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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 16:23

CORRiDA: Aïe qué cultura! 

L’idée même  que l’on puisse insérer la corrida dans les pages artistiques des journaux, me fait déjà gonfler la muleta ! 

Les défenseurs des jeux du cirque sanguinolents vont m’agonir d’injures sous les talanquères de leur’ ‘’culture’’, de la trâââdition, du mystèèèère de cette mort ensoleillée et patati et patalé... Basta ! J’ai toujours préféré les artistes aux cultureux, surtout face à ceux qui disent qu’on ne choisi pas sa culture ! FAUX ! On peut choisir. Et tous les jours. Pas simple, mais possible ! Quand à savoir ce qui est culturel, j’espère en m’exprimant contre cette barbarie, ne pas être assimilé à un taliban. Ou alors, il ne me reste plus que Kho lanta pour voisiner avec les abrutis ! 

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La corrida est donc ‘’Culturelle’’. Aïe !?  Rappelons d’abord, qu’elle ne date que de la  2ième moitié du 19ième siècle et que nous devons à l’Espagne bien d’autres splendeurs, d’artistes précieux et universels. De fait on confond toujours ‘’action artistique’’ et traditions ‘’ culturels’’. La Tradition est (le plus souvent)  enfermée dans la galantine du passé. Dans l’immobilisme. Elle est donc le CONTRAIRE d’un acte artistique, même ancien. De fait El Cordobez n’est pas Albéniz, Dominguin n’est ni Vélasquez, ni Almodovar, Nimeno ne sera jamais Semprun  ou Paco de Lucia. Culture n’est pas Art ! 

Bref, je refuse l’assimilation entre l’Art et les liturgies folkloriques qui exaltent les appétits de  sang (pour le seul plaisir d’une minorité, rappelons-le également). 

D’ailleurs, ce qui bâti une tradition (voire une culture) n’est pas toujours acceptable ou à cautionner intégralement. 

Que penser des sacrifices humains(cultuels) Grecs, Aztèques ou incas ? Que penser, aujourd’hui, des excisions, infibulations, tchadorisations, lapidations ?  Que vous raconte un cheval dont la tête explose contre la cathédrale de Sienne, lors de la course du Pallo, où les animaux sont poussés dans les retranchements de la sauvagerie ? Et tuer des dauphins globicéphales à poignards nus sur les plages des  Îles Féroé, ça vous fait vibrer le palpitant ?
Voilà autant d’actes ‘’culturels’’ contemporains, parfois en pays civilisés, où l’être humain n’est jamais à l’honneur, élevé. Il n’y a dans ces relents de morts qu’un jouissance douteuse sur des victimes dont la mort est mise en scène. On décore leur douleur de musiques et de folklores ambigus, au prétexte d’un acte ancestral partagé par une foule assemblée. Foule, trompettes, cris, flammes et sang... ça ne vous rappelle rien ?  

L’effrayant avec quelques ‘traditions qui se perdent dans la nuit des temps’’, ce n’est pas le temps, mais la nuit ! 

On nous sert sans arrêt l’argument que sans la corrida, les taureaux de combat auraient disparus.  

ET ALORS ? Ils demeureraient ces créatures herbivores, somptueuses et paisibles, (sauf si un con leur tire la queue...faut pas exagérer, quand même !). 

S’ils sont élevés dans l’optique de l’arène, c’est donc qu’on a préservé l’espèce au seul profit d’un Jeu de chair déchirée et de viande éclatée. Piètre menu, que cette danse de fin d’après midi entre un poupon Barbie habillé comme un maquereau et la sombre masse de muscles, qui ne demandait qu’à brouter son champs, alors qu’on vient lui innerver le bout des cornes pour les rendre plus douloureuses au passage de la cape.  

Imposture ! Saleté qui fait spectacle mortel de la douleur !  

