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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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3 mai 2025 6 03 /05 /mai /2025 10:58

Eco a validé l’idée d’Annaud de présenter le film comme un « palimpseste » de son roman, une notion mentionnée dans le générique d’ouverture. Cela signifiait que le film n’était pas une reproduction fidèle, mais une réinterprétation partageant le même support narratif. Eco a trouvé cette approche honnête, bien qu’Annaud ait plus tard regretté de ne pas avoir précisé « Sur un palimpseste », pour mieux refléter les libertés prises.

 

« Regarder un film, c’est s’engager dans un dialogue avec l’œuvre, chercher au-delà des apparences la vérité qu’elle murmure au cœur. »
(Dérivé de Esthétique du cinéma, où Agel insiste sur une réception active)

« Le cinéaste, comme un artisan de l’esprit, doit créer avec compassion, offrant au monde des images qui élèvent et questionnent l’humanité. »
(Reformulation basée sur Métaphysique du cinéma)

 « Dans chaque grande œuvre cinématographique, il y a un souffle métaphysique, une invitation à contempler l’invisible au cœur du visible. »
(Synthèse de sa vision spiritualiste, tirée de ses analyses de Dreyer et Bresson)

 

C'est un événement, que la venue du réalisateur français Jean-Jacques Annaud dans le 66 . Même si l'époque qui archipélise et éparpille la hiérarchie de l'importance,ne donne pas suffisamment sa hauteur à l'événement. Or, me voilà en opportunité d'interviewer l'homme qui non seulement a vu l'ours, mais l'a filmé (et là, l'ours lui dit, t'es pas venu que pour la chasse...).

Pour son 60 iéme anniversaire le festival d'histoire de cinéma de Perpignan invite Jean-Jacques Annaud, parce que la thématique en est : Cinéma Animal ! C'est dire, si le choix est bon, puisque lorsqu'il ne film pas des snipers et moines, il fait plus ou moins intervenir "le livre de la jungle" avec tigres, loups, ours, pour mieux nous ramener à notre humanité #tuserasunhommemonfils !

Mais avant de venir à l’arsenal présenter ses propres films, Jérôme Quaretti des Claps Cinés avait proposé une pause à Canet pour inaugurer le nouveau nom de la salle 4, de celui du réalisateur de Stalingrad, à savoir Jean-Jacques Annaud !

Mais avant d' inaugurer la salle à son nom et re-présenter une version restaurer du "Nom de la Rose", il a accordé une interview à celui qui vivait à Naours, lorsqu'il le rencontra pour la première fois avec son père dans un cinéma d'Amiens pour la "Guerre du feu"!

Puis ce furent une séance de dédicaces d'affiches, et une dégustation de rancio-sec dernier millésime après incendie du domaine de la Tourasse, du sieur Alain Pottier. vidéo rancio sec ici

La journée se termina au restaurant catalan et canétois, "La vigatanne" où Jean-Jacques Annaud se livra à un festival d’anecdotes non-anecdotiques : du fait qu'il ne parlait plus de ses projets puisque sa lui valu qu' "Amistat" lui fut ravi par Steven Spielberg, mais que pour autant, ils étaient restés amis, qu'il avait explité les premiers films en 3 d au Futuroscope pour un film avec Val Kilmer "Guillaumet, les ailes du courage"https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaumet,_les_ailes_du_courage, que du coup, il n'avait ni peur du loup, ni des IA's, que "7 ans au Tibet" n'avait pas été tourné dans les montagnes de l'Himalaya, mais dans la Cordelière des Andes en Argentine, que Henrich Harrer ait demandé d'être interprété par quelqu'un de beau, et que du coup, cela tombé bien que Brad Pitt se soit proposé de lui-même pour le rôle, évidemment il évoqua son ami Umberto Eco... Bref, les convives étaient comme Guillaume de Baskerville en sortant du labyrinthe et pénétrant pour la première fois dans la bibliothèque du monastère : "combien d'autres salles, combien d'autres livres !"

Lorsque nous nous quittâmes, je lui demandais s'il avait connu Henri Agel https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Agel? Il me répondit que oui, qu'il avait été son professeur à l'IDHEC - Institut des Hautes Études Cinématographique. Cela nous faisait un point commun supplémentaire avec le fait, qu'il fut fils de cheminot et moi petit-fils...

 

Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
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Canet / Perpignan: des moments avec le seigneur Jean-Jacques Annaud, l'homme qui vu l'ours et Guillaume de Baskerville ! interview par Nicolas Caudeville
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29 avril 2025 2 29 /04 /avril /2025 11:06


Karine Astier est une figure inspirante, dont le parcours illustre un engagement profond pour l’humain, mêlant action sociale et quête de bien-être. À la tête de son cabinet Ling Yang Shiatsu, elle incarne une transition remarquable : d’éducatrice de rue confrontée aux tumultes sociaux à praticienne de shiatsu, tout en assumant aujourd’hui des responsabilités de formation dans le secteur médico-social.

Les débuts : éducatrice de rue à Carpentras
Dans les années 2000, Karine Astier arpente les rues de Carpentras, dans le Vaucluse, en tant qu’éducatrice de rue. Ce métier, exigeant et humain, la place au cœur des dynamiques sociales, auprès de jeunes en difficulté. En 2005, elle vit de près les émeutes qui secouent la ville, un épisode marquant qui révèle les fractures sociales et renforce sa détermination à créer du lien. « Être sur le terrain, c’était comprendre les colères, les espoirs, et tenter d’accompagner vers un mieux », confie-t-elle. Ce contact direct avec les réalités du terrain forge son empathie et sa capacité à s’adapter, des qualités qu’elle mobilise encore aujourd’hui.

Une évolution dans le social : foyers ruraux et CEMEA
Après cette expérience intense, Karine rejoint les foyers ruraux, où elle contribue à animer des projets socio-culturels en milieu rural. Cette étape lui permet de diversifier ses approches, en travaillant sur l’inclusion et l’éducation populaire. Par la suite, elle intègre les CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active), un mouvement d’éducation nouvelle axé sur la formation et l’accompagnement. Ces expériences consolident son expertise dans le secteur social, où elle développe des compétences en pédagogie et en gestion de projets éducatifs.

