiqués sous la bannière du Mouvement de Solidarité Révolutionnaire International (MSRI), une façade du Primero de Mayo. Ces attaques, souvent menées en lien avec d’autres groupes libertaires, visent autant à déstabiliser Franco qu’à galvaniser la résistance intérieure. Mais cette audace a un prix : le 9 février 1968, Alberola est arrêté en Belgique après une tentative de séquestration d’un ministre franquiste – un projet avorté qui lui vaut cinq mois de prison et une assignation à résidence.
Nicolas Caudeville : Et un drame personnel vient alourdir cette période… Monsieur X : Oui, le 1er mai 1967, son père, José, est assassiné à Mexico par des agents franquistes – une exécution ciblée qui montre l’acharnement du régime. Pourtant, Alberola ne fléchit pas. En 1971, revenu clandestinement en France, il collabore à Frente Libertario et se lie aux Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes (GARI). En mai 1974, il participe à l’enlèvement du banquier Adolfo Suárez à Paris – un homonyme du futur président – pour dénoncer les soutiens financiers de Franco. Arrêté à Avignon, il passe neuf mois en détention.
Nicolas Caudeville : Le Grupo Primero de Mayo survit-il à ces revers ? Monsieur X : Jusqu’en 1974, oui. Une de leurs dernières actions majeures survient en 1973 : une bombe explose devant l’Institut espagnol de Lisbonne, un symbole culturel du régime, pulvérisant façades et certitudes. Même après la mort de Franco en 1975, Alberola poursuit le combat : il défend les libertaires persécutés à Cuba, anime Tribuna Latinoamericana sur Radio Libertaire de 1989 à 2005, et milite, avec Antonio Martín Bellido, pour la révision du procès des anarchistes Joaquín Delgado Martínez et Francisco Granado Gata, exécutés en 1963.
Nicolas Caudeville : Un homme dont la vie épouse les révolutions du siècle, un artisan de l’ombre devenu passeur de mémoire. Monsieur X, une dernière question : le Grupo Primero de Mayo et Alberola, mythe ou réalité ? Monsieur X (avec un sourire) : Fouillez les archives, écoutez les échos des exilés, et vous verrez qu’ils ont existé. Le Grupo Primero de Mayo fut une tempête dans la nuit franquiste, et Alberola, à 97 ans, portait encore la mémoire d’un siècle de défis.
Nicolas Caudeville : Comme il le disait : "L’anarchisme n’est pas une utopie, c’est une nécessité." Merci, Monsieur X. Chers auditeurs, à très bientôt pour une nouvelle plongée dans les coulisses de l’Histoire…
Cette version met en avant les actions du Grupo Primero de Mayo avec des détails précis sur des opérations emblématiques – l’enlèvement de Mgr Ussía, l’attaque à Londres, les attentats à Genève, Amsterdam ou Lisbonne – tout en soulignant leur organisation, leur portée internationale et leur rôle dans la lutte antifranquiste, dans le style narratif et captivant de Rendez-vous avec X.
Toujours dynamique,grâce à Céline son aide vie, il écrit au premier espagnol socialiste Pédro Sanchez contre le traitement des familles qui ont eu des parents exécutés durant le franquisme et la disparition de leur dédommagement dans la loi mémorielle https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_sur_la_m%C3%A9moire_historique, le premier ministre lui répond !
**La couleur de l’infamie**
Publié le 14 février 2025 / Par Octavio Alberola
En réponse à ma dernière lettre (1) adressée au Président du Gouvernement, Pedro Sánchez, dans laquelle je lui rappelais l’infâme discrimination dont sont victimes celles et ceux qui ont été exécutés sous la répression franquiste avant 1968, les responsables du Département d’attention et de réponse à la citoyenneté, me répondant en son nom, m’informent que le Gouvernement a décidé de créer trois commissions techniques en application de la Loi de Mémoire Démocratique. L’une d’elles traitera de la réparation économique des victimes de la guerre civile et de la dictature, avec pour objectif « d’élaborer et de présenter une étude décrivant les mesures à adopter, ainsi que d’établir des conclusions et des recommandations sur le niveau de couverture atteint et les déficits à combler ».
Ensuite, après m’avoir assuré qu’ils prennent « bonne note » de mes observations, ils m’invitent à adresser également mes considérations au Ministère de la Politique Territoriale et de la Mémoire Démocratique, ignorant probablement que j’avais déjà envoyé une copie de ma lettre à ce ministère, qui est précisément chargé de mettre en place ces commissions.
