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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
M. Pujol, arrêtez ne nous tromper. Sûr que vous n’y croyez pas en “Perpignan la catalane" Pour vous les relations entre la Catalogne Nord et la Catalogne autonome
ont seulement un intérêt économique, comme l'aurait le Burkina Faso -ni plus ni moins- si ce pays africain pouvait représenter une opportunité de faire de bonnes affaires.
J’en suis désolé, sincèrement. Je suis désolé pour les gens honnêtes, militants convaincus de l'identité catalane de la ville comme Jaume Roure et les autres élus
d’Unitat Catalana, qui ont misé sur votre majorité, d'abord avec Jean-Paul Alduy et maintenant avec vous. Laissez-moi vous dire, M. Pujol, que l'image catalane que vous essayez de vendre en
Catalogne Sud est nulle. Bons clients, certains Sud-Catalans ont commencé par y croire. Pas pour longtemps. Ils se connectent sur le site web de la ville et trouvent tout le contenu en français,
mise à part quelques intitulés en catalan. A ma connaissance, M. Pujol, vous avez parmi vos employés municipaux (je peux vous fournir une liste avec noms et prénoms, si vous le désirez) des gens
avec des compétences nécessaires pour écrire en catalan la totalité -en parité avec le français- des publications papier et du site web de la municipalité. Vous pouvez le faire sans coût
supplémentaire. Mais pour le faire il faut y croire, bien sûr. Avec tout le respect qui vous est dû vous -et la plupart de vos conseillers municipaux- n’en avez rien à faire, du catalan et de la
catalanité, si ce n’est que pour faire du folklore et attirer quelques touristes catalans crédules.
Ce touriste sud-catalan crédule et plein d'espoir, se connecte sur le site http://ajuntament-perpinya.cat/. et tombe sur cette vidéo où vous souhaitez une bonne
année 2012 à vos administrés.
Dans cette allocution pleine de bonnes intentions vous avez oublié les mots «catalan» ou «Catalogne». Vous n’oubliez pas, cependant, «ce beau pays qui est la
France» et vous signalez que 2012 sera une année importante pour les “Français et les Européens». Il est donc évident que pour vous l'identité de Perpignan et de ses habitants n’est pas catalane,
puisque il ne vous a pas semblé approprié de l’inclure dans votre discours. Ni un rachitique “Bon any nou” prononcé, bien ou mal, en catalan. Je suis sûr que ce n’est pas par mauvaise volonté.
Pire, c’est que vous ni pensez même pas, voilà tout!
S'il vous plaît, je vous le repète, ne trompez plus tous ceux qui vivent et croient en la catalanité de Perpinyà. Laissez-moi vous dire, Monsieur Pujol, que vous
et votre équipe devenez ridicules en mettant en avant une catalanité dont vous vous fichez carrément.
«François président !» Aux élections présidentielles de 2007, la mayonnaise a pris. Le centriste François Bayrou a
été auréolé d’un résultat très honorable : 18,57 % des suffrages au premier tour. Ce n’est pas anodin pour l’ancien ministre de l’éducation et son parti centriste : le modem. Le centre serait
devenu une troisième force sur l’échiquier politique. Pas si sûr…
Le centrisme n’a rien d’innovant. Ce n’est en aucun cas une invention géniale sortie tout droit de nos penseurs actuels.
Ses véritables balbutiements surviennent au XVIIIème siècle. Le concept se retrouve dès 1789. Il a un crédo : les idées progressistes de la Révolution mais la conservation de la Monarchie. Un
manque de conviction ? Les détracteurs l’appellent alors le marais. Cela s’illustre parfaitement avec le comte de Mirabeau qui n’aura de cesse de jouer un double jeu. Un jour à l’assemblée très
virulent contre les ennemis de la révolution, le lendemain au crochet du roi pour tenter de sauver la royauté.
Ça ne vous rappelle rien ? François Bayrou, lui l’ancien ministre de droite, tentant de négocier un soir d’élection de
2007 avec la socialiste Ségolène Royale…elle avait d’ailleurs déclaré : «Il m'a fait l'impression de l'amant qui craint la panne ». Raccourci aisé ?
