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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
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7 juin 2022 2 07 /06 /juin /2022 01:08

Avril 2022, on t’a invité à une réunion de la FI, dont l’ordre du jour est la présentation des candidats aux législatives. Bon, t’as pas envie d’y aller. Il y aurait sans doute un paquet d’autres trucs à faire. Peut-être même des trucs utiles. Qui sait ?

Mais des mecs du Conflent t’ont dit qu’ils viendraient, et ils aimeraient te rencontrer.

Il est 18 h, la réunion est à 18 h 30.

Tu y vas.


Les réunions politiques sont des lieux de véridiction. À croire que Michel Foucault a forgé ce terme en pensant à la classe politique Perpignanaise.

Oui, des véridictions. Rien de plus.

Il n’y a en général rien à tirer de ces soirées. Et souvent pas grand-chose d’autre à tirer des candidats.

Si au moins ils étaient drôles. Mais non.

Les binômes avaient déjà été annoncés. Grenouillant dans le milieu politique local, on connaissait déjà pas mal de candidats. Mais on a un tropisme Saint-Jacques, et pas seulement pendant les élections, alors on s’est intéressé au binôme pour la troisième circonscription. Celle qui va de Perpignan à Porté-Puymorens. De la place Cassanyes à la mairie de Porté-Puymorens il y a 120 km. Oui, ma p’tite dame, il s’agit de la circonscription la plus étendue de France. Rien que ça !

Nathalie Cullell ?!

Jamais entendu parler.

On a donc cherché sur le web, et on a trouvé un reportage de France 3, traitant des Gilets Jaunes en Cerdagne. C’est sûr que ce n’est pas les quotidiens de la plaine qui en aurait parlé.

https://youtu.be/IKGIJ55E7HE


La candidate arrive donc de La Cabanasse, commune rurale de haute montagne de près de 700 habitants, surtout connue pour sa gare. Et elle a pris les ronds-points de traverse pour venir jusqu’à Perpignan.

Certains sont profs en collège, elle, elle est prof en colère.

C’est pas pareil.

Parce que l’école publique, en montagne, c’est une catastrophe. Fermeture de classes, fermeture d’écoles. Déni d’enseignement. Déni de démocratie.

Pour l’anecdote, il y a quelques années, un ami a bossé comme administrateur système au lycée de Font-Romeu. Il y a passé un an. Quand il est parti, son responsable lui a appris que son poste avait été supprimé deux ans plus tôt, et qu’ils auraient du mal à trouver un remplaçant.

Les lycéens, en haute montagne, n’ont pas besoin d’informatique.

Donc à la fin de la réunion, on va discuter avec la candidate. On lui passe des numéros de téléphone de gens à contacter sur Perpignan, on dit du mal du médiocre qui fut candidat sur la 3e en 2017, et on finit par dire « bonsoir » et partir*.

À ce moment-là, il ne reste plus qu’à attendre et voir.


Faut dire ce qui est, je suis du genre cynique, même si je n’ai pas lu le moindre livre de Peter Sloterdijk.

https://www.babelio.com/livres/Sloterdijk-Critique-de-la-raison-cynique/19095#citations

Et puis je suis, basiquement, désabusé. C’est ce qui arrive lorsque l’on fait campagne, trop longtemps, avec des gens à la moralité douteuse. Et que l’on est, faut bien le dire, de bonne foi.

J’y ai cru. Je le regrette.

Alors j’attends et je regarde le début de campagne.

La création de la NUPES est une bonne chose, malgré ses nombreux défauts. Mais localement la campagne est molle. Particulièrement molle.

Ils n’y croient pas ? Ils s’en foutent ? Ils n’y sont pas ?

Le téléphone ne sonne pas.

Les emails n’arrivent pas.

Personne ne demande conseil.

L’ennui !


La campagne est « plan-plan ».


L’après-midi du meeting place de la Victoire j’ai fait le tour des boites à livres de Perpignan avec une amie arrivée dans le coin depuis peu. C’était plus intéressant.

La défaite en chanson.


Et puis le téléphone sonna.


La candidate, un peu à ma surprise, avait fini par passer les coups de fil que j’espérais. Bon, on en est pas à sauver Saint-Jacques, mais au moins on a une candidate avec la tête sur les épaules. Ça nous change de la classe politique locale, et surtout du « gang des losers », qui a cherché à taper l’incruste pendant cette campagne, et, qui au final n’a rien foutu.

Elle a besoin d’information sur Perpignan, et, surtout, d’un coup de main pour dynamiser la campagne.

On est jeudi soir. Le week-end sera chargé !


Donc samedi matin, c’est tractage place Cassanyes. Bibi va donc en profiter pour organiser un petit tour à Saint-Jacques. Parce le Contrat de Ville, la Rénovation Urbaine, c’est du ressort de la loi, donc des députés. N’en déplaise à Pierre Bataille, le candidat écocide LREM, que personne n’a vu en ville.

Et, malgré la présence de quelques aliborons, le tractage c’est bien passé. Passage par la place du Puig, agrémenté d’une discussion avec des habitants de la caserne Saint-Jacques, lieu où lors des municipales aucun candidat ne va. Nathalie Cullell a eu aussi droit à la « tournée des beaux dégâts », comprenez les démolitions voulues par Jean-Marc Pujol et Chantal Bruzy, la suppléante de Pierre Bataille. Une vidéo fut tournée sur l’îlot Paradis, celui qui avait valu l’ire de Stéphane Berne, et sur l’espace béant laissé par la chute de l’îlot Puig.

Le choc est violent.

Et il n’est pas feint !

C’est ça aussi être de gauche !


T’as beau être Gilet Jaune, t’as beau avoir une conscience politique, t’as beau être prof et voir des élèves connaître des situations sociales difficiles, Saint-Jacques c’est un choc. Les pouvoirs publics expulsent les habitants ; les pouvoirs publics démolissent des immeubles dont l’origine remonte au XIVe ; les pouvoirs publics maltraitent, dans le simple et unique but de faire du fric, des populations particulièrement pauvres et vulnérables ; et, strictement, personne n’en parle sérieusement.

Non, aucun candidat n’a mis la Rénovation Urbaine sur la table !

Pourtant trois des quatre circonscriptions des PO sont concernées !

Et après on s’étonne que les pauvres ne votent pas à gauche !

Non, les pauvres ne votent pas !

Non, les pauvres crèvent !

La gueule ouverte !


Mais Saint-Jacques ne suffit pas. Perpignan a bien d’autres quartiers.

Rendez-vous est donc donné dimanche matin, histoire d’aller tracter à Saint-Mathieu.

Et donc, Bibi, se lève un dimanche matin.

C’est dire s’il y croit.


Saint-Mathieu connaît une situation pire que Saint-Jacques. La population a baissé de près de 15 % en 10 ans. Les rues se vident et, parfois, ressemblent à des coupes-gorges. La mairie a expulsé, appartements après appartement, de nombreuses familles pauvres. La mairie a aussi exproprié, au fil du temps, histoire de pouvoir préparer de futures démolitions, permises par une, hypothétique, future loi sur la Politique de la Ville. Et là, place des Templiers, face à un îlot immense, parfaitement réhabilitable, nous nous arrêtons, à trois seulement, pour réaliser une, trop, beaucoup trop, rapide vidéo sur le sujet.

Oui, il faut défendre Saint-Mathieu. Oui, il faut défendre le patrimoine. Oui, il faut défendre les habitants. Oui, il faut défendre ceux qui n’ont rien.

Oui, il faudrait une révolution. Il faudrait la Révolution !

Mais, on sait ce que c’est la révolution.

« Tu comprends, ceux qui savent lire dans les livres qui vont voir ceux qui ne savent pas lire dans les livres, les pauvres, et disent : ici, il faut du changement ! Et les pauvres bougres font le changement. Après ça, les plus malins de ceux qui savent lire s’assoient autour d’une table, et ils parlent et ils mangent, et ils mangent et ils parlent, et ils parlent et ils mangent ! Et pendant ce temps-là, qu’est-ce qu’ils font les pauvres bougres ? Ils sont morts !

Et qu’est-ce qui arrive quand c’est fini, pauvre con ? Rien ! Tout recommence, comme avant ! »


https://youtu.be/S_yTkiStLD8


Oui, une vidéo d’une minute c’est trop court, surtout pour un sujet aussi complexe.

Mais, maintenant le sujet est sur la table.

Quoi qu’il arrive, Nathalie Cullell a enlevé le tapis sous lequel toute la gauche, la vraie comme la fausse, cache la poussière. Ils ne peuvent plus dire : nous ne savons pas !

