Né le 4 octobre 1974 à Romilly sur Seine, il vit aujourd’hui à Latour de France, près de Perpignan, où il est Maître d’Armes à l’École Catalane de Combat
Médiéval.
Parcours sportif
Passionné par les arts martiaux orientaux, Olivier commence sa pratique martiale en 1989 par le taekwondo (du Maître Kang Seung Sik) puis le viet vo dao, tout en
s’initiant à la boxe anglaise et aux armes traditionnelles japonaises.
En 1997, il quitte ses activités professionnelles pour se consacrer uniquement à l’étude et à l’enseignement des Arts Mariaux Coréens. Durant une formation, il
rencontre Emmanuel Clergeau, formateur et entraîneur au club de Pentathlon moderne de Perpignan et se forme à l'encadrement de ce sport.
En 1999 obtient le Brevet d’État de Pentathlon. L’escrime est une révélation, Olivier PATROUIX-GRACIA abandonne les arts extrême-orientaux quelques années plus tard
pour l’art martial français sous la tutelle des maîtres Bernard Marché et Marie-Chantal Depetris-Demaille (Championne du Monde en 1971).
Passionné d’histoire, la pratique moderne ne lui suffit pas, il étudie la dague et la rapière mais c’est la rencontre de Philippe Arestan, durant l’année 2000, qui
le mettra sur la voie du combat médiéval.
En 2001, il obtient la Maîtrise d’Armes (Brevet d’État d’Escrime) et devient ainsi le premier Maître d’Armes issu du civil et non escrimeur de compétition.
Responsable technique et pédagogique à la Société d’escrime argelèsienne de 1999 à 2006, il est aussi membre de la Commission fleuret du Languedoc-Roussillon de 2002 à 2006.
En 2005, il crée l’École Catalane de Combat Médiéval (ECCM) dans le but d’étudier et de promouvoir les Arts Martiaux Historiques Européens (AMHE).
En 2007, il rejoint le Maître Richard Gely, responsable du Perpignan Roussillon Escrime.
Il fait partie des rares maîtres d’armes à s’intéresser à l’histoire de l’escrime et plus particulièrement au combat médiéval.
Parcours médiatique et littéraire
Outre ses participations et/ou organisations à des colloques, des stages et des reconstitutions, il contribue à la réalisation et participe à des documentaires
historiques télévisuels, en 20091,2 « Chevaliers »3 pour la chaîne histoire et en 2012 « Le visiteur de l’histoire »4,5 pour France 5 aux côtés d’Arnaud Poivre d’Arvor.
Parallèlement et après la sortie du "Traité de combat médiéval, la méthode catalane", bréviaire à destination des pratiquants d'escrime médiévale, il se plonge dans
l’étude d'un traité du XVème siècle du Maître Filippo Vadi pour offrir son interprétation de "DE ARTE GLADIATORIA DIMICANDI", toujours aux éditions BUDO.
Ouvrages
Le Traité de Combat Médiéval : La méthode Catalane
Le "Traité de combat médiéval, la méthode catalane" (Éditions Budo, Octobre 2006, ISBN 9782846173223):6 est un bréviaire destiné à donner quelques bases aux
pratiquants autant au niveau de la sécurité (en effet, le combat médiéval doit se pratiquer en prenant certaines précautions, tout autant quand il s'agit de combats chorégraphiés de spectacle que
dans le cadre d'une pratique de confrontation "libre" au risque de se blesser). Cet ouvrage n'a pas pour but de délivrer une vérité sur la pratique des armes médiévales, mais plutôt de proposer
une manière d'aborder l'escrime médiévale. Cette méthode, empirique, se veut accessible à tous, au risque d'être critiquée par les spécialistes historiens des AMHE, car se basant plus sur la
pratique professionnelle de l'auteur que sur des traités d'époque.
"De arte gladiatoria dimicandi ou l'art de combattre du fantassin"
L'interprétation7 du "De arte gladiatoria dimicandi" de Filippo Vadi est, elle, plus proche des méthodes d'Archéologie Expérimentale. En effet, Olivier
Patrouix-Gracia s'est rapproché d'historiens et d'archéologues (avec un travail de paléographie et de traduction fine) afin d'être au plus près de la méthode scientifique, tout en restant
fortement en lien avec sa pratique professionnelle de Maître d'Armes. Ainsi, se basant sur différentes versions du traité de Vadi, il confronte le texte et l'iconographie originale à la pratique
du Maître d'Armes dans une démarche de recherche du geste, tout en replaçant le manuscrit dans un contexte martial historique.
Pour la sortie de son dernier ouvrage, il nous a accordé un entretien