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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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20 avril 2025 7 20 /04 /avril /2025 13:30

« Il y a trois sortes d'hommes : les morts, les vivants, et les gens qui vont sur la mer » 

(Aristote)

Il y a une responsabilité à exercer le métier de journaliste, puisqu’il y a des conséquences à la manière (l'angle) dont on présente l'information. Il y a une vue d'ensemble à dépeindre pour installer la nouveauté qui fera sens ou fera teinter la fêlure de l’incongruité. Cela fera longtemps que je n'avait pas eu l'occasion d'interviewer Louis Aliot maire de Perpignan. Dans l'intervalle, on arrivait à la fin de son mandat, ce qui pouvait donner lieu à un bilan, à mettre en perspective avec les interviews de campagne et les critiques de ses opposants : voir même ma première interview de lui place de la République à Perpignan, avec cette étrange question Louis Aliot, êtes-vous méchant ? https://www.dailymotion.com/video/xguf7h

Il y a le moment où après dix de poursuite pour l'affaire dite "des parlementaires du FN/ RN: il y a une première décision de justice :

"Louis Aliot sauve son mandat. Le maire RN de Perpignan a été condamné ce lundi 31 mars 2025 à 18 mois dont 6 mois ferme sous bracelet électronique, 8 000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité, mais sans exécution provisoire, dans l’affaire des assistants au Parlement européen de l’ex-FN.

Ce jugement devrait lui permettre de conserver son mandat, lui qui a été élu en 2020 pour 6 ans, et ce afin de « préserver la liberté des électeurs qui ont choisi leur maire », a expliqué la présidente de 11e chambre du tribunal correctionnel."

C'est pour cela, que le moment où nous l'interviewons est un moment clef, et cette interview donne des réponses pour peu qu'on sache lire entre les lignes !

Louis Aliot, maire de Perpignan était en direct de sa mairie de #Perpignan . Nous avons évoqué avant sa conférence ce soir au palais des congres : nous avons évoqué l'après-procès des assistants parlementaires,le bilan de la mairie,la place de sa femme dans le dispositif municipal, l’absence de directeur de cabinet, les adjoints démissionnaires,les nouveaux,  ses opposants,la catalanité et son prochain mandat, éventuel.

 

crédit photo Alain Pottier
crédit photo Alain Pottier
crédit photo Alain Pottier

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15 avril 2025 2 15 /04 /avril /2025 11:38

Claire Mauquié était en direct du Mercat de la Terra Slow Food Pays Catalan à Villelongue de la Salanque Les Fruitiers sauvages de Claire Mauquié (l'esprit du printemps) Il y a des femmes qui vous font croire que la terre peut encore parler, et Claire Mauquié est de celles-là.
Dans le département des Pyrénées-Orientales, Claire Mauquié s’impose comme une figure inspirante et visionnaire, pionnière des écosystèmes comestibles et ambassadrice d’une alimentation durable. À travers son expertise en permaculture forestière et son engagement pour la souveraineté alimentaire, elle redéfinit la manière dont nous pouvons interagir avec la nature, en transformant des espaces urbains ou ruraux en jardins-forêts nourriciers, véritables refuges de biodiversité.

Claire Mauquié est reconnue pour son approche holistique, qui allie savoir-faire écologique et transmission pédagogique. 

Lors de ses ateliers, comme celui intitulé « Créer son Jardin Forêt », elle guide les participants pendant trois jours dans la conception d’écosystèmes productifs et harmonieux. Ces formations, accessibles à tous – jardiniers amateurs, professionnels de l’agroécologie ou passionnés d’écologie –, mettent en lumière les principes fondamentaux de la permaculture : restauration des sols, multiplication des végétaux et valorisation de la biodiversité. Ses enseignements ne s’arrêtent pas à la théorie : Claire initie également à la cuisine des jardins-forêts, transformant les récoltes en plats savoureux qui célèbrent les richesses de la nature.
Installée dans la commune d’Elne, 

Claire a trouvé dans les Pyrénées-Orientales un terrain fertile pour développer ses projets. 

En collaboration avec l’association Slow Food Pays Catalan, elle œuvre à promouvoir les producteurs locaux et à sensibiliser à une consommation éthique. Son travail dépasse la simple production alimentaire : elle milite pour une diversification des pratiques agricoles et alimentaires, notamment en réhabilitant des ressources oubliées comme les glands, qu’elle valorise à travers des ateliers culinaires et des publications. En transformant des parkings en jardins comestibles ou en repensant la gestion de l’eau, elle incarne une vision audacieuse de la résilience territoriale.

Son parcours, riche et varié, témoigne de son engagement profond. 

Après des études en physique de l’atmosphère et météorologie, Claire a choisi de consacrer sa carrière à l’autonomie alimentaire et à la permaculture. Elle a notamment co-fondé en 2020 l’association « Autonomie Alimentaire Cahors », qui promeut la végétalisation des espaces publics. Auteure et co-auteure de plusieurs ouvrages, dont Le Guide de la Micro-Ferme Familiale et Parce que la Forêt est Gourmande, elle partage ses recettes et ses idées pour une alimentation locale, saine et créative.
Claire Mauquié ne se contente pas de cultiver des jardins ; elle sème des idées et inspire un changement de paradigme. 

