https://tempspresents.com/2020/05/04/pauvreste-football-perpignan-documentaire/
Helene Perpere était en direct pour l'archipel contre attaque pour la reprise de l'Ubu qui réouvre dans sa version déconfinée et en terrasse de mardi à samedi de 17h à tard dans la nuit
Voir aussi:
https://tempspresents.com/2020/05/04/pauvreste-football-perpignan-documentaire/
Restaurateur au centre ville de Perpignan , il analyse l'économie de son métier et son avenir en pandémie Covid19 , l'action de la mairie ou son absence, pour les commerçants (à part un service minimum, notamment en ne faisant pas payer les terrasses ) et le monde d'après !
Les restaurants et les bars rouvriront à Perpignan le 2 juin et Chez David aussi
1, rue Pierre Curie
66000 Perpignan
France
Clément Ternisien était en direct pour l'archipel contre attaque . Ce multi-musicien a trois groupes Hublot, Trip for Léon , l'impasse humaniste . Dans cette interview, on cause de la vie d'artiste, avant, pendant et après Covid19 . La nécessité d'être solidaire pour survivre à ce mauvais moment (sauf pour les industries pharmaceutiques) . Et de se réinventer et s'adapter dans les modes culturels pour continuer ce beau métier, et ne pas laisser sombrer un pan de l'économie locale ( parce qu'on ne fabrique pas de la culture qu'à base d'amour et d'eau fraîche) , comme le soignant, les artistes ne se nourrissent pas que d’applaudissements et de médailles , fussent-elles de brillantes breloques !
CAVALE présentation
Cavale est créé en 2011 à Perpignan (Pyrénées Orientales) par Prêle Abelanet, qui réunit cinq musiciens autour
de ses compositions, pour une musique écrite mouvante, libre et construite à la fois, s’inscrivant dans le jazz,
musique du monde, univers cinématographique, formant un folklore imaginaire singulier.Prêle Abelanet (composition, accordéon), Alexis Lenoir (sax ténor), Arne Wernink (trompette), Pierre Baradel
(batterie), Olivier Chevoppe (contrebasse), tous sont aussi actifs dans d’autres projets de musiques éclectiques,improvisations, spectacle, et musiques actuelles.
Cavale s’adresse directement à l’imaginaire en insufflant des émotions graves et joyeuses, douces-amères,humoristiques, rêveuses et poétiques. Le cinéma n’est pas loin, il suffit de monter dans le train musical.
Tout est réunit pour emporter l’auditeur : jazz, univers cinématographique, musique du monde, consonances
des Balkans, énergie rock, improvisations et formes rythmiques inattendues (mesures asymétriques,
polyrythmies). On se laisse emporter en pensant à des compositeurs comme Nino Rota, Pascal Comelade,Carla Bley, François de Roubaix, Goran Brégovic, Henri Texier, Louis Sclavis...
Cavale joue son premier concert aux Musicales de l'Agly (Planèzes) en 2011, et a pu approfondir sa création durant les résidences artistiques au Théâtre de Perpignan, et à la Casa Musicale, s'est produit sur les scènes du festival « Jazzèbre », festival « Souillac en Jazz », auditorium de la médiathèque de Narbonne, Théâtre de Perpignan, ElMediator, Château de Collioure, les Jeudis de Perpignan, le Couvent des Minimes, le Portail à Roulettes, l'Anthropo, le Fort de la Galline, Le Belvédère du rayon Vert (à Cerbère)http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2015/09/concert-de-3-groupes-oniriques-au-rayon-vert-a-cerbere-octobre-la-revolution-au-belvedere-interview-prele-abelanet-boris-netzer-laur
, le Centre d’Art « à 100mètres du Centre du Monde », le festival « Vendanges d’Octobre » d’Alénya ... et continue d'explorer des espaces particuliers en s'associant parfois avec différents artistes plasticiens, dessinateur (BD-concert avec Baudoin à elMediator), vidéaste (Thomas Penanguer), poète-comédien (Jérémy Tissier), et avec lesaxophoniste Vincent Mascart.
Un passage à la radio France Culture dans l’émission « Les Carnets de la création » leur donne un nouveau souffle pour l’année 2019...http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2019/04/le-groupe-catalan-cavale-recu-sur-france-culture-dans-les-carnets-de-la-creation.html
Discographie : Cimes (2018), Partir (2015) , Mémoire Vive (2012)
« Cavale est comme un train en marche, dans lequel l’auditeur est pris, la musique devient le
paysage qui défile, et procure le sentiment d’être en partance pour ailleurs.
