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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 16:17
Les lecteurs de l'archipel contre attaque, ont déja croisé le sénateur-maire du Soler François Calvet link parce qu'il a particpé avec Henri Sicre et Olivier Rouquan au débat sur la réforme des collectivités territoriales à la librairie Torcatis link . Nous avons souhaité avoir un entretien particulier avec lui, comme nous l'avions eu avec Henri Sicre link.
Dans cette entretien , il raconte la différence entre le travail de député majoritaire dans une assemblée nationale  à droite et un sénateur de l'opposition dans une haute chambre à majorité de gauche. Son rapport en tant que maire dans la méta-agglo et son armée Mexicaine de vice-président, face à l'ex maire sénateur Jean-Paul Alduy et ses désidératas. Ses inquiètudes pour l'avenir de l'université de Perpignan, son désir qu'elle se spécialise vraiment dans le transfrontalier , et qu'à ce titre elle joue pour tout les étudiants la carte du bilinguisme franco-catalan. Cerise sur le gateau, il songe à la reconvertion de Christelle Roca link, miss Roussillon-Cerdagne 2011, devenue miss Prestige Nationale 2012, en ambassadrice des pproduits de la région Languedoc-Roussillon!
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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 09:38

Photo0821-copie-1.jpg

On en a dit et écrit du mal de ce Théâtre sur ce site! Et quant au batiment de Jean-Nouvel, coincé entre la Têt et un hôtel à l'architecture soviètoïde, mais il fallait venger l'affront de Paul Alduy,à Jean-Paul et Jean (projet de l'espace Méditerranée retoqué par papa maire) sur le lieu même où il eu lieu! Ne parlons pas de son coup 42 millions que nous n'avons pas fini de payer, concentrons-nous sur la programmation qui a le bon goût d'être bonne et variée.L'homme qui a réussi le bon dosage entre le théâtre, la danse, la chanson et même de l'opéra (avec orchestre à voilure réduite, donc "La flûte enchantée" de Mozart, plutôt que le "Parsifal" de Wagner), c'est le sud catalan Domènech Reixach. Tour à tour, comédien, metteur en scéne et directeur de structures culturelles: il fallait bien ça pour tenir la barre de l'objet urbanistique à vocation culturelle qu'est le théâtre de l'archipel et éviter les écueils d'avoir à croiser Costa!


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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 17:07

lebourglebourg livre

Charlie Hebdo, n'en pense que du bien, Le Monde aussi, de même que le magazine les inrockuptibles, le dernier ouvrage de l'historien de l'extrême droite, chroniqueur au nouvel observateur et perpignanais Nicolas Lebourg (co-écrit par Joseph Beauregard) sera présent pour une conférence et une dédicace à la librairie Torcatis, rue Mailly à Perpignan, à 18 heures demain!


L'archipel contre attaque(http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/) présente le dernier Livre de Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extréme droite, chroniqueur au nouvel observateur. Le débat sera animé par le journaliste Nicolas Caudeville

http://www.lemonde.fr/week-end/visuel/2011/04/08/francois-duprat-une-histoire-de-l-extreme-droite_1504004_1477893.html
http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-la-fievre-du-front-national-interview-de-l-historien-nicolas-lebourg-et-du-politologue-dominique-sistach-par-nicolas-caudeville-69950488.html

Nicolas LEBOURG/Joseph BEAUREGARD 
François Duprat L’homme qui inventa le Front National 
Impacts 
Mise en vente le 9 février 
23,50 euros. 


François Duprat ? C'est un spectre qui hante la vie politique française. Y penser parfois, n'en parler jamais. Numéro deux du Front National, assassiné dans un attentat à la voiture piégée en 1978, son simple nom a laissé un parfum de souffre. Son mystérieux assassinat en a fait le « martyr de l'extrême droite », un personnage rêvé pour les affabulations complotistes et les histoires paranoïaques. On l'a dit policier infiltré, agent secret, ou maître chanteur. Quelques uns savaient qu'il avait joué les commis voyageurs pour quasiment tous les camps politiques. Très peu se souvenaient qu'il avait inventé une stratégie visant à dédiaboliser l'extrême droite en amenant les autres partis sur le thème du coût social de 
l'immigration. 