En plaçant la diversité alimentaire et la durabilité au cœur de son action, elle rappelle que l’alimentation est un levier puissant pour reconnecter l’humain à son environnement. Dans les Pyrénées-Orientales, son influence rayonne, faisant d’elle une figure incontournable pour ceux qui aspirent à un avenir plus vert et plus solidaire.
 

Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
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Portrait de Claire Mauquié, figure remarquable des Pyrénées-Orientales,pionnière des écosystèmes comestibles! interview par Nicolas Caudeville
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3 avril 2025 4 03 /04 /avril /2025 15:57

Françoise Fiter, conseillère départementale du canton de Perpignan III, se dresse comme une silhouette singulière dans le théâtre brumeux des Pyrénées-Orientales. Sous la bannière écarlate du Parti communiste français (PCF), elle arpente les couloirs du Conseil départemental, une chandelle vacillante dans la nuit des injustices, une voix qui résonne comme un écho des steppes révolutionnaires d’antan. Mais, ô lecteur, voter pour cette flamme rouge, n’est-ce pas un choix qui projette des ombres étranges sur les destinées de la santé, des seniors et des handicapés ? Non point pour juger, mais pour scruter, .
 

Françoise Fiter, telle une héroïne échappée d’un conte où les âmes se vendent pour un idéal, porte en son cœur la foi ardente du PCF : la justice pour les humbles, la solidarité pour les oubliés. 

Au sein de cette assemblée départementale, où les délibérations bourdonnent comme des mouches autour d’un chandelier, elle brandit son étendard pour les plus faibles, rêvant de bâtir des remparts de pierre publique contre les vents froids de l’infortune. La santé, les vieux aux cheveux d’argent, les corps entravés par le sort — ces domaines, confiés aux mains du département, pourraient sous son souffle communiste se parer de lourds manteaux collectifs, tissés de taxes et de rêves égalitaires. Mais, hélas ! D’autres âmes, plus terre-à-terre, trottinent sur des sentiers divergents : ici un marchand pragmatique propose des alliances avec l’or privé, là un fonctionnaire méticuleux ajuste les cordons de la bourse pour une efficacité mesquine. Chaque choix, une lanterne différente dans la brume.
Voter communiste, c’est donc allumer une torche qui éclaire d’un feu particulier les ruelles tortue* des Pyrénées-Orientales.

Pour les uns, c’est une lueur héroïque, un phare dans la tempête des misères ; pour les autres, une flamme trop vive, qui risque de consumer la fragile charpente des réalités quotidiennes. À Perpignan, sous le regard perçant de Françoise Fiter, ce choix devient une comédie humaine, où les rires et les larmes se mêlent dans l’éternelle quête d’un monde meilleur — ou d’un monde simplement vivable. Et toi, lecteur, que vois-tu dans ce miroir ? Une âme en quête de rédemption, ou un reflet grotesque de nos propres illusions ?

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1 avril 2025 2 01 /04 /avril /2025 22:09

La condamnation de Louis Aliot le 31 mars 2025 dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN) a effectivement des implications politiques majeures pour les élections municipales de Perpignan en mars 2026, mais elle ne garantit pas automatiquement un avantage décisif à son principal concurrent, Bruno Nougayrède. Analysons la situation.

Louis Aliot, maire RN de Perpignan depuis 2020, a été condamné à 18 mois de prison (dont 6 mois ferme sous bracelet électronique), 8 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité, sans exécution provisoire. Cela signifie qu’il conserve son poste de maire jusqu’à la fin de son mandat en 2026, sauf si une condamnation définitive intervient avant. Ayant fait appel, il reste éligible pour se représenter en 2026, tant que le procès en appel n’est pas conclu. Si les recours juridiques (appel, voire cassation) retardent une décision définitive au-delà de mars 2026, Aliot pourrait briguer un second mandat, ce qui complique les calculs de ses adversaires.

Bruno Nougayrède, figure montante de l’opposition de centre-droit et porte-parole de l’association 100 % Perpignan, s’est positionné comme le principal challenger d’Aliot. 

Sa stratégie repose sur une critique systématique du bilan d’Aliot (qu’il juge marqué par l’immobilisme et le manque d’exemplarité) et sur une consultation citoyenne visant à fédérer les Perpignanais autour d’un projet alternatif. Les résultats de cette consultation, publiés en mars 2025, révèlent un mécontentement notable : 42 % des répondants ne sont pas fiers de vivre à Perpignan, citant des problèmes de propreté, de sécurité et d’attractivité du centre-ville. Nougayrède capitalise sur ce « désamour » pour proposer une vision de renouveau.

La condamnation d’Aliot pourrait renforcer les chances de Nougayrède de plusieurs façons. 