Le rassemblement gaulliste
Le centrisme serait-il une sorte de gaullisme comme l’illustre Roger Frey, ancien ministre de l’intérieur sous De Gaulle :
« Des hommes et des femmes appartenant à des familles politiques différentes attendent que nous leur fassions signe. Ce signe ne tardera pas, et nous verrons alors où est le véritable parti du
centre, d'un centre qui ne sera pas le marais où on prétend nous faire patauger ». Cette idée de rassemblement est cette fois plus proche de François Bayrou : « Si l'on veut faire du concret, si
l'on veut faire du vrai, il faut pouvoir faire travailler ensemble des gens différents. »Même si ce discours est simpliste, il a au moins le mérite de reprendre une grande idée gaulliste. Il
fallait oser…
Mais trêve d’hypothèses ou d’approximations historiques. Il est une certitude : le centre d’aujourd’hui (de François
Bayrou) prend concrètement racine au sein de l’UDF ! Un groupement de divers partis fondé en 1978 sous la présidence de Valérie Giscard D’Estaing. Il comprend : le Centre des démocrates sociaux,
le parti radical, le Mouvement démocrate socialiste de France, le Parti républicain… Un centre trop proche de la droite au goût de François Bayrou.
Le modem : le seul véritable centrisme ?
En 2006, bien que sous l’étiquette UDF, il décide de provoquer un schisme sans précédent. Il déclare son parti libre et
indépendant. Désormais, aucune complaisance pour la droite. L’appellation Modem arrive en 2007 en vue des élections présidentielles.
Un mérite pour François Bayrou. Sa volonté de n’être sous l’influence d’aucun parti. Là se distingue le véritable centre
de celui des radicaux de droite, du parti radical de gauche, du nouveau centre. Tous sous influence. Le parti radical de gauche est téléguidé par les socialistes. Son président, Jean Maurice
Baylet s’est présenté aux primaires socialistes. Un comble ! Il n’est pas seul, pour le citer, Jean Paul Alduy était maire de Perpignan. Encarté parti Radical de droite. Etonnant : à chaque
élection sa banderole virait au bleu sous les couleurs UMP. Même son de cloche avec Jean Louis Borloo. Il navigue entre UMP et parti radical de droite. Centrisme non affirmé ? Centristes peu
convaincus ?
Ces excroissances de la droite et de la gauche, bien qu’ancrées historiquement, n’ont rien de centristes ! Elles sont « à
la botte de l’UMPS » comme aime tant le rappeler François Bayrou.
Le centre, le temps d’une valse présidentielle
Bayrou peut s’enorgueillir tout de même d’être à la tête d’un concept. Malheureusement il n’a pas su le fructifier. En
2007 tout le monde y croyait. Mais le rêve centriste s’est envolé. A l’instar de la bulle internet des années 2000, celle du concept Modem de 2007 a bel et bien aussi éclaté. Les personnalités
politiques quittent le radeau pour rejoindre le paquebot UMP : André Santini, Gille de Robien, Simone Veil, Hervé Morin (Nouveau Centre).
C’est dommage. Du point de vue des idées les ingrédients sont respectés : recours fréquent au référendum, défense de
l’Europe, défense des identités régionales, remise en cause de la bipolarisation politique française, favorable à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, rigueur des dépenses de l’Etat,
augmentation des impôts, relance de la production française.
Etre en faveur de la rigueur budgétaire et pour l’augmentation des impôts, c’est une réelle marque de distinction. L’UMP a
un cheval de bataille depuis les promesses de Sarkozy : ne pas augmenter les impôts. Le PS quant à lui dénonce la rigueur. Qu’à cela ne tienne ! François Bayrou n’a pas froid aux yeux. Rigueur et
hausse des impôts !
Mais François Bayrou ne s’arrête pas à un échec ! Tel un Phœnix, sa côte inexistante pendant 5 ans est repartie de plus
belle. Il est désormais crédité de 14%. Elle ne fait que grimper ! Un dernier coup de Jarnac pour 2012 envers son ancien parti ? Une seconde traversée du désert de 5 ans ?