Le rugbyman moderne sait qu’il va morfler durant 80 minutes, et même bourré de créatine, il n’est jamais là ‘’à l’insu de son plein gré..’’. La boxe, soit disant ‘’noble art’’, (attendez, je rigole et je reviens !), oppose deux pauvres gantés, presque toujours d’origine défavorisée, qui se foutent sur la gueule (*), jusqu’à perdre les yeux, et même la vie. Et même manipulés par les magouilles d’une maffia qui les abandonnera comme des kleenex, ils ont acceptés d’être sur le ring. Tout au moins sont –ils convaincus d’être à leur vraie place. Dites, une idée, comme ça : si on laissait les 2 protagonistes SEULS dans l’arène, sans picadors ni banderilles... qui gagnerait, d’après vous, après deux ou trois heures de course ? 

Le taureau, lui, ne choisit pas l’arène ! On n’a jamais entendu l’un d’entre eux dire en conférence de presse :’’ Wouais, super, je suis au top là...je me sens bien dans mes sabots et la temporada de Séville devrait me valoir les roubignolles et la queue’’ (du matador , of course)  

Alors, hé, si la corrida est si importante que ça, pour la poignée de primitifs assoiffés de leur pinte d’hémoglobine estivale et dont l’aficion crée l’orgasme, qu’on la mette dans la rubrique ‘Masse, Broche et Tradicon’’ ou dans  ‘‘Acupuncture et Travaux d’Aiguilles’’, je m’en bats le paso-doble ! 

Dès lors, si cet équarrissage-spectacle ne voisinerait plus dans les pages artistiques avec danse, cinéma, musique, théâtre et les empêcheurs de tuer en rond, comme moi, seraient plus exaltés qu’un aficionado à l’heure de la mort. 

Et, un jour, quand les arènes seront devenues des espaces libérés de sauvagerie, (comme celles de Lutèce), les enfants joueront dans leurs cris de joie, sur le sable lavé de sang. Lequel  ne gardera même pas la mémoire des saloperies que l’homme y a fait subir et le nom des toreros aux allures de merlan. Je tiens le pari que ça arrivera !

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 09:01

lebourgL'historien Nicolas Lebourg

Le Monde magazine, l'hebdomadaire du quotidien Le Monde, publie ce 9 juillet le premier volet d'une série dédiée aux numéros 2 du Front National. Celle-ci a été réalisé par l'historien perpignanais Nicolas Lebourg et son comparse le documentariste Joseph Beauregard, auquel on devait déjà le webdocumentaire sur François Duprat  (visible sur les sites du Monde et de l’Institut National de l’Audiovisuel ).

Tous les samedi pendant un mois un ancien maître d'oeuvre du Front National est présenté : François Duprat, Jean-Pierre Stirbois, Bruno Mégret et, pour finir, Louis Aliot. Derrière les Le Pen père et fille ce sont eux qui ont construit le FN. Ces portraits de quatre pages disposent d'une version courte sur le site internet du Monde. Pour les Perpignanais deux d'entre eux ont une résonance particulière. Jean-Pierre Stirbois était un disciple de Pierre Sergent, député Front National de Perpignan en 1986-1988. Louis Aliot, second du parti d'extrême droite depuis le congrès de 2011, compagnon de Marine Le Pen, s'est implanté électoralement et professionnellement dans la capitale du Roussillon. Contacté par nos soins, Nicolas Lebourg nous a juste confirmé que le portrait de Louis Aliot traiterait de la vie politique perpignanaise de ces dernières années et de la façon dont ce terrain local est un laboratoire du national.

lebourg livre

son dernier ouvrage en attendant celui sur François Duprat

voir aussi

François Duprat,une histoire de l'extrême droite, interview de l'historien Nicolas Lebourg par Nicolas Caudeville