L’information est publique.

Et c’est une candidate venue de la Cabanasse qui a fait le boulot.

Qui a fait leur travail !

Parce que dans le fond, qu’est-ce qu’elle en a à foutre de Perpignan ? Elle ne fantasme pas à l’idée d’en être maire. À l’inverse d’une flottée de médiocres.


D’ailleurs, elle ne rêve pas non plus d’être députée. Clairement, cette campagne n’est rien d’autre qu’un moyen de mettre la lumière sur le quotidien des plus pauvres, sur leurs problèmes, sur leur misère. Sur la misère.

Alors, allez savoir, pourquoi, elle veut interroger les habitants, pour comprendre leur vécu. Un dimanche matin, à Saint-Mathieu. Le truc improbable. Le truc que la gauche perpignanaise, et surtout la fausse, refuse de faire.

Alors on finit par trouver des gens. Et on parle du réel. Le réel, vous savez cette saloperie qui s’invite partout, qui ne vous lâche pas, qui vous colle à la peau, qui se souviendra éternellement de vous, de vos erreurs, de vos faux-pas, de vos mensonges, mais qui, parce que c’est un fumier sans nom, mettra un point d’honneur à faire oublier vos bonnes actions.

Le réel, c’est ce monstre qui veut que « le mal que les hommes font vit après eux », alors que « le bien que les hommes font est souvent enseveli avec leurs cendres ».

Alors on croise ce jeune homme, un peu par hasard, qui vit aux HLM Saint-Mathieu. Il tient à nous montrer son quotidien. Oui, les HLM sont totalement délabrés. Oui, les conditions de vie dans ces immeubles sont inacceptables. Et elles sont à devenir fou.

D’ailleurs ce jeune homme est clairement en souffrance. Il nous montre ses scarifications.

Oui, des scarifications !

Parce que le mal-logement, ça finit aussi comme ça.

En scarification !

Et parfois plus.

Malheureusement !


Là aussi, une minute de vidéo c’est trop peu.

Il faudrait une gauche à Perpignan.

Mais il n’y en a pas.

Il n’y en a plus.


Alors oui, parler de scarification c’est racoleur. Certes. Mais on est à pour parler du réel.

On n’est pas là pour défendre des putains de stations de ski écocides.

On n’est pas là pour trouver que la reconnaissance faciale est un progrès.

On n’est pas là pour flatter des égos.

Même pas celui de la candidate.

Non !

On est là parce qu’il y a un boulot à faire.

On est là parce qu’il y a une vision du monde à défendre.

On est là pour sortir les gens de la merde.

Pas pour les y laisser.


Gagner et être élu sont deux choses différentes.

Quel que soit le résultat des élections, Nathalie Cullell aura gagné. Pas juste parce qu’elle a montré que l’on peut faire une campagne à la fois radicale et « digne ». Mais aussi parce qu’elle aura accepté de voir la réalité en face, abandonnant les véridictions mortifères de la classe politique, dans son ensemble. Parce qu’elle aura su parler franchement, citant même Péage Sud sur France 3, sans violence et sans ambages, de la réalité du terrain.


« Il y a des candidats de gauche.

Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre. »

Il y a des candidats de gauche.

Justement, on en a croisé une !

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 16:08

En amont du débat sur France 3 il avait été demandé à tous les candidats de choisir l’épithète les caractérisant le mieux. Laurence Martin aurait dû choisir « invisible » ou bien « absente », tant elle n’est pas présente sur le terrain. Il faut dire ce qui est, elle n’est ni une femme de terrain, ni une stratège.

Elle est « différente ».

Mais, attention, différente, certes, non pas qu’elle apporterait quelque chose d’autre, qu’elle soufflerait un vent nouveau. Non, non ! Différente, comme on dirait d’un enfant encore non éveillé, qu’il est « spécial ». Laurence Martin, élue à la mairie de Perpignan, a montré, en deux ans de conseils municipaux diffusés en live sur Facebook et Youtube, qu’elle est franchement à côté de la planque.

Ses rares interventions permettent, toutefois, de lui trouver une qualité : la constance.

Mais dans la médiocrité.


Cette personne, sans envergure, sans culture politique, sans programme, sans envie, sans compétence particulière, s’est donc retrouvée candidate pour les Républicains sur la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales. Quitte à être ridicule, autant investir Edwige Vincent de Bourbon Pahlavi, on se serait marrés un bon coup.

Et voilà qu’arrive le débat télévisé. Et comme Laurence Martin n’a rien à dire, elle le fait savoir.

Bruyamment !

Elle décide donc d’attaquer Nathalie Cullell, candidate pour la NUPES et issue de la France Insoumise, sur le manque de soutien de la part du PS66. Elle en arrive même, à court d’argument, à déclarer que Ségolène Neuville est de gauche. C’est dire si elle touche le fond.

Il est fort probable que Laurence Martin ne se souvient pas que, en conseil municipal, lors d’un débat sur la participation des élus de droite au conseil d’administration du Théâtre de l’Archipel, elle avait trouvé très drôle que Louis Aliot précise qu’Agnès Langevine les représente déjà parfaitement, et que par conséquent le débat été clos. Toute la salle, surtout les Républicains, avait ri.

Alors disons-le tout de suite, Ségolène Neuville n’est en rien de gauche. Idéologiquement elle s’inscrit clairement dans le social-libéralisme ; elle participe de ce courant de pensée, n’ayant compris ni l’ordolibéralisme ni le néolibéralisme, qui met en avant la « concurrence libre et non faussée ». Il est fort probable, qu’elle soit aussi convaincue que l’économie mondiale fonctionne grâce à une sorte de clause de « bona fides ». Concrètement, elle s’inscrit dans la mouvance dite « orléaniste ».

En somme, elle est macroniste.


Mais revenons à Laurence Martin, aux Républicains, et, à Perpignan, voulez-vous.


De prime abord, on pourrait se dire que, d’une manière au-delà de pataude, Laurence Martin tente un coup pour déstabiliser son adversaire.

Il n’en est rien !

Elle essaye juste de se légitimer comme étant la représentante de la « droite républicaine ».

Elle essaye de s’inscrire dans la famille « bonapartiste », comme on dit chez les érudits, ou dans la famille « gaulliste », comme on dit chez les imbéciles et les analystes politiques.

Sauf que, et c’est là que le bât blesse, les Républicains, version Perpignan, oscillent entre la droite extrême et "l’extrême droite". Et il est sûr et certain qu’ils ne sont pas gaullistes.

Pour revenir dans le giron de la droite, d’un point de vue médiatique – dans la pratique, au quotidien ils assument nettement leur positionnement – le plus simple et le plus rapide c’est de provoquer un glissement vers la gauche de tous les partis politiques. Le RN et Reconquête passe de l’extrême droite à la droite extrême. LREM devient un parti noyauté par le centre gauche. Le PS est de gauche. Et la FI est d’extrême gauche.

Dans cette configuration, les Républicains sont de droite.

Mais, si cette technique peut passer au niveau national, elle est inopérante au niveau local.


À Perpignan les Républicains aiment l’extrême droite, sans doute plus que Louis Aliot lui-même.

On évacuera tout de suite les propos affligeant et particulièrement outranciers de Jean-Marc Pujol. « Les Allemands ont interdit le Linky et ont gazé les juifs. Ces gens-là sont excessifs en tout » avait fait son petit scandale à l’époque. En 2019, lors du comité de pilotage du programme de lutte contre les discriminations, Jean-Marc Pujol nous avait balancé « les discriminations, c’est pas trop chez nous qu’il y en a ». S’en est suivi des propos à la limite du racisme contre le Maroc. Françoise Fiter, représentant le Conseil départemental dans cette instance, lui avait répondu sèchement.

Sur l’aspect gaulliste, on se souviendra de la volonté de l’ancienne équipe municipale de mettre à l’honneur deux personnes condamnées pour leur participation à la déstabilisation de la Ve République lors de la Guerre d’Algérie, Pierre Sergent et Hélie de Saint Marc, en baptisant des rues de leur nom.

La fascination que Jean-Marc Pujol montre à l’égard de Pierre Sergent, condamné à mort par contumace, l’exclut, lui et ses soutiens, de la famille gaulliste.

L’ancienne municipalité LR a aussi fait ériger une stèle à la mémoire de l’OAS http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/06/perpignan/jean-marc-pujol-antifascistes-communistes-fiches-s-peine-de-mort-guerre-d-algerie.un-candidat-republicain-dans-le-texte-pa dans le cimetière du Haut-Vernet et a créé un musée, sans comité scientifique, dédié à la glorification de l’Algérie française.