Aujourd’hui, Karine Astier occupe un rôle clé en tant que responsable de formation des assistants familiaux pour les Pyrénées-Orientales.

Elle transmet son savoir-faire à celles et ceux qui accueillent des enfants placés, un métier où l’écoute et la résilience sont essentielles. « Former, c’est transmettre des outils pour accompagner avec humanité », explique-t-elle, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte où les besoins en protection de l’enfance restent criants.
Le shiatsu : une vocation pour le bien-être
Parallèlement à son parcours dans le social, Karine Astier cultive une passion pour le bien-être, née d’un cheminement personnel. Atteinte d’endométriose depuis ses 20 ans, elle apprend à écouter son corps et à chercher des solutions pour apaiser ses douleurs. Cette quête la conduit vers la médecine chinoise et, plus précisément, le shiatsu, une pratique japonaise basée sur l’équilibre énergétique. « Le shiatsu m’a permis de me reconnecter à moi-même et d’offrir aux autres un espace de calme », raconte-t-elle.


Formée à l’École Fuji Taïshan près de Toulouse, Karine choisit un cursus professionnel rigoureux, validant son diplôme avec une approche centrée sur l’adaptation à chaque personne. Elle ouvre son cabinet Ling Yang Shiatsu, un espace où elle propose des séances personnalisées, ajustant la pression et l’intensité en fonction des besoins de ses clients. Dans une société marquée par la performance et la vitesse, elle voit le shiatsu comme une « pause nécessaire », favorisant l’introspection et l’apaisement.

Un fil rouge : l’accompagnement de l’humain
Que ce soit dans les rues de Carpentras, dans les foyers ruraux, au sein des CEMEA, ou aujourd’hui dans son cabinet de shiatsu et ses formations, Karine Astier n’a jamais dévié de son cap : accompagner l’humain dans toute sa complexité. Son parcours, riche et cohérent, témoigne d’une capacité à tisser des ponts entre le social et le bien-être, entre l’action collective et l’écoute individuelle.

À travers Ling Yang Shiatsu, elle continue d’incarner cette philosophie, offrant un espace où le corps et l’esprit trouvent un équilibre. Quant à son rôle de formatrice, il prolonge son engagement pour une société plus inclusive et bienveillante. Karine Astier, c’est l’histoire d’une femme qui, d’émeutes en silences apaisés, n’a cessé de construire des passerelles vers l’autre.
Source : Informations tirées du site Ling Yang Shiatsu et des éléments fournis sur son parcours professionnel.

Perpignan:  Karine Astier : Du terrain social au bien-être par le Shiatsu! interview par Nicolas Caudeville
Perpignan:  Karine Astier : Du terrain social au bien-être par le Shiatsu! interview par Nicolas Caudeville
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26 avril 2025 6 26 /04 /avril /2025 14:09

 

    « Som catalans i volem viure com a catalans. »
    (« Nous sommes catalans et nous voulons vivre en catalans. »)

« Catalunya Nord és terra catalana, i la nostra llengua és la clau de la nostra llibertat. »
(« La Catalogne Nord est une terre catalane, et notre langue est la clé de notre liberté. »)

 Llorenç Planes, tirée de son Petit Llibre de la Catalunya Nord (1974)

 À Perpignan, la flamme de Catalunya Nord brille plus que jamais !

Le 19 avril 2025, Perpignan a vibré au rythme d'une Sant Jordi alternative haute en couleur, symbole éclatant de la vitalité catalane. À l'initiative d'Unitat Catalana, la ville a célébré avec passion les « 50 ans du Petit Llibre de la Catalunya Nord », ouvrage fondamental de Llorenç Planes, publié en 1974. C'était bien plus qu'un simple hommage : c'était une promesse d'avenir.

Un moment fort pour Catalunya Nord

Organisé sur l'avenue Torcatis par la Llibreria Catalana et les éditions Trabucaire, cet événement a rassemblé stands de livres, concerts et animations pour petits et grands, dans une atmosphère festive, chaleureuse et résolument tournée vers l'avenir. Dans ce cadre vivant et convivial, le débat central, animé par Unitat Catalana, a permis d'explorer en profondeur l'héritage de Llorenç Planes et les aspirations toujours vives de la communauté nord-catalane.

Une rencontre de générations

Parmi les intervenants, Miquel Mayol, ancien député européen et ardent défenseur des identités régionales, a sans doute rappelé combien l'Europe peut et doit soutenir les langues et cultures minoritaires. À ses côtés, Joan Planes, fils de Llorenç Planes, a incarné avec émotion la transmission d'un engagement familial fort, partageant souvenirs et visions pour l'avenir.

La figure historique de Montserrat Biosca, disparue en décembre 2024, a également été mise à l’honneur. Pionnière infatigable du catalanisme culturel, elle a été saluée pour son œuvre inlassable en faveur de la langue et de la culture catalane.

Enfin, Aurégane Nivet, jeune militante dynamique d’Unitat Catalana, a insufflé un vent de fraîcheur et d'espoir en plaidant pour une approche inclusive, moderne et audacieuse de l’autonomie régionale et de la revitalisation linguistique.

Des thèmes au cœur des aspirations catalanes

Le débat a très certainement parcouru les grands axes du combat catalan :  
- **La reconnaissance institutionnelle**, avec l'idée ambitieuse d'une collectivité territoriale spécifique pour Catalunya Nord ;  
- **La défense du catalan**, dont l'usage, bien que prestigieux auprès des jeunes, reste fragile, comme en témoigne la situation préoccupante des écoles La Bressola ;  
- **Le renforcement des liens transfrontaliers**, renouant les fils historiques entre le Nord et le Sud des Països Catalans

Un héritage vivant et combatif

Cet anniversaire marquait bien plus qu'une commémoration : il affirmait la pérennité d'une lutte, avec des racines profondes et des branches tournées vers l'avenir. Le « Petit Llibre » de Llorenç Planes, publié à une époque où le mot même de « Catalunya Nord » était un acte de résistance, reste aujourd'hui une source d'inspiration.

La transmission de cet héritage s'opère désormais sous de nouvelles formes, portée par des jeunes comme Orégane Nivet, qui conjuguent fidélité aux idéaux anciens et adaptation aux défis contemporains.