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:38

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Je vois se dessiner -entre certains d’entrevous, lecteurs roussillonais- un sourire sur votre visage bronzé à la lecture du titre de l’article et, encore plus, en regardant les photos. Et bé, oui, je sais, vous connaissez aussi l’emplacement de la plage secrète et ça depuis votre enfance. Elle ne serait, donc, pas tellement “sicreta" comme je le prétend.. . Père, mère, tata -ou la voisine dévouée avec la voiture break- vous y amenaient enfants pour éviter, déjà, l’invasion de “pallagostins” à Canet ou Cotlliure. Vous conviendrez avec moi, quand même, que cette plage nous la gardons pour nous, de génération en génération. Nous n’en faisons pas de la reclame.
Les amis ou les parents que nous arrivent de Paris (nous avons tous quelqu'un, l’été, qui debarque de Paris, Lyon ou Lille... de la France française, quoi! ) nous les emmenons sur les sables de Saint-Cyprien ou Le Barcarès. Pour qu’ils bronzent entre eux. Comme ça ils peuvent bien râler, affirmer haut et fort que c’est mieux chez eux, laisser ses rejetons affreux être encore plus mal élevés que d’habitude, puisqu’ils sont chez les ploucs...On dit rien, on les laisse se plaindre de la tramontane, tout en sachant qu’ils vont se plaindre aussi de la marinade qui provoquera qu’on agite le drapeau rouge interdisant la baignade....
Avec l'âge, en Roussillon, on apprend à les laisser dire, crier et se plaindre, les “pallagostins”. Et s’ils nous gonflent au point de nous faire sortir de nos gonds on lance un bon juron en catalan (en “rossillonès” ou en catalan normatif, on s’en fout, puisqu’ils ne comprennent rien) suffisant pour faire comprendre aux parigots qu’il y a quelque chose qui ne va pas...

Bon, revenons à la plage “sicreta” que toi et moi conaissons
Pendant des générations cette plage a gardé son cachet, son aspect “paradisiaque” (si je peux me permettre de m’exprimer comme une agence de voyages) réservé aux connaisseurs... Oui, c’est vrai, il faut avouer que pendant un certain temps une tribu de vikings naturistes l’ont squatté, mais on les a bien toléré. Ils et elles -avec ses blondeurs de partout et sa discrétion bien élevé- ne gâchaient pas le paysage ni polluaient avec ses déchets ni ses cris un environnement précieux.
Il faut en être les gardiens, de nôtre plage “sicreta”. Pour chaque “rossillonesa” et chaque “rossillonès” cette plage fait partie de son histoire intime, personnelle. Nous devons être vigilants aux tentatives d'en améliorer l'accès, aux promotions du tourisme et de l'immobilier … Notre littoral était riche en plages et criques magnifiques et vierges. La notre c’est la dernière... allez, disons qu’il en reste encore deux ou trois de plus, en sursis...

Cette année j’y suis allé pour la première fois fin Juin. Ce jour-là la tramontane n’y allait pas de main morte. Sur la plage, personne. Et sur la mer ridée par le vent, le barque “d’en Janot”. Rien de plus. Pourvu que ça dure!

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 09:09

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O ROUQUAN - chercheur, enseignant

Spécialiste: Ve République, présidentielle, démocraties -

www.rouquansciencepo.fr

 

PUBLICATION(S) ACTUELLE(S): "Les stratégies présidentielles en France : constantes et variables au vu de la crise de la représentation", Revue Politique et Parlementaire, n°1060, sept. 2011.

 

Ambivalence de la primaire 

D’inspiration démocratique, la primaire est nécessaire mais pas suffisante à remédier à la crise de la légitimité des partis politiques. Essayons d’ évaluer quels sont les apports et les faiblesses éventuels de ce dispositif. 

Un plus démocratique 

Depuis dix ans, le PS profite d’être dans l’opposition pour élargir la sélection de son présidentiable. En 2007, les militants ont arbitré un débat qui s’est ouvertement tenu face à l’opinion, et une procédure plus facile d’adhésion permettait aux plus impliqués des sympathisants, de voter Les primaires des autres formations de gauche s’appuient encore aujourd’hui sur les seuls militants. Au PS, pour la première fois en 2011, les sympathisants non seulement de ce parti, mais de l’ensemble de la gauche, vont pouvoir décider. Si la mobilisation est forte, l’effet politique sera moteur. La primaire du PS représentera une dynamisation incontestable  de notre démocratie. Le charisme du candidat en bénéficiera. Si par contre d’une part débats procéduriers et difficultés matérielles de vote alimentés par la droite, d’autre part lassitude des guéguerres entre chefs, entrainent une faible mobilisation, le candidat désigné sera pénalisé. Les socialistes jouent gros dans cette affaire ; ils font preuve d’un certain courage. 

Quelle lisibilité idéologique ? 