L’aspect revanchard de tout ce petit monde est flagrant.

Difficile donc de se déclarer gaulliste et républicains dans ces conditions.


Alors, Laurence Martin nous dira que c’est du passé, que Chantal Bruzy est passée chez LREM, en qualité de suppléante de Pierre Bataille. Pierre Bataille, précisons-le, qui est soutenu par les PS66. Et oui, des conseillers départementaux de la majorité PS vont à ces réunions publiques, et, interviennent pour saluer son courage à chier sur les rapports du GIEC, à chier sur la science, et à promettre des canons à neige, même quand la sécheresse frappera les montages de plein fouet.

Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Chantal Bruzy est l’ancienne adjoint au maire en charge de la sécurité de Jean-Marc Pujol. C’est elle qui, récemment, en conseil municipal a plaidé en faveur de la mise en place d’un système de reconnaissance faciale au sein du centre de visionnage de la police municipale. Louis Aliot s’y est clairement opposé ! http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/05/video/perpignan-l-opposante-a-louis-aliot-propose-la-reconnaissance-faciale-par-philippe-poisse.html


Les Républicains, tout comme, mais à un degré moindre, LREM, ont besoin que la NUPES, et surtout la FI, soient classées à l’extrême gauche pour faire oublier qu’ils ont, depuis longtemps, quitté le socio-libéralisme et que leur modèle actuel est la « démocratie illibérale ».


Les LR66 ne représentent plus la famille gaulliste.

Les LR66 ne représentent plus personne d’ailleurs.

 

Perpignan/ Jean-Marc Pujol: Antifascistes, communistes, fichés S, peine de mort, guerre d'Algérie... un candidat Républicain dans le texte! par comité de vigilance antifasciste des PO

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2020/06/perpignan/jean-marc-pujol-antifascistes-communistes-fiches-s-peine-de-mort-guerre-d-algerie.un-candidat-republicain-dans-le-texte-pa

 

Vidéo / Perpignan : L'opposante à Louis Aliot propose la Reconnaissance faciale! par Philippe Poisse

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/05/video/perpignan-l-opposante-a-louis-aliot-propose-la-reconnaissance-faciale-par-philippe-poisse.html

Perpignan:municipales 2020: Jean-Marc Pujol ne croit pas que l'homme politique fasse la différence face à l'initiative privée! interview par Nicolas Caudeville

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2019/10/perpignan-municipales-2020-ne-croit-pas-que-l-homme-politique-fasse-la-difference-face-a-l-initiative-privee-interview-par-nicolas-c

 

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 21:00

Diablo, ça vous parle ?

Non ?

Il s’agit d’une des franchises majeures de l’industrie du jeu vidéo. Le premier opus, sorti en 1997, s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, et les différentes suites ont connu des succès encore plus retentissants.

Blizzard, la société dernière Diablo, pèse près de 5 000 employés dans le monde. Elle est aussi propriétaire de la franchise à succès Warcraft. Cette franchise compte, en plus des jeux, un film avec Dominic Cooper et Ruth Negga. C’est dire si chez Blizzard on sait y faire pour travailler avec des gens de qualité.


Alors, comme vous êtes des boomers, bien imbéciles et passéistes, on va remettre "la mosquée au milieu du village".

L’industrie du jeu vidéo c’est 134,5 milliards de dollars en 2019. Depuis 2014, le jeu vidéo génère un chiffre d’affaires mondial plus de deux fois supérieur à celui du cinéma. En termes d’exportation, le jeu vidéo pèse plus lourd que le cinéma aux USA depuis la fin des années 1990. Et je ne vous parle pas du Japon, parce que un pays où les simulateurs de pêche à la ligne se vendent par centaines de milliers d’exemplaires, alors qu’il faut acheter une manette en forme de canne à pêche qui coûte une fortune, c’est pas un exemple à suivre.

Le jeu vidéo c’est un business sérieux, avec même des dérivés, plus ou moins douteux, comme le e-sport.

Ça brasse du fric, ça paye de vrais salaires à des gens qualifiés, du genre ingénieurs, techniciens supérieurs, etc.

Le jeu vidéo c’est l’inverse de la vision de l’économie des dirigeants et élus des PO. Eux rêvent de médiocrité, d’emplois non-qualifiés et saisonniers, de salaires de misères complétés par des aides sociales.

Vous croyez vraiment que ces gens-là savent faire la différence entre une Ness et une Neo-Geo ?

Évidemment que non !


Alors pourquoi je vous en parle, vu que c’est un univers que vous ne pouvez même pas appréhender tant vous êtes resté scotchés aux années 60, comme un mollusque à son caillou ?

Parce que le modèle économique que l’industrie suit depuis l’arrivée des smartphones tourne à l’escroquerie de masse.


« You know it's all a gamble when it's just a game » chanterait l’ami Axl. Et il aurait raison.

Le hardcore gamer, à l’ancienne, celui qui vous lance un regard chargé de mépris lorsque vous lui dites que le héros de la série des Zelda s’appelle Zelda (perso, je ne réponds plus, je ne regarde même plus, je cogne direct, et pourtant moi mon truc c’était plutôt Sonic), il est prêt à payer 50 balles pour un jeu. Et encore, je vous parle pas des coffrets collectors, ça me forcerait à aller jeter un coup d’œil dans l’armoire, au fond de ma chambre.

Mais le hardcore gamer, ça se fait rare.

Alors les industriels ont eu une idée, et une idée de génie. Ils distribuent les logiciels gratuitement.

Oui, quand c’est gratuit, c’est plus rentable.

Beaucoup plus rentable.


Bon, amis boomers, je comprends que vous ne compreniez pas le concept. Pendant deux siècles ont vous a fait rentrer dans la tête plein de conneries arrangeant bien le capitalisme industriel, donc quand vous vous retrouvez face au « capitalisme informationnel », parce que c’est comme cela que ça s’appelle cette saloperie, vous êtes perdus. Le capitalisme industriel c’est fini, faut passer au XXIe siècle, ou mourir. Y’a pas le choix.

En diffusant les jeux gratuitement, principalement sur smartphone, on inonde le marché, on touche des dizaines de millions de personnes en très peu de temps, pour un coup minime. Pour quelques centaines de milliers d’euros, on a des millions de clients.

Et là, on a du client captif. Mais alors, captif de chez captif !

Reste plus qu’à leur vendre de la merde, histoire de payer les traites de la Tesla.


À ce point du modèle économique, il existe deux possibilités d’action.

D’abord, celle des boomers, celle des perdants : on vend de la pub, principalement via du placement de produit.

C’est nul, c’est convenu. Et c’est peu rentable.

Ensuite, et c’est là que le système est mortifère, on vend des « loot boxes ».

Comme dirait le Boucher dans Diablo : fresh meat !

Pour finir un jeu vidéo, l’avatar du joueur doit posséder toutes une série d’objets, de sorts, de compétences, etc. Cela prend du temps à acquérir. Et le temps, c’est de l’argent. Donc les industriels vous font gagner du temps en vous vendant toutes sortes de choses via ces fameuses « loot boxes ».

Et comme ces gens-là sont des ordures,…, pardon des chefs d’entreprise avisés, le contenu des loot boxes est aléatoire. D’où l’aspect « jeu d’argent » de la chose.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Loot_box


Alors aux Pays-Bas et en Belgique, pays où la classe politique a tendance à s’intéresser au réel, le législateur, dans son infinie sagesse, a décidé de classer les loot boxes parmi les jeux d’argent, interdisant donc les jeux vidéos utilisant ce type de financement aux mineurs.

La prochaine version de Diablo, prévue pour le 2 juin 2022, ne sortira ni en Belgique ni aux Pays-Bas.


https://www.dhnet.be/sports/omnisports/esport/une-loi-sur-les-jeux-de-hasard-interdit-la-sortie-de-diabloimmortal-en-belgique-6291dbf2d8ad5865ff500756


Par contre en France, c’est silence radio.

Alors oui, le gouvernement a bien fait une petite commission, mais sans plus.

