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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 12:28

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Oui, on peut être fiers de l'USAP à Barcelone. Je ne parle pas de l'aspect sportif, je n’y comprend rien et ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse c'est que la Catalogne de là-bàs, la Catalogne autonome, à vu et entendu la Catalogne d’ici, la Catalogne pas autonome. C’était “magnifique, extraordinaire, historique …” chacun y est allé avec son superlatif et certains médias ont titré que l'USAP aussi est “més que un club”, et d'autres médias ont même titré que l'USAP “a supprimé le Traité des Pyrénées!”... rien que ça!
Et si (je pose simplement la question) en plus d’être “Fiers d'être Catalans" on le parlait aussi, le catalan? Et si cette fierté et cette identité on la montrait en dehors des stades? “Estre fierts d’estre catalans” ou “Ser orgullosos de ser catalans”, en dialecte ou standard, on s’en fout. "Fierts” pour de bon, décomplexés une fois pour toutes....
"Monsieur, vous faites la politique, là!" J’entends crier déjà les partisans de "catalanité" à la sauce "Pyrénées-Orientales”. Et ne me dites pas que j’exagère, au bout des ans d’exercer le journalisme en catalan dans ce territoire dans le sud de la France et le nord de la catalogne, j'ai souvent entendu cette phrase de la part de notables et de certains collègues journalistes français ou catalans rongés par la honte de soi. Aujourd’hui encore, parler catalan dans des actes de la vie sociale, publique ou officielle -en dehors des stades- c’est "faire de la politique, monsieur!” . Peut-être oui...

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 20:13

En ce moment, la réalité dépasse la fiction, voire même la science-fiction.

C'est pourquoi il est difficile de faire de la parodie...

Comme disait Coluche pour justifier sa candidature aux présidentielles : "J'arrêterai de faire de la politique lorsqu'ils arrêteront de nous faire rire".

A l'archipel contre-attaque, on est dans le même sillon...

Nous nous sommes permis ce montage son...

En espérant qu'il vous fasse rire !

 

 

 


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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 11:23

161431 100000458988132 3202253 nhttp://blogs.elpunt.cat/aleixrenye/2011/04/07/%E2%80%9Cser-catala-es-estimar-la-usap%E2%80%9D/

Aleix Renyé est journaliste et écrivain. Pour lui les catalans existaient avant l'USAP et le Barça. Du coup, on peut être catalan sans aimer ces deux institutions...

Texte traduit du catalan.

usap06 2

 

Je commence avec un scoop : Dans la Catalunya del Nord (nous l'appelons la Catalogne du Nord pour ne pas passer pour des hérétiques aux yeux de notre Académie nationale, l'Institut d'Estudis Catalans), il y a des catalans qui s’en foutent de l’USAP !

Oui oui, il y a des catalans qui ne sont pas intéressés, mais alors pas du tout, ni par l’USAP, ni (autre scoop) par le Barça !

A l'occasion du match que l’USAP va jouer à Barcelone, la question « Qu'est ce que c'est d'etre catalan ? » est omniprésente à la radio et dans la presse d’expression française de ce morceau septentrional de la Catalogne.

Et la réponse récurrente de politiciens, citoyens, joueurs, dirigeants et supporters du club est :

« être catalan, c'est aimer l’USAP »... Fava de nun !!!

Tout à coup je découvre qu'en fait, je suis une sorte de chose étrange, un être qui au lieu d'aller "supporter" l’USAP avec une écharpe et un T-shirt sang et or, en chantant l’Estaca i Els hi fotrem, s’entête à parler "la langue des avis”... à l'extérieur du stade !!! (Celui-là, toujours à se la péter ! Il pourrait parler comme tout le monde, non ?!).

Je n'avais jamais réfléchi si j’étais catalan ou pas, pour moi c’était une évidence... Mais je réalise que si je ne cours pas chercher la "panoplie du bon supporter" au Conseil général de gauche ou au conseil municipal de droite, je ne serai pas catalan ou, en tout cas, un “bon catalan” !