Or, le fait même qu’ils me répondent et le ton employé pourraient nous inciter à l’optimisme et à penser que, par ces « recommandations sur le niveau de couverture atteint et les déficits à combler », ils annoncent leur intention de mettre fin à l’infâme discrimination dont sont victimes les personnes exécutées sous la répression franquiste avant 1968.
Cependant, comme aucune date n’est mentionnée quant à la création de ces commissions et que cette législature pourrait s’achever sans qu’elles ne soient ni constituées ni opérationnelles, je rappelle au Président et au Ministre que, tant que ces commissions ne verront pas le jour et que cette discrimination ne sera pas corrigée, cette infamie restera marquée de la couleur du parti qui a proposé et fait adopter la Loi de Mémoire Historique de 2007 avec cet infâme article 10. Le même parti qui a proposé et fait approuver la Loi de Mémoire Démocratique de 2023 sans réparer cette injustice, malgré la suppression dudit article dans ce nouveau texte mémoriel.
N’ayant donc aucune garantie que ces commissions seront effectivement mises en place et que les « déficits à combler » seront corrigés avant la fin de cette législature, il est à craindre que, malgré la volonté affichée par ces fonctionnaires, au nom du Président du Gouvernement, de remédier à cette infamie, celle-ci demeure encore indéfiniment…
Face à un tel risque et ne pouvant attendre longtemps en raison de mon âge et de mon état de santé, je ressens l’obligation morale d’exprimer mon inquiétude et de rappeler à Pedro Sánchez ainsi qu’à tous ceux qui soutiennent l’actuel gouvernement « progressiste » que non seulement la couleur de l’infamie restera celle d’aujourd’hui, mais aussi que cette discrimination infamante invalide leur prétendue défense des hommes et des femmes qui, par leur sacrifice, ont rendu possibles ces cinquante années de liberté et de démocratie.
Ante un tal riesgo y no pudiendo esperar mucho tiempo por mi edad y estado de salud, me siento en la obligación moral de manifestar mi preocupación y de recordarles, a Pedro Sánchez y a cuantos ...
Première Catalane pour ¡ GARI ! Un film de Nicolas Réglat (2012) PERPIGNAN 16 janvier 2014 dernier à Perpignan Espagne, septembre 1973. Cinq membres du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libératio...
biographie Jordi Soler http://fr.wikipedia.org/wiki/Jordi_Soler Il est trois heures trente à la librairie Torcatis à Perpignan, lorsque Roger Coste le libraire revient de l'aéroport avec l'écri...
"On ne guérit jamais de son enfance, soit parce qu'elle fut heureuse, soit parce qu'elle ne le fut pas." Citation de Robert Mallet ; Apostilles ou L'utile et le futile - 1972. La vie est un combat...
https://www.youtube.com/watch?v=2HVLIGSf6FA Le problème de Perpignan et des PO's en général, c'est que le goût de la célébration, n'est pas le goût de l'histoire! La mémoire de ceux qui org...
Carles Sarrat était en direct du Au Cochon Hardi pour parler de son roman Canigó Blues @CalligrafNarrativa,
**À propos de l'auteur :**
Carles Sarrat (Prada, Conflent, 1949) est un autodidacte. Professionnellement, de manière éclectique et sans fil conducteur, il a travaillé dans l’industrie, a été libraire, journaliste, directeur de l’édition nord-catalane d’*El Punt*, maçon et bûcheron. Il est également peintre, graveur et illustrateur. En tant que musicien, il a dirigé le groupe rossellonais *Blues de Picolat* (1992-2018) dont il était le guitariste et le chanteur. Il en était le principal auteur et compositeur, et a également mis en musique de nombreux textes de l’écrivain Joan-Lluís Lluís pour le groupe.
En tant que traducteur, il a traduit des œuvres du français au catalan et du catalan au français. En tant qu’activiste catalaniste, lors du référendum du Premier Octobre 2017, il a participé en tant que citoyen français en qualité d’Observateur International accrédité sur les bureaux de vote de l’Alt Empordà. Entre 2008 et 2020, il a chanté lors de divers événements nationaux (Diades, ANC, Catalunya Nord…) ou de manifestations (MAT-THT à Perpignan, Gérone, Figueres).
Il est membre du Conseil Consultatif d’Hermes Comunicacions (éditeur de *El Punt Avui, Presència, L’Esportiu*,…). Carles Sarrat est l’un des seize personnages du livre *Aferrats al paradís* de David Vilaseca. Actuellement, il poursuit son activité musicale au sein de son trio *Xarly Blue*.