Premièrement, elle ternit l’image d’Aliot, un atout que Nougayrède exploite déjà en insistant sur l’exemplarité attendue d’un maire. Il a qualifié le verdict de « jour sombre pour Perpignan », soulignant le désarroi des habitants face à un maire condamné. Deuxièmement, elle pourrait démobiliser une partie de l’électorat RN ou pousser des électeurs modérés à chercher une alternative, potentiellement en faveur de Nougayrède, qui se présente comme un candidat de rassemblement au centre-droit. Enfin, si l’appel d’Aliot aboutit à une inéligibilité confirmée avant 2026, Nougayrède affronterait un adversaire affaibli ou un remplaçant moins charismatique, comme Patricia Fourquet, désignée par Aliot comme successeure potentielle.


Cependant, plusieurs facteurs limitent cet avantage. 

Aliot reste une figure politique implantée, bénéficiant d’une base électorale fidèle au RN. Un sondage IFOP de mars 2025, commandé par la mairie, indiquait que 70 % des Perpignanais étaient satisfaits de son action, bien que ce chiffre soit contesté par l’opposition. Sa stratégie de victimisation – dénonçant une « injustice » judiciaire – pourrait galvaniser ses soutiens, à l’image de précédents succès électoraux de leaders RN malgré des controverses. De plus, le calendrier judiciaire joue en sa faveur : un procès en appel pourrait ne pas se tenir avant 2026, lui permettant de se présenter. Enfin, l’opposition à Perpignan reste fragmentée, avec d’autres candidats potentiels comme Agnès Langevine (Place Publique) ou David Bret (LR), ce qui pourrait diviser le vote anti-Aliot et bénéficier au maire sortant.

Pour Nougayrède, la clé sera de transformer le mécontentement local en dynamique électorale tout en unifiant la droite et le centre derrière sa candidature. 

Sa capacité à proposer un projet concret et à surmonter son déficit de notoriété face à un Aliot nationalement connu sera déterminante. La condamnation d’Aliot lui offre une opportunité, mais pas une victoire assurée. En l’état, ses chances augmentent, mais elles dépendent autant de sa propre campagne que des aléas judiciaires et de la résilience politique d’Aliot. Le scrutin de 2026 s’annonce donc serré et incertain.

Bruno Nougayrède était en direct Au Cochon Hardi pour présenter la somme et les réflexions issues du questionnaire auprès de 3000 Perpignanais qui ont répondu pour qu'on les écoute...

 

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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 16:03

 

Mesdames, Messieurs, amateurs de l’écran court et du verre long, permettez-moi, à la manière de votre serviteur Sasha Guitry, de vous conter avec un soupçon d’ironie et une pincée de panache la 43e édition des Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui vient de s’achever en ce doux mois de mars 2025. Sous la présidence éclairée de Florent Pallares, cet homme qui, tel un maestro, orchestre depuis des lustres cette symphonie d’images brèves avec une passion que beaucoup envieraient, ce festival a une fois encore fait vibrer les âmes et chatouiller les rétines.

Imaginez donc, en 1981, un certain André Abet, en collaboration avec la ville de Cabestany, planta une graine qui, d’année en année, a fleuri en une manifestation aussi charmante qu’un apéritif en terrasse. 47 œuvres proposées, aux émotions multiples, des réalisateurs internationaux : Levil / Alex Mn / Meryl Estraña / David Alonso / Remy Masdeu / Edouard Thomas / David Bravo / Alexandre Nicot / Charles Ritter / Marie Guillard / Lewis Eizykman / Cédric Prévost…
Quelle fierté d’avoir réuni, autour d’André Bonzel, un si beau jury : Delphine Poudou, Thierry Serbeto, Lucie MoMa, Lou Baron, Jean-Luc Charles et Sarah-Laure Ess !

