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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 02:56

CAVALE présentation
Cavale est créé en 2011 à Perpignan (Pyrénées Orientales) par Prêle Abelanet, qui réunit cinq musiciens autour
de ses compositions, pour une musique écrite mouvante, libre et construite à la fois, s’inscrivant dans le jazz,
musique du monde, univers cinématographique, formant un folklore imaginaire singulier.Prêle Abelanet (composition, accordéon), Alexis Lenoir (sax ténor), Arne Wernink (trompette), Pierre Baradel
(batterie), Olivier Chevoppe (contrebasse), tous sont aussi actifs dans d’autres projets de musiques éclectiques,improvisations, spectacle, et musiques actuelles.

Cavale s’adresse directement à l’imaginaire en insufflant des émotions graves et joyeuses, douces-amères,humoristiques, rêveuses et poétiques. Le cinéma n’est pas loin, il suffit de monter dans le train musical.
Tout est réunit pour emporter l’auditeur : jazz, univers cinématographique, musique du monde, consonances
des Balkans, énergie rock, improvisations et formes rythmiques inattendues (mesures asymétriques,
polyrythmies). On se laisse emporter en pensant à des compositeurs comme Nino Rota, Pascal Comelade,Carla Bley, François de Roubaix, Goran Brégovic, Henri Texier, Louis Sclavis...
Cavale joue son premier concert aux Musicales de l'Agly (Planèzes) en 2011, et a pu approfondir sa création durant les résidences artistiques au Théâtre de Perpignan, et à la Casa Musicale, s'est produit sur les scènes du festival « Jazzèbre », festival « Souillac en Jazz », auditorium de la médiathèque de Narbonne, Théâtre de Perpignan, ElMediator, Château de Collioure, les Jeudis de Perpignan, le Couvent des Minimes, le Portail à Roulettes, l'Anthropo, le Fort de la Galline, Le Belvédère du rayon Vert (à Cerbère)http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/09/concert-de-3-groupes-oniriques-au-rayon-vert-a-cerbere-octobre-la-revolution-au-belvedere-interview-prele-abelanet-boris-netzer-laur

, le Centre d’Art « à 100mètres du Centre du Monde », le festival « Vendanges d’Octobre » d’Alénya ... et continue d'explorer des espaces particuliers en s'associant parfois avec différents artistes plasticiens, dessinateur (BD-concert avec Baudoin à elMediator), vidéaste (Thomas Penanguer), poète-comédien (Jérémy Tissier), et avec lesaxophoniste Vincent Mascart.
Un passage à la radio France Culture dans l’émission « Les Carnets de la création » leur donne un nouveau souffle pour l’année 2019...http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2019/04/le-groupe-catalan-cavale-recu-sur-france-culture-dans-les-carnets-de-la-creation.html
Discographie : Cimes (2018), Partir (2015) , Mémoire Vive (2012)
« Cavale est comme un train en marche, dans lequel l’auditeur est pris, la musique devient le
paysage qui défile, et procure le sentiment d’être en partance pour ailleurs.
On ne sait où et quand sera le terminus ... »
www.difymusic.com/cavale-prele-abelanet
https://cavale-prele-abelanet.bandcamp.com/releases
www.facebook.com/cavale.musique

Cavale , le 4iéme album de la trilogie" un nuage passe" interview Prêle Abélanet par Nicolas Caudeville (featuring Thierry Grillet)
Cavale , le 4iéme album de la trilogie" un nuage passe" interview Prêle Abélanet par Nicolas Caudeville (featuring Thierry Grillet)

ITW avril 2020 Thierry Grillet - SORTIE ALBUM CAVALE – Un nuage passe

1 - Cet album suit-il le même cheminement musical que le précédent ?
2 - Le line up a-t-il connu des modifications ?
3 - Les influences musicales qui t'ont aidé à créer ce nouveau disque au moment de l'enregistrement.
4 - Quel était ton état d'esprit au moment de l'enregistrement
5- As tu composé toute la musique ? Il y a t-il des textes sur certains morceaux ?
6 -  Dans quel état d'esprit es tu actuellement avec ce grand renfermement.
7 - Comment organise tu la vie de tous les jours (répets à distance ? course, école à la maison)
8 - Quels signes importants tires tu de cette situation inédite et, quelles leçons penses tu que l'humain devra en tirer pour le futur ?
9 - Etre confiné et cavaler c'est quand même paradoxal ?
10 - Les projets à venir d'après crise.