Une Sant Jordi de résistance et d'espérance

À Perpignan, en ce 19 avril 2025, la Sant Jordi alternative a prouvé que Catalunya Nord n'est pas seulement une mémoire : elle est un projet, une énergie, une fierté. Comme l'écrivait si justement Llorenç Planes : **« la langue, la terre, la culture font une nation »**. Et cette nation, en ce jour lumineux, a montré qu'elle battait toujours aussi fort.

 

Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
Vidéo: "le petit livre de la catalogne nord" la pierre d'angle de la cathédrale du futur d'un territoire! par Nicolas Caudeville
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24 avril 2025 4 24 /04 /avril /2025 19:37

Présentation du livre Trabucaire Editions  produits par Reconquesta Côte Vermeille  animé par Alain Pottier  au Cave du Roussillon : Boire le Vin Histoires de complicité entre l’homme et le vin     
Le vin a 6000 ans. Bien culturel, universel et pluriel, qu’est-il possible d’en dire aujourd’hui ? Pourquoi boit-on du vin et pourquoi demain continuera-t-on d’en boire ?
Parce que le vin, fruit de la vigne et du travail de l’homme, ne saurait être considéré comme un simple produit de consommation. Le Vin c’est bien plus que le vin.
À partir d’une approche multidisciplinaire, des viticulteurs et des vignerons de la Côte Vermeille en Pays catalan vous invitent à découvrir et partager cette démarche réflexive pour ne pas réduire le vin à ce qu’il n’est pas.
Au-delà des difficultés liées à son abus – parce que boire du vin n’est pas forcément synonyme d’excès – et qu’il revêt bien d’autres dimensions (partage, convivialité, tradition, culture, symbolique, spirituelle), ce livre propose un autre regard sur sa consommation, sa fonction et sa personnalité. 

Boire du vin ? Histoires de complicité entre l’homme et le vin
Allez, chopez un verre, un qui fait « ding » quand on le caresse, et causons de Boire du vin ?, ce bouquin catalan qui débarque en français chez Trabucaire avec plus de panache qu’un torero en pleine corrida ! C’est pas juste un livre, c’est une saga, un uppercut festif, une ode au gosier, qui retrace les 6000 ans de cette idylle entre l’homme et le vin. Ouais, 6000 ans, plus vieux que les vannes de tonton au repas de Noël !
Et là-dedans, on croise l’ombre d’Omar Khayyam, le poète persan des Quatrains, qui chantait le vin comme un éclat de vie, une rébellion contre le temps qui galope.

« Un peu de vin, un livre, un coin d’ombre sous un arbre, et que le monde aille se faire voir », qu’il lançait, à peu près. Dans Boire du vin ?, on retrouve cette vibe : le vin, c’est de la poésie en bouteille, une façon de crier « carpe diem » en levant son verre, loin des sermons ou des calculettes. Khayyam, c’est le parrain spirituel de ce bouquin, celui qui murmure qu’un bon cru, c’est un passeport pour l’éternité, à condition de le boire avec du cœur.
Mais les Catalans, eux, ils posent pas de chichi, pas de snobisme à la « je hume des notes de cassis et de vieux cuir ». Non, ce collectif, avec un bagout tout méditerranéen, remet le vin à sa place : celle du partage, de la rigolade, voire de la spiritualité, tiens, pourquoi pas ?

Parce que, soyons sérieux deux secondes, un bon canon, c’est pas juste de l’alcool, c’est une histoire, un terroir, un bout de culture qu’on se passe comme une chanson qu’on reprend en chœur.
Et ils tapent du poing, les auteurs ! Alain Pottier, un des cerveaux de l’opération, s’énerve : en France, on traite le vin comme un truc à taxer ou un danger à étiqueter, alors qu’en Espagne, vlan, c’est patrimoine national ! Et il a raison, l’Alain ! Le vin, c’est pas qu’un business ou un panneau « à consommer avec modération ». C’est un art de vivre, un fil entre les générations, une excuse pour refaire le monde jusqu’à l’aube. 

Et là, entre en scène Stéphane Magarelli, l’addictologue, qui apporte sa voix au débat. 

Lui, il connaît les ravages de l’alcool, mais il refuse de jeter le vin avec l’eau du bain. Dans ce livre, il plaide pour une approche équilibrée : célébrer le vin comme un patrimoine culturel sans fermer les yeux sur les excès. Magarelli, c’est un peu le gars qui te tend un verre d’une main et te rappelle de pas vider la bouteille de l’autre. Il aide à réconcilier les pro-vin et les anti-alcool, à construire un pont entre la fête et la sagesse.

Ce bouquin, c’est un banquet : historiens, vignerons, poètes, et même un addictologue, tous attablés pour cogiter. 

Comment redonner du sens au vin sans tomber dans le cliché du soiffard ou du snob ? Comment en faire un enjeu de civilisation, un moteur économique, un aimant à touristes, tout en gardant les pieds sur terre ? Parce que, ouais, le vin, c’est surtout une histoire de complicité, celle qui fait qu’un verre partagé, ben, ça vaut tous les discours.
Alors, Boire du vin ?, c’est pas un livre à juste feuilleter, c’est un livre à vivre. 

À ouvrir entre potes, à gribouiller, à trimballer dans les vignes ou au comptoir d’un bistrot. Avec Khayyam dans un coin et Magarelli dans l’autre, ce bouquin nous dit : « Le vin, c’est nous, c’est toi, c’est moi, c’est ce qu’on en fait ensemble. » Alors, on trinque à ça ?

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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 12:05

    "C'est qu'il n'y a du danger que pour ceux qui parlent; et je me tais."

Jacques le Fataliste et son maître (1796) de Denis Diderot

Ceci a eu lieu, mais n'est en aucun cas, une leçon d'histoire !

Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personneshttps://www.memorialcamprivesaltes.eu/lhistoire-du-camp-de-rivesaltes. Mais le plus intéressant n'est pas son existence, mais ce qui l'a précédé ! Le camp de Rivesaltes pourrissait depuis qu'on y mettait plus personne. Les bâtiments partaient en poussière et il y avait un doute sur la volonté de se rappeler sur ce qui avait eu lieu ici. Jusqu'à ce que le Journaliste Joél Mettay retrouve les archives du camp à la "farde" https://www.slate.fr/story/108307/camp-rivesaltes Plus pour enterrer le scandale, on commence à parler d'un "lieu de mémoire" , si j'ose dire pour marquer le coup. Mais ce genre de chose coûte cher, et au-delà des élans du cœur : qui va payer ? L'état, la région, le département, pas Rivesaltes qui a du mal déjà à le conserver! Mais, c'est curieusement grâce à André Bonet et son article sur Brasilliach dans l'encyclopédie des PO, voulu par le président Christian Bourquin, qu'il va y avoir une accélération. L'article d'André était trop élogieux, voir réhabilitateur, pour celui qui ne faisait pas que des poèmes, mais se commettait dans le journal de la collaboration qu'était "Je suis partout", et qui s'exprimait à propos des juifs, en disant, "qu'on oublie pas les enfants" : grâce au journaliste Fabrice Thomas, le scandale passe de local au national https://www.liberation.fr/culture/2003/01/17/brasillach-rehabilite-a-domicile_428086/. Pour le président socialiste du département, le petit caillou, devient de plus en plus un rocher sisyphéen dans sa chaussure. Alors, il trouve l'argent qui manque pour que le lieu sorte enfin et fasse oublier le scandale Brasilliach.

Et c'est l'historien Denis Peschanski qui va se pencher sur le contenu du mémorial .

Denis Peschanski est directeur de recherche au CNRS. Historien de la Seconde Guerre mondiale, il a publié de nombreux travaux sur le régime de Vichy, la propagande d’état, la Résistance en France, mais aussi sur la mémoire et la mémorialisation. Il préside les conseils scientifiques du mémorial de Caen et du mémorial du camp de Rivesaltes.

Celui qui nommera la première directrice, issue "du spectacle vivant" "peu intéressée par l'histoire " disaient les jaloux et qui a donner plus de spectacles vivants à la mémoire des morts du camp, que de récits sur ce qui s'y était passé.

"Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est également un bâtiment contemporain hors du commun qui a valu l'Équerre d'argent à son architecte, Rudy Ricciotti."https://www.batiactu.com/edito/lancement-construction-memorial-camp-rivesaltes-diaporama-33625.php pour un coup de 23 millions d'euros

"L'actuelle directrice est Historienne de formation, enseignant chercheur, Céline Sala-Pons est devenue directrice du mémorial de Rivesaltes en mai 2022. Elle s’est donnée pour mission de réfléchir un mémorial à la fois comme espace de réparation, laboratoire de recherche et lieu de transmission. L’exposition Le camp des familles, Persécutions et internement des nomades à Rivesaltes, 1941-1942 procède de cette réflexion. "https://naja21.com/espace-journal/le-memorial-du-camp-de-rivesaltes-vu-par-celine-sala-pons/

Dans l'ensemble, la mission du mémorial, est de ne pas faire de vague, sur ce qui est né d'un double scandale !

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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 19:40

"Il y a trois sortes d’hommes: les vivants, les morts, et ceux qui vont sur la mer" (Aristote)

explication sur la disparition de Boualem

**Éloge de Boualem Sansal et Cri du Cœur pour sa Libération**  

Français, si vous saviez ! Si vous saviez ce que coûte la liberté à ceux qui osent la défendre en terre d’oppression ! Si vous saviez ce qu’endure aujourd’hui Boualem Sansal, ce vieux sage de 75 ans, si droit, si digne sous les coups, alors même que ses seules armes furent toujours des mots, des mots jetés comme des flambeaux dans la nuit pour que d’autres voient, pour que d’autres vivent !  

Sansal n’a jamais cherché à plaire. Sansal n’a jamais marchandé sa vérité.

Cet écrivain, dont chaque livre est une gifle à la face de ceux qui se complaisent dans l’obscurantisme, est aujourd’hui enfermé par un régime qui ne supporte pas la lumière. Et pourquoi ? Parce qu’il a eu l’audace, le courage insensé de nommer ses ennemis : l’islamisme, ce cancer qui ronge les sociétés, et le pouvoir algérien, qui se drape dans le voile de la souveraineté pour mieux écraser ses enfants.  

Est-ce donc cela qu’il faut à notre époque pour mériter les fers ?

La lucidité et l’honneur ? Ah ! On nous dira qu’il s’agit là d’une affaire intérieure, qu’il ne faut pas troubler les équilibres fragiles, qu’un écrivain, fût-il grand, ne vaut pas un désordre diplomatique. Mensonge ! Hypocrisie ! Car en livrant Sansal au silence, c’est notre propre liberté que nous laissons dépérir.  

Français, si vous saviez ! La liberté n’est pas une abstraction.

Elle n’est pas une idée vague que l’on brandit dans les discours. Elle vit, elle saigne, elle brûle dans le corps de ceux qui se battent pour elle, dans les pages qu’ils noircissent pour dénoncer l’injustice, dans les chaînes qu’ils brisent, une à une.  

Et qu’est-ce que la France, sinon ce pays où la liberté a fait éclore ses plus belles victoires ?

Si la France détourne les yeux, si elle se tait, alors elle trahit tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a été, tout ce qu’elle pourrait être encore.  

Monsieur le Président, Messieurs du gouvernement, levez-vous ! Levez-vous pour Boualem Sansal !

Que sa voix étouffée résonne à nouveau, que ses chaînes soient brisées. Car défendre Sansal, ce n’est pas défendre un homme. C’est défendre l’honneur de la pensée. C’est défendre la dignité des écrivains, partout dans le monde.  

Citoyens, signez cette pétition ! Faites-la entendre dans les moindres recoins de l’indifférence.

N’attendez pas. Chaque heure est une heure de trop. Ne dites pas qu’il est loin, qu’il est autre. Boualem Sansal, c’est nous tous, à l’instant où nous décidons d’être libres.  

Car si nous n’agissons pas, si nous n’élevons pas la voix, alors il faudra bien se taire. Et ce silence, mes amis, ce sera le nôtre, pour toujours.