Ceux qui lisent les journaux, écoutent les radios et regardent la télévision en catalan, qui parlent catalan à leurs enfants et voisins et s’en foutent de l'USAP, du Barça et du sport en général, ceux-là vont devenir un no man’s land de l’identité. Peut-être que nous devrions demander à être protégés comme une espèce menacée, et que notre avenir sera dans une réserve, sans pouvoir faire des cargolades, porter la barretina et les vigatanes et d'autres éléments de notre patrimoine, puisqu'ils seront confisqués par ceux qui sont "Fiers d'être Catalans et qui affirment avoir le Sang 100% catalan”. Dans la réserve, quand même, nous ferons l'économie d’écouter à la radio et lire dans les journaux - tel un exercice d'hypnose collective pour s’autoconvaincre -, chaque trois minutes et chaque dix lignes que ici nous sommes “en Pays Catalan”, sans prononcer un mot - s’il n’est pas rigolo - dans la langue “de nos aînés”. Et oui, ici en “Pays Catalan” parler la langue “dels avis” est une affaire de "vieux militants catalanistes aigris" ou de "catalans Espagnols”.

La modernité en “Pays Catalan”, c'est être fier d’être catalan sans jamais le parler et aimer l'USAP.

Devenir membre du club de rugby, faire une "cargolade" ou manger des "Boules de picoulat" sont les rites de passage modernes pour obtenir le titre de "Nouveau Catalan". Les nouveaux arrivants qui ne sont pas, eux, citoyens français ou européens, n'ont toujours pas de cérémonie pour les baptiser “Nouveaux Catalans”, pas de bol. Ils voudraient bien un petit quelque chose, à l’image du truc qui organisent chaque année le Conseil général et plusieurs municipalités. On attend, peut-être que la “nouvelle catalane” Marine Le Pen gagne les élections et essaye de résoudre le problème....

Pendant ce temps, j’attends la convocation pour aller à la réserve, j’ai mon bagage tout près avec moi... ma langue et ma culture qui n’inclut pas, dommage, le goût de ces valeurs de la compétition, de la virilité et de la violence sublimé par le sport.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 18:52

parrat

Après la victoire du socialiste Jean-Louis Chambon sur le canton 2 St-Jacques, on pensait que le générique de fin allait arriver, la musique, le nom des acteurs, des techniciens, le nom des producteurs, les remerciements des collectivités territoriales qui l'ont soutenu, le bêtisier de la campagne... Encore que, c'est peut-être ça la suite du bêtisier de la campagne : Le candidat nouveau nouveau centre Pierre Parrat, supplétif de l'UMP, a décidé de poser un recours contre son adversaire Jean-Louis Chambon, dès avant la fin du scrutin, ce qui confirmerai ce à quoi il s'attendait, la défaite...

Il y a les raisons officielles, mais les mauvaises langues racontent que « lorsqu'on distribue des billets de 50 euros, il ne faut pas s'étonner qu'on ne vous donne pas de factures. Du coup de ne pas être remboursé. » Et puis, qui plus est, le clan Alduo-Pujolien était persuadé d'avoir des titres de propriété sur les populations de St-Jacques. Et voilà qu'ils veulent voter par eux-même. Non, c'est impossible, c'est sûrement que l'autre camp les aura acheté !

Comment s'imaginer qu'en France, même dans un quartier socialement défavorisé, on puisse en 2011 acheter des votes ? A moins de faire de la « projection ».

"La projection désigne un mécanisme de défense introduit par Freud dans le langage de la psychanalyse. Le terme est devenu très général en psychologie et en psychiatrie. Il désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne place sur quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'a généralement pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle "projette" sur l'autre. Il s'agit donc généralement de sentiments négatifs, ou en tous cas, perçus comme tels. La projection peut apparaître aussi dans les cas de psychoses paranoïaque (délire paranoïaque) ou schizophrénique (hallucination, délire). Le "langage intérieur" du malade est alors identifié par celui-ci comme étant "une voix" venue du dehors, extérieur à lui-même. Il s'agit d'un mécanisme psychotique mettant en oeuvre un processus primaire ».