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1 – Cet album clôture une trilogie avec les deux précédents [Partir, Cimes, Un nuage passe], qui n’était pas déterminée au départ mais qui s’est construite d’elle-même : d’une part par la constance des musiciens, d’autre part par le visuel graphique fondé sur un imaginaire récurrent.
Mon écriture garde une cohérence musicale, ainsi que la couleur des arrangements avec toujours la touche des mêmes musiciens et leurs improvisations.
A propos de la pochette CD, j’ai travaillé avec le même graphiste (Bruno Foglia) pour ces trois albums, qui m’a aidé à faire évoluer le visuel. Les deux animaux nocturnes du 1er album « Partir » vont vers une mutation humaine sur le 2ième album « Cimes », puis enfin vers une sorte de chimère plus spirituelle sur ce nouvel album « Un nuage passe ».
Le fil conducteur de cette trilogie est la notion de Vie et son impermanence.

2 – Les musiciens sont les mêmes [sax : Alexis Lenoir / trompette : Arne Wernink / batterie : Pierre Baradel / contrebasse : Olivier Chevoppe/ Composition, accordéon : Prêle Abelanet]
Et nous avons 3 invités sur cet album sur quelques titres : Vincent Mascart au sax soprano, Lucie Chillon à la voix (texte parlé), Valentin Estel à la guitare électrique.

3 – Je n’ai pas cherché volontairement des influences pour l’écriture de cet album, mais il en ressort certainement ce qui me nourrit musicalement ; et avec du recul, après enregistrement on peut percevoir un héritage d’Ennio Morricone ou Pascal Comelade avec le dernier titre Adéu, ou une tendance afro-beat sur le titre Opotamip. Aussi pour stimuler des idées d’arrangement j’ai été inspirée par l’ONJ Europa Berlin, pour une écriture plus orchestrale.
Et des influences des musiques des Balkans font toujours parti de mon bagage…

4 – J’étais dans le souci de garder une cohérence de son et d’énergie avec l’album précédent, enregistré dans les mêmes conditions techniques au studio Tam-Tam Audio de Florent Lambert à Perpignan. Et de faire au mieux dans un temps imparti, car notre défi était de pouvoir enregistrer un dernier album avec notre trompettiste avant son départ de France vers de nouveaux horizons... !
Donc c’est aussi dans cette émotion que nous avons enregistré, celle de partager nos derniers moments musicaux avec Arne (du moins pour un certain temps !) …

5 – Oui j’ai composé toute la musique, ainsi qu’une grande partie des arrangements (écriture des autres voix). Mais il y a la part d’improvisation de chaque musicien et leur propre langage qui apporte beaucoup à l’ensemble.
Cet album, comme les autres est essentiellement instrumental, hors-mis un titre pour lequel j’ai écrit un texte parlé (Un nuage passe). C’est Lucie Chillon qui nous a fait l’honneur d’y poser sa voix.

6 – Ce « grand renfermement » est dramatique pour certain, douloureux pour d’autres, mais dans la mesure où j’ai la santé, je peux le mettre à profit pour rentrer dans un processus de création et de réflexion. Ce temps-là reste précieux, enfermée ou pas, ma maison n’est pas une prison.

7 – Avec un enfant à la maison, il n’est pas facile d’instaurer un rythme cadré pour continuer à suivre le programme scolaire du collège, cela rajoute de la pression au stress ambiant général. Mais je m’efforce de réserver du temps pour la musique et la composition, et communiquer par mails et fichiers audio avec les autres musiciens (je ne suis pas friande des vidéo-live, Skype etc… j’essaie de ne pas me laisser submerger par les écrans)

8 – Cette situation unique et mondiale est une expérience vraiment intéressante à vivre (en dehors de toute la souffrance qu’elle génère par ailleurs), elle nous place dans un espace-temps élastique, un flottement intemporel qu’il faut apprivoiser. Elle est une opportunité de mettre en pratique des discours bien-pensants philosophiques ou spirituels que l’on peut tenir.
Elle est une occasion de se retrouver avec soi-même (à la condition de décrocher des écrans) et de questionner notre rapport au divertissement quel qu’il soit, et notre consommation de celui-ci.
Aussi il y a bien-sûr la question de la pollution humaine sur la planète qui est subitement freinée. Peut-être vivons-nous l’unique moment dans notre vie où nous pouvons respirer à pleins poumons en ville, re-découvrir le chant des oiseaux en milieu urbain, admirer le ciel sans aucune trainée d’avion au loin, c’est extraordinaire… C’est un aspect positif de ce mois de confinement car je ne suis pas sûre que l’être humain prenne la voie de la détoxification par la suite… 