Quarante-trois ans plus tard, des milliers de films, venus d’une centaine de pays – rien que ça ! – ont afflué, et quarante-sept d’entre eux, triés sur le volet, ont eu l’honneur de défiler sous les yeux d’un public toujours plus nombreux. Car oui, à Cabestany, on ne se contente pas de projeter des films : on crée des rencontres, on trinque avec un « verre de l’amitié » – une tradition qui, je le confesse, me sied à merveille – et on célèbre l’art dans une convivialité qui manque parfois à nos grandes messes cinématographiques.
Cette année, du 20 au 23 mars, le rideau s’est levé avec un hommage à la Fondation Film Spring Open, qui fêtait ses vingt printemps, et un flashmob réunissant trois cents âmes, dont des cinéastes locaux – une joyeuse sarabande pour ouvrir les festivités.
Puis vint le Concours de Courts Catalan, une tradition depuis 2009, où Andorre, Catalogne, Roussillon et même le Canada ont croisé le fer à coup de pellicule. Le vendredi, les enfants ont eu leur part de rêve avec des courts d’animation, pendant que les grands se délectaient des expositions d’artistes aux noms aussi chantants que Sylvie Dabazach ou Céline Dabazach. Et que dire du jury, présidé par André Bonzel, l’homme de C’est arrivé près de chez vous, qui, avec le public, a dû trancher dans ce vivier de talents, une tâche aussi ardue que de choisir entre un bon vin et un excellent cognac.
Mais, me direz-vous, qu’en est-il de cette visibilité du grand public, ce Graal que le court-métrage poursuit comme un amant éconduit ?
À Cabestany, on y travaille avec cœur. Florent Pallares, tel un chevalier du septième art, porte haut cette bannière, offrant une tribune à des cinéastes en herbe et un écrin à des œuvres qui, ailleurs, resteraient dans l’ombre. Pourtant, comparons un instant avec le Chouette Festival de Carcassonne, orchestré par la non moins talentueuse Delphine Poudou. Là-bas, on mise sur une approche différente : plus intimiste, peut-être, mais tout aussi fervente, avec un accent mis sur l’éducation et la découverte dans un cadre médiéval qui ajoute une touche de poésie. Si Cabestany brille par son ampleur et son rayonnement international, Carcassonne cultive une proximité qui séduit les âmes curieuses. Deux philosophies, deux écrins, mais un même amour du format court.
Le hic, mes amis, c’est que le court-métrage, malgré ces nobles efforts, reste un peu le parent pauvre du cinéma.
Le grand public, hélas, lui préfère souvent les longues épopées où l’on a le temps de s’assoupir entre deux scènes. À Cabestany, on attire les foules, certes, mais au-delà des frontières du festival, comment faire pour que ces pépites percent l’écran du quotidien ? Peut-être en osant davantage l’audace médiatique, en s’invitant dans les écoles, les télévisions, voire – soyons fous – les plateformes de streaming qui régentent nos soirées. Le Chouette Festival, avec ses ateliers pédagogiques, montre une voie ; Cabestany, avec son énergie festive, en trace une autre. Et si l’avenir était dans une alliance des deux ?
Un festival qui éduque et qui enivre, qui instruit et qui fête ?
En attendant, la 43e édition de Cabestany s’est close sur des applaudissements nourris, des verres levés et des promesses de retrouvailles. Florent Pallares, ce diable d’homme, a encore réussi son pari : faire du court un art grand. Mais gageons qu’il rêve, comme moi, d’un jour où le court-métrage ne sera plus une curiosité pour initiés, mais une habitude pour tous. À bon entendeur, salut, et à l’année prochaine pour un nouveau toast à l’image !

Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany, qui se sont déroulées du jeudi 20 au dimanche 23 mars 2025 au centre culturel, ont été marquées par une énergie débordante et une créativité hors normes grâce à leurs présentateurs vedettes : Bénédicte Fenech et Cyril Delon ! Ce duo explosif a véritablement enflammé les 4 jours de festival avec des prestations toniques et originales, transformant chaque instant entre les projections en un véritable spectacle vivant. Loin des animations fades et préfabriquées qu’on pourrait croiser dans une tête de gondole de supermarché – même à Venise, soyons sérieux ! , leur talent a apporté une fraîcheur et une spontanéité qui ont captivé le public sans jamais laisser place à l’ennui.

Bénédicte Fenech, actrice et comédienne dans l’univers du court-métrage(elle a joué dans "Courir toute nue dans l’Univers" de Guillaume Levil https://www.guillaumelevil.fr/?page_id=1217), a illuminé la scène par sa présence pétillante et son sens aigu de la répartie. Connue pour ses rôles dans plusieurs productions de Cyril Delon, comme Specimen ou encore AVJC, elle n’est pas qu’une simple interprète : elle incarne une passion communicative pour le cinéma. Son implication dans le festival est intense à son image, et son aisance à jongler entre humour et émotion a fait d’elle une maîtresse de cérémonie hors pair, capable de tenir le public en haleine entre deux films.
Quant à Cyril Delon, il est bien plus qu’un animateur talentueux : c’est une figure incontournable du cinéma indépendant ! Réalisateur, scénariste, producteur et vice-président du festival, cet enfant de Perpignan déborde d’énergie et d’idées. À la tête de sa société A304Prod, il a déjà signé une vingtaine de courts-métrages primés, dont certains ont brillé jusqu’au Short Film Corner de Cannes. Son dernier bijou, So What, récompensé par le prix du public au festival SMR13 en 2024, témoigne de son génie créatif. Sur scène, il apporte une touche de folie maîtrisée et une passion contagieuse, faisant de chaque transition un moment de pur plaisir.
Ensemble, Bénédicte et Cyril forment un tandem électrique qui ne se contente pas de présenter les films : ils les vivent, les célèbrent et les partagent avec une générosité rare. Leur alchimie est palpable, mêlant complicité et improvisation brillante, pour offrir au public une expérience qui va bien au-delà d’une simple animation. Pas de script ennuyeux ou de blagues recyclées ici, mais une vraie célébration du cinéma, portée par deux artistes qui savent rendre chaque seconde mémorable. À Cabestany, on ne s’ennuie jamais entre les films, et c’est à eux qu’on le doit !

 

Coupez ! Les 43e Rencontres du court-métrage de Cabestany ! article, interview et vidéos par Nicolas Caudeville
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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 12:55

“C'est ouvrir une digue que de commencer un procès.”
Proverbe arabe
 

Jaume Roure était en direct Au Cochon Hardi pour parler de son procès en cours avec Louis Aliot sur le Perpignan la Catalane, féliciter Jaume Pol de son poste de conseiller départemental, dénoncer l'impossibilité de se marier en catalan, alors qu'il avait créer cette possibilité lorsque Jean-Paul Alduy était maire.