Le recours se base pour l'essentiel sur un article de Fabrice Thomas, produit le jour du scrutin (strictement interdit par la loi électorale), qui dénoncerait un soit-disant racolage du candidat Chambon de l'école où l'on votait. Et l'erreur de la préfecture qui a mis dans certaines enveloppes, un troisième candidat du front national. Fabrice Thomas, le journaliste bras armé du candidat Parrat, qui ne voit que ce qui concerne ses adversaires politiques, risque à son tour d'avoir un recours contre lui pour émission d'articles tentant d'influencer l'électeur un jour d'élections.

Quant à Pierre Parrat, c'est plus qu'un candidat, c'est du Audiard pur jus : il ose tout et c'est à cela qu'on le reconnaît !

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 16:54

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Raphaël Séve est président de l'association étudiante "Ramène ta fraise" , une association qui se bat face a un monde qui se dit que accélérer  l'état de jungle c'est être" pragmatique". Ce pragmatisme allant parfois se nicher jusque dans l'attidude du CROUS  envers. Il est pragmatique, le CROUS, il se pense en entreprise...
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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 15:02

200040_1881716356557_1050766069_2205109_1011275_n.jpgJean-Louis Chambon au centre, durant la campagne à la caserne Puig

On ne donnait pas grande chance, même dans son camp au maire socialiste de Canohés Jean-Louis Chambon. Face au ronflant nouveau nouveau centre Pierre Parrat, les mauvaises langues lui trouvaient pale figure, le surnommait "jambon", blague digne d'une coure décole...Puis, il y eu le premier tour. et une seule voix le séparait du redomont Parrat. Porte à porte avec Antoine Soler, un travail âpre jour après jour dans quartier dit ingrat. Il a travaillé la terre électorale, creusé son sillon. Puis le deuxième tour, l'explosion. Les gens du quartier aimus aux larmes, comme une libération, Parrat perd et avec lui c'est pan du mur du systéme Alduy qui s'écroule, 50 ans, plus que le mur de Berlin. Un pacte avec Paul le pére depuis 1961...C'est la victoires des citoyens sur les communautés dans laquelle la droite les avait enfermé, les infantilisant. Heureux magrébins et gitans descendent de Cassanyes ensemble en criant, le nom de leur candidat vainqueur "Chambon, Chambon" . Devant, le conseil Général , ils le font sauter dans leurs bras. Puis, on fait la fête dans le hall du conseil général, on sort les guitares. Demain, il faudra reconstruire un quartier, un canton, ensemble...

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J.L. Chambon (PS) 51,87 % P. Parrat (UMP) (48,13 %)

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Photo0506.jpgLe président Bourquin quant à lui se félicitait de la victoire symbolique de la socialiste Toussainte Calabraise face au front national Louis Aliot

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 19:12
L'indépendant, envoie systématiquement la journaliste Josiane Cabanas pour couvrir, le conseil municipal. Hors celle-ci a démontrer à plusieurs reprises qu'elle pouvaient être d'une partialité pujolienne rare, ses places au conseil d'administration du théâtre de l'archipel à celui du patrimoine de Perpignan l'influençant peut-être http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-perpignan-josianne-cabanas-de-l-independant-rentre-dans-le-conseil-d-adminis-64757552-comments.html. Pour Jacqueline Amiel-Donat la tête de file de l'opposition à la droite municipale, le dernier article de Josiane Cabanas sur le conseil municipale est celui de trophttp://www.lindependant.com/articles/2011-04-02/conseil-municipal-le-budget-ramene-le-debat-sur-le-theatre-359839.php