9 – Au contraire, ça va ensemble ! L’enfermement permet la cavale. C’est la privation de liberté qui impulse le besoin de s’échapper. Je suis toujours fascinée par les prisonniers en cavale qui ont réussit à s’échapper de leur cage.
Dans mon cas, l’art et la musique sont indispensables pour échapper un temps à notre condition humaine (à notre impermanence).
10 – Le projet (avec ou sans crise) est de continuer notre cavale avec un nouvel instrument dans le groupe, certainement une guitare électrique comme le laisse présager le dernier titre de l’album (Adéu) sur lequel joue le guitariste Valentin Estel. Cela donnera une nouvelle orientation pour mon écriture musicale, un nouveau son d’ensemble, une nouvelle ouverture…

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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 21:39
Masques tendance chics et stylés de la ville de Perpignan. Portez avec élégance un masque en satin blanc , harnaché à l'aide d'un élastiquede slip robuste et discret. By Jean-Marc Pujol

Nous l'avons déjà écrit , Jean-Marc Pujol maire prolongé par le miracle du coronavirus, c'est un bonus pour la campagne de Jean-Marc Pujol candidat. La crise lui, Jean-Marc, il a tout les outil municipaux et de la communauté urbaine pour la régler.

En tout cas , communiquer sur le fait, qu'à son niveau , il est un Stakhanov de l'antivirus, une espéce de firewall humain (c'est désormais son nom de guerre, parce que c'est la guerre, et puis notre projet: Jean-Marc el human-firewall) . Et qu'est ce que ça fait un "firewall" pour protéger ses habitants contre le virus. Et ben, il commande, achète, fait coudre des masques. Et les dépose tel le père noël dans les boîtes aux lettres de ses administrés.

Mais tout le monde ne les a pas reçu. Et quand on les reçoit, on reste dubitatif sur la qualité du produit et sa capacité à faire le "no pasaran" face au Covid19 . C'est qu'ils ressemble plutôt à des chaussons de danse, et qu'ils soient plus adaptés pour faire des pointes dans une version municipale du  "Lac des cygnes" . Au pire, par leur laideur peuvent-ils le faire fuir!

Mais, comme on dit, '' à cheval donné, on ne regarde pas les dents"

 

Perpignan: des masques dans votre boites aux lettres ''bon baisers de Pujol''! par Nicolas Caudeville
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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 13:41

"Black Friday al Pertús ! Pàrquing complet. Cua des del Voló" "écrivait sur sa page Facebook le chanteur des Blues de Picolat en tentant de ravitailler son Mas des Albères. Cavid Vincent, il les a vus!

C'est le premier jour de déconfinement et les gens vont à l'essentiel avant la réouverture de la frontière, il n'y a pas de caisse dans les forêts! Au Pertus, il y avait comme un parfum du monde d'avant : la consommation . Comme quoi, le temps du confinement à été un vrai temps de réflexion!

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 22:49
Un petit village au cœur des Pouilles, dans le talon de la botte, au fin fond de l’Italie. Ici, une étonnante tradition : dans les rues du village des boucheries qui sont aussi restaurants, ou plutôt des restaurants qui sont aussi boucheries, bref on ne sait pas trop. Et une technique spéciale  pour cuire la viande : Il Fornello pronto

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''Hors des sentiers battus'' Italie : , Cisternino dans les pouilles, les restaurants boucheries par Jean Lhéritier
''Hors des sentiers battus'' Italie : , Cisternino dans les pouilles, les restaurants boucheries par Jean Lhéritier
''Hors des sentiers battus'' Italie : , Cisternino dans les pouilles, les restaurants boucheries par Jean Lhéritier
''Hors des sentiers battus'' Italie : , Cisternino dans les pouilles, les restaurants boucheries par Jean Lhéritier
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9 mai 2020 6 09 /05 /mai /2020 20:54

7 / La réécriture de l'histoire 
La novlangue postmoderne dissout tout ce qui pourrait, à partir de l’analyse des conditions existantes, inciter à la révolte. Elle tente de liquider toute référence historique au nom de la critique des grands récits fondateurs. L’invention du micro-récit est son arme de dissuasion massive ; celle qui disqualifie toute analyse critique de la société marchande et conforte le jugement généralement admis qu’on ne peut plus rien changer collectivement, sous peine de sombrer dans un nouveau totalitarisme. 
Tout ce qui a été vécu sous l’angle de l’individu et de la raison, tout ce qui tendait à une libre production de l’histoire s’est dissous au profit d’une organisation néoféodale de la société dont le processus semble irréversible. 