Plus généralement, il faut s’interroger sur les limites de ce dispositif au regard de la perte globale de légitimité des partis politiques : d’abord, ils échouent de plus en plus à agréger un corpus idéologique lisible. Qui sait aujourd’hui où en est le PS par rapport à la social-démocratie ; considère-t-il que cette dernière est dépassée et si oui, qu’invente-t-il pour la remplacer ? Qui sait aujourd’hui où il place le curseur de la régulation, entre le néo-libéralisme dominant et les attentes de changement du système ? Plus à gauche certes, mais jusqu’où ? Que propose-t-il : des « mesurettes » ou des réformes de structure et lesquelles ?... Le PS est certes fier d’avoir voté un projet – mais depuis 2002, l’on ne compte plus les conventions et documents dits « de fond » -. Il est fier d’avoir d’abord communiqué sur ses idées, période dissociée de celle de la primaire, qui commence. Mais dès lors, que va apporter cette dernière à la clarification idéologique ? Ainsi, séparer les moments, n’est-ce pas illustrer que la personnalisation clive le PS, plus que les idées ? 

La course à l’échalote 

Car, davantage que par la confrontation d’idées, forcément limitée puisque les candidats appartiennent au même parti, la primaire est à la conjonction des logiques de clientèles et de marketing politique : le parti n’est plus suffisamment structuré par un leadership, mais aussi par des règles du jeu interne appliquées, pour empêcher l’étalage public et constant des ambitions personnelles. Cette logique est propre à la démocratie médiatique, gourmande d’affrontements incarnés. Ainsi, autant que par une éthique, le besoin d’organiser des primaires est justifié par l’échec des partis à sélectionner sereinement les dirigeants, aptes ensuite à candidater sans trop de contestation aux élections les plus importantes. Ce dispositif va sans doute permettre d’éviter les candidatures dissidentes au premier tour de la présidentielle ; phénomène que la droite avait rencontré notamment en 1995 – rivalité Balladur/Chirac -. Mais le risque de la primaire est d’exacerber à nouveau les concurrences internes, péniblement jugulées depuis deux ans. Dans ce cas, la crédibilité présidentielle ultérieure du candidat socialiste sera affaiblie. Dans le cas d’une primaire trop consensuelle, l’intérêt du grand public sera limité et la participation sans doute modeste. Quadrature du cercle... 

Un risque de lassitude ? 

La question qui se pose enfin, est de savoir si le calendrier choisi est le bon. Il y aura difficilement un temps de respiration suffisante, entre la primaire socialiste et le début de la précampagne présidentielle ; or, ce moment eût été utile à penser les plaies entre « écuries » Par ailleurs, en France, la présidentielle est à deux tours. Elle est suivie de législatives, également à deux tours. Les militants et les élus locaux ne seront-ils pas épuisés après un an et demi non stop de campagnes à implication nationale, auxquelles le PS a donc rajouté un round ? Leur mobilisation pourra-t-elle être maintenue ? Si les cadres du parti font de leur concurrence leur carburant, certains militants pensent qu’ils vont eux, en manquer. Que penser des sympathisants-électeurs ? Cette succession de votes ne va-t-elle pas finir par encourager l’abstention, notamment au dernier des scrutins, les législatives ? 

Le dispositif des primaires, présenté comme régénérateur, est donc ambivalent : il correspond à priori à un meilleur respect du principe démocratique de participation, mais il recèle nombre de risques ; il est dans tous les cas insuffisant à remédier à la crise de la représentation.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 15:54

PUIGNAU-380x429.jpg

Comme annoncé dans un post de juin , la casa de la Généralitat et CDC catalogne nord viennent de confirmer la nomination d'Alexandre Puignau le maire des Cluses:"Alexandre Puignau a été nommé ce jour par Artur Mas, Président de la Generalitat de Catalogne, Responsable des relations transfrontalières pour la Generalitat. Cette nomination vient de paraître au journal officiel du gouvernement catalan. Alexandre aura en autre en charge les responsabilités suivantes: – Apporter un soutien spécialisé à la présidente de la Generalitat dans le domaine des relations transfrontalières, – Surveiller l’activité des agences frontalières et diverses institutions, notamment le regroupement de coopération territoriale (GECT), – Évaluer les politiques et les projets en cours et à venir entre le Nord et le Sud, ainsi que leur mise en place, – Informer, conseiller, proposer des actions et activités au Président sur tous les aspects du transfrontalier, Alexandre Puignau est diplômé d’un D.E.S d’urbanisme option maîtrise du territoire de l’université de Perpignan. Il est un des spécialiste local des relations transfrontalière et de la maitrise de l’environnement. En tant que Maire des Cluses, Alexandre a depuis longtemps mis en place des projets d’aménagement du territoire sur sa commune et communauté de communes. Visionnaire, il a favorisé les relations transfrontalières. CDC est fier de cette nomination."