Pour retrouver un point dans l'invisible, il suffit en mathématique  de faire de la trigonométrie https://fr.wikipedia.org/wiki/Trigonom%C3%A9trie . Dans le cas de la disparition par arrestation de Boualem Sensal . On prend un écrivain algérien, prix Goncourt auteur de "Meursault, contre-enquête" , Kamel Daoud. Un journaliste, éditorialiste algérien assassiné en 1994 durant "la décennie noire" auteur de "ce voleur qui " écrit le matin, avant les balles des islamistes...https://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Mekbel Et l'on recherche par le dialogue des 2, à retrouver le point dans l'invisible Boualem Sensal . Avec cette trinité, on retrouve l'image d'une Algérie moderne

### Un café imaginaire à Oran, au crépuscule

**Kamel Daoud** et **Saïd Mekbel**, assis à une table de terrasse, à quelques pas du port. Une légère brise marine chasse la chaleur de la journée. Devant eux, deux tasses de café noir, à moitié consommées. L’heure est au silence, jusqu’à ce que Saïd prenne la parole, son regard perdu au loin.

---

**Saïd Mekbel** :  
Je me demande si on disparaît toujours pour les mêmes raisons, Kamel. À mon époque, c’était simple : un mot de trop dans une chronique, une phrase qui effleure le pouvoir ou le dogme. Une vérité, juste une. Et voilà, une balle, une voiture qui suit la tienne, une ombre qui t’attend en bas de chez toi. Aujourd’hui, Boualem Sansal... disparu. Ça ressemble à une vieille histoire qui n’a jamais pris fin.

**Kamel Daoud** :  
(Il hoche lentement la tête, jouant distraitement avec sa tasse.)  
Une vieille histoire, oui. Mais est-ce qu’elle a vraiment besoin d’une fin ? Les disparitions comme celle de Sansal, ce sont des silences qui se répètent, comme des échos dans une caverne. On n’écrit pas pour être entendu ici. On écrit parce qu’on n’a pas le choix. Mais parfois, je me demande si ces mots ne sont pas des pierres qu’on jette dans l’eau. Des cercles qui se perdent, avalés par le silence.

**Saïd Mekbel** :  
(Il sourit tristement.)  
C’est une caverne, l’Algérie. Une caverne où les mots, les vrais, ne font que rebondir sur les murs. Sansal, toi, moi... Nous sommes condamnés à graver nos phrases dans la pierre. Mais tu sais ce qui me frappe avec lui ? Ce n’est pas seulement qu’il parle. C’est qu’il ose penser que l’on peut encore changer quelque chose. Qu’un mot peut déplacer une montagne.

**Kamel Daoud** :  
Sansal est un prophète sans illusions, Saïd. C’est un homme qui marche seul, et qui sait qu’il marche contre le vent. Il a écrit sur des vérités que personne ne veut entendre. Sur cette mondialisation qui écrase tout, sur cette religion qui revient comme une marée montante, sur ces jeunes qui fuient et qui laissent un vide immense derrière eux. Peut-être que le pouvoir a décidé qu’il avait dit assez de vérités.  

**Saïd Mekbel** :  
(Amusé.)  
"Prophète sans illusions", tu parles comme un écrivain. Mais moi, je crois que le pouvoir n’a pas peur de la vérité. Ce qu’il craint, c’est l’écho de cette vérité. Si Sansal est réduit au silence, c’est parce qu’ils pensent que ses mots pourraient se répandre, trouver une résonance. Mais est-ce que ça arrivera, Kamel ? Est-ce qu’on entend encore la vérité ici, ou est-ce qu’on s’en détourne, par habitude, par fatigue ?

**Kamel Daoud** :  
(Plaçant sa tasse sur la table, pensif.)  
Je ne sais pas. Parfois, je me dis que la vérité, on la connaît déjà. On la porte en nous, comme un vieux fardeau. Mais on préfère ne pas la regarder. Regarde-nous. Nous sommes là, à parler de Sansal, à parler de toi, et pourtant, l’histoire continue. Les mots s’empilent, les hommes tombent, et le pays reste immobile, figé dans sa propre ombre.

**Saïd Mekbel** :  
(Lentement.)  
Oui, immobile. Mais pas pour toujours. Chaque système finit par s’effondrer, Kamel. Même celui qui nous oppresse aujourd’hui. Regarde-moi. Ils ont cru m’effacer, mais je suis là, non ? Dans tes mots, dans ceux de Sansal, dans cette table où nous partageons encore des idées. La censure est puissante, mais elle n’est jamais éternelle.

**Kamel Daoud** :  
(Touché.)  
Alors, tu crois qu’il y a encore de l’espoir ? Que ce silence autour de Sansal, autour de nous, peut être brisé un jour ?

**Saïd Mekbel** :  
(Un long silence.)  
L’espoir, c’est un luxe, Kamel. Mais la résistance, c’est une nécessité. Écris, continue d’écrire. Si Sansal n’est plus là, alors il faudra que tu portes ses mots. Et si un jour tu disparais, d’autres viendront. Les mots survivent toujours. Même dans une caverne.

---

Le bruit d’un bateau qui s’éloigne interrompt leur discussion. Kamel regarde l’horizon, pensif, tandis que Saïd termine son café. Les ombres s’allongent sur la terrasse, et peu à peu, la lumière du jour cède la place à la nuit.

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17 juillet 2021 6 17 /07 /juillet /2021 16:21

Juin 2021 : 12 mois d’Aliot à Perpignan deuxième partie par Olivier GANDOU

Dans la première partie de ce récapitulatif trimestriel, nous avons abordé les élections cantonales et régionales, Aliot et ses conseillers municipaux, la stratégie de dédiabolisation, la communication, la politique culturelle.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/07/juin-2021-12-mois-d-aliot-a-perpignan-premiere-partie-par-olivier-gandou.html 

Il reste des informations à rappeler sur les mobilités, les aménagements en cours et le sport. Mais pour commencer il me semble important de s’intéresser aux diverses tensions sociales de la ville. Des faits divers mais aussi certains indicateurs statistiques révèlent une souffrance de la population perpignanaise. Souffrance qui ne semble pas être la priorité de cette municipalité.

 

** « Voyoucratie », pauvreté et tensions sociales

*Pauvreté : migrants, crédit municipal, prime d’activité des salariés, Restos du Cœur…

-l’agglo : aider les étudiants précaires

La presse annonce le 9 avril 2021, Perpignan Méditerranée Métropole a livré des denrées alimentaires au collectif “Entr’Aide Étudiant”. Un collectif créé pour aider les étudiants précaires à faire face aux difficultés accentuées par la crise sanitaire.