On ne sait où et quand sera le terminus ... »
www.difymusic.com/cavale-prele-abelanet
https://cavale-prele-abelanet.bandcamp.com/releases
www.facebook.com/cavale.musique
ITW avril 2020 Thierry Grillet - SORTIE ALBUM CAVALE – Un nuage passe
1 - Cet album suit-il le même cheminement musical que le précédent ?
2 - Le line up a-t-il connu des modifications ?
3 - Les influences musicales qui t'ont aidé à créer ce nouveau disque au moment de l'enregistrement.
4 - Quel était ton état d'esprit au moment de l'enregistrement
5- As tu composé toute la musique ? Il y a t-il des textes sur certains morceaux ?
6 - Dans quel état d'esprit es tu actuellement avec ce grand renfermement.
7 - Comment organise tu la vie de tous les jours (répets à distance ? course, école à la maison)
8 - Quels signes importants tires tu de cette situation inédite et, quelles leçons penses tu que l'humain devra en tirer pour le futur ?
9 - Etre confiné et cavaler c'est quand même paradoxal ?
10 - Les projets à venir d'après crise.
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1 – Cet album clôture une trilogie avec les deux précédents [Partir, Cimes, Un nuage passe], qui n’était pas déterminée au départ mais qui s’est construite d’elle-même : d’une part par la constance des musiciens, d’autre part par le visuel graphique fondé sur un imaginaire récurrent.
Mon écriture garde une cohérence musicale, ainsi que la couleur des arrangements avec toujours la touche des mêmes musiciens et leurs improvisations.
A propos de la pochette CD, j’ai travaillé avec le même graphiste (Bruno Foglia) pour ces trois albums, qui m’a aidé à faire évoluer le visuel. Les deux animaux nocturnes du 1er album « Partir » vont vers une mutation humaine sur le 2ième album « Cimes », puis enfin vers une sorte de chimère plus spirituelle sur ce nouvel album « Un nuage passe ».
Le fil conducteur de cette trilogie est la notion de Vie et son impermanence.
2 – Les musiciens sont les mêmes [sax : Alexis Lenoir / trompette : Arne Wernink / batterie : Pierre Baradel / contrebasse : Olivier Chevoppe/ Composition, accordéon : Prêle Abelanet]
Et nous avons 3 invités sur cet album sur quelques titres : Vincent Mascart au sax soprano, Lucie Chillon à la voix (texte parlé), Valentin Estel à la guitare électrique.
3 – Je n’ai pas cherché volontairement des influences pour l’écriture de cet album, mais il en ressort certainement ce qui me nourrit musicalement ; et avec du recul, après enregistrement on peut percevoir un héritage d’Ennio Morricone ou Pascal Comelade avec le dernier titre Adéu, ou une tendance afro-beat sur le titre Opotamip. Aussi pour stimuler des idées d’arrangement j’ai été inspirée par l’ONJ Europa Berlin, pour une écriture plus orchestrale.
Et des influences des musiques des Balkans font toujours parti de mon bagage…
4 – J’étais dans le souci de garder une cohérence de son et d’énergie avec l’album précédent, enregistré dans les mêmes conditions techniques au studio Tam-Tam Audio de Florent Lambert à Perpignan. Et de faire au mieux dans un temps imparti, car notre défi était de pouvoir enregistrer un dernier album avec notre trompettiste avant son départ de France vers de nouveaux horizons... !
Donc c’est aussi dans cette émotion que nous avons enregistré, celle de partager nos derniers moments musicaux avec Arne (du moins pour un certain temps !) …
5 – Oui j’ai composé toute la musique, ainsi qu’une grande partie des arrangements (écriture des autres voix). Mais il y a la part d’improvisation de chaque musicien et leur propre langage qui apporte beaucoup à l’ensemble.
Cet album, comme les autres est essentiellement instrumental, hors-mis un titre pour lequel j’ai écrit un texte parlé (Un nuage passe). C’est Lucie Chillon qui nous a fait l’honneur d’y poser sa voix.