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 11:33

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Comme Jean-Marc Pujol voulait nommer le quatrième pont, pont Jean-Paul Alduy (du vivant de JPA, comme lui-même avait débaptisé l'avenue de Villeneuve pour lui donner le nom d'avenue Paul Alduy du vivant de celui-ci), Christian Bourquin, ne donne pas un nom de rue à son mentor George Fréche, mais une statue. On sait que George Fréche avait un certain goût pour les statues, puisque, il avait voulu à Montpellier "la place des grands hommes du 20ième siécle", peuplée des statues de Lénine, Mao, Churchill, de Gaulle, Mandela, Gandhi...On le voyait à l'inauguration de cette place, face à la statue de Lénine brandissant le poing disant:" vive la révolution d'octobre...c'est toute ma jeunesse!"

C'est devant le futur lycée Marianne à Odyseeum. Symbole fort puisque, c'est George Fréche qui avait été porteur du projet. Sur le fait d'être statufié façon commandeur dans Don Giovanni de Mozart, George Fréche avait déclaré le 8 septembre 2010 sur le plateau de TV Sud:"«Si quand je serai mort, il y a des gens qui veulent faire une statue, je n'ai qu'un vœu, être à cheval ». Et de spécifier : « Mais sans étriers ! ».

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 10:13

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L'abeille est la sentinelle de l'environement . Albert Einstein qu'était pas la moité d'un con à dit à ce propos: " « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », signé : Albert Einstein."L'abeille est un animal écologique tout ce qu'elle fait ou produit est utile pour l'environnement

- Elle butine les fleurs et permet ainsi la pollinisation et assure le maintien de la biodiversité

-Elle produit le miel , du pollen, de la gelée royale, de la propolis et de la cire

- Elle est l'indicatrice des pertubations de l'environnement, c'est un véritable marqueur écologique

Michel Barcello est le président de l'union apicole du roussillon, il nous raconte comment ici aussi l'abeille est en danger à cause du traitement pour la fièvre affteuse , ainsi que les enjeux économiques et écologiques du miel pour le département 66


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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:54

 

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Trouvé sur le site Batiweb http://www.batiweb.com/ une information selon laquelle:"La société Etudes de Design et d'Architecture, ex-Jean Nouvel et associés, a été condamnée à verser 82.000 euros à la Ville de Lyon pour une série de malfaçons constatées après des travaux à l'Opéra, rénové entre 1986 et 1993, a-t-on appris jeudi auprès du tribunal administratif.

La société Etudes de Design et d'Architecture, ex-Jean Nouvel et associés, a été condamnée à verser 82.000 euros à la Ville de Lyon pour des malfaçons sur les accès aux équipements électriques de la scène et sur la machinerie de l’Opéra de Lyon. Ce dernier a en effet connu plusieurs problèmes techniques depuis sa rénovation et avait fermé en février 2000 à cause de cintres du décor défectueux. Une autre fois, une plaque de la verrière du dôme était tombée. La Ville a donc dû effectuer des travaux complémentaires de sécurité ces dernières années. Elle poursuivait cette société chargée de la maîtrise d'oeuvre ainsi que le contrôleur technique des travaux, Socotec, et Hymelec, un des principaux entrepreneurs.

A l'audience, le 21 avril, la Ville avait demandé plus de 1,5 million d'euros de dédommagement à trois entreprises. Le tribunal a rejeté ses deux principales requêtes, de 915.840 euros au titre de l'absence d'un dispositif de détection du mou de câble sur la scène et de 287.393 euros pour une résistance prétendument insuffisante de chaînes de contrepoids, estimant que les entreprises n'avaient commis aucun manquement. La justice administrative avait déjà condamné cinq sociétés  en 2008-2009, dont Etudes de Design et d'Architecture, à verser plus de 100.000 euros à la Ville pour une première série de malfaçons, notamment dans les cuisines du restaurant de l'opéra."