Pré-campagne présidentielle : début 2012, la gauche face à ses fragilités ; la droite dans l’incertitude
La pré-campagne a vraiment commencé ; si les candidats se sont pas encore officiellement en lice, le recueil des 500
signatures n’étant pas achevé, ils multiplient les « coups » de communication leur permettant de tester leurs « présidentialités » respectives. Comme lors de chaque échéance, le tri des «
officiels du spectacle » est donc en train de se faire… L’occasion est donnée en ce début d’année, de dresser un état des lieux des stratégies de campagne.
Après leurs désignations par des primaires séparées, la candidate EEVL E. Joly, puis le candidat socialiste F. Hollande,
n’ont pas bénéficié d’un effet d’entraînement déterminant. La première est handicapée par la configuration de son parti, dont la culture n’intègre pas les exigences d’une présidentielle. C.
Duflot se prépare déjà pour 2017 et soutient avec ambiguïté la candidate désignée... Le regard se porte alors logiquement sur le PS : lui aussi développe à priori une culture politique axée sur
le débat et la délibération permanents ; mais avec F. Mitterrand après 1971, le PS s’est adapté au système présidentiel. Les années 90 ont néanmoins eu un effet délétère sur l’Unité1. En fait,
parfois sclérosé par son localisme, d’autres fois éloigné des préoccupations du fait de son appareil élitaire perçu comme trop élitiste, le PS vit difficilement l’exigence de
présidentialisation.
Limite des primaires
L’effet de la primaire reste à cet égard assez limité : devant à la fois susciter la mobilisation et unifier le parti en
vue de l’échéance de 2012, le dispositif a réussi le premier pari ; mais pour l’instant, il semble buter sur le second. Deux mois après sa survenance, la primaire n’a pas permis de renforcer
l’autorité du présidentiable. Le choix des investitures pour les législatives et les négociations avec les Verts, indiquent qu’un certain flottement perdure. F. Hollande a tenu à faire savoir
qu’il se délestait de ces questions d’appareils.
Prenant de la hauteur au nom de la fonction à laquelle il prétend ; il n’a, revers de la médaille, pas pu démontrer son
autorité et sa fermeté de caractère. Il n’a donc pas rassuré l’opinion sur une question qu’elle se pose consciemment ou pas : la gauche a-t-elle profité des dix dernières années pour consolider
sa cohérence afin de gouverner durablement, sans être minée par ses divisions ? L’urgence et la gravité de la crise renforcent l’exigence de solidité – ne parle-t-on pas à nouveau de Gouvernement
d’union nationale ? -, alors que dans les mentalités, le Président reste un chef (de l’État) : il doit savoir imposer ses orientations.
Rééquilibrages
Sur ce plan, N. Sarkozy - privé de popularité -, développe plus qu’une aptitude : une inclination… jusqu’à l’excès. Il
semble que l’Élysée se donne les moyens de barrer l’accès de certaines pré-candidatures à la présidentielle : Ch. Boutin qui s’en plaint ouvertement ; D. de Villepin et d’autres encore, en
feront-ils les frais, après que J.-L. Borloo ait renoncé ?
La politique étrangère et la crise financière donnent également au chef de l’État l’occasion de valoriser sa compétence
décisionnelle : donner un cap en temps de tempête, voici qui constitue lecharisme de fonction. La communication politique a permis ainsi de consolider la stature de N. Sarkozy lors des différents conseils
européens et lors de l’intervention en Lybie. Entamée il y a plus d’un semestre, cette évolution symbolique semble efficace : en intentions de votes, N. Sarkozy rattrape un peu de son retard,
même s’il semble stagner à nouveau - mi-décembre - ; en image quant à la stature, il dépasse désormais le présidentiable socialiste – qui baisse continument en intentions de vote même s’il reste
leader -…
Des satellites encombrants ?
M. Le Pen en reste pour l’instant à sa base, élevée, de 19% environ au premier tour. Quelques mois après son investiture,
elle est donc ancrée dans le paysage ; elle a réussi la transition de leadership au FN, conservant un profil tribunitien – parler « populaire » en contestant le système - tout en normalisant un
peu l’apparence du parti – l’effet de style fonctionne pour le moment, mais peu de choses changent sur le fond -.