Dossier : Jaume Roure
Date : 27 mars 2025
Lieu : Perpignan, France
Contexte : Retransmission supposée depuis "Au Cochon Hardi"
Classification : Sujet d’intérêt régional – Catalanisme nord-catalan
Origines et débuts

Jaume Roure, individu de nationalité française, est né à une date non précisée dans les archives accessibles. Originaire de Perpignan, il se distingue dès les années 1980 comme militant du catalanisme dans les Pyrénées-Orientales, région historiquement liée à la Catalogne. Il rejoint Unitat Catalana, parti politique local fondé en 1986 pour promouvoir l’identité catalane au nord des Pyrénées. Rapidement, il s’impose comme un cadre influent, participant à l’élaboration de la ligne idéologique du mouvement : défense de la langue catalane, reconnaissance culturelle et coopération transfrontalière avec la Catalogne espagnole.
En 1989, Roure prend la tête de la liste Unitat Catalana lors des élections municipales à Perpignan. Résultat : 3,7 % des voix, soit environ 1 200 suffrages, score insuffisant pour obtenir un siège au conseil municipal. Cette première tentative électorale, bien que limitée, établit sa visibilité dans le paysage politique local.
 

Ascension sous Alduy
En 1993, une opportunité se présente. Des élections municipales anticipées sont organisées à Perpignan suite à des irrégularités dans le scrutin précédent. Jean-Paul Alduy, ancien sénateur et figure centriste, forme la liste Perpignan-Oxygène, coalition hétéroclite visant à contrer la droite traditionnelle. Roure intègre cette alliance, apportant le soutien d’Unitat Catalana. Alduy remporte la mairie avec 53 % des voix au second tour. En récompense, Roure est nommé adjoint aux affaires catalanes, poste créé spécifiquement pour lui. Il conserve cette fonction de 1993 à 2014, sous les trois mandatures consécutives d’Alduy.
Durant cette période, Roure déploie une série d’initiatives. En 1993, il propose et fait adopter l’appellation officielle Perpignan la Catalane – Perpinyà la Catalana, enregistrée à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) comme marque déposée de la ville. Objectif : ancrer Perpignan dans son héritage catalan et en faire un symbole transfrontalier. Il supervise également l’installation progressive de panneaux bilingues français-catalan dans les rues et bâtiments publics. Des partenariats sont établis avec des institutions culturelles et éducatives de Catalogne sud, notamment à Barcelone et Gérone. Une mesure notable est l’introduction, dès 1994, de la possibilité de célébrer des mariages en langue catalane à la mairie, pratique formalisée par arrêté municipal et maintenue jusqu’en 2020.
Activités extra-municipales
Parallèlement, Roure reste actif au sein d’Unitat Catalana. Il participe à des congrès du parti, organise des manifestations pour la reconnaissance du catalan dans l’espace public et s’exprime régulièrement dans la presse locale, notamment L’Indépendant. En 2001, lors des municipales, il soutient la réélection d’Alduy, consolidant son rôle d’allié stratégique. En 2008, il contribue à la campagne victorieuse d’Alduy face à une opposition fragmentée. Son influence, bien que discrète, est jugée significative dans les cercles catalanistes.
 

Conflit avec Louis Aliot et procès
En 2014, Alduy perd la mairie face à Louis Aliot, candidat du Front National (devenu Rassemblement National). Roure quitte alors ses fonctions municipales. Sous Aliot, élu en 2020 après une première tentative infructueuse, la politique municipale change de cap. L’appellation Perpignan la Catalane est abandonnée au profit de Perpignan la Rayonnante, marque déposée en 2021. En 2022, un incident administratif survient : la mairie omet de renouveler le dépôt de Perpignan la Catalane à l’INPI, laissant la marque libre après son expiration le 15 août 2022. Roure, alerté, dépose la marque le 25 août 2022, dix jours après la fin de validité, puis cède son usage à une association qu’il fonde en avril 2023, nommée Perpignan la Catalane – Perpinyà la Catalana.
La municipalité réagit en juin 2023 en assignant Roure et son association devant le tribunal judiciaire de Marseille, seule juridiction compétente en France pour les litiges de propriété industrielle. L’accusation portée par Aliot : "dépôt frauduleux" et "atteinte à l’image de la ville". La mairie soutient que la marque appartient historiquement à la commune, malgré l’absence de renouvellement, et réclame son annulation ainsi que 15 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral et économique. Elle exige également que l’association cesse d’utiliser le nom, sous astreinte de 100 euros par jour de retard. Roure, lors d’une conférence de presse le 5 septembre 2023, dénonce une "manœuvre absurde" et argue que le dépôt respecte les règles légales, la mairie ayant eu six mois pour contester auprès de l’INPI sans agir. Une première audience est fixée au 17 octobre 2023, mais le dossier est renvoyé pour médiation, qui échoue fin 2024. Une nouvelle audience est programmée pour janvier 2025 à Marseille. L’association lance une cagnotte pour couvrir les frais judiciaires, estimés élevés en raison de la complexité du litige.
 

