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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
"C'est qu'il n'y a du danger que pour ceux qui parlent; et je me tais."
Jacques le Fataliste et son maître (1796) de Denis Diderot
Ceci a eu lieu, mais n'est en aucun cas, une leçon d'histoire !
Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personneshttps://www.memorialcamprivesaltes.eu/lhistoire-du-camp-de-rivesaltes. Mais le plus intéressant n'est pas son existence, mais ce qui l'a précédé ! Le camp de Rivesaltes pourrissait depuis qu'on y mettait plus personne. Les bâtiments partaient en poussière et il y avait un doute sur la volonté de se rappeler sur ce qui avait eu lieu ici. Jusqu'à ce que le Journaliste Joél Mettay retrouve les archives du camp à la "farde" https://www.slate.fr/story/108307/camp-rivesaltes Plus pour enterrer le scandale, on commence à parler d'un "lieu de mémoire" , si j'ose dire pour marquer le coup. Mais ce genre de chose coûte cher, et au-delà des élans du cœur : qui va payer ? L'état, la région, le département, pas Rivesaltes qui a du mal déjà à le conserver! Mais, c'est curieusement grâce à André Bonet et son article sur Brasilliach dans l'encyclopédie des PO, voulu par le président Christian Bourquin, qu'il va y avoir une accélération. L'article d'André était trop élogieux, voir réhabilitateur, pour celui qui ne faisait pas que des poèmes, mais se commettait dans le journal de la collaboration qu'était "Je suis partout", et qui s'exprimait à propos des juifs, en disant, "qu'on oublie pas les enfants" : grâce au journaliste Fabrice Thomas, le scandale passe de local au national https://www.liberation.fr/culture/2003/01/17/brasillach-rehabilite-a-domicile_428086/. Pour le président socialiste du département, le petit caillou, devient de plus en plus un rocher sisyphéen dans sa chaussure. Alors, il trouve l'argent qui manque pour que le lieu sorte enfin et fasse oublier le scandale Brasilliach.
Et c'est l'historien Denis Peschanski qui va se pencher sur le contenu du mémorial .
Denis Peschanski est directeur de recherche au CNRS. Historien de la Seconde Guerre mondiale, il a publié de nombreux travaux sur le régime de Vichy, la propagande d’état, la Résistance en France, mais aussi sur la mémoire et la mémorialisation. Il préside les conseils scientifiques du mémorial de Caen et du mémorial du camp de Rivesaltes.
Celui qui nommera la première directrice, issue "du spectacle vivant" "peu intéressée par l'histoire " disaient les jaloux et qui a donner plus de spectacles vivants à la mémoire des morts du camp, que de récits sur ce qui s'y était passé.
"L'actuelle directrice est Historienne de formation, enseignant chercheur, Céline Sala-Pons est devenue directrice du mémorial de Rivesaltes en mai 2022. Elle s’est donnée pour mission de réfléchir un mémorial à la fois comme espace de réparation, laboratoire de recherche et lieu de transmission. L’exposition Le camp des familles, Persécutions et internement des nomades à Rivesaltes, 1941-1942 procède de cette réflexion. "https://naja21.com/espace-journal/le-memorial-du-camp-de-rivesaltes-vu-par-celine-sala-pons/
Dans l'ensemble, la mission du mémorial, est de ne pas faire de vague, sur ce qui est né d'un double scandale !
Sale temps pour l'histoire, science humaine sujette certes à la subjectivité, mais lorsqu'elle est impartialité peut nous éclairer sur notre présent et notre futur! Mais, voilà que la post-mo...
"L'incompréhension du présent naît fatalement de l'ignorance du passé. " "Jusqu'au bout, notre guerre aura été une guerre de vieilles gens ou de forts en thèmes, engoncés dans les erreurs d...
La Disparition est un roman en lipogramme de Georges Perec publié en 1969, qui sur près de trois cents pages, ne comporte pas une seule fois la lettre e, pourtant la plus utilisée dans la langue...
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**Éloge de Boualem Sansal et Cri du Cœur pour sa Libération**
Français, si vous saviez ! Si vous saviez ce que coûte la liberté à ceux qui osent la défendre en terre d’oppression ! Si vous saviez ce qu’endure aujourd’hui Boualem Sansal, ce vieux sage de 75 ans, si droit, si digne sous les coups, alors même que ses seules armes furent toujours des mots, des mots jetés comme des flambeaux dans la nuit pour que d’autres voient, pour que d’autres vivent !
Sansal n’a jamais cherché à plaire. Sansal n’a jamais marchandé sa vérité.
