Après la victoire du socialiste Jean-Louis Chambon sur le canton 2 St-Jacques, on pensait que le générique de fin allait arriver, la musique, le nom des acteurs, des techniciens, le nom des producteurs, les remerciements des collectivités territoriales qui l'ont soutenu, le bêtisier de la campagne... Encore que, c'est peut-être ça la suite du bêtisier de la campagne : Le candidat nouveau nouveau centre Pierre Parrat, supplétif de l'UMP, a décidé de poser un recours contre son adversaire Jean-Louis Chambon, dès avant la fin du scrutin, ce qui confirmerai ce à quoi il s'attendait, la défaite...
Il y a les raisons officielles, mais les mauvaises langues racontent que « lorsqu'on distribue des billets de 50 euros, il ne faut pas s'étonner qu'on ne vous donne pas de factures. Du coup de ne pas être remboursé. » Et puis, qui plus est, le clan Alduo-Pujolien était persuadé d'avoir des titres de propriété sur les populations de St-Jacques. Et voilà qu'ils veulent voter par eux-même. Non, c'est impossible, c'est sûrement que l'autre camp les aura acheté !
Comment s'imaginer qu'en France, même dans un quartier socialement défavorisé, on puisse en 2011 acheter des votes ? A moins de faire de la « projection ».
"La projection désigne un mécanisme de défense introduit par Freud dans le langage de la psychanalyse. Le terme est devenu très général en psychologie et en psychiatrie. Il désigne l'opération mentale (généralement inconsciente) par laquelle une personne place sur quelqu'un d'autre ses propres sentiments, dans le but de se sortir d'une situation émotionnelle vécue comme intolérable par elle. La personne n'a généralement pas conscience d'appliquer ce mécanisme, justement car elle n'accepte pas les sentiments, ou sensations, qu'elle "projette" sur l'autre. Il s'agit donc généralement de sentiments négatifs, ou en tous cas, perçus comme tels. La projection peut apparaître aussi dans les cas de psychoses paranoïaque (délire paranoïaque) ou schizophrénique (hallucination, délire). Le "langage intérieur" du malade est alors identifié par celui-ci comme étant "une voix" venue du dehors, extérieur à lui-même. Il s'agit d'un mécanisme psychotique mettant en oeuvre un processus primaire ».
Le recours se base pour l'essentiel sur un article de Fabrice Thomas, produit le jour du scrutin (strictement interdit par la loi électorale), qui dénoncerait un soit-disant racolage du candidat Chambon de l'école où l'on votait. Et l'erreur de la préfecture qui a mis dans certaines enveloppes, un troisième candidat du front national. Fabrice Thomas, le journaliste bras armé du candidat Parrat, qui ne voit que ce qui concerne ses adversaires politiques, risque à son tour d'avoir un recours contre lui pour émission d'articles tentant d'influencer l'électeur un jour d'élections.
Quant à Pierre Parrat, c'est plus qu'un candidat, c'est du Audiard pur jus : il ose tout et c'est à cela qu'on le reconnaît !