Ces intentions de vote ajoutées à celles des autres pré-candidats « satellites », renforcent l’incertitude marquant ce
début de campagne. Ainsi, la percée tribunitienne de F. Bayrou est-elle durable ? 10 % en quinze jours après déclaration : l’effet d’un regain de visibilité est immédiat. Est-il solide, dans la
mesure où les alliés manquent ? Par ailleurs, portée par les médias, à qui profitera cette présence au premier tour ? J. L. Mélenchon creuse lui aussi son sillon, mais ne décolle pas : donné à
6-7% des intentions, il joue cependant son rôle, ayant installé son style. Il doit d’ailleurs veiller à limiter les effets de l’annonce de candidature de J. P. Chevènement. Ce dernier retrouve
des couleurs patriotiques, alors que l’incurie européenne lui offre une fenêtre de tir inespérée. Il est donc à nouveau visible, comme D. de Villepin : leurs démarches aboutiront-elles
?...
Ainsi, la fin de l’automne a permis un retour à la réalité politique : suscitant toujours un rejet fort dans l’opinion
publique, le Président apparait comme un candidat crédible – jusqu’à 25% au premier tour, contre 20% il y a six mois -. F. Hollande est revenu à des estimations plus raisonnables, une fois passée
l’euphorie « sondagière » liée aux primaires ; la bataille sera rude pour le présidentiable le mieux placé des gauches, du fait de leur émiettement. Il doit aussi consolider son incarnation du
pouvoir d’État. Afin de retrouver une dynamique ascendante, le début d’année sera pour lui stratégique. Enfin, les pré-candidatures tribunitiennes nombreuses et créditées d’intentions de vote
très fluides, indiquent que la « présidentialité » des profils de Gouvernement ne suffit pas : le contexte et le climat sont ceux d’une crise politique, économique et sociale. Ainsi, à cinq mois
du scrutin, alors que les signatures ne sont pas obtenues et que le Président sortant n’est pas déclaré, le déroulement de la campagne demeure imprévisible.
Olivier Rouquan – politologue, enseigne le droit constitutionnel et la vie politique à ISMaPP
Débat avec Olivier Rouquan, Henri Sicre et François Calvet
- "Les stratégies présidentielles en France : constantes et variables
au vu de la crise de la représentation", Revue Politique et
Parlementaire, n°1060, dec. 2011.
Après la décision de justice suite au procés au Pénal de la "fraude à la chaussette" link , les deux principaux protagonistes Jean-Paul Alduy et Jacqueline
Amiel Donat s'affrontent dans un duel de communiqués. Et donnent leur moral de cette histoire quant aux conclusions provisoiresde cette affaire: en attendant un appel de la part de Jacqueline
Amiel-Donat link.
Réécoutons aussi l'interview de Dominique Sistach, au sortir de la dite affaire et de la réélection et démission du maire Jean-Paul Alduy....
La justice est passée ; elle a pris son temps et après plusieurs années d’investigations et d’auditions elle a jugé M. Georges GARCIA et innocenté Mme TJOYAS ; personne ne pourra dire que
l’enquête n’a pas été menée avec le plus grand sérieux.
La justice a jugé et nous pouvons tous aujourd’hui prendre la mesure de l’insupportable manipulation où j’étais la cible et Perpignan la victime.
En cet instant, je revois les mois douloureux de 2008 : le lynchage médiatique, les visages de haine de manifestants excités par des femmes et des hommes politiques irresponsables ;
ils avaient les mots de la vertu pour faire un procès à charge définitif ; ils avaient en fait les mots de la vertu pour masquer leur appétit de pouvoir. Ils n’ont pas hésité à salir l’image
de notre Cité ; ils ont pris le risque de provoquer des affrontements incontrôlables comme ceux déjà connus en 2005.
J’ai souffert, ma famille, mon équipe, mes amis mais aussi l’administration municipale, ont souffert et les blessures jamais ne s’effaceront. Aujourd’hui je veux dire à tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à cette manipulation médiatique, et fabriqué sans preuves « l’affaires des chaussettes », je veux leur dire : quel gâchis ! La République
humaniste, celle des droits de l’homme, celle du respect de chacun et chacune dans sa diversité, celle de la présomption d’innocence est notre héritage précieux ; à nous hommes et femmes
politiques, mais aussi journalistes ou simples citoyens d’apprendre à ne jamais juger sans preuves et laisser la justice produire son verdict. C’est ainsi et seulement ainsi qu’une démocratie
sereine et fraternelle peut se construire
Jean-Paul ALDUY
COMMUNIQUÉ
"Le communiqué de trop !"