Cet écrivain, dont chaque livre est une gifle à la face de ceux qui se complaisent dans l’obscurantisme, est aujourd’hui enfermé par un régime qui ne supporte pas la lumière. Et pourquoi ? Parce qu’il a eu l’audace, le courage insensé de nommer ses ennemis : l’islamisme, ce cancer qui ronge les sociétés, et le pouvoir algérien, qui se drape dans le voile de la souveraineté pour mieux écraser ses enfants.
Est-ce donc cela qu’il faut à notre époque pour mériter les fers ?
La lucidité et l’honneur ? Ah ! On nous dira qu’il s’agit là d’une affaire intérieure, qu’il ne faut pas troubler les équilibres fragiles, qu’un écrivain, fût-il grand, ne vaut pas un désordre diplomatique. Mensonge ! Hypocrisie ! Car en livrant Sansal au silence, c’est notre propre liberté que nous laissons dépérir.
Français, si vous saviez ! La liberté n’est pas une abstraction.
Elle n’est pas une idée vague que l’on brandit dans les discours. Elle vit, elle saigne, elle brûle dans le corps de ceux qui se battent pour elle, dans les pages qu’ils noircissent pour dénoncer l’injustice, dans les chaînes qu’ils brisent, une à une.
Et qu’est-ce que la France, sinon ce pays où la liberté a fait éclore ses plus belles victoires ?
Si la France détourne les yeux, si elle se tait, alors elle trahit tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a été, tout ce qu’elle pourrait être encore.
Monsieur le Président, Messieurs du gouvernement, levez-vous ! Levez-vous pour Boualem Sansal !
Que sa voix étouffée résonne à nouveau, que ses chaînes soient brisées. Car défendre Sansal, ce n’est pas défendre un homme. C’est défendre l’honneur de la pensée. C’est défendre la dignité des écrivains, partout dans le monde.
Citoyens, signez cette pétition ! Faites-la entendre dans les moindres recoins de l’indifférence.
N’attendez pas. Chaque heure est une heure de trop. Ne dites pas qu’il est loin, qu’il est autre. Boualem Sansal, c’est nous tous, à l’instant où nous décidons d’être libres.
Car si nous n’agissons pas, si nous n’élevons pas la voix, alors il faudra bien se taire. Et ce silence, mes amis, ce sera le nôtre, pour toujours.
Le romancier Boualem Sansal a été emprisonné en Algérie.Inlassable défenseur de nos libertés, écrivain talentueux maintes fois récompensé, Boualem Sansal, âgé de 75 ans, est victime de s...
PODCAST. Boualem Sansal, dissidence : écouter tous les épisodes et bien d'autres séries de podcasts, documentaires, histoires et fictions de France Culture.
Pour retrouver un point dans l'invisible, il suffit en mathématique de faire de la trigonométrie https://fr.wikipedia.org/wiki/Trigonom%C3%A9trie . Dans le cas de la disparition par arrestation de Boualem Sensal . On prend un écrivain algérien, prix Goncourt auteur de "Meursault, contre-enquête" là , Kamel Daoud. Un journaliste, éditorialiste algérien assassiné en 1994 durant "la décennie noire" auteur de "ce voleur qui " écrit le matin, avant les balles des islamistes...https://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Mekbel Et l'on recherche par le dialogue des 2, à retrouver le point dans l'invisible Boualem Sensal . Avec cette trinité, on retrouve l'image d'une Algérie moderne
### Un café imaginaire à Oran, au crépuscule
**Kamel Daoud** et **Saïd Mekbel**, assis à une table de terrasse, à quelques pas du port. Une légère brise marine chasse la chaleur de la journée. Devant eux, deux tasses de café noir, à moitié consommées. L’heure est au silence, jusqu’à ce que Saïd prenne la parole, son regard perdu au loin.
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**Saïd Mekbel** :
Je me demande si on disparaît toujours pour les mêmes raisons, Kamel. À mon époque, c’était simple : un mot de trop dans une chronique, une phrase qui effleure le pouvoir ou le dogme. Une vérité, juste une. Et voilà, une balle, une voiture qui suit la tienne, une ombre qui t’attend en bas de chez toi. Aujourd’hui, Boualem Sansal... disparu. Ça ressemble à une vieille histoire qui n’a jamais pris fin.
**Kamel Daoud** :
(Il hoche lentement la tête, jouant distraitement avec sa tasse.)