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Bon. J’ai joué le jeu.
Le dossier presse a été envoyé à la presse locale avant le Conseil municipal. Pour la première fois, je n’ai traité qu’un seul sujet (histoire de ne pas les noyer …).
Et malgré tout, Candy, la journaliste du quotidien catalan local, n’a toujours rien compris apparemment.
Ce n’est pas l’augmentation en soi des travaux pour un espace “partenaires” du Théâtre de l’Archipel que nous contestons.
C’est que la majorité municipale répercute sur les coûts (donc sur l’argent public) les majorations et non les réductions (subventions publiques diverses).
C’est que la majorité municipale qui avait arrêté le 15 mars 2010 le coût financier du Théâtre à la somme de 40 millions d’euros, fait prendre une augmentation de 900.000 euros - ce qui ferait 44 millions 900.000 euros !!!!
Ils ont un problème d’addition ou de calculette !!!
Alors voilà, ça doit être trop compliqué pour Candy.
Pourtant si on répercutait les subventions reçues et si on n’ajoutait pas ces 4 millions (qui sortent d’on ne sait où) cela ferait une économie sur l’argent public de plus de 800.000 euros de loyer par an et de 26 millions d’euros de loyers sur la durée du bail.
Ca vaut peut-être la peine que Candy prenne des ampoules de phosphore ???
Rappelons que ce sont des sociétés privées qui sont propriétaires du Théâtre et qui le louent à la Ville pour 32 ans. Il s’agit donc d’argent public, et pas des petites sommes !
Pour ceux qui veulent en savoir davantage, le dossier est consultable ici.
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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 23:37

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Après la déroute de la droite locale, qui peut-on retenir dans cette partie de l'échiquier politique qui aurait su tirer son épingle du jeu? Fabrice Thomas, bien sûr ! Cet ancien journaliste d'investigation devenu samouraï de la cause droitière s'est battu comme un beau diable pour l'UMP locale, pour le triomphe de la vraie foi sarkoziste dans des combats qui avaient tous des allures de fort Alamo (pas Franck, tas d'ignares). Conseillé par le machiavélique Luc Malepeyre, le président Bourquin veut arracher la seule arme non émoussée des locataires du capitalisme, Fabrice Thomas, à qui il veut confier la rédaction en chef de la revue du conseil Général "L'accent Catalan". La carte blanche qu'on lui offre, ainsi qu'un bon salaire a su convaincre l'homme de Perpignan tout va bien. Et le voilà enrôlé dans l'armée progessiste socialiste. Avec lui comme porte flamme de la parole de gauche: le grand soir est pour demain!

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 12:54
Après la déroute de Pierre Parrat (lequel n'avait même pas jugé bon d'installer sa permanence sur le canton, mais à la loge) sur le canton 2 de ST Jacques, qui avait pour slogan "sécurité,propreté, handicap...", la municipalité de Perpignan dont il est un des adjoints les plus en vue, s'est dit et avec
raison, que c'était aussi au passage une remise en question de sa gestion de la ville. Mais plutôt que faire repentance, les stratèges de la communication Pujoliste, ont mis à la une de la page web de la ville, un article intitulé "Les marchés de Perpignan, authenticité et plaisir des sens". Derrière le terme "les marchés", il s'agit pour la mairie de justifier le fiasco de celui de la place
Cassanyes, de répéter ad noséam par Aminda Quéralt interposée que « La reconfiguration du marché Cassanyes était nécessaire car il fallait refaire la place pour des raisons d’hygiène, de sécurité et d’esthétique. Cette place n’avait pas été refaite depuis environ 30 ans et la réfection des réseaux enterrés (gaz, électricité) comme des réseaux humides (égouts, eau) était indispensable. A partir de cette nécessité, la Ville a élaboré un projet pour réorganiser le marché » L'article enfonce le clou enchaînant ainsi :"Dans cette même perspective, les 5 baraques restantes sur la place ont été détruites (3 l’avaient déjà été il y 3 ans) pour raison d’insalubrité. « La concertation pour ce projet de réhabilitation a été établie dès l’automne 2009 avec les étalagistes concernés », poursuit le maire-adjoint." Ce que l'article omet de préciser, c'est que les concertations ont été faites via le projet de l'architecte Bernard cabane qui prévoyait de reconstruire des baraques et un plan circulatoire plus fluide. Ensuite on a imposé aux commerçants la vision au rabais sans vision d'architecte d'un maire qui n'avait pour ce quartier populaire qu'une vision comptable. On a promis au passage (Marcel Zidani) le triplement des recettes, en doublant passage le prix des emplacements, dégoutant une partie des camelots de revenir...
Mais reprenons le fil de ce morceaux de littérature qui figurera à n'en point douter dans les futurs Lagarde et Michars numériques: "Quelques voix se sont élevées mais le résultat est probant. « Ce réaménagement n’est que bénéfice et il va donner un second souffle au marché Cassanyes. La mise en place de containers enterrés apporte un plus au niveau de la propreté "
Quelques voix se sont prés de 1300 signatures d'une pour pétition pour sauver les barraques que la mairie et Jean-Marc Pujol en Particulier a superbement ignoré.Quelques voix, se sont une série de conférences et concert qui ont réunis de nombreux perpignanais de St Jacques et d'autres quartier dans la chaleur du partage. Quant aux containers la taille des ordures du marché et trop grandes pour qu'elles y soient stockées.Et comme si à la fin du marché, les commerçants ambulants avaient
le temps et l'envie après une longue matinée de travaille de s'astreindre à faire du tri sélectif!
Rajouter à cela que lorsqu'il pleut, l'eau fait macérer les ordures dans les containers et avec la chaleur fait remonter les odeurs aux quatre coins de la place...
Mais pour cadrer le réel veuillez réécouter deux reportages fait sur la place Cassanyes . Le premier avant les travaux, où intervient notamment l'architecte Bernard Cabane à qui avant l'arriver de Jean-Marc Pujol, on avait confié le projet. Et l'autre très récent après travaux où commerçant ambulants et sédentaires confient leur déception