Le préliminaire au programme politique minimum du postmodernisme est la réécriture de l’histoire : la suppression du passé passe par sa réinvention. Ce qui est réellement arrivé ne peut avoir existé et doit être effacé de la mémoire des hommes. 
À la surface de la société du chaos ne subsistent que des fragments d’événements de plus en plus difficiles à dater. Cette entreprise d’éradication de l’histoire est directement au service d’un projet politique. 
Comment les postmodernes pourraient-ils admettre que la communauté humaine soit unie par une même histoire, alors que toute leur idéologie et leurs simulacres tentent de nous prouver le contraire, en nous certifiant qu’il n’existe que des fragments de connaissance historique, fatalement ennemis ? Comment toléreraient-ils que les hommes se reconnaissent dans une histoire qui cherche la vérité des faits et n’instrumentalise pas les victimes pour trouver un coupable ; une histoire qui refuse qu’on légifère en son nom sur les horreurs et les crimes du passé ? 
Un des aspects essentiels du postmodernisme est sa dissolution du langage ancien qui reposait, comme la pensée scientifique, sur la logique, la raison et la vérité pratique. Cette dissolution s’est accompagnée de la surproduction de micro-récits irrationnels. 
Partant du prédicat qu’il ne saurait exister de recherche de la vérité, ces micro-récits ont tous comme point commun de vouloir réduire les faits et le réel à des fictions langagières. 
Dans un univers si parfaitement inhumain, les penseurs postmodernes peuvent déclarer en toute impunité – sans jamais être démentis par la gauche ni par l’extrême gauche – que le langage révolutionnaire est sexiste, et que la révolution conduit inévitablement au colonialisme ; juger obsolète la lutte de classes et inventer un nouveau et très fictif micro-récit qui justifiera leur assertion.
La réécriture postmoderne de l’histoire est unilatérale et pervertit toute approche du langage par la raison : elle récuse la liberté universelle au nom du relativisme culturel et affiche sa haine de la démocratie au nom du pluralisme des modèles d’oppression. 
Le rejet postmoderne de toute histoire révolutionnaire ne s’explique que par le refus de l’universalisme anticlérical de celle-ci. Que le prolétariat soit absent de son argumentation n’est pas innocent : on y sent l’épouvantable odeur d’œuf pourri de Dieu.
Au centre inavouable de la politique postmoderne, on trouve la déconstruction, non des procédés de l’aliénation mais des motifs de la révolte.

Figures du féminisme révolutionnaire : des Lumières à la Révolution française
Etta Palm d’Aelders 1743/1799
Hollandaise, espionne et féministe néerlandaise, elle déploya une remarquable activité en faveur de l’émancipation des femmes et de l’égalité des femmes et des hommes.
Elle fut proche d’Olympe de Gouges et soutint ses idées. 
Le 30 décembre 1790, elle lut, devant le « Cercle Social » un discours sur « L´injustice des Lois en faveur des Hommes, aux dépens de Femmes ». 
Le 1er avril 1792, accompagnée d’un groupe de femmes elle intervint à l’Assemblée pour revendiquer au nom des femmes, le droit à l’éducation, la majorité à 21 ans, la liberté politique, l’égalité des droits, la loi sur le divorce. 

Olympe de Gouges 1748/1793
Féministe révolutionnaire, elle rédigea la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Elle fut partisane de l’abolition de l’esclavage ; sa pièce « L’esclavage des noirs, ou l’heureux naufrage » lui valut de multiples menaces de mort, notamment de la part des propriétaires d’esclaves. 
À l’avant-garde du combat féministe, elle revendiqua l’égalité des droits civils et politiques des femmes : elle réclama l’instauration du divorce, la suppression du mariage religieux, la mise en place d’un contrat civil qui prendrait en compte les enfants nés d’une « inclination particulière », la création de maternités,
Après l’arrestation des Girondins, en juin 1793, elle qualifia Marat, d’« avorton de l’humanité », et accusa Robespierre de conduire la Révolution vers la dictature. 
Arrêtée, elle fut guillotinée le 3 novembre 1793. 
Elle déclara : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. »