Une vieille histoire, oui. Mais est-ce qu’elle a vraiment besoin d’une fin ? Les disparitions comme celle de Sansal, ce sont des silences qui se répètent, comme des échos dans une caverne. On n’écrit pas pour être entendu ici. On écrit parce qu’on n’a pas le choix. Mais parfois, je me demande si ces mots ne sont pas des pierres qu’on jette dans l’eau. Des cercles qui se perdent, avalés par le silence.
**Saïd Mekbel** :
(Il sourit tristement.)
C’est une caverne, l’Algérie. Une caverne où les mots, les vrais, ne font que rebondir sur les murs. Sansal, toi, moi... Nous sommes condamnés à graver nos phrases dans la pierre. Mais tu sais ce qui me frappe avec lui ? Ce n’est pas seulement qu’il parle. C’est qu’il ose penser que l’on peut encore changer quelque chose. Qu’un mot peut déplacer une montagne.
**Kamel Daoud** :
Sansal est un prophète sans illusions, Saïd. C’est un homme qui marche seul, et qui sait qu’il marche contre le vent. Il a écrit sur des vérités que personne ne veut entendre. Sur cette mondialisation qui écrase tout, sur cette religion qui revient comme une marée montante, sur ces jeunes qui fuient et qui laissent un vide immense derrière eux. Peut-être que le pouvoir a décidé qu’il avait dit assez de vérités.
**Saïd Mekbel** :
(Amusé.)
"Prophète sans illusions", tu parles comme un écrivain. Mais moi, je crois que le pouvoir n’a pas peur de la vérité. Ce qu’il craint, c’est l’écho de cette vérité. Si Sansal est réduit au silence, c’est parce qu’ils pensent que ses mots pourraient se répandre, trouver une résonance. Mais est-ce que ça arrivera, Kamel ? Est-ce qu’on entend encore la vérité ici, ou est-ce qu’on s’en détourne, par habitude, par fatigue ?
**Kamel Daoud** :
(Plaçant sa tasse sur la table, pensif.)
Je ne sais pas. Parfois, je me dis que la vérité, on la connaît déjà. On la porte en nous, comme un vieux fardeau. Mais on préfère ne pas la regarder. Regarde-nous. Nous sommes là, à parler de Sansal, à parler de toi, et pourtant, l’histoire continue. Les mots s’empilent, les hommes tombent, et le pays reste immobile, figé dans sa propre ombre.
**Saïd Mekbel** :
(Lentement.)
Oui, immobile. Mais pas pour toujours. Chaque système finit par s’effondrer, Kamel. Même celui qui nous oppresse aujourd’hui. Regarde-moi. Ils ont cru m’effacer, mais je suis là, non ? Dans tes mots, dans ceux de Sansal, dans cette table où nous partageons encore des idées. La censure est puissante, mais elle n’est jamais éternelle.
**Kamel Daoud** :
(Touché.)
Alors, tu crois qu’il y a encore de l’espoir ? Que ce silence autour de Sansal, autour de nous, peut être brisé un jour ?
**Saïd Mekbel** :
(Un long silence.)
L’espoir, c’est un luxe, Kamel. Mais la résistance, c’est une nécessité. Écris, continue d’écrire. Si Sansal n’est plus là, alors il faudra que tu portes ses mots. Et si un jour tu disparais, d’autres viendront. Les mots survivent toujours. Même dans une caverne.
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Le bruit d’un bateau qui s’éloigne interrompt leur discussion. Kamel regarde l’horizon, pensif, tandis que Saïd termine son café. Les ombres s’allongent sur la terrasse, et peu à peu, la lumière du jour cède la place à la nuit.
Passé la mousse du 11 janvier, la réflexion va peut être intervenir après l'émotion. Dans les années 90 l'Algérie a vécu ses années de plomb. Les premiers à tomber furent les intellectuel...
L'écrivain Boualem Sansal était à Perpignan, vendredi 11 décembre à l'invitation du CML . Il s'est exprimé devant une salle comble. Son livre 2084 fait sens après les attentas du vendredi 13...
La longue histoire de démocratie française est mise à mal. Le Front National de Marine Le Pen affole au point de relancer le fameux Font Républicain. Ce même front qui, rappelons le, s'était ...
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Juin 2021 : 12 mois d’Aliot à Perpignan deuxième partie par Olivier GANDOU
Dans la première partie de ce récapitulatif trimestriel, nous avons abordé les élections cantonales et régionales, Aliot et ses conseillers municipaux, la stratégie de dédiabolisation, la communication, la politique culturelle.
Il reste des informations à rappeler sur les mobilités, les aménagements en cours et le sport. Mais pour commencer il me semble important de s’intéresser aux diverses tensions sociales de la ville. Des faits divers mais aussi certains indicateurs statistiques révèlent une souffrance de la population perpignanaise. Souffrance qui ne semble pas être la priorité de cette municipalité.