Gascon au verbe haut et au physique imposant, possédant une aisance rhétorique exceptionnelle et une mémoire hors du commun, provocateur à l’extrême, brouillon et bouillonnant, publicitaire de lui-même et homme des réseaux obscurs, romanesque et machiavélique, débonnaire et calculateur, pendant 20 ans, ce personnage de roman noir tiendra alternativement et/ou simultanément le rôle de l'activiste, du chroniqueur et du théoricien de l'extrême droite. D’Occident au Front National, d’Ordre nouveau aux milieux néo-nazis, avec lui, le lecteur pénètre dans toutes les organisations, leurs stratégies et leurs compromissions. 

Stratège du FN et éminence grise de Jean-Marie Le Pen, il est celui qui lui impose le fameux slogan « un million de chômeurs c’est un million d’immigrés en trop ». Diffuseur du négationnisme, antisémite compulsif, journaliste, auteur de nombreux ouvrages, adepte du double jeu et des coups tordus, il cherche à capitaliser sur toutes les formes de transgression. C’est sa façon de faire de la politique. 

François Duprat s’est propulsé au travers de son époque en jouant au bord des précipices. Sa trajectoire constitue un formidable fil rouge pour comprendre une période tumultueuse et comment l’extrême droite est parvenue à se reconstruire sous la Ve République. Remonter le fil de sa vie, c’est parcourir l’Afrique et le Moyen-Orient, s’immerger dans la décolonisation et la Guerre froide, traverser Mai-68 et les bagarres du Quartier latin, décrypter la machinerie politique du FN, mais aussi les relations d'un révolutionnaire avec différents services de renseignement.

Sans admiration ni procès à charge, sans complaisance ni haine, c'est une autopsie implacable et une analyse sans état d'âme, fruit de quatre ans d'enquête, qu’ont écrit Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard. Pas à pas, ils ont suivi cet homme complexe jusqu’au vertige. A travers des archives de police inédites et 120 témoignages, ils sont parvenus à déconstruire un 
mythe pour dresser le portrait d’un homme, révélateur des tourments les moins avouables de la vie politique française. 

Joseph Beauregard est auteur et documentariste spécialisé sur la 
police, la justice, l’univers carcéral et les services de renseignement. 
Nicolas Lebourg est historien (Université de Perpignan-Via Domitia), 
spécialiste des extrêmes droites et de la violence politique. 

Les auteurs ont publié cet été 2011 dans Le Monde Magazine une 
série intitulée « Une histoire des n°2 du FN ». Ils ont également écrit « François Duprat, une histoire de l’extrême droite » (sélectionné au FIPA 2012)
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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 13:20

      

Le jeudi 26 janvier à 19 heures ,  Georges Soler , Consultant en ressources Humaines ,
ancien Président des Prud'hommes , qui viendra nous parler de son livre récent : « En quête de Jésus » .
Georges Soler a effectué un travail remarquable , une véritable enquête qui lui a permis d'aborder avec impartialité ce sujet qui a suscité toutes les controverses .
A travers les écrits du Talmud et les textes des Évangiles , il nous fera revivre le ressenti des différents acteurs de ces événements , qu'ils soient Juifs restés fidèles à l'orthodoxie , Juifs prosélytes de Jésus ou Romains occupant le territoire .
Il nous parlera , entre autres sujets , des fautes réellement imputées à Jésus lors de son procès par les autorités juives , au delà des accusations traditionnellement admises de Messie ou de Fils de Dieu .
Il s'interrogera sur la nature du Christianisme : continuation ou avatar , voire ersatz , du Judaïsme .
 
Les apports et réflexions du Conférencier seront les prémices à des échanges d'idées sans aucun doute nombreux et passionnés , tout en restant dans l'esprit d'ouverture et de tolérance qui caractérise le Cercle Libertas .
 

 

 

 

 

 

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 10:01

marquepujolLe Jean-Marc Page!

Après la campagne d'affichage de lui-même façon hommage à Michael Jackson dans l'album "Thriller", le maire Jean-Marc Pujol (à qui l'on suggére de faire un diaporama de ses meilleurs photos avec la musique de Blondie Atomic link) de ses voeux qu'il fait durer au-delà du raisonnable et des convenances sociales ( faudra lui offrir un guide des bonnes manières avec un marque page (le sien link) à la page de "comment et jusqu'à quand formuler ses voeux"! Après le dernier conseil municipal le jour de la chandeleur et DOB, plus prosaïquement la programmation financière pour le prochain budjet municipal, nous avons demandé à Clotilde Ripoull, conseillére municipale d'opposition CDC (convergencia démocratiqua de Catalunya nord)  de poser un regard de tendresse sur cette politique municipale.