Faut dire ce qui est, le capitalisme débridé, chez LREM, on kiffe grave. L’argent, c’est une drogue. Plus, toujours plus, encore plus, et tant pis pour les conséquences, c’est un peu le mot d’ordre chez les ultralibéraux. La morale, les conséquences sociales, l’empreinte environnementale, ils n’en ont cure. Le fric, c’est chic !

https://www.numerama.com/business/328331-le-gouvernement-temporise-sur-les-loot-boxes-dans-les-jeux-video.html


Alors, comme l’écrivait The Guardian en 2019, l’industrie du jeu vidéo doit arrêter d’escroquer les jeunes, et surtout les mineurs.

https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/sep/15/games-industry-shouldnt-be-ripping-of-children

Et en ce moment, c’est la campagne des législatives. Et l’encadrement des jeux d’argent relève de la loi. Mais les candidats parlent-ils de ce sujet ?

Non !


Certes, au RN, certains vous diront que, entre guillemets: " c’est la faute aux immigrés, les jeux étant produits à l’étranger."

Certes, chez LR, on vous dira, « hein ? ».

Certes chez LREM, on vous dira « on va réfléchir au sujet », mais on ne réfléchira pas.

Certes Romain Grau, je suppose avec , déclarera, éhonté, « les jeux d’argent c’est bien. Les mineurs aussi doivent y avoir accès. D’ailleurs, je proposerais une loi obligeant les enfants, dès l’âge de 11 ans, à acheter des loop boxes ! ».

Oui, Romain Grau, et les trois autres candidats LREM dans les PO n’ont strictement rien à foutre de la morale. Non, ils n’ont rien à foutre du réel.

Oui, ils se soucient juste des notes de frais.

Et comme le dit si bien l’ami Axl : « An while your rippin' off children / Somebody's fuckin' your wife »


Oui, les candidats de l’Ordre Établi sont prêts à toutes les bassesses pour que l’argent coule à flot. Mais toujours dans le même sens.

Mais toujours dans leur sens.

Le bon sens.

Oui, de la poche des plus pauvres vers celle des plus riches.

Et tant pis pour la morale.

Et tant pis pour la justice sociale.

Et tant pis pour la dignité.

Et tant pis pour l’honneur.

L’argent compensera.

Du moins ils l’espèrent.


Alors pendant les débats télévisés, fausses discussions et vraies soirées insipides, on vous parlera d’insécurité, tout en oubliant de traiter des causes, on vous parlera d’inflation, sans jamais parler de modèle économique, on vous parlera de dette publique, sans jamais expliquer ce qu’est la création monétaire.

Mais on ne vous parlera pas de loot boxes.

Non !

On évitera le réel.


Le réel lui, ne vous évitera pas !

The spirit of the deads are now avenged !


https://www.youtube.com/watch?v=e02G8y000WE

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5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 17:01

Si vous connaissez bien l’histoire de Perpignan, vous savez sûrement que, quelque part, se dressent les restes du projet de citadelle de Louis XI. Oui, Louis XI, le gus qui a fait zigouiller Charles le Téméraire par les Suisses. Oui, Louis XI, le mec qui enfermait ses ennemis dans des cages en fer. Oui, Louis XI, le roi de France dont les chiens étaient vachement bien sapés, et, mangeaient à sa table.

Oui, Louis XI, avait un projet d’une gigantesque citadelle à Perpignan. Il n’en reste que quelques traces, que la municipalité, et surtout l’adjoint au maire en charge de l’inculture, ne désirent pas mettre en valeur.

Même pas une petite plaque pour signaler le lieu et instruire le passant.

C’est tellement triste, que je n’ai même pas envie de vous dire où ça se trouve.

Bon, après un cappuccino et un tiramisu, chez Mauricio, place Rigaud, j’ai tendance à devenir ouvert à la négociation. Surtout si on m’invite.


Si ce projet de citadelle ne s’est pas concrétisé, c’est parce que Charles Quint, un Flamand élevé par des Bourguignons, avait d’autres idées architecturales. Il a donc construit sa version à lui de la citadelle. Ce fut plus petit, mais beaucoup plus facile à défendre contre un éventuel envahisseur.

Au sud de la citadelle se trouve le bastion Charles Quint. La légende veut que devant ce bastion, l’empereur, effectuant une ronde de nuit, surprit une sentinelle endormie. Un dextrochère commémore cet événement, et, marque la puissance d’un souverain dont l’empire s’étalait sur trois continents.

Le bastion appartient à l’armée et, donc, n’est pas accessible au visiteur. Il est aussi caché aux yeux des passants par le bastion Saint-Philippe, qui date lui de l’époque de Vauban, et, pour qui nous avons beaucoup d’affection.

Fait insolite, en longeant la rue Jean Rière, on notera la présence, en bordure du bastion Saint-Philippe, d’un petit cabanon en brique, qui ressemble à des latrines en encorbellement.

Si quelqu’un sait de quoi il s’agit*, prière de le faire savoir.


Le dextrochère est resté en place, au sommet de sa tour, jusqu’au XXe siècle. Il fut démonté pour le protéger des avanies de la météo. Depuis des décennies il s’ennuie quelque part dans un hangar.


Et Loulou dans tout ça ? me demanderez-vous.

D’abord le titre est putaclic, je connais mes lecteurs.

Ensuite monsieur le maire nous a promis un dépôt lapidaire. L’annonce fut brève, et, n’a pas marqué les esprits. Mais à l’Archipel contre attaque on s’en souvient. Faut dire qu’on milite pour, et de longue date.

Donc on s’est dit, à 5h du mat’, parce qu’on se couche vachement tard, faut dire ce qui est, que Loulou pourrait demande à Florence Moly, conseillère municipale en charge du patrimoine et à la demande de classement Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et qui connaît le sujet, de prendre ces dossiers en main. Pour ce qui est de l’adjoint à l’inculture, ça fait un bail qu’on ne lui fait plus confiance.

Techniquement parlant, on ne lui a jamais fait confiance.


D’abord, pour les restes de la citadelle, il suffit d’installer une plaque. On peut aussi imaginer une inauguration, une anisette de l’amitié, voire un tiramisu de la convivialité.

On parle de Louis XI, bordel ! Si le mec à son profil sur la façade de la préfecture, c’est pas par hasard.**

Ensuite, il serait de bon aloi que la municipalité acquière le dextrochère, le restaure, vu qu’il doit être en mauvais état, et, l’expose dans un musée. Ruscino, qui semble devoir devenir le dépôt lapidaire de Perpignan, serait parfaitement indiqué.


Il est clair que la citadelle n’est pas près d’être cédée par l’armée à la ville ou au Conseil départemental. Elle sera donc encore longtemps fermée au public. Par contre des éléments, comme le dextrochère, pourraient être acquis par la municipalité et être mis en valeur dans le cadre d’une politique muséale.


Une vraie politique culturelle, une vraie politique patrimoniale, ça passe aussi par là !


* Non mais, j’suis sérieux, le truc en brique, ça ressemble vachement à des chiottes poser sur les remparts.


** Quand vous êtes face à la préfecture, le profil de Louis XI est sur l’aile à votre droite. Sur votre gauche, vous pourrez admirer le profil de Louis XIII.

Louis Aliot et le dextrochère de Charles Quint : quand inculture et désintérêt riment avec massacre du patrimoine! par Philippe Poisse
Louis Aliot et le dextrochère de Charles Quint : quand inculture et désintérêt riment avec massacre du patrimoine! par Philippe Poisse
Louis Aliot et le dextrochère de Charles Quint : quand inculture et désintérêt riment avec massacre du patrimoine! par Philippe Poisse
Louis Aliot et le dextrochère de Charles Quint : quand inculture et désintérêt riment avec massacre du patrimoine! par Philippe Poisse
Louis Aliot et le dextrochère de Charles Quint : quand inculture et désintérêt riment avec massacre du patrimoine! par Philippe Poisse
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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 15:03
Ainsi palreait Jan Bucquoy ...crédits photos Philippe Poisse

Perpignan, un soir d’avril 2022, trois spectacles en ville. Rien de plus.

Marine Le Pen fait la tournée des EHPAD et parle de jeunesse à des vieux, passéistes et en mort cérébrale depuis des décennies. À propos de Pétain, Georges Bernanos parlait « d’anémie mentale ». La France manque de fer, faut croire.

De vagues anti-fascistes, autoproclamés, comme tous les antifascistes de salon, tentent de faire un « Karnaval » place des Esplanades, bien loin des 3 000 personnes venues voir Marine. Peu imaginatifs et un poil lâches, les antifascistes 2022 fleurent bon le renfermé et la défaite. Loulou 2026, c’est déjà fait. Merci les gugus des Esplanades.

Et puis, et puis, il y a Jan Bucquoy. Oui, ma petite dame, Jan Bucquoy, himself !


Alors oui, il est Belge.