** « Voyoucratie », pauvreté et tensions sociales
*Pauvreté : migrants, crédit municipal, prime d’activité des salariés, Restos du Cœur…
-l’agglo : aider les étudiants précaires
La presse annonce le 9 avril 2021, Perpignan Méditerranée Métropole a livré des denrées alimentaires au collectif “Entr’Aide Étudiant”. Un collectif créé pour aider les étudiants précaires à faire face aux difficultés accentuées par la crise sanitaire.
-Le curieux silence sur les migrants à Perpignan
Le 10 avril la presse révèle : «L'explosion des arrivées sur les côtes espagnoles depuis l'été 2020 trace une nouvelle route de l'immigration par la côte Vermeille des Pyrénées-Orientales. Ce flux se répercute jusqu'à Perpignan, où les associations ont du mal à faire face. (…)"On a constaté que depuis 9 mois, il y a de plus en plus de migrants qui sont ramenés à Portbou et qui reviennent à Perpignan. On en voit une cinquantaine de nouveaux chaque jour. Ils arrivent sans un euro, sans rien à manger, ils ont soif, n’ont plus de chaussures. Et, depuis la fermeture des frontières en Algérie, ils ne peuvent pas repartir. 200 bouteilles d’eau quotidiennement ça ne suffit plus. Avant, on distribuait 40 repas par jour, maintenant 250 ce n’est pas assez. On avait un local mais on nous l’a fermé". Au vu de la situation, voilà quelques semaines, Fatouma a décidé d’alerter le maire de la ville Louis Aliot, mais aussi le député Romain Grau et les autorités.»
*Pauvreté perpignanaise : la fréquentation du Crédit Municipal
Le 13 avril la presse révèle l'augmentation de la fréquentation du Crédit Municipal. La responsable adjointe de l'agence perpignanaise du Crédit Municipal “ témoigne de l'augmentation de la fréquentation du site de l'avenue Général-de-Gaulle. Comment avez-vous constaté l'augmentation de la fréquentation du Crédit Municipal ? Nous le voyons avec les nouveaux clients. Ils sont quarante tous les mois, c'est énorme. Je suis arrivée en 1999 et, à cette époque, nous n'avions quasiment pas de nouveaux usagers. Cette tendance est particulièrement significative depuis le deuxième confinement. Sur Perpignan, nous avons 3 200 clients actifs,...Le prêt sur gage explose à Perpignan : "Beaucoup ont honte de dire que cette pandémie les a mis plus bas que terre, pas moi" .
-Pauvreté de Perpignan : les "bataillons de la prévention"
La presse informe le 15 avril 2021 que parmi les 45 quartiers prioritaires de France choisis par l'Etat pour déployer les "bataillons de la prévention", deux se situent dans la capitale du Roussillon : le Champ-de-mars et le Centre-ancien.
-Les distributions pour les étudiants continuent : un exemple
Le 6 mai 2021 L'Indépendant, l'UPVD et Leclerc Perpignan nord et sud “s'unissent” pour distribuer 400 sacs de denrées alimentaires et produits d'hygiène aux étudiants de Font-Romeu et Perpignan, ce jeudi.
Le 11 mai la presse précise que les bénévoles du Secours populaire tiennent la permanence chaque lundi et jeudi, de 12 h à 15 h. Les étudiants, qui peuvent s'inscrire sur simple présentation de leur carte étudiant, viennent ensuite tous les quinze jours pour constituer leur colis. Les denrées sont installées sur des tables, à disposition des bénéficiaires. À chaque permanence, les bénévoles distribuent 50 à 80 colis et comptabilisent d'ores et déjà environ 350 inscrits :
Une bonne partie de la solidarité est invisible. Plusieurs collectifs agissent chaque semaine sans échos dans les medias locaux.
-mairie : une discrète subventions pour les pauvres
Le conseil municipal de mai vote une subvention pour les pauvres (Restaurants du Coeur, Banque Alimentaire, Croix Rouge…). Majorité et Opposition ne disent rien à propos des gens concernés.
-La prime d’activité des salariés du département
Le 25 mai la presse communique que dans les Pyrénées-Orientales, 40 000 salariés touchent la prime d'activité car leur salaire ne leur permet pas de vivre dignement.
-Moins d’allocation logement
Le 29 juin la presse communique sur les inquiétudes exprimées de syndicats au sujet des impacts de la réforme de l'aide au logement. Depuis la mise en place de la réforme, 4 400 bénéficiaires ont perdu leur allocation logement dans les Pyrénées-Orientales.