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:45

perpignanvilledavenir-1.jpg

L'université moteur essentiel du développent du département de la ville de Perpignan et de son agglomération. Mais avec l'autonomisation du à la loi du même nom des universités, si les collectivités territoriales et les entreprises privés n'investissent pas dans celles-ci, elles vont vers le racornissement et la mort. C'est le cas de l'université de Perpignan où ni la ville de Perpignan, ni l'agglo n'investissent contrairement aux discours sur la dette qui est de la bonne dette puisqu'elle est issue d'investissements sur l'avenir ( peut-être que pour messieurs Pujol et Alduy, l'immobilier est un investissement plus rentable que la recherche!) Pour exemple, la ville de Narbonne qui ne reçoit que des antennes d'enseignements, comme le droit, investit 20 fois plus: alors quid?

Simultanément, la condition étudiante se détériore. Prix en augmentation, détérioration des batiments des lieux d'enseignements, de restauration et d'habitations. Avec un CROUS qui oublie sa vocation de service public à l'étudiant pour se comporter en entreprise, à ce détail prèt qu'il est en situation de monopole...
Fabien Ginoux et Rafaël Séve, sont deux étudiants impliqués dans la vie de l'Université de Perpignan, qu'un conseil consultatif sur la condition étudiante de la région Languedoc-Roussillon a consulté. Voici, ce qu'ils leur ont dit et ce qu'ils en ont rapporté.

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 17:03

 