Louise-Félicité de Keralio 1758/1821
En 1789, en fondant le « Mercure National et étranger ou journal politique de l’Europe». elle fut la première femme à être rédactrice en chef d’un journal. 
En décembre 1790, elle publia un article intitulé « Sur l’influence des mots et le pouvoir du langage » où elle proposait d’introduire le tutoiement en signe de fraternité. Elle fut une des premières femmes à utiliser un trait d’union entre son nom de naissance et celui de son mari. Elle serait également à l’origine de la disparition de Monsieur ou Madame au profit de citoyen et citoyenne. 
Très liée à Danton, Etta Palm et Camille Desmoulins, elle anima les « Sociétés de femmes », la « Société fraternelle de l’un et l’autre sexe », et se battit contre l’esclavage colonial.
Elle fut une pionnière de l’activité politique féminine. 

Mary Wollstonecraft 1759/1797
Féministe anglaise, elle participa à un groupe qui comprenait William Godwin, Thomas Paine, William Blake et William Wordsworth. Dans son essai, « Défense des droits de la femme », elle réclama l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’éducation. Pour elle, le système éducatif transformait délibérément les femmes en êtres frivoles et incompétents. Et qu’un système éducatif offrant aux filles les mêmes avantages qu’aux garçons formerait des femmes qui seraient alors capables d’accéder à toutes les professions. 
Elle affirmait que si de nombreuses femmes étaient sottes et superficielles, la raison n’était pas à chercher dans une déficience naturelle mais dans le déni d’éducation que leur imposait les hommes. 
En 1797, elle épousa Godwin. Ce mariage heureux fut de courte durée : elle mourut onze jours après avoir donné naissance à Mary (qui épousera Shelley et rédigera Frankenstein).
Elle déclara : « Endoctrinées dès leur enfance à croire que la beauté est le sceptre de la femme, leur esprit prend la forme de leur corps et, enfermé dans cette cage dorée, ne cherche qu’à décorer sa prison ».

Théroigne de Méricourt 1762/1817
En 1789, elle fut la seule femme à suivre les débats à l’Assemblée. Dans les tribunes. vêtue  en amazone, ses ennemis la décrivaient comme une bacchante sanguinaire.
Accusée d’avoir participé aux journées des 5 et 6 octobre 1789, elle quitta Paris et se réfugia à Liège. Tentant de revenir elle fut enlevée par un groupe d’émigrés qui la livrèrent aux Autrichiens. Cette séquestration accrut sa popularité à Paris qu’elle retrouva fin 1791. Qualifiée de « catin du peuple » elle devint la cible des journalistes contre-révolutionnaires. 
Au printemps 1792, elle tenta de créer une « phalange d’amazones » et, le 10 août 1792, participa à l’invasion du palais des Tuileries par le peuple de Paris.
Le 13 mai 1793, accusée de soutenir Brissot, le chef girondin, elle fut prise à partie par des « tricoteuses » qui la traitant de brissotine, la dénudèrent et la fessèrent publiquement. La violence de cette agression fut minimisée et tournée en dérision dans la presse montagnarde. Elle échappa à la guillotine, mais sombra dans la folie.

Sophie de Condorcet 1764/1822
Avant la Révolution et pendant la Révolution, son salon fut le centre naturel de l’Europe pensante. À l’inverse de celui de Madame de Staël qui affichait les idées chrétiennes et libérales de la monarchie constitutionnelle, le sien attirait tous ceux qui étaient favorables à la libre-pensée, à la Révolution et à la République. Toute nation, comme toute science y trouvait sa place ; tous les étrangers qui, après avoir reçu les théories de la France, venaient là en chercher, en discuter l’application. 
C’était l’Américain Thomas Paine, l’Anglais Williams, l’Écossais Makintosch, le Genevois Dumont, l’Allemand Anacharsis Cloots. Tous y venaient, Beaumarchais, Chamfort, Chénier, La Fayette, Volney : tous y étaient confondus. Pendant les années décisives pour l’avenir de la République, l’ardeur révolutionnaire n’en chassa pas l’esprit. 
Entre 1801 et 1804, elle publia vingt et un volumes des œuvres de Condorcet. Outre ses remarquables « Lettres sur la sympathie », elle traduisit Thomas Paine et Adam Smith.
Un jour que Bonaparte, affirmait ne pas aimer « les femmes qui se mêlent de politique », Sophie de Condorcet lui répondit : « Vous avez raison, Général ;­ mais, dans un pays où on leur coupe la tête, il est naturel qu’elles aient envie de savoir pourquoi.