-Les Resto du Coeur
La presse communique que le 29 juin 2021 Patrice Douret, président national des Restos du Cœur, est venu à la rencontre des bénévoles catalans. L’interview révèle qu’avec la crise sanitaire, les plus précaires ont été davantage fragilisés et l'association a vu apparaître de nouveaux profils dans ses bénéficiaires. "Des artisans, des étudiants, des commerçants..., précise Odile Brégand, il y a eu 15% de bénéficiaires en plus entre le mars et juin 2020 dans les P.-O.". Dans le même temps la solidarité a aussi augmenté. " Pendant la crise sanitaire, nous avons observé dans le département une augmentation de 20% des dons financiers et en mars 2021, le fruit des collectes a augmenté de 28% en comparaison avec l'année précédente" .
*Les morts de la rue en 2020
Un média rappelait le 14 avril 2021 les 12 Morts de la rue à Perpignan en 2020.
*La prostitution
La presse Interview le 26 avril le chercheur Alain TARRIUS qui explique ses découvertes sur la prostitution à Perpignan et à la Jonquera. En Roussillon une autre mafia italienne qui a pris la direction des logistiques prostitutionnelles et de la drogue. Les dealers traditionnels ont presque disparus où l’on a vu arriver leurs remplaçants qui ont commencé à démarcher les gamins devant les centres d’apprentissage et de formation, les collèges et les lycées de Perpignan et du département. Il précise aussi dans l’article : « Quand les gosses commencent à toucher à ça à 12/13 ans […] surtout que cette consommation incite à la prostitution occasionnelle qui sert à acheter les stupéfiants ». Le profil des jeunes perpignanais(es) qui se prostituent sont des « garçons […] ce sont des garçons pauvres qui cherchent une indépendance à partir de 14 ou 15 ans souvent après des échecs en centre de formation ». Concernant les clubs prostitutionnels de la Jonquera : « quarante majeurs dont seize viennent des Pyrénées Orientales ». Le recrutement depuis la Jonquera par des « hommes de mains des putaclubs viennent de plus en plus fréquemment chercher des Perpignanais et Perpignanaises. Les mineures sont emmenées dans les garages où elles font leurs armes dans les garages ». Le chercheur déclare que les autorités ferment les yeux : «[…] l’omerta règne. »
Le 7 mai la presse interview Jimmy Paradis du syndicat Strass des travailleurs du sexe dans les Pyrénées-Orientales. Il décrypte le contexte local, des studios et salons de massages à la rue où exercent 134 professionnelles (72 fixes en 2016 et 134 aujourd'hui). Sans compter les centaines d'adolescentes, mineurs, adultes, hommes et femmes qui travaillent via les réseaux sociaux et les sites dédiés pour des prestations permanentes ou occasionnelles tarifées entre 150 et 200 euros. Depuis la pandémie Covid, sur le trottoir, la fellation est tombée à 5 euros à Perpignan. Contrairement à une prostitution de “luxe” 150-200€ la prestation.
*« Voyoucratie » : violences, armes
-meurtre par arme à feu la nuit en pleine rue
Le 2 mai, peu après 23 heures, un homme est abattu dans la rue, dans le quartier Saint-Mathieu à Perpignan. L’homme, qui serait âgé d'une trentaine d'années et serait en situation irrégulière sur le territoire, aurait été atteint par au moins un coup de feu. Le mobile du crime pourrait être lié à une rivalité amoureuse et l'ex petite amie du défunt aurait été présente sur les lieux.
L’homicide a créé un intérêt passagers pour les tensions dans le quartier : “Les riverains racontent le quotidien ponctué de bagarres. "Ça fait quarante ans que j'habite là, dit un homme. Vous savez, ça devient un quartier dangereux. On commence à en avoir l'habitude." Les habitants du quartier, choqués mais peu surpris par cet évènement violent”.
Au conseil municipal le maire fait une minute de silence pour… un policier assassiné en France. L’opposition évoque ce meurtre.
-Des armes de guerre circulent
Le 6 mai la presse révèle qu’à Perpignan un réseau de cambrioleurs a été démantelé. À l'occasion de leur perquisition, les enquêteurs ont également trouvé des armes de guerre, notamment des kalachnikovs.
-Menace par pistolet d'alarme
La presse informe que le 8 mai 2021 dans le centre de Perpignan après le couvre-feu un jeune homme a fait du tapage. Le voisinage s'indigne, le somme de quitter le secteur et d'arrêter ses nuisances. Mais l'homme descend de son véhicule, commence à vociférer et exhibe soudain une pistolet d'alarme. À l’intérieur de l'habitacle de sa voiture il transportait aussi une hachette.