Autres éléments
Roure a salué l’élection de Jaume Pol, membre d’Unitat Catalana, au poste de conseiller départemental des Pyrénées-Orientales, survenue lors des dernières élections départementales. Il a qualifié cette nomination de "victoire pour le catalanisme". Par ailleurs, il critique l’interdiction des mariages en catalan, mesure supprimée par Aliot en 2020. Cette pratique, instaurée sous Alduy, est désormais considérée comme incompatible avec les "valeurs républicaines" par la mairie actuelle. Roure y voit une tentative d’effacer l’héritage catalan de Perpignan.
Profil actuel
 

Âge : non précisé, estimé entre 60 et 70 ans. Statut : retraité des fonctions municipales, actif dans le militantisme associatif. Réseau : liens étroits avec Unitat Catalana et des acteurs culturels catalans. Position : opposant déclaré à la politique d’Aliot, défenseur intransigeant de l’identité catalane.
Observations : Sujet sous surveillance pour ses activités revendicatives. Le procès en cours pourrait amplifier sa visibilité et polariser davantage le débat local sur la catalanité. Risque de mobilisation accrue de ses soutiens en cas de condamnation.
Fin du rapport.
 

Jaume Roure, Louis Aliot l'attaque pour ne pas que "Perpignan la catalane" ne rayonne plus! interview par Nicolas Caudeville
Jaume Roure, Louis Aliot l'attaque pour ne pas que "Perpignan la catalane" ne rayonne plus! interview par Nicolas Caudeville
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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 13:09

Vinoscospie https://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/vinoscopie/ 27 en direct de l’épicerie chez Iris 6 rue de la révolution française à Perpignan avec @Raphael Rous du domaine Arrels à Nyls-Ponteilla , toujours animé par Jean Lhéritier
https://domainelesarrels.com/
« Les arrels » signifie en catalan « les racines ». Ce nom illustre la préoccupation du vigneron pour son sol, sa terre. Point de bons et sains raisins sans des vignes fermement enracinées dans un sol vivant.
Devenir vigneron était synonyme d’un retour à mes racines, dans un département de culture catalane qui m’a vu naitre et grandir.
« ARRels », rappel de mes initiales… identiques à celles de mon grand-père Roger Rous et de mon père René Rous. Initiales multigénérationnelles dans le but de ne pas rectifier cette mention sur les comportes à vendanges.

https://domainelesarrels.com/

 

Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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Vinoscospie 27 " Les arrels de Raphaël Rous à Nyls-Ponteilla animé par Jean Lhéritier
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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 11:27

Laurent Gauze, président de la CCI des Pyrénées-Orientales, en direct au Cochon Hardi : un tour d’horizon économique
Le 14 mars 2025, Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales, était l’invité de l’émission L’Archipel contre-attaque, diffusée en direct depuis le restaurant Au Cochon Hardi à Perpignan. Au programme : un bilan économique du territoire, l’économie de la mer, le projet controversé du golf de Villeneuve-de-la-Raho, les nouvelles technologies, l’implantation d’entreprises et la revitalisation des commerces du centre-ville de Perpignan. Voici les grandes lignes de cette intervention.

 

Un bilan économique prometteur
Laurent Gauze a débuté par un constat encourageant : en 2024, la CCI a atteint un équilibre budgétaire avec un budget de 5 millions d’euros, une première en dix ans, selon des déclarations relayées par madeinperpignan.com. Malgré un contexte économique tendu, cette stabilité reflète une gestion rigoureuse et un engagement des élus, qui ont renoncé à leurs indemnités jusqu’en 2026. « Nous posons les bases d’un développement solide pour les Pyrénées-Orientales », a-t-il affirmé, soulignant les efforts pour soutenir les entreprises locales face aux défis actuels.
 

L’économie de la mer : un potentiel à exploiter
L’économie maritime est un axe stratégique pour le département. Avec son littoral méditerranéen, les Pyrénées-Orientales misent sur le tourisme, la pêche et les industries nautiques. Laurent Gauze a évoqué des projets comme l’essor de l’entreprise Windelo, spécialisée dans les catamarans écologiques, implantée grâce à un partenariat avec les collectivités locales (tesla-mag.com, juillet 2024). « La mer doit devenir un levier d’innovation et de croissance durable », a-t-il insisté, en phase avec les ambitions régionales portées par les Assises de l’économie de la mer organisées par CCI Occitanie (occitanie.cci.fr).
 

Le golf de Villeneuve-de-la-Raho : entre ambition et polémique
Le projet de golf de Villeneuve-de-la-Raho, relancé en décembre 2024 avec la reprise des travaux d’accès (lindependant.fr), reste un sujet brûlant. Ce complexe, incluant un parcours de 18 trous, 595 logements et un hôtel, est porté par les promoteurs GGL et Belin pour un investissement de 37 millions d’euros. Mais il divise profondément. Une enquête préliminaire pour suspicions de fraude a été ouverte en janvier 2025 (Le Parisien), tandis que les écologistes dénoncent un projet incompatible avec la sécheresse chronique du département. Laurent Gauze a adopté une position nuancée : « Si ce golf respecte des normes environnementales strictes, comme l’utilisation d’eaux usées, il peut être une opportunité économique. »
 

Les nouvelles technologies : un virage vers l’innovation
Le département se positionne aussi sur les nouvelles technologies. L’arrivée de l’École 42 à Perpignan, une formation gratuite en informatique, illustre cette dynamique, tout comme l’accompagnement de start-ups locales. Des entreprises comme Coldway (solutions thermiques) et SoleCooler (semelles innovantes) ont brillé au CES de Las Vegas en 2024 (lindependant.fr), témoignant du potentiel d’innovation. « Nous voulons faire des Pyrénées-Orientales un terreau fertile pour les technologies de demain », a déclaré Laurent Gauze, appuyé par des initiatives de la Région Occitanie.
 