Jean-Paul ALDUY n'a pas résisté au fait, encore une fois, de tromper son monde et de faire du triomphalisme.
Son communiqué à la suite de la décision du Tribunal Correctionnel dans ce qui reste "l'affaire de la chaussette", est à son image : donneur de leçons après avoir pris le soin de tout enfouir
sous le tapis (...)
Oser comparer les manifestations à la chaussette aux émeutes de 2005 !!! Alors qu'aucun incident, aucun affrontement (qu'il avait recherchés) n'ont eu lieu et que c'est au nom de la démocratie
bafouée que les perpignanais se sont spontanément réunis dans le calme pour réclamer une démission qu'il a finalement donnée un an et demi après...
Oser se prétendre victime, alors que son propre avocat a plaidé la relaxe des inculpés : drôle de victime qui assure la défense de ceux dont il se prétend victime et auxquels il demande
réparation ?
Oser prétendre aujourd'hui qu'il n'y a pas eu fraude, alors que le seul Juge compétent en matière électorale, le Conseil d'Etat, a conclu à une "fraude massive".
Alors voilà., selon le Tribunal de Perpignan, cette fraude massive ne serait pas imputable à Georges Garcia ni à Marie Madeleine TJOYAS – c'est ce qu'il faut tirer comme conséquence de ce
jugement. Mais pour autant cette fraude massive a bien eu lieu et elle ne s'évanouit pas d'un coup de baguette magique, pas plus que les fausses signatures des électeurs absents et n'ayant pas
donné de procuration mais pour lesquels "on" a voté ...
Alors un conseil à Jean-Paul ALDUY: qu'à l'instar de ses colistiers et colleurs d'affiches, il se taise. Qu'il se taise sur cette triste affaire, en continuant comme à son habitude et avec
l'assentiment du Procureur et du Président du Tribunal de Perpignan, de faire ses petites affaires politiciennes en catimini.
Au moment où, comme des andouilles, nous allons perdre notre triple A ; poussant le pays vers plus de misère, parce que d'après les
membres du gouvernement "les français vivent au-dessus de leur moyens" link, (mais ne serait-ce
pas nos dirigeants qui vivraient au-dessus de nos moyens, comme ne serait-ce pas l'ouvrier qui coûte cher, mais l'actionnaire ?) ne serait-il pas temps, avant de mordre dans notre dernier toast
d'oeufs de lump et de descendre notre mousseux déjà tiède, de réfléchir à ce que les marchés et leur "main invisible"link veulent nous
offrir : la misère.
.Victor Hugo « discours sur la misère » à l’Assemblée Nationale le 9 juillet 1849
Couvre feu contre la misère !
«Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance
est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter,
circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu.
Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas le fait, le
devoir n'est pas rempli.
La misère, Messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est, la misère ? Voulez-vous
savoir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez-vous des
faits ?
Mon Dieu, je n'hésite pas à les citer, ces faits. Ils sont tristes, mais nécessaires à révéler ; et tenez, s'il faut
dire toute ma pensée, je voudrais qu'il sortît de cette assemblée, et au besoin j'en ferai la proposition formelle, une grande et solennelle enquête sur la situation vraie des
classes laborieuses et souffrantes en France. Je voudrais que tous les faits éclatassent au grand jour. Comment veut-on guérir le mal si l'on ne sonde pas les plaies ?
Voici donc ces faits :
Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément, il y a
des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures,
j'ai presque dit pour vêtements, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures humaines
s'enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l'hiver. Voilà un fait. En voici d'autres : Ces jours derniers, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la
misère n'épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l'on a constaté après sa mort qu'il
n'avait pas mangé depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passé, pendant la recrudescence du choléra, on a trouvé une mère et ses quatre enfants
qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon!
Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute
sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience
de la société toute entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes
envers Dieu !
Voilà pourquoi je suis pénétré, voilà pourquoi je voudrais pénétrer tous ceux qui m'écoutent de la haute importance de la
proposition qui vous est soumise. Ce n'est qu'un premier pas, mais il est décisif. Je voudrais que cette assemblée, majorité et minorité, n'importe, je ne connais pas, moi de majorité et de
minorité en de telles questions ; je voudrais que cette assemblée n'eût qu'une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l'abolition de la
misère!
Et, messieurs, je ne m'adresse pas seulement à votre générosité, je m'adresse à ce qu'il y a de plus sérieux dans le
sentiment politique d'une assemblée de législateurs ! Et à ce sujet, un dernier mot : je terminerai là.
Messieurs, comme je vous le disais tout à l'heure, vous venez avec le concours de la garde nationale, de l'armée et
de toutes les forces vives du pays, vous venez de raffermir l'Etat ébranlé encore une fois. Vous n'avez reculé devant aucun péril, vous n'avez hésité devant aucun devoir. Vous avez
sauvé la société régulière, le gouvernement légal, les institutions, la paix publique, la civilisation même. Vous avez fait une chose considérable... Eh bien ! Vous n'avez rien fait
!
Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matériel raffermi n'a point pour base l'ordre moral
consolidé ! Vous n'avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n'avez rien fait tant qu'il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n'avez rien fait,
tant que ceux qui sont dans la force de l'âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! tant que l'usure
dévore nos campagnes, tant qu'on meurt de faim dans nos villes tant qu'il n'y a pas des lois fraternelles, des lois évangéliques qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles
honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n'avez rien fait, tant que l'esprit de révolution a pour auxiliaire la souffrance publique ! Vous n'avez rien fait,
rien fait, tant que dans cette œuvre de destruction et de ténèbres, qui se continue souterrainement, l'homme méchant a pour collaborateur fatal l'homme malheureux!»
Lointains descendants du dieu du feu Héphaïstos, le boiteux marié à la déesse Aphrodite, Thybault Pascual et Olivier Marchand sont
forgerons. Le premier forge des épées, des poignards et haches, l'autre des couteaux avec micro-mécanismes. Basés en face du village médiéval de Castelnou, sur le pic St Martin, ils font à
nouveau résonner le son de l'enclume dans les Aspres.link
C'est pourquoi, les citoyens seraient bien avisés, de venir plus régulièrement aux séances, s'est chauffé et c'est
gratuit. Jeudi dernier, outre la présence « Robin des toits » association qui milite contre le trop plein d'antennes relais qui occasionneraient des cancers notamment chez les enfants ; on a
commencé sur avant l'ordre du jour avec l'article de l'indépendantlinkqui annonçait, ce que nous écrivions encore récemment, à savoir que très peu de TGV s'arrêteraient à Perpignan. Dont, Quid de la
nouvelle gare de Perpignan ?
Le sémillant Jean Codognès (EELV) ouvrit le tir demandant à Jean-Paul Alduy, président de PMCA et 1er adjoint au maire :
"Expliquez-nous ce pataquès avec la gare TGV. Quelle est votre conception de cette gare ? Si on veut qu'elle ait du sens, il faudra en construire une dans le secteur de l'aéroport. Mais alors il
faut dire la vérité : les trains qui iront de Barcelone ou de Madrid à Amsterdam, nous avons peu de chances de les voir passer". Jean-Paul Alduy défend les gares TGV en centre ville. Il cite des
gares catalanes qui le sont ( En omettant de préciser que celle de Figuères , seule gare en fonction, l'est) Attaque ceux qui le conteste, toujours sur le terme de l'entrée du département dans la
modernité, affirmant, qu'elle sera la gare au centre d'un ensemble de 18 millions d'habitants, que de toutes manières, ils avaient fait le choix du développement au sud, vers Barcelone, que lui
et Jean-Marc Pujol avaiet encore rendu visite à son maire et avaient visité leurs gares: que c'était formidable. Tout cela pour finir par concéder, mais sous une forme rhétorique alambiquée:
qu'il était d'accord avec Jean Codognès; qu'il n'était pas important qu'il y ait peu de trains internationaux qui fassent halte à Perpignan "parce que ça les ralentiraient". Et qu'il ne croyaient
pas à une gare, ni au Soler, ni à Rivesaltes parce que l'état se désengage du tronçon Perpignan / Montpellier : "Je suis d'accord, un train sur 3 ou sur 5 ne s'arrêtera pas. Mais une halte
au Soler ou à Rivesaltes, ça ne tient pas la route sur le plan de l'organisation". "Dérisoire", "polémique stérile", évacuera Jean-Paul Alduy à propos de cet article de l'indépendant. Après que
Jacqueline Amiel Donat ait remarqué, qu'il ne soit pas bon de s'attaquer à la liberté de la presse; disant que l'indépendant s'était contenté de reprendre les propos de messieurs Calvet et
Bascous, respectivement maire du Soler et de Rivesaltes. Jean-Paul Alduy se ratrappera sur eux . Jean-Marc Pujol conclura : "L'important c'est que nous serons à 45 minutes de Barcelone si
nous voulons prendre le train pour Francfort". Décidément, la chaussette ne cache plus la forêt des déboires des compères Alduy et Pujol.