-Le curieux silence sur les migrants à Perpignan

Le 10 avril  la presse révèle :  «L'explosion des arrivées sur les côtes espagnoles depuis l'été 2020 trace une nouvelle route de l'immigration par la côte Vermeille des Pyrénées-Orientales. Ce flux se répercute jusqu'à Perpignan, où les associations ont du mal à faire face. (…)"On a constaté que depuis 9 mois, il y a de plus en plus de migrants qui sont ramenés à Portbou et qui reviennent à Perpignan. On en voit une cinquantaine de nouveaux chaque jour. Ils arrivent sans un euro, sans rien à manger, ils ont soif, n’ont plus de chaussures. Et, depuis la fermeture des frontières en Algérie, ils ne peuvent pas repartir. 200 bouteilles d’eau quotidiennement ça ne suffit plus. Avant, on distribuait 40 repas par jour, maintenant 250 ce n’est pas assez. On avait un local mais on nous l’a fermé". Au vu de la situation, voilà quelques semaines, Fatouma a décidé d’alerter le maire de la ville Louis Aliot, mais aussi le député Romain Grau et les autorités.»

*Pauvreté perpignanaise : la fréquentation du Crédit Municipal 

Le 13 avril la presse révèle l'augmentation de la fréquentation du Crédit Municipal. La responsable adjointe de l'agence perpignanaise du Crédit Municipal “ témoigne de l'augmentation de la fréquentation du site de l'avenue Général-de-Gaulle.   Comment avez-vous constaté l'augmentation de la fréquentation du Crédit Municipal ?  Nous le voyons avec les nouveaux clients. Ils sont quarante tous les mois, c'est énorme. Je suis arrivée en 1999 et, à cette époque, nous n'avions quasiment pas de nouveaux usagers. Cette tendance est particulièrement significative depuis le deuxième confinement. Sur Perpignan, nous avons 3 200 clients actifs,...Le prêt sur gage explose à Perpignan : "Beaucoup ont honte de dire que cette pandémie les a mis plus bas que terre, pas moi"

-Pauvreté de Perpignan : les "bataillons de la prévention"

La presse informe le 15 avril 2021 que parmi les 45 quartiers prioritaires de France choisis par l'Etat pour déployer les "bataillons de la prévention", deux se situent dans la capitale du Roussillon : le Champ-de-mars et le Centre-ancien.

-Les distributions pour les étudiants continuent : un exemple

Le 6 mai 2021 L'Indépendant, l'UPVD et Leclerc Perpignan nord et sud “s'unissent” pour distribuer 400 sacs de denrées alimentaires et produits d'hygiène aux étudiants de Font-Romeu et Perpignan, ce jeudi.

Le 11 mai la presse précise que les bénévoles du Secours populaire tiennent la permanence chaque lundi et jeudi, de 12 h à 15 h. Les étudiants, qui peuvent s'inscrire sur simple présentation de leur carte étudiant, viennent ensuite tous les quinze jours pour constituer leur colis. Les denrées sont installées sur des tables, à disposition des bénéficiaires. À chaque permanence, les bénévoles distribuent 50 à 80 colis et comptabilisent d'ores et déjà environ 350 inscrits :

Une bonne partie de la solidarité est invisible. Plusieurs collectifs agissent chaque semaine sans échos dans les medias locaux. 

-mairie : une discrète subventions pour les pauvres

Le conseil municipal de mai vote une subvention pour les pauvres (Restaurants du Coeur, Banque Alimentaire, Croix Rouge…). Majorité et Opposition ne disent rien à propos des gens concernés. 

-La prime d’activité des salariés du département

Le 25 mai la presse communique que dans les Pyrénées-Orientales, 40 000 salariés touchent la prime d'activité car leur salaire ne leur permet pas de vivre dignement.

-Moins d’allocation logement

Le 29 juin la presse communique sur les inquiétudes exprimées de syndicats au sujet des impacts de la réforme de l'aide au logement. Depuis la mise en place de la réforme, 4 400 bénéficiaires ont perdu leur allocation logement dans les Pyrénées-Orientales.

-Les Resto du Coeur

La presse communique que le 29 juin 2021 Patrice Douret, président national des Restos du Cœur, est venu à la rencontre des bénévoles catalans. L’interview révèle qu’avec la crise sanitaire, les plus précaires ont été davantage fragilisés et l'association a vu apparaître de nouveaux profils dans ses bénéficiaires. "Des artisans, des étudiants, des commerçants..., précise Odile Brégand, il y a eu 15% de bénéficiaires en plus entre le mars et juin 2020 dans les P.-O.". Dans le même temps la solidarité a aussi augmenté. " Pendant la crise sanitaire, nous avons observé dans le département une augmentation de 20% des dons financiers et en mars 2021, le fruit des collectes a augmenté de 28% en comparaison avec l'année précédente" .  

 

*Les morts de la rue en 2020

Un média rappelait le 14 avril 2021 les 12 Morts de la rue à Perpignan en 2020. 

 

*La prostitution 

La presse Interview le 26 avril le chercheur  Alain TARRIUS qui explique ses découvertes sur la prostitution à Perpignan et à la Jonquera. En Roussillon  une autre mafia italienne qui a pris la direction des logistiques prostitutionnelles et de la drogue. Les dealers traditionnels ont presque disparus où l’on a vu arriver leurs remplaçants qui ont commencé à démarcher les gamins devant les centres d’apprentissage et de formation, les collèges et les lycées de Perpignan et du département. Il précise aussi dans l’article : « Quand les gosses commencent à toucher à ça à 12/13 ans […] surtout que cette consommation incite à la prostitution occasionnelle qui sert à acheter les stupéfiants ». Le profil des jeunes perpignanais(es) qui se prostituent sont des « garçons […] ce sont des garçons pauvres qui cherchent une indépendance à partir de 14 ou 15 ans souvent après des échecs en centre de formation ». Concernant les clubs prostitutionnels de la Jonquera : « quarante majeurs dont seize viennent des Pyrénées Orientales ». Le recrutement depuis la Jonquera par des «  hommes de mains des putaclubs viennent de plus en plus fréquemment chercher des Perpignanais et Perpignanaises. Les mineures sont emmenées dans les garages où elles font leurs armes dans les garages ». Le chercheur déclare que les autorités ferment les yeux :  «[…] l’omerta règne. »

Le 7 mai la presse interview Jimmy Paradis du syndicat Strass des travailleurs du sexe dans les Pyrénées-Orientales. Il décrypte le contexte local, des studios et salons de massages à la rue où exercent 134 professionnelles (72 fixes en 2016 et 134 aujourd'hui). Sans compter les centaines d'adolescentes, mineurs, adultes, hommes et femmes qui travaillent via les réseaux sociaux et les sites dédiés pour des prestations permanentes ou occasionnelles tarifées entre 150 et 200 euros. Depuis la pandémie Covid, sur le trottoir, la fellation est tombée à 5 euros à Perpignan. Contrairement à une prostitution de “luxe” 150-200€ la prestation.