marine
Dimanche 29 janvier, il est 15h45 quand j’arrive sur le parvis du
Palais des expositions de Perpignan. Une foule importante attend de
voir la vedette de ce dimanche après-midi, j’ai nommé Marine Le Pen.
Ma première impression est que ceux qui attendent comme moi sont des
personnes d’un âge assez avancés. Pendant que j’attends mon tour pour
rentrer, je me demande ce que je fais là bas. En réalité, sur le
moment, je ne le sais pas trop. Je me dis que c’est la première fois
que je participe à un meeting politique. Certes, mais quel meeting
politique !!! Celui d’une candidate à la présidentiel décrit comme le
diable par les partis politiques allant de l’extrême gauche jusqu’à
l’UMP. Mais personnellement, je n’ai jamais vu en Marine Le Pen
l’incarnation du mal absolu. Je ne pense pas, à l’inverse de certains
de ses détracteurs, qu’elle soit la candidate d’un NSDAP à la
française. De même, je n’ai jamais vu en son père, Jean-Marie Le Pen
un Adolf Hitler en puissance. En revanche, j’ai toujours condamné
certains propos de celui ci, comme par exemple, quand il affirme que
les chambres à gaz sont un détail de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi
que bon nombre d’autres propos. Non, ce dimanche, je ne suis pas venu
voir un meeting de Jean-Marie Le Pen, mais écouter en tant que citoyen
curieux, ce qu’une des candidates à la Présidentiel propose pour
l’avenir de notre pays.
Il est 15h55 quand viens mon tour de passer le portique de sécurité.
On me demande de poser tous mes objets métalliques dans une petite
boite. Ensuite, le vigil de sécurité m’ordonne d’enlever mon manteau,
puis ma petite veste. En souriant, je lui dit : « Ne vous inquiétez
pas , je ne suis pas un terroriste ! », et il me répond : « Je veux
juste vérifier si vous n’avez pas un tee-shirt de Nicolas Sarkozy sous
votre veste ». C’est la première fois qu’on me prend pour un militant
UMP. L’impression est bizarre je l’avoue. Je me dis que ce sont
peut-être mes cheveux mi-longs…
A 16h, j’accède enfin à la salle. Elle est archi-comble. Ma première
impression concernant l’age des participants au meeting n’était pas du
tout bonne. En effet, je suis étonné de voir autant de jeunes dans la
salle, des jeunes qui, comme dit la chanson, ont entre 7 et 77 ans.
Après avoir payé ma participation de 5 euros (c'est quand même pas
donné), on m’offre un pin’s qui clignote en bleu et rouge, et sur
lequel on peut lire « J’aime Marine ». Je ne l’agrafe pas à mon
manteau, je ne suis pas venu en tant que militant ou sympathisant mais
en tant que curieux. Mais visiblement, il y a plus de sympathisants
dans la salle que de curieux. En effet, en regardant la foule, mes
yeux clignotent en bleu et rouge.
Vers 16h30, arrive enfin le moment tant attendu. Sur une musique digne
d’une entrée de sportifs, la candidate du FN rentre dans l’arène sous
les acclamations de ses supporters. On entend, « Vive Marine », «
Marine Présidente », ou encore « On t’aime Marine ». Je constate une
réelle émotion de la part de la candidate, car comme elle le dit
d’entrée : « Ici, je suis un peu chez moi ! ». Il n’en faut pas plus
pour mettre un public déjà acquis à sa cause en ébullition. Ses
premiers mots politiques sont pour les pieds-noirs. C’est logique,
elle s’assure des applaudissements. En effet, les Pyrénées-Orientales
ont été une terre d’accueil pour tout les pieds noirs qui sont
rentrées en France après la guerre d’Algérie. Après cela, on rentre
vraiment dans le vif du sujet.
Pour ma part, je divise son intervention en deux phases. La première,
qui a duré assez longtemps d’ailleurs, est une phase ou elle assène
quelques coups à ses principaux adversaires. Le premier est François
Hollande, pour lequel elle dénonce « une semaine politique à la sauce
hollandaise ». Ensuite, vient le tour de Nicolas Sarkozy en disant «
qu’il lui faut bien neuf chaînes de télévisions pour augmenter son
niveau de popularité dans les sondages ». Jean Sarkozy est ensuite
raillé pour ses compétences à diriger l’EPAD. Après s’être justifié
aussi sur son voyage en Autriche, elle fustige l’extrême gauche
française qui selon elle « essaye d’obtenir par la violence ce qu’elle
n’arrive pas à obtenir par les urnes » . Viens ensuite le temps des
propositions de la candidate. Rien de nouveau depuis ses dernières
interventions radiophoniques et télévisuelles. Je m’ennuie ferme,
d’ailleurs, on sent que la salle s’endort un peu.
C’est alors que viens la deuxième phase, celle ou le public est en
ébullition. Viens pour elle le temps de citer Rocard à la sauce FN: «
La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Avec ses
mots à elle, elle fait exploser de joie la foule. Je ne suis pas naïf,
je sais ou je suis. Mais ce qui me met le plus mal à l’aise à ce
moment là, c’est quand derrière moi j’entends une personne tenir des
propos antisémites. Je me rappelle subitement ce qu’un homme d’une
cinquantaine d’année avait dit à un couple de sexagénaire en attendant
de passer le portique de sécurité : « Vous savez moi, je suis pour
expulser les étrangers. Je n’ai rien à perdre. En ce qui me concerne,
je ne suis pas marié et je n’ai pas d’enfants. Je n’ai rien à
transmettre moi ! ». A ce moment, le doute s’était emparé de moi. Il
se confirme quand l’homme prononce ses propos antisémites. D’ailleurs,
quand Marine Le Pen entonna la Marseillaise, je ne peut la chanter en
chœur. Je ne peux pas chanter la Marseillaise avec un type de ce
genre. La cerise sur le gâteau, ou plutôt devrais-je dire la boulette
sur le couscous, a lieu quand à la fin du meeting, je surprend la
conversation entre deux personnes. Les deux voyait déjà leur candidate
présidente de la République. L’un d’entre eux dit à son camarade : «
Peut-être que je serais élu député. Alors la, ce serait couscous
merguez avec supplément boulettes si tu vois ce que je veux dire ».
Humour douteux, s’en est trop.
En arrivant chez moi, je fais un bilan de ce meeting. La première chose que je fais ressortir que je suis un peu déçu. Marine Le Pen n’a
pratiquement pas évoqué l’Université française et ses étudiants, à
part une fois, pour parler des fraudeurs à la bourse. Le sujet mérite
d’être traité autrement. Ensuite, sur la forme, je dois avouer que
j’ai trouvé en elle une oratrice parfaite et qui à fait preuve deux ou
trois fois d’une excellente rhétorique. C’est plutôt sur le fond que
le bas blesse. Mais ce soir là, ce n’est pas vraiment le discours de
Marine Le Pen qui m’a marqué, mais bien certains spectateurs du
meeting, et je ré-entends les propos nauséabonds. Loin de moi l’idée de
stigmatiser tout l’électorat du FN. Je ne pense pas que tous soit
racistes ou antisémites. Mais dans une maison qu’on nous dit nettoyée,
il reste certains cafards. Et je pense qu’il est important de le dénoncer aussi. C’est cela que je retiens le plus de ce dimanche après-midi. Je suis venu en curieux, je suis ressorti avec beaucoup de certitudes, dont une. Nous n’avons visiblement pas la même France !
voir aussi:
http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-la-fievre-du-front-national-interview-de-l-historien-nicolas-lebourg-et-du-politologue-dominique-sistach-par-nicolas-caudeville-69950488.html
et encore:
http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-marine-lepen-en-catalogne-nord-entretien-par-nicolas-caudeville-69055845.html