Et il faut être lucide, le seul truc bien avec la Belgique, c’est le Congo. Avec ce brave Léopold on s’était bien marré. Et puis ça nous a permis d’avoir « Au cœur des ténèbres ». Si on fait abstraction des 10 millions de morts, le bilan est franchement positif.


Mais Jan Bucquoy n’est pas Léopold, ou alors il le cache vachement bien.

Il serait plutôt du genre artiste. Limite provocateur, totalement libertaire, et un peu pâtissier (à cause d’un dénommé Noël Godin). Il est logique qu’il finisse à Perpignan, histoire de racheter ses pêchés.

N’oubliez pas, tout Perpignanais cache un lourd secret, une faute ignoble, qu’il doit expier.

Oui, à l’origine le tome 2 de « la Divine Comédie » devait s’appeler « Perpignan », mais pour des raisons marketings, l’éditeur de Dante a préféré « le Purgatoire ». C’est ballot.


Alors Jan Bucquoy est venu présenter le musée du slip à Perpignan. Et le Tout Perpignan Culturel était là !

En gros 40 personnes.

Mais attention, 40 personnes qui lisent des livres ; 40 personnes qui vont à des expositions ; 40 personnes qui considèrent que la culture est un besoin vital. Oui, 40 personnes pour qui les besoins ontologiques priment sur les besoins anthropologiques.

Vous trouvez que c’est grandiloquent ? Ben quoi, je vous ai dit que j’suis rentré seul et sobre. Vous avez cru que l’offense resterait impunie ?

Bref, on était 40 gus, autour d’une bière, à papoter, de choses et d’autres, en regardant des portraits de figures politiques majeures*, avec un slip sur la tête. Les figures politiques, s’entend, pas moi. Moi, je porte que des boxers. Question de bon goût.


Il faut reconnaître que dans le coin la culture c’est pas vendeur. On voit jamais les candidats dans les lieux culturels, ce qui est une forme de soulagement d’ailleurs. Ici c’est la « culture subventionnée » qui compte. Parce qu’il faut bien le dire, ça permet à des incultes de briller en société. Quand vous touchez 100 000 balles par an, vous êtes peu enclin à déclarer que l’adjoint au maire en charge de la culture est inculte, ou que la dernière fois que le Conseil départemental a commandé un livre, c’était pour réhabiliter Robert Brasillach.

Non, non, à Perpignan la « culture subventionnée » va bien, France Culture l’affirme.

Pour le reste de la création culturelle, ben, c’est pas jojo.

T’as juste 40 pèlerins qui se pointent au vernissage de l’expo d’un gars qui a sa propre page Wikipedia et a quand même fait un film avec Lolo Ferrari.

À Sparte, ils étaient 300 !

Je sais, ça n’a rien à voir, mais ça fait deux semaines que je veux la placer celle-là. Donc, acte !


Alors avec les copains présents, on s’est bien marré. On est même tombé sur un Belge, qui crèche à Bages, c’est dire s’il a des trucs à se reprocher, et qui a transformé sa maison en œuvre d’art. En plus son voisin brasse de la bière artisanale.

Le but d’un vernissage c’est de rencontrer des gens, dans un cadre sympathique et convivial. Des réseaux s’y créent, se côtoient. C’est le lieu idéal pour se bâtir une crédibilité, surtout si l’on veut gagner l’élection municipale.

Mais, comme je vous l’ai dit, les candidats ne viennent jamais !

#Loulou2026


*Non, Fabien Roussel n’est pas une figure politique majeure. Me faites pas dire ce que j’ai pas dit !

 

Perpignan:Vernissage de l’exposition de Jan Bucquoy : ou quant à cause de la culture, tu rentres chez toi seul et sobre, mais avec un slip sur la tête ! par Philippe Poisse, featuring Nicolas Caudeville, vidéos interview
Perpignan:Vernissage de l’exposition de Jan Bucquoy : ou quant à cause de la culture, tu rentres chez toi seul et sobre, mais avec un slip sur la tête ! par Philippe Poisse, featuring Nicolas Caudeville, vidéos interview
Perpignan:Vernissage de l’exposition de Jan Bucquoy : ou quant à cause de la culture, tu rentres chez toi seul et sobre, mais avec un slip sur la tête ! par Philippe Poisse, featuring Nicolas Caudeville, vidéos interview
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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 12:44
Crédit photos Philippe Poisse


Blogueur médisant c’est sympa comme taf. Mais ça aurait tendance à avoir des inconvénients. Faut dire que dans ce secteur d’activité pas grand monde vous offre à boire, et ceux qui vous payent un verre, comment dire,…, on va éviter de parler de ceux-là.

Bref, plutôt que chercher un métier honnête, question d’ethos, je me retrouve à jouer les blogueurs culturels. J’ai quand même encore un peu d’amour propre, j’en suis pas encore à me prendre pour un « journaliste » dans un canard en ligne du coin.

À la demande de la direction de l’Archipel contre Attaque, j’ai donc passé mon vendredi soir au Théâtre de la Complicité, qui, dans le cadre de l’Oasis des Arts, organisait une soirée Stand Up, avec 4 artistes.

Et comme le patron m’a dit : « tu verrais, ils servent le café le moins cher de Perpignan*, ça va te plaire », que pouvais-je faire d’autre ?

Depuis un an, le Théâtre de la Complicité occupe des locaux au 39, rue des Rois de Majorque. L’association peut donc gérer maintenant un vrai café culturel et continuer son travail social et culturel, notamment via des ateliers ouverts à tous. Un espace de co-working, un bar, un espace détente, une vraie scène, vont permettre le développer de l’activité et de la sensibilisation des habitants de Perpignan à toutes les formes d’expression culturelle.


Ce soir, quatre artistes sont montés sur scène, devant une salle comble.

C’est Julie Doherty https://www.instagram.com/julie_doh/, la régionale de l’étape, qui a ouvert la soirée. Elle m’avait dit avant de monter sur scène que ça allait être trash. Force est de reconnaître qu’elle est honnête. C’est clair, en Arabie Saoudite, elle ne tiendrait pas 5 minutes. Tant pis pour eux !

Ensuite ce fut le tour de Magdy, toulousain de son état, de nous parler de son ami Ali, de cannabis, et de ces problèmes de personnalités. Y’a pas à dire, le bonhomme est parfait pour chauffer une salle.

Puis vint Ninmar. Il est syrien, mais pas terroriste. À cette annonce on est un peu déçu. Mais il se rattrape vite. Entre un tacle à l’ambassade du Canada, des souvenirs du CM2 et une soirée dans un restaurant libanais, le public s’est bien amusé. Personnellement j’ai trouvé qu’il s’agissait du meilleur moment de la soirée.

Et pour finir, Ismael, qui n’est pas juste le MC de la soirée, il est aussi de Montpellier. Et là, on se dit qu’il a tiré un mauvais karma. Mais bon, tout le monde ne peut pas être Perpignanais. Le type est aussi une version sur pattes d’un « burger végétarien suppléent bacon ». Faut dire qu’il est arabe et féministe. Ou du moins c’est ce qu’il dit, avec beaucoup d’humour et de décontraction.

Humour et décontraction étaient les mots d’ordre pour cette soirée particulièrement réussie.


La prochaine soirée aura lieu le 8 avril 2022. N’hésitez pas à réserver vos places !


*En plus il est bon, et, servi avec le sourire.

 

Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
Perpignan; Soirée Stand Up au Théâtre de la Complicité : on est pas des DVD ! par Philippe Poisse
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22 mars 2022 2 22 /03 /mars /2022 14:03

Bon, c’est officiel, Louis Aliot a un problème avec les trotskistes. On ne sait pas trop pourquoi, mais bon, chacun sa Némésis. Alors il aurait pu lancer un marché public pour acheter des piolets, et partir une semaine à Mexico, histoire d’oublier tout.

Oui, je fais des références à Luis Mariano, mais y’a pas de raison que je sois le seul qui souffre dans cette histoire !


https://youtu.be/r0UCGpqzEQY


Louis Aliot, histoire de bien montrer qu’il la joue taille patron, désire donc que la municipalité porte plainte contre Josie Boucher pour injure publique.


Les faits, rien que les faits


Le 6 mars 2022, l’Indépendant publie un article intitulé « Perpignan : plusieurs dizaines de militants politiques et des droits de l'homme réunis en soutien à l'Ukraine ». L’article est signé Sophie Babey, l’épouse de Stéphane Babey, le directeur de cabinet de Louis Aliot.*

https://www.lindependant.fr/2022/03/05/perpignan-plusieurs-dizaines-de-militants-politiques-et-des-droits-de-lhomme-reunis-en-soutien-a-lukraine-10150921.php


Louis Aliot ne supporte ni le concept de « cirque » – il n’aimerait pas les clowns, d’après la rumeur – ni le concept de « fasciste ». Donc il attaque. Mais pas en son nom. Au nom de la mairie.

