Gildas Girodeau, Gille Delpapas dédicaçant place
Cassanyes Perpignan
Gildas Girodeau a eu l'idée -sans rien me dire, le con- de faire de moi un personnage de polar. Nicolas Caudeville m'a téléphoné peu de temps avant la Sant Jordi
pour me dire -en se foutant de ma gueule- qu’il avait bien aimé mes aventures avec Yarnald Colom dans le roman « La Paix plus que la vérité ». Vu que souvent je ne sais pas de
quoi il parle, Caudeville, quand il m’appelle -le matin, au milieu d'un week-end ou à un moment où le journalisme n'est pas exactement ma priorité- je n'ai pas fait trop attention. Mais comme je
suis lecteur compulsif de polars, j'ai fini par tomber sur ce bouquin de l'éditeur « Au-delà du raisonnable » et constater comment l’auteur et son imagination avaient fantasmé sur cet Aleix du «
Punt Diari ». À vrai dire -en dehors de détails tels que le grand bureau et le poste de direction qu’Aleix a dans le bouquin- Gildas Girodeau a bien su choper le personnage, sans me connaître
personnellement si ce n’est un café pris ensemble il y a un an. Maintenant oui, on se connaît, puisque l'auteur et le personnage ont partagé ensemble la Diada de Sant Jordi à deux reprises. A
Perpignan (où ils s’arrangent pour ne jamais faire la fête du livre et la rose quand il le faut) et à Gérone.
Aleix Renyé et Gildas Girodeau au siége du Punt à
Gérone
A Perpignan Gildas Girodeau et le l’auteur marsellais Gilles Del Pappas ont signé ses polars place Cassanyes. C'était la première Sant Jordi au quartier populaire
de Sant Jaume. Jusqu'à présent les organisateurs de la Sant Jordi à Perpignan –municipalité, associations catalanistes ou éditeurs- ne s’étaient jamais aventurés dans ce quartier par crainte,
négligence ou élitisme. Ce sont les voisins et commerçants de la place Cassanyes qui ont organisé. Signatures de deux auteurs de polar, échange de livres, atelier d'écriture ... Un grand bravo
pour les initiateurs de ce Sant Jordi au milieu de gitans, arabes, amazigs, français et catalans qui peuplent le quartier de Sant Jaume, où la culture des «caps tibats que se la guarden »
n’arrive jamais. Je tenais à être là en tant que journaliste et citoyen, la première Sant Jordi a Cassanyes.
Succès total. Et comme dit dans l'interview à El Punt Avui Gildas Girodeau « avec l'auteur Del Pappas nous avons rencontrés des gens géniaux, sympa et au
grand cœur. Bien loin de la mauvaise réputation du quartier. »
Le vrai jour de Sant Jordi, le 23, les deux auteurs étaient à Barcelone et Gérone. Gildas pour signer un de ses titres traduit en catalan par Curbet edicions «
Deliri Nuclear » et Pappas pour partir à la découverte de cette fête catalane étrange du livre qui étonne tous les auteurs qui ne la connaissent pas. Profitant de la présence de l'auteur à Gérone
-ville où se déroule en grande partie le roman dans lequel Girodeau m’a enrôlé- lui et Del Pappas sont venu visiter le siège et la rédaction du journal El Punt Avui, bien présent aussi dans le
bouquin . Lisez « La Paix plus que la vérité », vous allez peut-être découvrir des choses sur le passé récent de la Catalogne qui vont vous étonner. Et, s'il vous plaît, soyez indulgents avec le
personnage qui porte mon nom.
Nicolas Caudeville, Gille Delpapas, Gildas Girodeau à la librairie torcatis, Perpignan
http://blogs.elpunt.cat/aleixrenye/2012/04/24/polars-a-la-placa-cassanyes/
http://www.larchipelcontreattaque.eu/article-perpignan-litterature-sant-jordi-torcat-off-a-la-librairie-torcatis-interview-de-l-ecrivain-gilda-103603048.html