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-documentaire-sur-les-barraques-de-la-place-cassanyes-a-perpignan-48021377.html

http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-apres-les-travaux-et-les-promesses-la-place-cassanyes-toujours-a-l-agonie-interview-par-nicolas-caudeville-69435171.html

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 23:49

biographie Jordi Soler 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jordi_Soler

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Il est trois heures trente à la librairie Torcatis à Perpignan, lorsque Roger Coste le libraire revient de l'aéroport avec l'écrivain mexicain en provenance de Barcelone Jordi Soler. On se présente, on fait quelques photos devant la vitrine de la librairie qui lui est consacré, puis on monte en salle de conférence. Cela commence comme une conversation, comment ne pas tomber dans la banalité de l'interview qui fait que l'auteur raconte pour la millième fois le livre pour lequel le journaliste n'a même pas fait l'effort de lire le livre. Cette fois-ci, non seulement, il a lu son dernier livre, qui plus est les précédents. Alors, on est plus dans une « interview » , mais plus dans un entretien. On part des passages du livres, de ses personnages et l'on glisse tour à tour de la symbolique de la frontière, d'abord symbolisée par le passage d'un réseau téléphonique à l'autre (après les accords de Schenguen, ceux qui marquent la frontière ne sont plus les états mais les compagnies privées). Dans « la fête de l'ours » , à l'invitation de ce qui paraît être une sorcière, l'auteur part à la recherche d'une partie de sa famille ( son arrière grand-oncle Oriol ) qu'on croyait mort pendant la « retirada » en 1939 sur l'un des versants des Pyrénées. Sauvé par un géant qui l'arrache à une mort certaine, amputé de sa jambe gangrenée par une guérisseuse aux allures de chamane, il renaît différent du pianiste qui fit ses études au Licéu, et s'engagea aux cotés des républicains...Le narrateur entre réalité et fiction piste ce personnage dont la disparition avait pour sa famille au Mexique été resté une énigme qu'elle avait magnifiésous la forme d'une vie hypothétique. Le narrateur plonge au cœur des ténèbres...jusqu'au tréfonds de la caverne mythique de l'ours, une caverne symbolique...mais à la noirceur véritable.

La conversation coule comme au fil de l'eau, « le réalisme magique » de la littérature sud-américaine, les légendes des Pyrénées, de la part de civilisation que l'on a en soi, mais aussi de la part de bestialité, de la langue catalane qui nous établie en tant que grande famille humaine, de Véracruz à Barcelone en passant par Perpignan. Mais, il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte, et Roger Coste, lapin blanc des temps modernes, rappelle à l'Alice de l'information, que l'écrivain est « en retard, en retard » pour sa prochaine interview. On se quitte sans avoir auparavant fait encore quelques photos et fait dédicacer son ouvrage par l'auteur...Jusqu'au prochain roman...

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