Et ce n’est pas juste pour des raisons financières.

C’est d’abord parce qu’il confond sa personne, qui est parfaitement respectable, avec sa fonction de « maire », qui est bien circonscrite dans l’espace et le temps, et la municipalité, qui le transcende.

« Perpignan, c’est moi ! », comme dirait l’autre.


La baronnie de Perpignan


https://www.somsegarra.cat/personatges/noticia/2724/baronia-de-perpinya


Oui, Perpignan est une baronnie. La dernière personne à avoir porté ce titre est décédée en 2020, à 105 ans. Le titre est vacant depuis.

https://ca.wikipedia.org/wiki/Roser_Rahola_d%27Espona

Le titre, non attribué pendant près d’un siècle, a été « recréé » en 2010, par Juan Carlos Ier, le roi d’Espagne mis en place par Franco et connu pour des histoires de fraudes fiscales.

Si on se réfère à la « théorie des trois droites » de René Rémond, Louis Aliot appartient à la droite « légitimiste », c’est-à-dire à un courant de pensée contre-révolutionnaire et antilibéral. Vous noterez que Francesc de Nuix i de Perpinyà, premier baron de Perpignan en 1800, étant aussi contre-révolutionnaire et antilibéral. De là à dire qu’il y a une filiation, il n’y a qu’un pas…

https://www.franceculture.fr/oeuvre/les-droites-en-france


Dans un système monarchique, la personne du monarque se confond avec son fief. Il l’incarne, il est le territoire fait chair. C’est encore plus vrai dans les régimes de droit divin.

Louis Aliot semble être dans une dérive qui devrait le conduire à considérer Perpignan comme son bien propre. Il a déjà changé le logo, sans concertation, et ressorti un blason à l’historicité douteuse.

https://www.lindependant.fr/2022/03/01/perpignan-mais-quel-est-ce-blason-accroche-a-laccueil-de-la-mairie-10142063.php

Le jumelage avec Tchervonohrad, la ville d’où les réfugiés sont originaires, est aussi le fait du Prince. Pourquoi Tchervonohrad ? Parce que la municipalité a des contacts là-bas via une association des Pyrénées-Orientales.

Ce jumelage pourrait être un formidable projet, avec la création d’une « Casa de Perpinyà », office permettant de réaliser des opérations de développement culturel et économique, profitables aux deux villes. Mais le projet ne servant qu’à faire plaisir à quelques-uns et à assurer une bonne opération de communication, sans lendemain, il n’en sera rien. La précipitation et le manque de vista, choquant pour un passionné de rugby, vont gâcher ce qui aurait pu être un formidable projet.


Louis Aliot, comme beaucoup d’autres avant lui, de gauche comme de droite, et beaucoup d’autres après lui, de droite comme de gauche, se trompe lourdement sur la démocratie. Non, il n’est pas l’Homme qui a rencontré le Peuple de Perpignan. Il n’incarne rien, il a juste reçu un mandat de 6 ans, renouvelable 2 ou 3 fois à priori, et rien de plus. Il n’est en rien un « héros ».

D’ailleurs, s’il l’était, rappelons-nous les paroles de Simone Weil dans « l’Iliade ou le poème de la force », texte écrit alors que l’Europe connaît la Guerre Totale : « Le héros est une chose traînée derrière un char dans la poussière. »

https://blogs.mediapart.fr/calaotok/blog/030420/liliade-ou-le-poeme-de-la-force-simone-weil


Simone Weil est sans doute la philosophe qui éclaire le mieux ce qu’est la « guerre » et ce qu’est la « force ». La (re)lire n’est pas que de saison, c’est aussi une obligation pour ceux qui veulent comprendre le présent. Et, peut-être, le futur de l’Europe.


Du point de vue du droit


En 2014, Jean-Luc Mélenchon a gagné un procès en première instance contre Marine Le Pen. Celle-ci l’avait attaqué au motif qu’il l’avait qualifiée de « fasciste ». La cour avait considéré que le terme fasciste est « dépourvu de caractère injurieux lorsqu'il est employé entre adversaires politiques sur un sujet politique ».

https://www.leparisien.fr/faits-divers/fasciste-marine-le-pen-perd-son-proces-pour-injure-contre-melenchon-07-10-2015-5163561.php

https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/taxee-de-fascisme-le-pen-perd-son-proces-contre-melenchon-4826566

Louis Aliot risque de subir une sacrée déconvenue au tribunal correctionnel. Notons que si la mairie de Perpignan perd son procès, dans le cadre de débats politiques, il sera possible de qualifier Louis Aliot de « fasciste » sans trop de risque d’être poursuivi. L’arroseur arrosé en quelque sorte.


Reste une question en suspens : quel est l’avis des réfugiés ukrainiens ? Eux qui ont été « sauvés » par un cadre dirigeant d’un parti qui, il y a quelques semaines, a tiré à 1,2 millions d’exemplaires un tract mettant en avant la stature internationale de sa candidate à la présidentielle grâce à une photo prise avec Vladimir Poutine, l’homme qui bombarde leur pays.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/ukraine-ce-tract-du-rn-avec-une-photo-de-le-pen-et-poutine-tombe-au-pire-moment_fr_621e2a59e4b0afc668c63520

*Curieusement, la municipalité ne semble pas désireuse de porter plainte contre l’Indépendant, et n’a pas envoyé de droit de réponse ni demandé le retrait de l’article.


** Le 1er août 1990, Tchervonohrad est la première ville de l'URSS à supprimer un monument à la gloire de Lénine.

https://gazeta.ua/articles/politics/_pershij-lenin-vpav-1990-roku-yak-skidali-idola-komunizmu/873618

 

 

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20 mars 2022 7 20 /03 /mars /2022 16:09

Nuit du samedi au dimanche, 1 h du mat’, ou à peu près, fatigué, souffreteux à cause du froid et de l’humidité, je suis seul chez moi, et, je m’ennuie. Alors, au bord du désespoir, je vais lire l’ordre du jour du prochain conseil municipal de Perpignan, celui du 24 mars 2022.

Oui je sais, j’aurai pu regarder « Krakowskie Potwory »https://www.seriebox.com/serie/krakowskie-potwory.html, ou lire un livre.

Mais non, il faut que je lise des trucs dont tout le monde se fout.

Les premières pages sont insipides. Ça démarre par une envie de sauver l’Ukraine. C’est dire si c’est convenu. Même si on se dit que fusiller 50 artistes, d’un coup d’un seul, ça pourrait être rigolo.

Ça ne s’améliore pas au fil des délibérations.

Et puis arrive la délibération 16.01 !

« Autorisation de dépôt de plainte au nom de la commune et à l'encontre de Madame Josie Boucher. »

Et là, on se dit : « putain ! Il cogne fort Loulou ! »

Bon, en 18 mois et des brouettes, Loulou a pas mal utilisé la menace de procès. Il a commencé par Bruno Nougayrède, menacé d’une plainte en diffamation suite à ses interrogations sur le coût des gardes du corps de monsieur le maire. Il a aussi menacé les Républicains de sortir des dossiers sur leur gestion, laissant, notamment, entendre qu’il existe des preuves d’achats de voix. Les subventions pour les associations sportives, ainsi que le dossier de la Bressola http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/10/videos/perpignan-ecole-bressola-au-couvent-en-avoir-ou-pas-interview-laura-bertrana-jean-sebastien-hayden-par-nicolas-caudeville.rep ont aussi été l’occasion de menaces, plus ou moins voilées, de dépôt de plainte.

Mais pour l’instant : rien !

Et là, on ne sait pas trop pourquoi, Loulou cogne.

Bon, il attaque l’extrême gauche, quelques semaines après le passage de Philippe Poutou à Perpignan.

Notons que Philippe Poutou est le seul candidat à la présidentielle à être venu à Perpignan, affronté directement l’extrême droite. Attention, le seul « vrai » candidat, Anne Hidalgo, ça ne compte pas. Les « petits » candidats, surtout quand ils n’ont rien à dire, on s’en fout un peu.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/12/meeting-a-perpignan-partie-2-discours-d-anne-hidalgo-entre-vent-de-panique-et-diner-de-cons-par-philippe-poisse-featuring-nicolas-ca

Quand on est anti-fasciste, Perpignan devrait être « the place to be ».