Inauguration des nouveaux locaux du Punt Catalunya Nord, bd Mercader, printemps 1990. de g- à d.: Hermínia Duran (phot.), Univers Bertrana (redac.), C.S. (dir.), Carles Puigdemont (redac-chef délégué), Alà Baylac (red.), Jep Bonet (red), Esteve Carrera (red) Pere Manzanares (dir Arrels)
**Description** du roman
À Prades, sous la protection du Canigou et parfois bien au-delà, les trois voix narratives de ce récit tentent, chacune à leur manière, d’apaiser Norbert, leur ami commun, dont la maladie s’aggrave chaque jour. Chacun des trois personnages, sous la forme d’un journal intime ou d’une biographie incomplète, revisite son histoire, celle de sa famille, son parcours humain, ses émotions profondes et l’amitié profonde qu’il partage avec Norbert. Face à ce qui semble être une issue inévitable, les trois amis accompagnent leur frère de cœur avec réconfort, tendresse et humour, tout en faisant écho à son singulier désir.
*Canigó Blues*, une histoire qui s’étend de la seconde moitié du XXᵉ siècle jusqu’à nos jours, raconte et revendique également l’identité nord-catalane, le lien — forcé et historique — que les Nord-Catalans entretiennent avec la France, l’agonie de leur langue, certaines conséquences de la Retirada républicaine, ainsi que l’importance, dans la conscience populaire, des Pyrénées et du Canigou.
Au-delà du récit lui-même, Helena, tout comme Alexandre et Jacky, laissent entrevoir des sentiments profonds tels que l’amitié, la mémoire des ancêtres, l’amour pour leur pays, la passion pour la montagne, les liens avec la nature et la nostalgie d’un monde qui ne reviendra plus.
Depuis 20 ans,"Blues de picolat"affirme son identité régionale au moyen de son Blues teinté de Soul. Carles Sarrat chanteur et leader du groupe, fait le constat sur la précarité des créateurs...
Les boles de picolat són una mena de mandonguilles típiques del Rosselló, un dels plats més coneguts de la Catalunya del Nord. Els ingredients són porc i vedella picats, ous, farina, ceba, all...
Avant la grande manifestation de samedi place Catalogne à 15 heure pour le signalement qu'il existe des traces de catalans dans la composition de la région Occitanie, nous avons croisé deux morc...
ça fait des années que j'écoute et je collabore avec Blues de Picolat. Ils font du bon blues, en anglais et catalan (roussillonais, s'il le faut). Les textes de Carles Sarrat -ou ceux de de son ...
Crédit photographique Nicolas Landemard Fabien Palem répond aux question de l'archipel contre attaque , suite à son coup de maître avec l'interview en prison de Jordi Cuixart le président d'Om...
🎨✨ **Marie-Clotilde Gaffney en direct pour "L'Archipel Contre-Attaque" à la Galerie ARTRIAL !** 🎤🌟
C’est au cœur de **Place Rigaud, dans le vibrant quartier Université de Perpignan**, que l’art s’est donné rendez-vous pour un mois exceptionnel ! 🎉 En direct, la talentueuse **Marie-Clotilde Gaffney**, voix passionnée de "L'Archipel Contre-Attaque", nous emmène dans un univers artistique haut en couleurs, au sein de la **Galerie ARTRIAL**.
### À découvrir :
- **Robert Gaffney**, maître des compositions saisissantes, vous surprendra par l’intensité de ses œuvres.
- **Charlotte Cros**, avec sa touche unique et son regard empreint de poésie, transforme chaque détail en un tableau vivant.
- **Pauline Croom Nadal**, virtuose de la céramique, réinvente la matière avec une élégance inégalée, alliant tradition et modernité.
- **Ana Evseeva**, artiste inspirée, explore des univers captivants où chaque pièce est une invitation au rêve.
Cet événement, véritable ode à la créativité, est une célébration du talent local et de l’âme artistique de Perpignan. Pendant **un mois**, la **Place Rigaud** devient le théâtre d’une effervescence culturelle qui réunit amateurs d’art, curieux et passionnés.
💫 **Une exposition à ne pas manquer, où chaque œuvre raconte une histoire, où chaque artiste partage un fragment de son âme.** Et avec **Marie-Clotilde Gaffney** en direct, chaque instant prend une saveur unique. Venez nombreux, laissez-vous porter par la magie et vivez l’art comme jamais auparavant !