*Trafic de cigarettes
Le 12 mai la brigade anticriminalité de Perpignan intercepte un conducteur. À bord du véhicule, les policiers trouvent 425 cartouches de cigarettes, pour un montant estimé de 17 675 €. Pour pouvoir s'acquitter de cette somme, l'homme, âgé de 45 ans, aurait emprunté de l'argent à des connaissances, dans l'objectif ensuite de revendre ces cigarettes aux alentours de 6 € le paquet, ce qui lui aurait permis d'encaisser un bénéfice de près de 8 000 €.
Le 18 mai, police ont intercepté un automobiliste âgé de 26 ans à hauteur du boulevard Desnoyés dans le quartier du Bas-Vernet à Perpignan. Dans le coffre les forces de l’ordre ont découvert pas moins de 413 lots de tabac, dont 108 paquets de tabac à rouler, 100 cartouches Elixir et 205 cartouches de Philip Morris. Le tout pour une valeur marchande de 46 270 euros.
Le 20 mai les policiers du commissariat de Perpignan, procédaient à une opération de contrôle des épiceries dans le quartier du Vernet et dans le centre ancien. Huit épiceries ont été visées simultanément. L'opération a donné lieu à la saisie de 33 cartouches de cigarettes espagnoles.
Le 21 mai la presse révèle que les services des Douanes des Pyrénées-Orientales ont saisi 10,2 tonnes de cigarettes et plus de 3 M€ saisis par les douanes en 2020.
Présentation du numéro spécial du "Travailleur Catalan" paru ce jour à l'occasion des 150 ans de la Commune de 1871. René Granmont, rédacteur en chef et Jérôme Quaretti, coordinateur historique, ont présenté ce numéro exceptionnel de 40 pages au Clap ciné Canet accompagné de nombreux contributeurs à ce travail collectif. A noter les interventions de l'historien André Balent et d'Olivier Patot ( que l'Archipel rencontrera bientôt...)
En cette période élective, qu'il est bon d'analyser, les réalisations de ceux qui nous réclament de nouveaux mandats où leurs avatars qui veulent ricocher sur un mandat parallèle. Quels sont les points forts de la socialiste Hermeline Malherbe? A-t-elle su sortir de l'orbite de Christian Bourquin, et évoluer avec sa propre ligne éditoriale ? Où, le marionnettiste ayant disparu, elle git par terre les fils coupés, gérant le quotidien par la voie des directeurs de cabinets et avec ce que la loi NOTRe https://www.vie-publique.fr/loi/20721-loi-notre-loi-du-7-aout-2015-nouvelle-organisation-territoriale-de-la?xtor=-GOO-[]-[507085550598]-S-[%2Bloi%20%2Bnotre]#xtor=SEC-728 a laissé en compétences, de ce qui est passé de Conseil Général à Conseil départemental ?
Mais ici, il ne s'agit pas de gloser au sujet des prochaines départementales, mais bien des premiers fruits ou pas de l'élection du maire de Perpignan.
Il a su surgir là où on ne l'attendait pas, sur la culture, mais avec quelques victoires à la Pyrrhus, n'enchaînant comme une suite logique avec un plan et objectif précis.
Il s'inscrit à la fois dans la continuité de ce qui avait été créé par Jean-Paul Alduy, et perpétué par Jean-Marc Pujol (plus ou moins) et a ajouté des nouveautés qui tardent à arriver comme : un "Puy du fou" à la catalane (ça donne le ton), une radio internet gitane ou une phonothèque.
La phonothèque est un vieux projet né de l'imagination fertile de Jean Casagran.
L'ancien ingénieur de l'usine des fameuses poupées Bella (qui firent la gloire d'ici durant des décennies et rêver des générations de petites filles https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g187156-d17613981-Reviews-Musee_des_poupees_bella-Perpignan_Pyrenees_Orientales_Occitanie.html), le professeur de la regrettée école des beaux-arts, le spécialiste de Salvador Dali et ses photographes, créateur et directeur du FID ( Festival international du disque et de la BD) et ami de Jean-Luc Navette, Franck Margerin, Berbérian, Manara , Frédéric Bezian, Jean Soler (super Dupont : leurs pères étaient au camp d'Argeles en bon républicains espagnols)
À l'époque de Paul Alduy, étant en contact direct avec Hugo Pratt, le père du fameux Corto Maltése, il avait proposé une grande exposition sur le marin tout en encre de Chine !