Implantation d’entreprises : un climat favorable
L’attractivité économique passe aussi par l’accueil de nouvelles entreprises. La CCI a facilité l’installation de grands noms comme Amazon, tout en soutenant les PME locales. En 2023, le département affichait un taux de création d’entreprises supérieur à la moyenne régionale (lindependant.fr, juillet 2023), un trend qui se confirme en 2025. Ces implantations, combinées à des dispositifs d’aide, renforcent le tissu économique et créent des emplois, notamment dans la logistique et l’industrie.
 

Les commerces du centre-ville de Perpignan : une revitalisation en marche
Enfin, Laurent Gauze a abordé la situation des commerces du centre-ville de Perpignan, un enjeu majeur pour redynamiser l’hypercentre. Des initiatives comme les Chèques Fédébons ou les Trophées du Commerce encouragent la consommation locale et valorisent les commerçants innovants (Ecomnews, janvier 2025). La piétonnisation du Quai Vauban et l’ouverture de nouvelles boutiques (France Bleu) participent aussi à cet effort. « Le commerce de proximité est essentiel à l’identité de Perpignan », a-t-il conclu.
 

Perspectives pour 2025
En clôture, Laurent Gauze a appelé à l’union des forces vives du territoire : « 2025 sera une année d’opportunités si nous travaillons ensemble. » Entre projets ambitieux et défis environnementaux, comme celui du golf de Villeneuve-de-la-Raho, la CCI des Pyrénées-Orientales entend jouer un rôle clé pour concilier développement économique et durabilité dans un département aux ressources précieuses.

 

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9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 13:53

"Le 6 août 1985, Philippe de Dieuleveult présentateur célèbre du jeu télévisé la Chasse au trésor disparait avec six autres personnes lors de l'aventure Africa Raft sur le fleuve Zaïre. Les investigations officielles concluent à une noyade. Mais au fur et à mesure des éléments troublants remettent en question cette version des faits."

Dieuleveult, les disparus du fleuve (Doc)


Alain Pottier était en direct, il est un des témoins qui donne la réponse sur la disparition en 1985, de l'animateur vedette de l'émission "la chasse au trésor", Philippe de Dieuleveult et des 6 autres membres de l'expédition "Africa-raft"



Le 6 août 1985, un mystère s’installe sur les rives tumultueuses du fleuve Zaïre. Sept membres de l’expédition Africa-Raft, dont Philippe de Dieuleveult, animateur vedette de l’émission La Chasse aux trésors, disparaissent dans des circonstances troublantes. Très vite, les autorités politiques, diplomatiques et militaires des deux côtés – la France de François Mitterrand et le Zaïre de Mobutu – concluent à une noyade collective. Une explication simple, presque trop parfaite. Pourtant, des questions cruciales demeurent sans réponse : où sont les corps ? Pourquoi la famille de Philippe de Dieuleveult a-t-elle reçu un faux cadavre ? Et surtout, que cachait réellement cette expédition baptisée Africa-Raft ?

Quarante ans après les faits, la version officielle continue d’être défendue dans les hautes sphères, malgré ses incohérences. Ce dossier, qui mêle les intérêts troubles de la Françafrique, reste une plaie ouverte, un secret d’État soigneusement entretenu. Mais un homme, Alexis de Dieuleveult, neveu de Philippe, a décidé de briser le silence. Refusant de se plier à cette omerta, il a entrepris une quête acharnée pour la vérité.
Une enquête contre vents et marées

Face à l’inertie des institutions, Alexis de Dieuleveult a saisi la justice, affronté des responsables politiques et militaires, et défié l’État lui-même. 

Sans succès. Loin de se décourager, il a choisi de mener sa propre investigation. Pendant cinq ans, il a exploré les archives, voyagé en Afrique, interrogé des survivants, des familles des disparus et des figures de l’ombre. Plongé dans un passé opaque, il a reconstitué pièce par pièce cette énigme, cherchant à comprendre ce qui s’était réellement joué sur le fleuve Zaïre.

Ses recherches ont fini par porter leurs fruits. 

Dans une révélation fracassante, Alexis de Dieuleveult met aujourd’hui à mal la thèse officielle de l’accident. Selon lui, Africa-Raft n’était pas une simple aventure sportive, mais une opération dissimulant un objectif bien plus sombre. Loin des caméras et des projecteurs qui suivaient habituellement Philippe de Dieuleveult, cette expédition pourrait avoir été le théâtre d’enjeux géopolitiques, voire d’un assassinat orchestré.

 

 

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25 février 2025 2 25 /02 /février /2025 17:38


“Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.”