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 11:30

Politique, Perpignan : Pierre Lellouche, d’État chargé du Commerce extérieur viendra en visite dans les  PO le 3 février:http://www.minefe.gouv.fr/ministere_finances/lellouche/bio-pierre-lellouche.html

Après les multiples visites de Nathalie kosciusko morizet,  ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement , Pierre Lellouche, l'auteur du récent « Mondialisez-vous ! - Manifeste pour une France conquérante »  

vient rendre visite (et vigueur) en ce début de campagne des présidentiels, et des législatives à une UMP locale en plein doute ! On l'annonce en fin de journée, chez la députée maire, Jacqueline Irlés, à Villeneuve de la Raho, en présence du député Daniel Mach, pour un meeting de 2000 personnes : va y avoir du lourd !

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 11:15

scoot.jpeg

Aujourd'hui à 18heures , les affaires catalanes ( comme il y a un bureau des affaires indiennes qui gèrent les réserves aux états-unis où l'on a cantonné ceux-ci. Les Catalans auront-ils droit à des territoires franchisés pour faire des casinos?), remettent le prix Joan Blanca.  Mais qui est Joan Blanca me direz-vous. Sur le site de la mairie de Perpignan, voilà ce qu'on peut lire : « Pour l’historienne Alicía Marcet-Juncosa, la catalanité de Perpignan est incarnée par Joan Blanca. Ce consul de la ville se trouve au coeur d’un événement qui s’inscrit dans « une espèce d’hagiographie des héros catalans », a-t-elle déclaré. En 1475, alors que le roi Louis XI assiège Perpignan, Joan Blanca est sommé d’ouvrir les portes de la ville en échange de la vie de son fils fait prisonnier par les troupes françaises. Joan Blanca ayant refusé, son fils a été exécuté sous les remparts de Perpignan qui a continué à résister. Et la capitulation n’a été envisagée qu’à la condition que le comte de Barcelone roi d’Aragon en donne l’autorisation. Jean II attribue alors parallèlement le titre de « Fidelíssima vila » à Perpignan conservant à ses yeux le statut de ville catalane. Les dés étaient alors jetés. Au-delà des aléas de l’Histoire qui devaient faire ballotter son destin entre plusieurs royaumes, Perpignan revendiquait là son identité profonde, son âme, « nos racines indéfectibles » pour Jordi Barre, qu’il n’était pas question pour elle de s’aliéner. »

On peut donc déduire que ceux qui reçoivent ce prix, ont résisté face à la France et l'invasion de sa culture en Catalogne Nord. C'est donc plus qu'un prix culturel ?

Qui donc sont les lauréats de cette année, que l'ont qualifier de « rebelles » à l'autorité jacobine, voir son « autoritarisme » : le président du club de rugby à XIII (interdit sous Vichy), les dragons, Bernard Guasch, et l'ex maire sénateur de Perpignan, actuel président de l'agglo PMCA, Jean-Paul Alduy.