Il lui avait été alors répondu : "c'est quoi ça Corto Maltése ?" Et le projet n'avait pas vu le jour !
Tout en travaillant à la mairie, ne faisant partie d'aucuns réseaux, ou de d'associations spirituelles, la conjuration des imbéciles et des malveillants s'est acharnée à amoindrir son travail ou tenté de le récupérer !
Mais, ces mauvais compagnons, toutes trahisons bues, n'arrivaient toujours pas à prononcer "tchiboulette" correctement ...
Et ce, jusqu'à la fin du mandat de Jean-Marc Pujol. Là, celui-ci lui propose une place sur sa liste, pour une touche plus culturelle. Et inscrit dans programme la phonothèque .
Mais, c'est Louis Aliot qui est élu. Jean Casagran veut démissionner, mais Louis Aliot l'appelle personnellement et lui promet de lui donner tous les moyens pour réaliser ses projets.
Se succèdent des réunions avec le maire, son directeur de cabinet, l'adjoint de la culture, le directeur de la culture. On lui dit que, il y aurait un bâtiment magnifique qui se libérerait en ... 2024. On parle de la localisation en centre-ville, pas loin du Médiator, du campus Mailly et de la Casa Musical... Et puis là, on décide de le mettre au quartier Vernet (pas loin du musé mort-vivant des poupées Bella) à côté du lycée Maillol, pas loin de la future école des beaux-arts, avec un architecte de la mort qui tue !
Mais Jean Casagran est fatigué. Et il est prêt à dire oui à tout: pourvu que ça arrive !
Mais le futur public de la phonothèque aura-t-il envie d'aller se perdre las-bas ? Un quartier pas si stabilisé ? Ou est-il plus logique de le mettre dans le secteur du Campus Mailly, près de la Médiathèque, pas loin des rumbéros gitans, et de leur hypothétique, éventuelle, radio internet ?
Esteve Riambau était un pour l'archipel contre attaque pour présenter le cycle cinéma catalan qui commence ce soir à 19 h 30 à l'Institut Jean Vigo https://www.inst-jeanvigo.eu à PerpignanCarte blanche à la Filmoteca de Catalogne https://www.filmoteca.cat/web/ca
INVITES : Esteve Riambau, directeur de la Filmoteca et Francesc Bertriu, Réalisateur
« La Filmoteca de Catalunya a inauguré, en 2012, deux nouveaux sites présentés internationalement lors du congres de la FIAF, a Barcelone, en 2013. Depuis cette date historique, nous avons proposé des rétrospectives de nos collections à d’autres cinémathèques pour montrer ce qu’est notre patrimoine cinématographique. C’est un grand plaisir d’avoir été invités par l’Institut Jean Vigo, nos voisins du Nord, à programmer une carte blanche qui inclut des grands classiques du cinéma catalan.
Vous y trouverez un parcours en tramway dans Barcelone à l’époque du cinéma muet ainsi que des documents de propagande pendant la Guerre d’Espagne produits par Laya Films. On y découvrira aussi Une vie dans l’ombre (1949), un poétique chant d’amour au cinéma, récemment restauré, ainsi que La Peau brûlée (1967) le chef- d’oeuvre de Josep Maria Forn qui parle de l’immigration, un sujet toujours actuel et enfin, La Place du Diamant (1982), adapté d’un roman classique de la littérature catalane sous la forme d’un mélodrame historique tourné dans notre langue. »
Esteve Riambau, directeur de la Filmoteca de Catalunya.
Esteve Riambau présentera le programme Guerre civile en Catalogne. Il a choisi aussi les long-métrages, devenus des classiques du cinéma catalan qui les uns à la suite des autres, dressent un portrait de l’Histoire de la Catalogne.
Francesc Betriu, réalisateur, présentera son film La Place du diamant
Fonds du Centre Internacional de Música Popular (CIMP)
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La collection préexistante trouve son origine dans la collaboration de la Fédération Sardaniste du Roussillon* (F.S.R.) et de l'Institució Músical Popular d'Europa Mediterrània (IMPEM)** qui ont travaillé à la constitution d’une collection d’instruments ainsi que d'un fonds documentaire sur les musiques de l'Europe Méditerranéenne (collectage, conservation, archivage, diffusion) avant de la confier au C.I.M.P. à sa création.