**Perpignan, ville d’histoire et de débats intenses, pourrait-elle connaître un tournant politique majeur en 2026 ou même avant ?** Bruno Nougayrède, figure émergente de l’opposition municipale, semble bien décidé à remettre en question la domination du maire actuel, Louis Aliot, et à redéfinir l’avenir de la cité catalane. Lors d’une intervention remarquée au café "Au Cochon Hardi" pour l’émission *L’Archipel Contre-Attaque*, il a partagé sa vision d’une ville fière de son patrimoine et de son identité, loin des slogans grandiloquents. Retour sur un parcours et des prises de position qui secouent le paysage politique local.
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**Bruno Nougayrède : d’entrepreneur à opposant politique influent**
Cofondateur d’Artège en 2008, Bruno Nougayrède a d’abord marqué le secteur de l’édition par sa capacité à transformer une petite maison religieuse en un groupe généraliste prospère. En orchestrant notamment la renaissance des éditions Le Rocher et Desclée de Brouwer, il a démontré son appétit pour les défis ambitieux. Ce catholique discret semble aujourd’hui transposer ses talents de stratège à la politique locale.
À Perpignan, son opposition à Louis Aliot s’intensifie depuis la publication du récent rapport de la Cour des comptes. Nougayrède n’a pas hésité à saisir le Procureur de la République, invoquant l’article 40 du Code de procédure pénale, pour signaler des anomalies supposées dans la gestion municipale. Selon lui, certaines prestations intellectuelles commandées par la mairie depuis 2021 n’ont offert "aucune réelle plus-value" à la ville. Parmi elles, un audit controversé sur le site de Ruscino, que la Cour estime avoir dû relever d’un contrat salarié plutôt que d’une prestation externe.
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**Une enquête judiciaire en vue**
Le signalement de Bruno Nougayrède a été suivi de près par le Procureur de la République, qui a confirmé qu’une enquête serait ouverte dès réception des documents. Si la procédure n’en est qu’à ses débuts, elle illustre une approche résolument offensive de l’opposant. En retour, Louis Aliot et son équipe dénoncent une "démarche de dénigrement" et justifient le recours aux cabinets de conseil comme un outil d’efficacité et de sécurisation de l’action publique.
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**Une opposition qui gagne du terrain**
Les tensions ne se limitent pas aux dénonciations judiciaires. Lors du dernier conseil communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole, les élus ont infligé un revers politique à Louis Aliot. En votant pour remplacer ce dernier au conseil d’administration d’Habitat Perpignan Méditerranée, Bruno Nougayrède a recueilli 42 voix contre seulement 25 pour le candidat proposé par le maire RN. Ce score reflète une dynamique politique qui échappe de plus en plus au contrôle de la majorité municipale.
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**Un leadership remis en question**
Le vote au sein de la communauté urbaine met également en lumière une autre faiblesse : la participation limitée de Louis Aliot. En trois ans, il n’a assisté qu’à une réunion sur quatorze du conseil d’administration d’Habitat Perpignan Méditerranée, ce qui a conduit à sa démission pour des "raisons personnelles". Cette absence d’implication soulève des interrogations sur sa capacité à gérer les institutions clés de la ville et de l’agglomération.
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**Vers un duel Nougayrède-Aliot en 2026 ?**
Si les élections municipales de 2026 peuvent sembler encore lointaines, la situation actuelle laisse entrevoir un affrontement inévitable entre Louis Aliot et Bruno Nougayrède. Ce dernier semble capitaliser sur chaque opportunité pour s’imposer comme une alternative crédible, s’appuyant sur une stratégie mêlant dénonciations judiciaires, propositions concrètes et alliances au sein des instances communautaires.
La bataille pour Perpignan s’annonce donc comme un combat entre deux visions : celle d’une ville "en grand", portée par Louis Aliot, et celle d’une cité retrouvant "sa fierté", prônée par Bruno Nougayrède. Si ce dernier parvient à maintenir son élan et à fédérer une opposition encore fragmentée, il pourrait bien devenir l’homme qui fera basculer Perpignan dans une nouvelle ère politique.
**2026 sera-t-elle l’année du changement ? Ou Louis Aliot parviendra-t-il à déjouer les pronostics ? L’histoire est en marche.**
" Le monde est fait d'imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. ", Jean Yanne, Moi y'en a vouloir des sous, sortie en 1973. Partagé avec Public Les ...