6 – Ce « grand renfermement » est dramatique pour certain, douloureux pour d’autres, mais dans la mesure où j’ai la santé, je peux le mettre à profit pour rentrer dans un processus de création et de réflexion. Ce temps-là reste précieux, enfermée ou pas, ma maison n’est pas une prison.
7 – Avec un enfant à la maison, il n’est pas facile d’instaurer un rythme cadré pour continuer à suivre le programme scolaire du collège, cela rajoute de la pression au stress ambiant général. Mais je m’efforce de réserver du temps pour la musique et la composition, et communiquer par mails et fichiers audio avec les autres musiciens (je ne suis pas friande des vidéo-live, Skype etc… j’essaie de ne pas me laisser submerger par les écrans)
8 – Cette situation unique et mondiale est une expérience vraiment intéressante à vivre (en dehors de toute la souffrance qu’elle génère par ailleurs), elle nous place dans un espace-temps élastique, un flottement intemporel qu’il faut apprivoiser. Elle est une opportunité de mettre en pratique des discours bien-pensants philosophiques ou spirituels que l’on peut tenir.
Elle est une occasion de se retrouver avec soi-même (à la condition de décrocher des écrans) et de questionner notre rapport au divertissement quel qu’il soit, et notre consommation de celui-ci.
Aussi il y a bien-sûr la question de la pollution humaine sur la planète qui est subitement freinée. Peut-être vivons-nous l’unique moment dans notre vie où nous pouvons respirer à pleins poumons en ville, re-découvrir le chant des oiseaux en milieu urbain, admirer le ciel sans aucune trainée d’avion au loin, c’est extraordinaire… C’est un aspect positif de ce mois de confinement car je ne suis pas sûre que l’être humain prenne la voie de la détoxification par la suite…
9 – Au contraire, ça va ensemble ! L’enfermement permet la cavale. C’est la privation de liberté qui impulse le besoin de s’échapper. Je suis toujours fascinée par les prisonniers en cavale qui ont réussit à s’échapper de leur cage.
Dans mon cas, l’art et la musique sont indispensables pour échapper un temps à notre condition humaine (à notre impermanence).
10 – Le projet (avec ou sans crise) est de continuer notre cavale avec un nouvel instrument dans le groupe, certainement une guitare électrique comme le laisse présager le dernier titre de l’album (Adéu) sur lequel joue le guitariste Valentin Estel. Cela donnera une nouvelle orientation pour mon écriture musicale, un nouveau son d’ensemble, une nouvelle ouverture…
Voir aussi:
Le printemps est synonyme de renaissance et l'Ubu célébrons ainsi la capacité de donner la vie de mère nature et les femmes. Pour la veillée du 8 mars, la journée de la femme, nous vous présentons Dame Zina. Elle cultive les frondaisons https://www.youtube.com/watch?v=u2P23qvOY0s, nous perd dans les mélopées vertes de ses harmonies https://www.youtube.com/watch?v=eYNLLaHx3Hksur des instrus électro souvent très réussis, hachés, cabossés. Sa voix nous inspire la fluette Islandaise Bjork, quand elle tutoies les crêtes de son soprano léger.https://www.youtube.com/watch?v=OQqF015_i-o
Médéric et Carla, figures bifides de DAME ZINA vous invitent à l’UBU, à 18H00, sur leurs territoires trempés de rythmes dodécaphoniques et de voix empruntes d’un lyrisme sacré. A découvrir sans modération…Voir la vidéo de l'interview en bas
Julio Leone et Marine Valéria étaient en direct de l'Ubu pour l'archipel contre attaque pour annoncer leur concert de samedi , toujours à l'Ubu à 19h30 place Rigaud. Un duo pour des reprises suaves comme la voix de Marine (voir le passage à capela qu'elle nous a offert) , ou les accords de guitare de Julio .: écouter ces deux là, c'est comme faire "l'amour à la plage!" voir interview en plus plus bas
Gérard Filoche était en direct du MégaCastillet pour soutenir la liste "alternative" de Caroline Forgues et Jean-Bernard Mathon au Cinéma Méga-Castillet. En passant il nous a donné les enjeux de cette élection municipale, en particulier à Perpignan. Il nous présente aussi son nouveau livre sur la retraite à point :"Les fourberies de la retraite à point" https://www.contretemps.eu/fourberies-retraites-points-filoche/
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