Passons sur le président du XIII dont le travail ici et à l'international à eu un impact fort pour l'image de la catalanité. Mais l'homme qui a failli donner son nom au quatrième pont sur la Têt, à part des discours...et une politique du faire comme-ci (voir ce qu'il en fut lorsque Perpignan fût désigné « capitale de la culture catalane » voir article). Notez que le titre de « Fidellissime » pour Jean-Paul Alduy , qui n'a jamais été fidèle qu'à lui-même, et rarement à ses engagements, c'est assez cocasse. Et puis, un prix donné par les siens: cela met toujours du baume sur un cœur encore récemment meurtrit par une série d'échecs; de la sénatoriale perdue à une gare dont les TGV internationaux ne prendront même pas la peine de ralentir pour y faire étape...Mais après tout, nous sommes en période de solde. Et par conséquent : tous les prix sont à la baisse !

voir aussi

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-le-ridicule-ne-tue-pas-ce-qui-ne-nous-tue-pas-nous-rend-plus-fort-donc-le-ridicule-nous-rend-plus-fort-et-certains-comptent-bien-devenir-super-balaise-44938908.html

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 00:52

Jean-Marc Pujol, Jean-Marc Pujol : c'est le maire de Perpignol ?

  foto3-0034.JPG

Certains d'entre vous, sont toujours persuadés que Jean-Paul Alduy est encore maire de Perpignan (Notez, lui aussi reste encore persuadé de pas mal de choses) C'est que l'ex premier adjoint aux déficits ( heu à l'économie, mais comme nous sommes la quatrième ville de France pour la pauvreté...link ) et actuel maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol ( Je répète, ça finira bien par rentrer dans les caboches) a un déficit d'image : il n'a pas un physique marquant. Comme si ça profession d'expert comptable (retenir plutôt l'aspect comptable) avait modelé son physique. En même temps, c'est la faute au cinéma américain (celui qui créé les grands archétypes de notre inconscient collectif) de n'avoir mis en valeur pour notre représentation du héros que: des flics, des militaires, des pompiers, des avocats (pas fiscalistes), des infirmières, des médecins, parfois des experts : mais pas comptable. Alors que faire ? Que faire, pour cet homme qui n'a même pas un physique ingrat pour qu'on le retienne (on se souvient facilement de bossus comme Quasimodo ou Lagardère. En plus, lorsqu'on leur caresse la bosse cela porte chance) . Ses communicants ont essayé tant de choses qui ,apparemment ,  n'ont pas su faire bouger les lignes. On lui aura fait des marques pages à son effigie (voir article link). On lui aura fait distribuer, au et en publique des T-Shirts de l'USAP( voirlink).

 

 

On l'aura fait pauser sourire plein du soleil de Mostagadem, ballon en main, entouré de basketteuses semi-effeuillées. Cette année on lui fait faire une vidéo de vœux aux Perpignanais dont l'ambiance ressemblerait à la déclaration d'armistice du Maréchal Pétain avec l'Allemagne. Bonjour l'ambiance.

Mais cerise sur le gâteau, on le fait pauser en quatre par trois, façon mannequin pour parfum « L'homme » d'Yves Saint-Laurent, mais dans sa version locale. Avec toujours, ce sourire qui vous ferait regretter d'avoir perdu un département français du nord, mais de l'Afrique ; et un regard qui sait tout ce qu'il a fallu pour en arrivait là, et tenir sa revanche. Son manque d'assurance provient-il du fait qu'il ait été nommé maire par un Jean-Paul Alduy, trop pressé de lui abandonner les problèmes de « crottes de   chien et les trottoirs défoncés » ? Qu'on ait pas vraiment voté pour lui (et l'aurait-on fait s'il avait été  tête de liste?)  Tout ça nous coutera cher parce que le bonhomme compte bien être à nouveau maire en 2014 ( Confère la dernière campagne d'affichage qui aura coûté la moitié du budget de l'école d'art, soit 30 000 euros!)

jpa-et-jmp.jpg

Pour que l'ont se souvienne de lui, faudra-t-il qu'il créé le scandale, en divorçant de sa femme pour épouser une adjointe, représentante d'une minorité. Et faire une fête à tout casser, dans un Riyad du très chic quartier de « La Palmeraie » à Marrakech  dont les youyous retentiraient jusqu'aux oreilles des contribuables de Perpignan ?  

Photo0821.jpgLe théâtre de l'archipel la couronne des Maires-Rois de Perpignan


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