Mais pour ça il faut du courage.

Le courage, vous savez, le truc qui manque aux socio-démocrates.

Le NPA s’exprime de façon assez radicale contre la politique menée par Louis Aliot. Bon, on ne va pas se leurrer, ça n’est pas suffisant pour déstabiliser la municipalité, mais c’est toujours mieux que l’absence de discours de la « gauche institutionnelle », c’est-à-dire Agnès Langevine et Mathias Blanc, qui préfère se taire, quand elle ne salue pas le travail de Louis Aliot. Vous me direz, entre gens de droite, il n’y a pas de raison de s’attaquer.

Loulou va donc mettre une des responsables du NPA au tribunal.

Pour l’instant on ne connaît pas le détail de la plainte. Et on ne table pas trop sur la presse locale pour nous informer d’ici le conseil municipal. Loulou a payé un huissier de justice pour effectuer un constat en septembre 2021, à propos d’un article de Made in Perpignan, depuis plus aucun journaliste ne l’ouvre.

On sent bien qu’il n’y aura pas de polémique non plus. À Perpignan, il y a un patron, et c’est Loulou. Personne ne s’oppose, sinon gare, le monsieur a découvert le « lawfare ».

La suite de cette bien belle histoire le 24 mars.

Promis, juré, on sera bien médisant sur le coup !

Procédure judiciaire et dépôt de plainte : Louis Aliot a-t-il peur du NPA ? par Phillipe Poisse
Procédure judiciaire et dépôt de plainte : Louis Aliot a-t-il peur du NPA ? par Phillipe Poisse
Procédure judiciaire et dépôt de plainte : Louis Aliot a-t-il peur du NPA ? par Phillipe Poisse
Procédure judiciaire et dépôt de plainte : Louis Aliot a-t-il peur du NPA ? par Phillipe Poisse
Procédure judiciaire et dépôt de plainte : Louis Aliot a-t-il peur du NPA ? par Phillipe Poisse
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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 11:33

Les vieux, faut dire ce qui est, c’est un bon business. Suffit de voir le patron d’Orpea pour s’en convaincre. Et puis, chez nous, les vieux, c’est pas ce qui manque. Alors nos élites, parce qu’on a des élites, oui ma p’tite dame, ont lancé la construction d’un « centre gérontologique » dans la zone de Torremilla. Avec une enveloppe de 49 millions d’euro, ce projet montre bien que pour la santé c’est comme pour la culture : tout est affaire de béton.

https://www.techopital.com/le-ch-de-perpignan-lance-la-construction-d-un-centre-gerontologique-en-partenariat-avec-l-association-joseph-sauvy-NS_6168.html

 

Dans 3 ou 4 ans, en fonction des retards du chantier, l’EHPAD de la Miséricorde sera vidé de ses résidents, qui partiront à Torremilla. D’un point de vue écologique il s’agit d’une très bonne idée, le crématorium étant de l’autre côté de la rue. Mais du point de vue patrimonial, c’est pas une très bonne nouvelle.

En effet, à en croire la presse locale, le bâtiment est vétuste et une mise aux normes coûterait un bras de bébé. C’est dire s’il y a comme un petit souci.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/300-lits-200-salaries-bientot-un-ehpad-geant-perpignan-1642791796

 

Jean-Marc Pujol avait bien une idée pendant les municipales de 2020 : tout raser et réaliser une belle dalle de bitume en plein soleil.

Comme on voulait d’autres avis et opinions, on a appelé Agnès Langevine, future maire de Perpignan en 2026, qui nous a dit : « on va faire comme pour la Perle cerdane, on démolit et on recycle les matériaux ! » Pour les détails, elle nous a invités à prendre contact avec Caroline Forgues, sa responsable « démocratie participative et ultimatum ». Mais comme elle devait se rendre à une séance de massage, elle n’a pu nous répondre.

Désespéré, on a passé un coup de fil à Loulou, qui, sobrement, nous a déclaré : « la mairie fera un appel à projet, et choisira le plus mauvais. Ainsi, nous sommes assurés que Carole Delga et Hermeline Malherbe mettront plusieurs millions dans l’affaire, sous formes de subventions. »

 

Faut être lucide, les élites du coin, volent pas haut. Donc, on a réfléchi un peu à la situation et, après une bonne tasse d’infusion aux fruits rouges, on a eu une idée.

Bon, qu’est-ce qui manque à Perpignan pour exister sur la carte de France ?

Un centre hospitalier universitaire !

 

Comme dirait Vladimir, avant de bombarder Kiev : Вам не нужно вилять задницей, чтобы срать прямо в бутылку, будущее Перпиньяна - это университетский больничный центр!

 

Bon, d’accord c’est du Google translate, mais vous avez compris le fond de ma pensée.

 

Perpignan a eu une faculté de médecine dans le temps. Elle fut fermée en 1793. Une histoire à perdre la tête que cette fermeture. À la fin des années 70, l’université a rouvert. Mais sans fac de médecine.

Au lieu de Perpignan, ce fut Nîmes qui fut choisi pour accueillir un CHU, en partenariat avec l’université de Montpellier. Évidemment l’incompétence et l’incurie des élites locales y est pour beaucoup. Il est vrai que voir débouler de jeunes étudiants, capables de penser et, pire, d’agir, est une menace très forte pour des responsables politiques et économiques se vautrant dans l’économie de la rente.

Perpignan et les Pyrénées-Orientales pourraient se développer. Il suffirait juste de virer les élites locales.

 

Certes, ces dernières années des choses se sont passées. L’État a supprimé le numerus clausus, mais il n’a pas modifié les capacités d’accueil des universités. Elles ont donc quelques problèmes de place avec un flux d’étudiants qui n’a pas été anticipé.

C’est dans ce cadre que l’hôpital de Perpignan accueille depuis peu des étudiants en médecine. Mais en tout petit nombre.

http://www.ch-perpignan.fr/actualites-109/accueil-des-externes-au-ch-perpignan-875.html?cHash=f16bccf4811a0dde0be8f180033239b4

 

https://www.lindependant.fr/2021/10/26/perpignan-lhopital-mise-sur-les-etudiants-de-la-faculte-de-medecine-de-montpellier-9891776.php

 

Dans les années à venir le nombre d’étudiants en médecine va augmenter, les CHU sont déjà saturés. Il y a donc une opportunité pour Perpignan, son hôpital, et, son université.

https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/la-suppression-du-numerus-clausus-un-simple-effet-d-annonce.html

 

Alors je vous entends déjà, et je suis d’accord avec vous quand vous dites : « l’UPVD, c’est bien les blaireaux qui ont totalement merdé le Campus Mailly ? Pourquoi on leur ferait confiance ? »

Parce que pour réussir la création d’un CHU à Perpignan, il va bien falloir bosser avec les Montpelliérains, et eux, ils merdent un peu moins souvent que nos élites.

Et puis comme quelqu’un aura bien l’idée de lancer un projet transfrontalier, histoire de toucher des subventions européennes, le projet est sûr de réussir. Depuis 40 ans, les Catalans du sud, pour ce qui est de réussir dans le développement socio-économique, ont montré leur savoir-faire.

 

 

Mais, pour avoir un CHU, il faut un centre de formation. Et localement, on manque de place.

C’est là que la Miséricorde entre en jeu.

 

La Miséricorde c’est une belle bâtisse de plus de 4 000 m² au sol, à en croire le cadastre, doté d’un étage, de 4 cours, et, d’un portail surmonté d’une statue. Le bâtiment, bien que datant de 1887, n’est pas protégé.

Une fois les petits vieux qui y crèchent envoyés en face de la chocolaterie, la Miséricorde sera vide. Et il est clair qu’une remise aux normes, intégralement à la charge de l’hôpital, coûterait chère. Et comme personne n’a d’argent, sauf pour des ponts imbéciles et des extensions de port écocides, les lieux sont bien partis pour être laissés à l’abandon pendant pas mal de temps.

Dans le département, la Perle cerdane est un bon exemple d’installation de santé dont on ne sait plus quoi faire. À tel point que le bâtiment principal va être démoli.

L’ancien CFA, boulevard du Conflent à Perpignan, est vide depuis plus de 10 ans. En février 2022, le CD66 vient même de lancer un appel d’offre pour une étude de sa structure, histoire de savoir s’il ne risque pas de s’effondrer.