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 10:06

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L'oeuf de Nouvel ou le Grenat impossible

Que faire de l'œuf de Jean Nouvel? Oeuf informe et laid, en ciment, où depuis trois mois se font et défont des tests de peintures et textures... Oeuf qui devait prendre l'apparence de la pierre précieuse typique de la Catalogne Nord. Un grenat vermillon, brillant et lisse. Grenat qui serait l'attrait principal de l'ensemble architectural du Théâtre de l'Archipel. Grenat-monument que -merde!- ils se sont aperçus, au moment de le réaliser, qu’il n’existe aucune technique ni peinture, nulle part au monde, qui puisse donner à l’oeuf l'apparence que l'architecte avait imaginé, dessiné et maquetté. Pendant des mois les techniciens ont testé, étudié, examiné, supprimé, recommencé et ... rien, aucune couleur, aucune technique ne plaisait au grand Nouvel. "Niet! No! Non! " s'écriait à chaque nuance de rouge, à chaque matière plastique ou résine qui lui était présenté. Il voulait reproduire exactement ce qui n'était possible que dans sa fertile -et faut le reconnaître, géniale- imagination. Pendant longtemps, travaux bloqués, le maître s'entêtait, allait jusqu'à répudier son oeuvre si l’oeuf ne devenait le grenat qu’il avait rêvé.
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Les délires créatifs d'un grand architecte peuvent coûter très cher. Et ses caprices de starlette encore plus. Jean Nouvel réalise, partout dans le monde, des projets pharaoniques financés par des gens pour qui un zéro de plus ou de moins ne compte pas, au moment de signer le chèque ou de faire un virement bancaire. Nouvel, et les autres architectes de son rang, peuvent se permettre de laisser voler l'imagination sans retenue budgétaire, de concevoir de grands projets créatifs à la limite du faisable. Si, finalement, ces projets géniaux arrivent à voir le jour c’est en rallongeant de beaucoup -mais beaucoup, beaucoup- le budget initial. A Perpignan nos chers élus ont choisi ce brillant architecte pour imaginer le Théâtre de l'Archipel. Perpignan veux jouer dans la cour des grands, objectif louable. Mais il faut beaucoup d'argent pour jouer avec les caprices des stars et des divas qui pullulent cette cour, soit dans le monde du sport, l’art ou l'architecture. Pour se payer certains d’entre eux faut être, au moins, un cheikh du Qatar, ou avoir une Madame Bettancourt qui vous signe les chèques d’une main tremblotante sans regarder le chiffre que vous même avez écrit au préalable.

Le fait est qu’avec ce bras-de-fer autour de l'œuf de Nouvel, le Théâtre de l'Archipel ne sera pas fini le 10 octobre, date annoncé du premier spectacle de l'ambitieux programme de l’ECT (Escena Catalana Transfronterera), où est inclus le Théâtre de l’Archipel dirigé par Domènec (et non pas Dominique comme il est appelé improprement sur France Bleu Roussillon) Reixach. Une ECT (Scène Catalane Transfrontalière, projet culturel mis en place entre les structures théâtrales de Perpinyà et Girona) totalement ignoré par la presse française de Perpignan. Dans les cerveaux formatés avec le code hexagonale il est impossible de concevoir, il est totalement farfelu, qu’une programmation culturelle sérieuse situe au même niveau des productions en provenance de Paris et en français -ou de Madrid et en espagnol- et des productions de Gérone ou Barcelone "en catalan! c’est rigolo! " Faût les comprendre, certains de mes collègues d’esprit ethno-centrique franco-parisien. Après La Jonquera -et le Paradis, le Dallas ou le Madam’s- le reste de la Catalogne autonome est terra incognita pour eux, notamment en matière de culture. Bon, oui, ils connaissent aussi “Rosas”, “Figueras”, la Costa Brava et le flamenco des “Ramblas” que, comme tout le monde sait en France, c’est la danse et la musique typique de la Catalogne. Quand on a l'immense privilège d'être français, être bercé dans la culture française, les autres cultures sont, au mieux, une curiosité. Mise à part la culture anglo-saxonne, bien sûr, envers laquelle on a, en France, un vrai complexe d'infériorité. A chacun son tour!