Eiffage link réclame 350 millions d'euros pour compenser le retard pris par le tronçon Figueras-Barcelone de la future
LGV entre Paris et Barcelone.Eiffage est le troisième groupe de bâtiment et travaux publics et de concessions français, derrière ses compatriotes Vinci et Bouygues, et le cinquième groupe
européen. Eiffage rassemble 70 000 collaborateurs autour de cinq métiers : concessions et PPP, construction, travaux publics, énergie et métal. Eiffage réalise un chiffre d’affaires de 13,3
milliards d’euros dont 16% à l’international, pour l’essentiel en Europe.Pierre Berger,son directeur général d'Eiffage, a récemment confirmé l'ouverture de l'arbitrage international portant sur
le différend qui oppose le n°3 du BTP français à l'Etat espagnol. Achevé en décembre 2010, le tronçon Perpignan-Figueras (45 km) ne pourrait pas entré en service, selon la société TP Ferro,
filiale commune d'Eiffage et d'ACS Dragados, car le segment Figueras-Barcelone a pris du retard.
L'archipel contre attaque lance le T.Shirt révolutionnaire et décalé. El Che est mort, mais le Che lui est toujours
vivant! Et méne toujours la lutte dans Sierra Maestra des médias. Alors, pour 10 Euros seulement, ralliez-vous à son cri de guerre : "Hasta la république siempre" (jusqu'à la république toujours:
en référence au "Hasta la révolucion siempre du "Che") Grace à l'archipel contre attaque enfin un cadeau original à faire à ses parents, ses amis, qui vous permettra d'être l'homme ou la
femme des soirées du réveillon ...Livraison le 22 décembre 2011!
La fraude à la chaussete a en son temps défrayé la chronique. On a parlé de Perpignan jusq'aux Guignols de Perpignan, où
les marionettes du couple Balkany, certifiaient que Jean-Paul Alduy n'avait pas pu mettre des bulletins dans ses chaussettes puisque, il était avec eux à Marrakech et en
tongues! Le Conseil d'Etat a estimé que "les résultats des opérations de vote dans ce bureau ne
pouvaient être considérés comme sincères eu égard à la gravité de la manoeuvre frauduleuse et aux fonctions des personnes concernées, qui avaient pour charge d'organiser les opérations de
dépouillement". Et de manière générale qu'il y avait "fraude généralisée". Le très sérieux constitutionaliste Guy Carcassone avait même affirmé lors de l'émission de la cinquième "C'est dans
l'air" sur la fraude électorale que: "A Perpignan, c'est une affaire "pieds nickelés". Le 21 mars, des années après, nous aurons enfin la décision au pénale. L'ambiance dans la presse locale et
officielle, c'est faire croire comme pour les émeutes de 2005, qu'il ne s'est quasi rien passé (voir la chronique d'Elisabeth Badinier sur France inter. Nous avons souhaiter interviewer, celle à
qui on disait que jamais l'élection ne serait annulée: la candidate socialiste de l'époque Jacqueline Amiel Donat.