Au fil des années, instruments traditionnels catalans, dont ceux de la cobla, instruments d'harmonies - fanfares, ont été collectés. Des opportunités, des rencontres ont également permis que des instruments issus des traditions musicales de la Méditerranée mais aussi des duplications d'instruments de musique ancienne viennent enrichir les fonds du CIMP. Sur l'ensemble de ce fonds, il semble bon de souligner la présence de pièces du plus grand intérêt organologique et ethnomusicologique, des pièces historiques qui illustrent l'évolution de la facture instrumentale et de la musique en Europe : serpent d'Eglise "Baudouin" (18ème s.), serpent militaire "Forveille" (déb. 19ème s.), Ophicléide "Martin" (19ème s.), saxophone baryton système Georges, etc.
Paul Macé son directeur converse avec nous
Le musée est plus un musée anthropologique dont l'instrument de musique fait outil de rituel et est le fil rouge
Le musée de Céret fait partie d'un réseau mondial
Possède 700 anches seule partie de l'instrument qui forme la vibration et le son
Souvenir du 17 juillet à Istanbul. Antoine Picon, président de la Fondation Le Corbusier, remercie le Comité du Patrimoine mondial pour l'inscription de l'Oeuvre de Le Corbusier. A sa gauche, Laurent Stefanini, ambassadeur de France auprès de l'UNESCO, à sa droite Olivier Poisson; derrière, debout, l'expert japonais Yoshiyuki Yamana, l'expert allemand Friedemann Gschwind, et l'expert belge Piet Geleyns; debout derrière eux, le président de l'association des Sites Le Corbusier, Benoît Cornu. – avec Yoshiyuki Yamana.
17 juillet à Istanbul en Turquie (en même temps que le coup d'état): inscription de Le Corbusier au Patrimoine mondial . C'est un dossier dont Olivier Poisson 'a été en charge à partir de l'automne 2002. Treize ans ! "Dossier difficile, pour lequel nous n'avons pas été compris pendant bien longtemps et qu'il a fallu reformuler deux fois : aujourd'hui il séduit tout le monde..."
De retour à Perpignan Olivier Poisson nous raconte sa mission réussie à Istanbul, le coup d'état et le centre historique de Perpignan en voie de démolition!
Voir aussi:
Perpignan:Le patrimoine c'est du vivre ensemble! interview Olivier Poisson par Nicolas Caudeville
A l'occasion de la sortie du livre d'entretien par Serge Bonnery aux éditions Trabucaire "L'homme de liège" nous avons rencontré Claude Massé et Serge Bonnery et discuté tout à trac d'art, de la vie culturelle en Roussillon d'hier et de celle qui reste aujourd'hui, de l'identité catalano-française du territoire, de Ludovic son père, du médecin de Lénine qui l'avait soigné enfant ainsi que Raoul Dufy ...Au moment où l'on ferme l'école des beaux arts de Perpignan qui aurait eu 200 ans l'année prochaine si on l'avait laissé vivre . Et au moment aussi , où l'oeuvre de Claude Massé est parti pour Bègle et y restera...(à Perpignan, on préféra toujours célébrer des artistes étranger mais connu comme Dali ou Picasso, mais qui ne sont passés à Perpignan que pour faire usage de la pissotière de la gare, que de reconnaître les talents d'ici: sauf si Paris les reconnaît #lespritdeprovince)
Dans le sillage de mai 68, les années 1970 sont une formidable explosion de jeunesse, de désir, de libération. Le vieux monde craque de partout. C’est le temps rêvé des ruptures, des révoltes, des expériences.
Dans ces années-là, ils avaient 20 ans, ils voulaient échapper à la routine « métro, boulot, dodo », réagir contre le mode de production capitaliste et la société de consommation, s’associer avec d’autres pour vivre autrement et porter ensemble un projet commun libérateur. Ce fut le temps des communautés, rurales, urbaines, agricoles, artistiques et autres collectifs, d’esprit libertaire pour la plupart.
Dans ces années-là, en pays catalan, les 40 personnes qui racontent, dans ce livre, leur expérience communautaire, ont fait ce choix. Ils ont loué des mas et des terres dans des espaces en voie de désertification. Ils y ont vécu, travaillé et mis en pratique leurs idéaux. Les Carboneras, le mas Julia, Vilalte, Montauriol, St Jean de l’Albère, Malabrac, Fontcouverte, Cailla, Opoul, le mas Planères, Canaveilles, Fillols… autant de noms qui claquent comme des symboles de liberté, de sens et d’humanité.
Ils témoignent, 40 ans après, des gestes simples, de la solidarité, des échanges, des rires et des drames, des rêves et de l’amour qui ont forgé leurs existences. Avec cette expérience, ils ont participé à l’évolution des mentalités, ils ont fait bouger les lignes et provoqué en quelque sorte les grands débats sociétaux de la fin du XXe et début XXIe siècles.