 

*« Voyoucratie » : violences, armes 

-meurtre par arme à feu la nuit en pleine rue

Le 2 mai, peu après 23 heures, un homme est abattu dans la rue, dans le quartier Saint-Mathieu à Perpignan. L’homme, qui serait âgé d'une trentaine d'années et serait en situation irrégulière sur le territoire, aurait été atteint par au moins un coup de feu. Le mobile du crime pourrait être lié à une rivalité amoureuse et l'ex petite amie du défunt aurait été présente sur les lieux.

L’homicide a créé un intérêt passagers pour les tensions dans le quartier : “Les riverains racontent le quotidien ponctué de bagarres. "Ça fait quarante ans que j'habite là, dit un homme. Vous savez, ça devient un quartier dangereux. On commence à en avoir l'habitude." Les habitants du quartier, choqués mais peu surpris par cet évènement violent”. 

Au conseil municipal le maire fait une minute de silence pour… un policier assassiné en France. L’opposition évoque ce meurtre. 

-Des armes de guerre circulent

Le 6 mai la presse révèle qu’à Perpignan un réseau de cambrioleurs a été démantelé. À l'occasion de leur perquisition, les enquêteurs ont également trouvé des armes de guerre, notamment des kalachnikovs. 

-Menace par pistolet d'alarme

La presse informe que le 8 mai 2021 dans le centre de Perpignan après le couvre-feu un jeune homme a fait du tapage. Le voisinage s'indigne, le somme de quitter le secteur et d'arrêter ses nuisances. Mais l'homme descend de son véhicule, commence à vociférer et exhibe soudain une pistolet d'alarme. À l’intérieur de l'habitacle de sa voiture il transportait aussi une hachette.

 

*Trafic de cigarettes

Le 12 mai la brigade anticriminalité de Perpignan intercepte un conducteur. À bord du véhicule, les policiers trouvent 425 cartouches de cigarettes, pour un montant estimé de 17 675 €. Pour pouvoir s'acquitter de cette somme, l'homme, âgé de 45 ans, aurait emprunté de l'argent à des connaissances, dans l'objectif ensuite de revendre ces cigarettes aux alentours de 6 € le paquet, ce qui lui aurait permis d'encaisser un bénéfice de près de 8 000 €.

Le 18 mai, police ont intercepté un automobiliste âgé de 26 ans à hauteur du boulevard Desnoyés dans le quartier du Bas-Vernet à Perpignan. Dans le coffre les forces de l’ordre ont découvert pas moins de 413 lots de tabac, dont 108 paquets de tabac à rouler, 100 cartouches Elixir et 205 cartouches de Philip Morris. Le tout pour une valeur marchande de 46 270 euros.

Le 20 mai les policiers du commissariat de Perpignan, procédaient à une opération de contrôle des épiceries dans le quartier du Vernet et dans le centre ancien. Huit épiceries ont été visées simultanément. L'opération a donné lieu à la saisie de 33 cartouches de cigarettes espagnoles.

Le 21 mai la presse révèle que les services des Douanes des Pyrénées-Orientales ont saisi 10,2 tonnes de cigarettes et plus de 3 M€ saisis par les douanes en 2020.

 

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12 juin 2021 6 12 /06 /juin /2021 16:40

 

Présentation du numéro spécial du "Travailleur Catalan" paru ce jour à l'occasion des 150 ans de la Commune de 1871.  René Granmont, rédacteur en chef et Jérôme Quaretti, coordinateur historique, ont présenté ce numéro exceptionnel de 40 pages au Clap ciné Canet accompagné de nombreux  contributeurs à ce travail collectif. A noter les interventions de l'historien André Balent et d'Olivier Patot ( que l'Archipel rencontrera bientôt...)
 
Prix communard de 5€ !
66: un numéro spécial du TC sur la "commune" ici en kiosque! présentation Clap Ciné de Canet
66: un numéro spécial du TC sur la "commune" ici en kiosque! présentation Clap Ciné de Canet
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66: un numéro spécial du TC sur la "commune" ici en kiosque! présentation Clap Ciné de Canet
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66: un numéro spécial du TC sur la "commune" ici en kiosque! présentation Clap Ciné de Canet
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6 mai 2021 4 06 /05 /mai /2021 19:49

En cette période élective, qu'il est bon d'analyser, les réalisations de ceux qui nous réclament de nouveaux mandats où leurs avatars qui veulent ricocher sur un mandat parallèle. Quels sont les points forts  de la socialiste Hermeline Malherbe? A-t-elle su sortir de l'orbite de Christian Bourquin, et évoluer avec sa propre ligne éditoriale ? Où, le marionnettiste ayant disparu, elle git par terre les fils coupés, gérant le quotidien par la voie des directeurs de cabinets et avec ce que la loi NOTRe https://www.vie-publique.fr/loi/20721-loi-notre-loi-du-7-aout-2015-nouvelle-organisation-territoriale-de-la?xtor=-GOO-[]-[507085550598]-S-[%2Bloi%20%2Bnotre]#xtor=SEC-728 a laissé en compétences, de ce qui est passé de Conseil Général à Conseil départemental ?

Mais ici, il ne s'agit pas de gloser au sujet des prochaines départementales, mais bien des premiers fruits ou pas de l'élection du maire de Perpignan.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/04/mars-2021-9-mois-d-aliot-a-perpignan-partie-1-par-olivier-gandou.html

et 2 http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/04/mars-2021-9-mois-d-aliot-a-perpignan-partie-2-par-olivier-gandou.html

Il a su surgir là où on ne l'attendait pas, sur la culture, mais avec quelques victoires à la Pyrrhus, n'enchaînant comme une suite logique avec un plan et objectif précis.