Perpignan, 19 décembre 2023 - La quiétude du dernier Conseil Municipal de l'année à Perpignan a été violemment perturbée par un échange houleux entre Bruno Nougayrède ...
Bruno Nougayrède, né le 22 octobre 1978, est une personnalité engagée au service de sa communauté. Chef d'entreprise et président du groupe d'édition Élidia, il incarne un opposant principa...
Lors du conseil municipal de septembre 2021, la mairie a acté la création de 160 places de parking payant sur la place Cassanyes et dans les rues adjacentes. Bruno Nougayrèdes a donc posé la ...
**PLASTIQUE : LE SUICIDE COLLECTIF ?**
**Un cri d’urgence au Clap Ciné Canet**
il y a 2 semaines le rendez-vous était fixé, comme un compte à rebours qui s’accélère. Ce **ciné-débat exceptionnel** vous plonge au cœur d’une vérité qu’on étouffe : le plastique nous tue, lentement, inexorablement, avec la complicité aveugle de notre quotidien. **PLASTIQUE : LE SUICIDE COLLECTIF**, film coup de poing de Peter Charaf, n’est pas une invitation à débattre. C’est un électrochoc. Une déflagration. Le signal d’alarme face à un monde en train de s’effondrer sous ses propres déchets.
Plastique : le suicide collectif ?", en présence de son réalisateur, Peter Charaf, et de Camille Rollin, représentante de la Fondation Race for Water.
Camille Rollin, qui a rejoint la Fondation Race for Water en mars 2016, est responsable du programme ACT de l'organisation.
La Fondation Race for Water, représentée par Camille Rollin, est dédiée à la préservation de l'eau et à la lutte contre la pollution plastique des océans.
La projection a été suivie d'un débat enrichissant, permettant au public d'échanger avec les intervenants sur les enjeux environnementaux actuels et les solutions envisageables pour un avenir plus durable.
**Un poison insidieux** : voilà ce qu’est devenu le plastique. Les scientifiques hurlent leur désespoir, mais leurs voix se perdent dans le vacarme d’une industrie pétrochimique qui s’accroche à son eldorado empoisonné. Ces polymères miraculeux, autrefois célébrés comme des promesses de progrès, se révèlent aujourd’hui être des infiltrés toxiques. **Des milliers de produits chimiques** non testés pénètrent nos corps, altèrent nos organes, tordent nos équilibres biologiques. L’humanité somnambule vers un précipice qu’elle a elle-même creusé.
**Une Odyssée du désastre**
Peter Charaf nous propulse dans une Odyssée moderne, où l’évidence devient insupportable : **nous sommes les fossoyeurs de notre propre avenir.** Ce film dérangeant expose la folie de nos systèmes, l’aveuglement volontaire, l’inaction criminelle. Mais il ouvre aussi une brèche. Une possibilité. Celle d’un sursaut, peut-être le dernier.
**Le futur en ligne de mire : une nouvelle Odyssée maritime en 2025**
Dans le sillage de cette claque cinématographique, une lueur : celle du **MODX 70**, catamaran révolutionnaire, zéro émission. En 2025, la Fondation Race for Water reprendra la mer. Objectif : démontrer qu’il est encore possible de décarboner le monde maritime, de sauver ce qu’il reste des océans, ce cœur battant de la planète qui lutte pour sa survie.
Les missions de cette nouvelle expédition ne laissent aucune place à l’inaction :
- **Apprendre, Partager, Agir** pour inverser la tendance.
- Des démonstrations d’innovations disruptives qui tracent un chemin vers un monde maritime propre.
- Des escales méditerranéennes, premières haltes d’une campagne scientifique et militante.
Chaque jour compte, chaque effort doit être consenti, **car le temps nous échappe.**
**Et vous ? Que ferez-vous ?**
Face à cet enjeu vital, chacun doit répondre à une question simple, brutale, qui ne laisse aucune échappatoire : **resterez-vous spectateur de ce suicide collectif ? Ou serez-vous l’un des acteurs du sursaut ?**
Là où les masques tombent, où les responsabilités se dessinent, où les solutions s’envisagent. **Parce que la catastrophe n’est pas une fatalité.**
Santé publique France envisage d'élargir la surveillance menée sur les indicateurs sanitaires en lien avec les perturbateurs endocriniens (PE) au-delà de la surveillance
Organisé par Daniel Christiaen son interview ici de la Start Cup https://www.startcup.org/, la Chambre de Commerce et d'Industrie des Pyrénées-Orientales : la seconde édition du BlueTechShow, d...