De Guillaume le Taciturne

Quand JAD a battu le FN Pierre Sergent aux cantonales de Perpignan
Jacqueline Amiel-Donat était en direct Au Cochon Hardi pour un moment historique : lorsqu'elle a battu #pierresergent candidat #FN (qui ne sera pas une esplanade à Perpignan, d'après la décision récente du tribunal administratif de Montpellier) au cantonales des PO en 1989...Jacqueline Amiel-Donat
Cet entretien donné, répond à l'actualité judiciaire locale : le Tribunal administratif de Montpellier vient d'annuler la délibération prise par le Conseil municipal de Perpignan (dont le maire est le RN Louis Aliot) de dénommer une esplanade "Pierre Sergent".

 

Eh bien, mes amis, parlons-en, de cette affaire. Parlons-en avec rigueur, avec cette volonté d'éclaircissement qui nous anime toujours, loin des rengaines officielles et des arrangements de circonstance. Car ce qui se joue ici, en cette année 2025, avec cette décision du tribunal administratif de Montpellier d'annuler l'hommage à Pierre Sergent, ce n'est pas une simple querelle locale, une bisbille entre camps opposés. Non, c'est une histoire longue, une histoire qui nous renvoie, tout droit, à un certain mois de mars 1989.

Car 1989, mes amis, c'est un moment clef. Nous sommes à Perpignan, sous l'égide de Paul Alduy, maire depuis 1959, règne sans partage d'une droite modérée, mélange de clientélisme et de pragmatisme, qui s'efforce, vaille que vaille, de contenir les assauts de l'extrême droite montante. Face à ce pouvoir en place, un homme, Pierre Sergent, un ancien de l'OAS, pardonné par la République après avoir conspiré contre elle. Un personnage fascinant, Sergent : résistant à dix-sept ans, officier de Légion, et puis, basculement tragique, acteur du putsch d'Alger, réfugié en Espagne avant de retrouver le devant de la scène avec le Front National. Un itinéraire qui, en somme, dit beaucoup sur les convulsions du XXe siècle français.

Et dans cette mêlée politique, une femme, Jacqueline Amiel-Donat. Nous sommes en 1989, elle est encore dans le sillage d'Alduy, centre-droit affirmé, avant de prendre le tournant socialiste bien plus tard. Et ce qu'elle revendique aujourd'hui, en 2025, lors d'un entretien au Cochon Hardi, ce n'est rien de moins qu'une victoire, sa victoire, contre Sergent. Mais ici, regardons de près. Les faits, mes amis, toujours les faits. Or, les archives ne confirment pas ce duel direct. Étrange, n'est-ce pas ? Alors que faire de cette affirmation ? Il est vraisemblable que JAD ait été un rouage, un élément actif, dans une victoire collective du centre-droit contre le FN. Une victoire qui, en tout cas, ne pouvait être qu'une défaite retardée, au vu de la suite des événements.

Car ce que nous dit cette histoire, c'est aussi comment Perpignan, jadis ville tenue par une droite de tradition républicaine, a peu à peu cédé du terrain à l'extrême droite. Paul Alduy, c'est l'ordre établi, la maîtrise d'un réseau, une certaine manière de gouverner. Mais ce système, en 2020, s'effondre. Fin de règne, disparition d'un modèle, et voici Louis Aliot, frontiste sans étiquette, qui rafle la mise. Ce que Pierre Sergent n'avait pas réussi à imposer, Aliot l'obtient : la mairie, puis les quatre circonscriptions des Pyrénées-Orientales aux législatives de 2022.

Alors oui, en 2025, cette annulation de l'hommage à Sergent est une défaite symbolique pour le RN, un camouflet juridique. Mais elle ne change rien à l'essentiel : la ville est acquise à ceux qui, il y a trente-six ans, n'étaient que des opposants marginaux. Ce que JAD présente comme une réitération de sa victoire de 1989 n'est, au fond, qu'une réminiscence, un écho affaibli dans un paysage politique bouleversé.

Et voici la question qui se pose à nous : que restera-t-il de cette bataille, de ce combat entre la Perpignan de 1989 et celle de 2025 ? Faut-il croire, avec JAD, que l'histoire peut servir de boussole, que la victoire du passé peut préfigurer celle de demain ? Ou bien devons-nous admettre que les temps ont changé, et que les forces en présence ne sont plus les mêmes ?

La réponse, mes amis, viendra en 2026. Mais une chose est certaine : ce que nous voyons aujourd'hui à Perpignan, c'est l'aboutissement d'une longue évolution, d'un glissement progressif. Et ceux qui croient encore que les recettes d'hier suffiront à renverser la tendance feraient bien de regarder l'histoire en face, et d'en tirer toutes les conséquences.

 

Jacqueline Amiel-Donat en 2025 : un écho de 1989 à l'épreuve de Perpignan RN!? interview par Nicolas Caudeville
Jacqueline Amiel-Donat en 2025 : un écho de 1989 à l'épreuve de Perpignan RN!? interview par Nicolas Caudeville
Jacqueline Amiel-Donat en 2025 : un écho de 1989 à l'épreuve de Perpignan RN!? interview par Nicolas Caudeville
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