Claire Lacombe 1765/ ?
Actrice, féministe révolutionnaire, proche des Enragés elle milita contre l’accaparement des richesses, et pour le droit des femmes. En mai 1793 elle fonda avec Pauline Léon la « Société des républicaines révolutionnaires » qui revendiquait pour les femmes le droit de porter les armes. Elle joua un rôle important lors des journées du 31 mai et du 2 juin 1793, en poussant à l’insurrection. 
Elle exigea par une pétition que tous les nobles de l’armée soient destitués, et en appela à l’épuration du gouvernement. Elle fut arrêtée. Le 7 octobre 1793, elle se présenta à la barre de la Convention pour réfuter les arguments de ses accusateurs, et dénoncer l’oppression dont étaient victimes les femmes : « Nos droits sont ceux du peuple, et si l’on nous opprime, nous saurons opposer la résistance à l’oppression ».
Des femmes de la Halle accusèrent les « Républicaines révolutionnaires » de les avoir forcées à porter le bonnet rouge, réservé aux hommes. Ce fut le prétexte, pour interdire tous les clubs féminins. 

Pauline Léon 1768/1838
Elle participa à la prise de la Bastille, et fut membre du « Club des Cordeliers », et de la « Société fraternelle des patriotes de l’un et l’autre sexe ».
Elle pétitionna en faveur de l’armement des femmes. Le 6 mars 1792, elle se rendit à la tête d’une députation de citoyens à la barre de l’Assemblée Législative, où elle lut une adresse signée par 320 Parisiennes demandant la permission d’organiser une garde nationale féminine. Elle signa la pétition de la « Société patriotique du Luxembourg » qui réclamait la mort du roi. Elle fonda en mai 1793, avec Claire Lacombe la « Société des citoyennes républicaines révolutionnaires », cercle exclusivement féminin.
Le 2 juin 1793, elle conduisit une délégation de « Citoyennes républicaines révolutionnaires » qui souhaitent être admises à la Convention. Le 30 octobre, toutes les sociétés de femmes furent dissoutes. 
Manon Roland, née Jeanne Marie Phlipon 1754/1793
Pur produit des Lumières et de la Révolution, elle fut un parfait exemple de l’impossibilité faite alors aux femmes d’avoir un rôle politique.
Elle accueillit dans son salon Brissot, Buzot, Robespierre, et se rangea du côté girondin, dont elle devint l’égérie. Profitant de son statut, elle ouvrit à son mari, les portes du ministère de l’Intérieur où elle joua un rôle essentiel. Quand elle ne tenait pas la plume pour répandre ses idées, on lui reprochait d’être celle de son époux.
Après les massacres de Septembre, par la voix de Buzot, (les femmes n’ayant pas accès à la tribune) elle s’en prit de plus en plus violemment à Danton  sachant d’où venaient les attaques, s’écria : « Nous avons besoin de ministres qui voient par d’autres yeux que ceux de leur femme ». 
Son ministre de mari démissionna et quitta Paris. Elle resta sur place, fut arrêtée, embastillée à la Conciergerie, avant de monter à l’échafaud, avec une dignité remarquable, le 8 novembre 1793.
 

Voir les autres épisodes de la série:

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/tag/la%20societe%20du%20chaos/

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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 14:00

L'alternative , c'était la liste "dream team" entre partis d'ultra goache et la société civile. La liste avait su concilier les inconciliables,avec le bon dosage arabica/robusta qui fait les bons cafés. Mais comme disait le poéte André Chénier (avec des accents de regrets) "Elle a vécu Myrto, la jeune tarrantine" https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/Poemes/andr%C3%A9_ch%C3%A9nier/la_jeune_tarentine

Le couple collectif n'aura pas supporté le score du premier tour 6.5% et le confinement . Qui a tiré en premier entre l’œuf ou la poule, entre la LFI ou Caroline Forgues? Ceux qui est sûr , c'est que la saison du melon était arrivée à maturité...Et dans ces moments là, le boucher des vanités est féroce. Sauf que c'est une tempête  d'Alka-Zetzer dans un verre d'égo. Cela n'intéresse que ses protagonistes. Nous, messire , on en a gros, mais pour d'autres raisons!