Bon, revennons dans l’oeuf de Nouvel. Après que ses caprices de vrai génie ont retardé, pendant des mois, l'achèvement des travaux, le grand architecte a soumis à la municipalité de Perpignan un autre projet pour peindre (je dis bien peindre) son œuf. Il sera aussi rougeâtre avec des phrases poétiques et identitaires (sic) gravés ou peintes, seulement visibles de près. Très bien. Sans vouloir emmerder personne -surtout nos autorités municipales- je me demande simplement: qui paie pour le retard causé par l'imprévision de l’architecte? Quel sera le coût du nouveau projet pour la coquille d'œuf? La ville va payer, bien sûr, des fonds vont surgir par art d'enchantement des caisses (vides, nous dit-on, pour des projets sociaux et des subventions culturelles).
Ils ont raison, nos édiles. Avec un artiste créatif et éclairé comme le Grand Architecte ce sont des mauvaises manières, que de lui faire payer des pénalités pour son manque de prévoyance. Il serait de mauvais goût que de lui demander pourquoi il n’étudie pas, avant de présenter un projet, la faisabilité de celui-ci. Et, surtout, des gens bien élevés comme le maire et le président de l'Agglo, ne vont pas le contredire ni lui demander s'il sait où il est -et le temps qu’il fait- ici à Perpignan. Le grand architecte demande, pour finir les travaux, qu’ils s'arrêtent “s’il fait du vent ou il fait trop chaud”. Il connaît la tramontane, l'architecte illuminé? Il connaît les températures d'une ville méditerranéenne en plein été? Chut! Silence! Personne ne dit rien qui pourrait perturber le génie qui a bien voulu venir nous faire les poches! Pendant ce temps, l'œuf de Nouvel et ses commanditaires deviennent la risée de Perpignan.

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http://blogs.elpunt.cat/aleixrenye/2011/06/30/lou-den-nouvel-o-el-granat-impossible/

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 00:43

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Comme les dominos, aprés Clotilde Ripoull pour CDC, Olivier Amiel pour le MRC, voilà qu'Anne-marie Cubris pour le PRG que pour l'affaire des archives , le morceau  est trop gros à avaler!

"Communiqué de presse du Parti Radical de Gauche sur le démantèlement des archives municipales  dans le pole de lecture publique et du patrimoine écrit

 

              Le 24 juin dernier en CTP,  la Ville de Perpignan a voté un texte particulièrement inquiétant pour l’avenir de son service d’archives : « le pole de lecture publique et du patrimoine écrit », un document qui pose plus de questions qu’il ne donne d’indications, auquel est annexé un organigramme qui n’apporte pas plus de précisions.

    On comprend cependant qu’il va y avoir un « resserrement des missions des archives municipales », sans que ce resserrement soit expliqué, et « un élargissement des missions des bibliothèques », qui reste tout aussi large que flou. On y découvre surtout que le personnel du service des archives va être réduit de moitié (de 11 à 6 agents) pour exercer « la collecte, la conservation et la communication des archives » et qu’une mutualisation des agents au sein du pole  va avoir lieu ,ce qui va poser de nombreux problèmes puisque les métiers d’archiviste et de bibliothécaire ne sont pas les mêmes ,tout comme la formation des agents .  

      Le  Parti Radical de Gauche est particulièrement choqué de voir avec quelle désinvolture est traité le service qui a en charge la conservation de la mémoire et l’histoire de la Ville depuis le Moyen-âge ainsi que toute sa production administrative .N'oublions pas non plus que depuis une trentaine d'années les archives municipales font partie intégrante de l'action culturelle de la ville, domaine dans lequel ce service a toujours fait un travail remarquable.

     Nous vous demandons, M. le Maire, de revoir totalement l’organisation de ce pole. Nous voulons que l’avenir des archives municipales de Perpignan soit pris en considération comme il se doit, avec le visa des services de l’Etat (ce qui n’est pas le cas !!!) dans le respect de ses missions et de son personnel.

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