Il s'inscrit à la fois dans la continuité de ce qui avait été créé par Jean-Paul Alduy, et perpétué par Jean-Marc Pujol (plus ou moins) et a ajouté des nouveautés qui tardent à arriver comme : un  "Puy du fou" à la catalane (ça donne le ton), une radio internet gitane ou une phonothèque.

La phonothèque est un vieux projet né de l'imagination fertile de Jean Casagran.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/01/perpignan-l-enjeu-du-soutien-a-la-creation-musicale-d-ici-une-phonoteque-et-apres-interview-jean-casagran-et-laurent-salle-par-nicolas-c.html

L'ancien ingénieur de l'usine des fameuses poupées Bella (qui firent la gloire d'ici durant des décennies et rêver des générations de petites filles https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g187156-d17613981-Reviews-Musee_des_poupees_bella-Perpignan_Pyrenees_Orientales_Occitanie.html), le professeur de la regrettée école des beaux-arts, le spécialiste de Salvador Dali et ses photographes, créateur et directeur du FID ( Festival international du disque et de la BD) et ami de Jean-Luc Navette, Franck Margerin, Berbérian, Manara ,  Frédéric Bezian, Jean Soler (super Dupont : leurs pères étaient au camp d'Argeles en bon républicains espagnols)

À l'époque de Paul Alduy, étant en contact direct avec Hugo Pratt, le père du fameux Corto Maltése, il avait proposé une grande exposition sur le marin tout en encre de Chine !

Il lui avait été alors répondu : "c'est quoi ça Corto Maltése ?" Et le projet n'avait pas vu le jour !

Tout en travaillant à la mairie, ne faisant partie d'aucuns réseaux, ou de d'associations spirituelles, la conjuration des imbéciles et des malveillants s'est acharnée à amoindrir son travail ou tenté de le récupérer !

Mais, ces mauvais compagnons, toutes trahisons bues, n'arrivaient toujours pas à prononcer "tchiboulette" correctement ...

Et ce, jusqu'à la fin du mandat de Jean-Marc Pujol. Là, celui-ci lui propose une place sur sa liste, pour une touche plus culturelle. Et inscrit dans programme la phonothèque .

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/06/perpignan-videos-interviews-des-candidats-du-deuxieme-tour-louis-aliot-jean-marc-pujol-par-nicolas-caudeville.html

Mais, c'est Louis Aliot qui est élu. Jean Casagran veut démissionner, mais Louis Aliot l'appelle personnellement et lui promet de lui donner tous les moyens pour réaliser ses projets.

Pour conserver le FID et créer enfin la phonothèque http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/01/perpignan-l-enjeu-du-soutien-a-la-creation-musicale-d-ici-une-phonoteque-et-apres-interview-jean-casagran-et-laurent-salle-par-nicolas-c.html, idée qui le gratte depuis 1987, Jean Casagran accepte de rester.

Se succèdent des réunions avec le maire, son directeur de cabinet, l'adjoint de la culture, le directeur de la culture. On lui dit que, il y aurait un bâtiment magnifique qui se libérerait en ... 2024. On parle de la localisation en centre-ville, pas loin du Médiator, du campus Mailly et de la Casa Musical... Et puis là, on décide de le mettre au quartier Vernet (pas loin du musé mort-vivant des poupées Bella) à côté du lycée Maillol, pas loin de la future école des beaux-arts, avec un architecte de la mort qui tue !

Mais Jean Casagran est fatigué. Et il est prêt à dire oui à tout: pourvu que ça arrive !

Mais le futur public de la phonothèque aura-t-il envie d'aller se perdre las-bas ? Un quartier pas si stabilisé ? Ou est-il plus logique de le mettre dans le secteur du Campus Mailly, près de la Médiathèque, pas loin des rumbéros gitans, et de leur hypothétique, éventuelle, radio internet ?

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/10/perpignan/interview-du-maire-louis-aliot-la-radio-gitane-il-ne-faut-pas-la-faire-demain-mais-maintenant-par-nicolas-c.html

 

 

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9 novembre 2019 6 09 /11 /novembre /2019 15:51

 

Esteve Riambau était un pour l'archipel contre attaque pour présenter le cycle cinéma catalan qui commence ce soir à 19 h 30 à l'Institut Jean Vigo https://www.inst-jeanvigo.eu à PerpignanCarte blanche à la Filmoteca de Catalogne https://www.filmoteca.cat/web/ca

INVITES :  Esteve Riambau, directeur de la Filmoteca et Francesc Bertriu, Réalisateur

« La Filmoteca de Catalunya a inauguré, en 2012, deux nouveaux sites présentés internationalement lors du congres de la FIAF, a Barcelone, en 2013. Depuis cette date historique, nous avons proposé des rétrospectives de nos collections à d’autres cinémathèques pour montrer ce qu’est notre patrimoine cinématographique. C’est un grand plaisir d’avoir été invités par l’Institut Jean Vigo, nos voisins du Nord, à programmer une carte blanche qui inclut des grands classiques du cinéma catalan.
Vous y trouverez un parcours en tramway dans Barcelone à l’époque du cinéma muet ainsi que des documents de propagande pendant la Guerre d’Espagne produits par Laya Films. On y découvrira aussi Une vie dans l’ombre (1949), un poétique chant d’amour au cinéma, récemment restauré, ainsi que La Peau brûlée (1967) le chef- d’oeuvre de Josep Maria Forn qui parle de l’immigration, un sujet toujours actuel et enfin, La Place du Diamant (1982), adapté d’un roman classique de la littérature catalane sous la forme d’un mélodrame historique tourné dans notre langue. »
Esteve Riambau, directeur de la Filmoteca de Catalunya.

Esteve Riambau présentera le programme Guerre civile en Catalogne. Il a choisi aussi les long-métrages, devenus des classiques du cinéma catalan qui les uns à la suite des autres, dressent un portrait de l’Histoire de la Catalogne.
Francesc Betriu, réalisateur, présentera son film La Place du diamant

 

Catalogne :Esteve Riambau directeur de la filmotéca''Programmer , c'est construire un récit de l'histoire!''! interview par Nicolas Caudeville featuring Michel Cadé
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