Un peu plus loin de chez nous, à Carcassonne, l’ancien hôpital Antoine Gayraud, est à la vente depuis 2014. Malgré un bon prix, 4,8 millions d’euros pour 43 000 m², il ne trouve pas acquéreur. Résultat, il coûte plus de 100 000 € en gardiennage au nouvel l’hôpital de Carcassonne (accessoirement construit en zone inondable).

https://www.lindependant.fr/2021/06/16/carcassonne-un-appel-a-projets-pour-vendre-lancien-hopital-antoine-gayraud-9609980.php

 

La Miséricorde va rester vide longtemps, avant que quelqu’un n’ait un projet à proposer. On a les élites qu’on mérite !

Il est possible de voir trois usages à la Miséricorde.

 

D’abord, le plus probable : en manque d’argent, l’hôpital vend à un promoteur ; il rase et construit du logement bas de gamme.

Le deuxième projet, c’est-à-dire l’objet de cet article : transformer la Miséricorde en centre de formation, capable d’accueillir des étudiants en médecine. Il est sans doute aussi possible d’utiliser une partie du bâtiment pour l’hébergement d’étudiants.

Et pour finir, le troisième projet, qui peut être associé au deuxième projet : réaliser un tiers-lieu, social et solidaire, ancré dans le territoire et favorisant la transition citoyenne à Perpignan.

 

Alors, arrivez à la fin de cet article, vous vous dites, et vous avez raison : « nos élites n’ont rien dans le crâne, elles vont encore nous démolir un beau bâtiment, qui est là depuis près de 140 ans. Tout ça pour couler un peu de béton ! »

Oui, nos élites sont incompétentes, la preuve en est l’état désastreux du département.

Mais bon, on peut aussi faire que ça change !

Perpignan / Hospice de la Miséricorde : plutôt que tout raser, pourquoi ne pas le transformer en école de médecine ? par Philippe Poisse
Perpignan / Hospice de la Miséricorde : plutôt que tout raser, pourquoi ne pas le transformer en école de médecine ? par Philippe Poisse
Perpignan / Hospice de la Miséricorde : plutôt que tout raser, pourquoi ne pas le transformer en école de médecine ? par Philippe Poisse
Perpignan / Hospice de la Miséricorde : plutôt que tout raser, pourquoi ne pas le transformer en école de médecine ? par Philippe Poisse
Perpignan / Hospice de la Miséricorde : plutôt que tout raser, pourquoi ne pas le transformer en école de médecine ? par Philippe Poisse
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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 16:06

« Si vous ne voulez pas bosser, tel ou tel capitaliste, hé ben, restez chez vous. On en trouvera d’autres ! »

Jean-Luc Mélenchon, Montpellier, 12 février 2022

 

Blogueur médisant, c’est pas facile tous les jours. Entre les restos qui vous font payer le tiramisu, les insultes en tout genre, les moustachus imbéciles qui tentent d’organiser du cyberharcèlement, et, les gens étranges, mais alors vachement étranges, qui vous trouvent formidable, certaines journées sont longues.

Mais le pire c’est que, parfois, il faut se rendre dans des contrées nordiques, des régions balayées par un vent glacial, des pays battus par une pluie incessante.

Oui, ce dimanche 13 février 2022, j’ai dû aller à Montpellier. C’est dire, monsieur le juge, si je fais pas un boulot facile.

 

Donc, avec près d’une centaine de militants des Pyrénées-Orientales, je suis allé assister au meeting de Jean-Luc Mélenchon. Deux bus sont partis de Perpignan pour l’occasion.

Même si je suis plutôt road trip en solitaire, les voyages en groupe ça peut être sympa. On croise des ami·e·s, on discute avec des Gilets Jaunes qui, ho surprise, n’apprécient pas le leader minimo, et, finalement sans réelle surprise, on croise même des gugus de l’Alternative. C’est vrai que, bien qu’ayant passé les deux dernières années à insulter la FI, voire toute la gauche, ces gens se retrouvent le bec dans l’eau. La politique c’est sérieux. C’est même, diront certains, un peu plus que des massages à 2 000 €.

Bref le voyage était sympa.

 

Concernant les mesures sanitaires, si le passe vaccinal n’était pas obligatoire, la nourriture et les boissons étaient interdites à l’intérieur de l’Arena, et, à l’entrée, il fallait jeter son masque et récupérer un FFP2 (offert gracieusement).

Quand on pense que les mesures sanitaires seront fortement assouplies juste avant le premier tour, on a de quoi rire,…, jaune.

 

Question ambiance, c’était sympa aussi. Ça chante des « on est là, on est là, même si Macron le veut pas, nous on est là ». On a bien dû entendre l’Internationale une fois ou deux. Et on a la fanfare locale pour la musique, façon easy listening sudiste.

On n’est pas à un concert de black metal, mais il y a du bruit.

 

Le programme du meeting est simple : trente minutes de mise en bouche, assurées par des représentant·e·s du parlement de l’Union Populaire, présenté·e·s par Aurélie Trouvé ; puis une heure de Jean-Luc Mélenchon.

 

À 14h30, le patron entre en scène.

Sous les vivats !

 

Une heure c’est long, donc on ne va pas rentrer dans les détails. On va aller à l’essentiel. On va parler capitalisme. En même temps, ça répond à une remarque, voire une attaque, que Philippe Poutou a émise lors de la réunion publique du NPA, le samedi 12 février à Perpignan. Le détail de cette réunion est pour un autre billet. Un peu de patience, ça arrivera bientôt.

Mélenchon a déjà dénoncé le capitalisme à la française, qui n’est qu’un « capitalisme de bons à rien » dans le fond. Les Français, via leurs impôts, se retrouvent à financer des grands groupes, financiers ou industriels, totalement incapables d’investir, de créer de la richesse ou de la redistribuer. L’incompétence va jusqu’au point que, pour enrichir une partie, toujours plus limitée, des actionnaires, de nombreuses entreprises rachètent leurs actions. Or cette manœuvre, si elle est profitable pour une infime minorité, détruit le capital social de l’entreprise. Bon, remarquez, le capitalisme est basiquement antisocial, donc, tout ça est peut-être logique.

 

Pourquoi racheter des actions : https://youtu.be/6gbONovAl8A

 

Les ultra-riches, dont l’enrichissement s’accélère de plus en plus, sont aussi plutôt choyés par l’État. Entre les exonérations fiscales, les allégements de « charges », les aides directes, et, une véritable bienveillance dès qu’il s’agit d’évasion fiscale, on ne peut pas dire que ces gens-là ont des raisons de se plaindre.

Par contre, le Français moyen a des raisons de se plaindre, lui. Enfin, s’il reste des Français moyens. Parce que l’effondrement des classes moyennes, l’appauvrissement général, c’est bien ce qui a mis plus d’un million de Gilets Jaunes dans la rue, il y a à peine un peu plus de 3 ans.

D’accord, ça n’a pas été suffisant.

Mais c’est pas grave, on fera mieux la prochaine fois.

Promis juré !

 

Le programme de l’Union Populaire c’est, d’une certaine manière, mettre les capitalismes à contribution. Faut bien qu’ils bossent de temps à autre, ces gens-là.

Et qu’ils payent des impôts !

Certes, on n’en est pas encore à l’abolition du salariat, du patronat, et du capitalisme, mais ça va dans la bonne direction. Soyons optimistes et réjouissons-nous à l’idée que, d’ici peu, on va pouvoir tranquillement reparler « d’exploitation ». Parce qu’il faut être lucide, il est plus facile de mobiliser contre des « exploiteurs » que contre des « dividendes ». L’humain, y’a que ça de vrai.

 

Alors que retenir de ce meeting ?

Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat anti-capitaliste qui peut passer la barre des 5 %. La barre des 10 % sera sûrement franchie. L’objectif reste donc une possible qualification au second tour. Cela reste possible, mais l’éclatement de la gauche n’aide pas. La porosité d’une bonne partie de l’électorat aux idées d’extrême droite, merci les médias des milliardaires, rend la tâche ardue.

Pour ceux qui veulent un programme marqué à gauche, avec une chance de peser dans la campagne, il n’y a pas d’autre choix.

 

Meeting à Montpellier : Jean-Luc Mélenchon dénonce l’assistanat, les parasites et les feignasses qui refusent de travailler ! par Philippe Poisse
Meeting à Montpellier : Jean-Luc Mélenchon dénonce l’assistanat, les parasites et les feignasses qui refusent de travailler ! par Philippe Poisse
Meeting à Montpellier : Jean-Luc Mélenchon dénonce l’assistanat, les parasites et les feignasses qui refusent de travailler ! par Philippe Poisse
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