Comme pour répondre au goût de l'affichage du maire de Perpignan et de son équipe (dernièrement des affiches appelant à des volontaires pour faire du soutien scolaire, voir au-dessus), la réponse du berger à la bergère fut cette affiche placardée en haut de la rue Dugommier au quartier St Mathieu.
Comme une résurgence des beaux-arts, le maire Louis Aliot était représenté façon reine d'Angleterre à la manière punk des "sex pistols". Ce n'est pas la seule poussée éruptive anti-Aliot, puisque à la mi-février dernier était sorti un badge sur lequel était inscrit, "c'est Louis ou c'est moi" http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/02/perpignan-face-a-l-offensive-culturelle-de-louis-aliot-un-badge-pour-choisir-son-camp-par-nicolas-caudeville.html
Mais en général, la fièvre ne dure pas (les badges ne se sont pas répandus dans la ville), la résistance au "fascisme", c'est bien, ainsi que "mourir pour des idées, mais de mort lente!"
L'affiche avait aussi l'air d'une œuvre de l'ex-perpignanais et toujours belge Jan Bucquoy et de ses politiciens représentés avec un slip sur la tête dont Louis Aliot était un des héros (L'artiste a proposé d'offrir son portrait au maire récemment élu, mais soit qu'il manqua d'humour, soit qu'il ne prit pas la proposition au sérieux:le portrait est toujours accroché dans une galerie à Bruxelles) Le travail artistique de l'affiche terminera-t-il au musée Rigaud, histoire de récupérer la geste rebelle?