Perpignan / incampagne municipale: ''l'Alternative''à gauche, c'est fini, mais c'est pas faux que , qu'est-ce qu'on s'en fout! par Nicolas Caudeville
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8 mai 2020 5 08 /05 /mai /2020 12:33

Au déconfinement , les lieux à la mode ne seront plus les bars ou les marchés, mais bien les ateliers de fabrication de masques. On va bientôt mettre comme dans les discothèques (un lieu d'avant) un "physio", pour "checker " à l'entrée! Après Jean-Marc Pujol à l'atelier citoyen des femmes des HLM's du quartier nord de Perpignan, voici la candidate verte Agnès Langevine (oui, les masques sont en tissus et donc aussi recyclable que les politiques) .

Toujours sous l'aimable tutelle du directeur des HLM's , Michel Sitja #monsieurloyal , madame la vice-présidente de la région Occitanie s'est rendu au Vernet pour un tuto sur la protection contre le virus. Il faut savoir remarquer les bonnes initiatives!

Notez que Michel Sitja et beaucoup sur la vidéo ne portent pas de masque. La vidéo étant faite pour qu'on le voit , c'eut été dommage!

 

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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 07:17

Le réalisateur de documentaire Pierre Carles (notamment " Pas vu, pas pris" ou sur Bourdieu "La sociologie est un sport de combat" https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Carles)met en ligne gracieusement sur son site https://pierrecarles.org/

son documentaire "UN PETIT FILM SUR GÉBÉ ET L'AN 01 POUR SORTIR DU CONFINEMENT"

"Fêter le travail le 1° mai ? Mais quel type de travail ? Le dessinateur utopiste Gébé posait la question dans la bande dessinée l'An 01 et le film du même nom réalisé par Jacques Doillon en 1972. Dans la BD, on s'interrogeait sur ce qu'il était nécessaire de produire, comment s'organiser collectivement (en autogestion ?) pour ce faire. Mais on se posait aussi des questions sur l'utilité d'une grande partie de la production : on se demandait s'il ne fallait pas cesser de fabriquer et de consommer certains biens et services. « L'An 01 » remettait en cause, de manière souvent drôlatique, la religion de la croissance (matérielle).
Le petit film « Gébé, on arrête tout, on réfléchit » (57 mn - montage : Pierre Carles - 2020) rend hommage à ce grand bonhomme dont l'œuvre - et pas simplement « L'An 01 » - nous parait particulièrement salutaire par les temps qui courent. Pour découvrir ce documentaire sur un site indépendant, non lié aux firmes multinationales du numérique, accompagné de bonus : http://pierrecarles.org/
"

Si problème de lecture le site voir sur la page Facebook de Pierre Carles

https://www.facebook.com/Pierre.Carles.Officiel/videos/674399406680909/?v=674399406680909

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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 06:03

En cette période de confinement pour raison de pandémie le candidat LR aux municipales suspendues Jean-Marc Pujol est toujours maire de Perpignan. Et c'est son rôle de gérer la crise dans la ville et l'agglomération. Alors quoi de mieux que de distribuer des masques .Dans la mesure où l'idée de revoter les deux tours passé l'été, se fait de plus en plus crédible, avec donc une campagne très courte :quoi de mieux que de prendre de l'avance!

Il arrive dans cette séquence, qu'on situe dans les quartiers nords de la ville (parce que les gens du nord , ont dans le cœur le soleil qu'il n'ont pas dehors)  avec le directeur des HLM Michel Sitja (anciennement son directeur de cabinet pour la ville et la communauté urbaine) , et fait fabriquer des masques par les habitantes du quartier. Lui et le maire Jean-Marc Pujol se font filmer avec des cartons de masques (une denrée rare comme l'eau dans le désert) . On entend même une voix qui dit" il n'y a pas de youyoux?" .

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 16:50

Qu'enfin harem: artiste peintre décorateur et surtout dessinateur ! Ayant fait des études des beaux arts a Perpignan et Épinal ! Préfère l'école de la vie et les bouquins pour ma ressource personnelle et de l'apprentissage ! Tout mes travaux et expos se rejoignent dans l'humour et le dessin pour en extraire l’élixir de l'auto dérision

 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
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 BD/ Coronavirus : ''l'origine avant le confinement'' 5 par l'artiste perpignanais Quentin Harel
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