"Le milieu économique s'agace de la "bataille" pour le nom de la région et préférerait une bataille pour l'emploi. Alors qu'une nouvelle manifestation est programmée samedi et que la secrétaire d'État Ségolène Neuville vole au secours de "Pays catalan", se disant "blessée" par le choix du nom "Occitanie", le monde économique local s'agace."
Nous indique l'indépendant dans un article d'aujourd'hui http://www.lindependant.fr/2016/09/06/economie-le-nom-de-la-region-un-sujet-secondaire-532-000-chomeurs-en-occitanie,2252880.php
à cela ils rajoutent
"Hier, en marge d'une rencontre avec le président du Conseil économique et social régional (lire ci-dessous), le président de la CCI régionale Bernard Fourcade et le premier adjoint perpignanais Romain Grau ont clairement manifesté leur agacement. "S'il y a bien un sujet secondaire en ce moment, c'est le nom de la région ! On s'en moque !, a ainsi lâché Romain Grau. Le vrai sujet c'est : on crée des emplois ou pas ? On fait venir des entreprises ou pas ? Moi, en tant que politique, c'est là-dessus que je demande à être jugé"
En Gros, en gras et Grau cela veut dire, on va pas se fâcher avec la région et se priver de subventions régionales pour un nom à la con et un peuple qui n'existe plus. Et nous parlez pas de culture et encore moins d'identité : quand on nous parle de culture, on sort nos bétonnières et notre seul identité, c'est le fric (parce que le fric c'est chic)!
Toujours la vieille rengaine de ceux "qui que si" , y feraient vachement de choses!
C'est messieurs du "milieu économique" qui squattent le territoire d'ici depuis un certains n'ont pas fait monts et merveilles en la matière, si ce n'est continuait à s'enrichir avec la vieille stratégie de "l'économie de la rente" que décrivait déjà il y a plus de 20 l'économiste Henri Solens
"essai sur l'économie des Pyrénées-Orientales" (Le Publicateur, 1993). Ce traité d'économie régionale nous révélait scientifiquement ce que beaucoup murmuraient : hier comme aujourd'hui, la culture économique des Pyrénées-Orientales se fonde sur la rente, qui domine tant le système productif que la gestion de la force de travail. L'objectif, au travers du thème choisi , clientèle et rentes est, sur la base de l'enquête statistique proposée par Henri Solans, de reprendre cette étude, vingt ans après, pour tenter d'investir ce territoire tel qu'il s'est développé, ou pour être plus précis, tel qu'il est resté économiquement en l'état, et sociologiquement pour constater ce qu'il en reste. L'idée centrale que nous retenons de cet espace roussillonnais se fixe dans ce paradoxe qui en fait simultanément un lieu perdu de la modernité nationale et un lieu exemplaire
de son développement mondial. Perpignan et ses alentours, abandonnés au sud de nulle part, se trouvent en rupture du territoire national, tant en terme économique que social, et constituent un espace singulier de la mondialisation des flux financiers et humains. La ville est donc un laboratoire économique et social de la récession française, un lieu social exemplaire de la débrouillardise, un espace de négoces singuliers, l'un des centres de passage de tous les commerces. Le monde entier se soumet à la loi du marché, Perpignan vit encore de ses rentes. Partout, la politique ne peut rien, ici, elle dit tout. L'individualisme fait oeuvre, ici, les communautés fleurissent. Bref, vous l'avez compris nous tenons là un espace où la circulation du spécifique et de l'universel n'est pas plus maîtrisée qu'ailleurs, mais où son ralentissement, résultant de son inversion et du rétropédalage constant de ces élites, permet de la visualiser, au moins quelques instants."
https://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/sistach-dominique/voir-perpignan-d-ici-et-d-ailleurs-clienteles-et-rentes,60127577.aspx#product-details-and-summary
Bref, ils ont besoin de l'argent public, encore et encore, et dans ce cas précis celui de la région parce qu'il ne sont pas foutu de développer des entreprises et emplois par leur propre force . Ils sont pour le libéralisme soutenu par l'économie public: les risques pour les contribuables et les bénéfices pour eux. A ce titre ils sont prêts à vendre le nom, le titre, le sous-titre de l'identité locale pour un plats de saucisses lentilles Toulousaine!
Pour les "partenaires économiques" d'ici, ils voient en Carole Delga, une partenaire particulière!
Voir aussi:
France 2, envoyé spécial à l'agglo de Perpignan: Alduy, Romain Grau et cie tombent le masque! par Nicolas Caudeville
http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-france-2-envoye-special-a-l-agglo-de-perpignan-alduy-romain-et-cie-tombe-le-masque-par-nicolas-c-121242661.html
Perpignan: où sont passées les délégations renforcées de Romain Grau?par Nicolas Caudeville
http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/2014/05/perpignan-ou-sont-passees-les-delegations-renforcees-de-romain-grau-par-nicolas-caudeville.html
Perpignan: où sont passées les délégations renforcées de Romain Grau?par Nicolas Caudeville