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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
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6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 15:54

Dans un discours célèbre fin décembre 1789 , Stanislas Marie Adélaïde, comte de Clermont-Tonnerre, prend position pour l'accession des Juifs à la citoyenneté en déclarant : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_de_Clermont-Tonnerre#:~:text=Dans%20un%20discours%20célèbre%20fin,accorder%20aux%20Juifs%20comme%20individus%20».

 

L’identité, c’est important. Pour que le petit peuple ait conscience de cette importance, l’État a dû distribuer des penses-bêtes, histoire que tout un chacun ait toujours dans sa poche une sorte de carte pour se rafraîchir la mémoire. On appelle ça, communément, une « carte d’identité ».

Pour les villes, il en va de même. Sauf qu’elles n’ont pas vraiment besoin de carte d’identité. C’est déjà bien si elles ont une carte. Pour les piétons et les touristes, c’est pratique une carte, même si cela n’est, dans le fond, qu’une sorte d’allégorie, une représentation déformée d’un réel supposé dont la, vague, substance ne peut s’incarner que dans le délire déambulatoire d’un géographe enfermé, mentalement, dans un bureau, sans qu’il ne puise, jamais, rêver d’être un aventurier.

Non, la carte ne peut donner son identité à la ville.

Non, la ville ne peut être encartée.

La ville est libre.

Et, parfois, interlope.

Ce qui la rend aimable, et, aimante.

 

Aucun désir ne peut jaillir d’une carte !

 

Mais de cela, Loulou n’en a cure !

 

Loulou, lui, a une identité. Et elle est forte, en plus d’être triple. Israélite, ariégeoise et algérienne, tout à la fois, cette identité est une sorte de mêlée qui, impatiente, exigeante, attendrait que le cuir, ovale, forcément ovale, y soit introduit.

L’identité fait plus que nous définir. Elle nous fait Homme. Elle nous rassure, en ce sens qu’elle nous assure que, quel que soit le chaos qui sourd à l’horizon, nous pouvons nous retourner sans craindre d’affronter le néant.

L’identité n’est pas qu’une simple ontologie. Sinon elle ne serait qu’une vulgaire

oothèque, indigne de nourrir un lézard.

 

Mais comment définir l’identité de Perpignan ?

 

Et comment imposer une identité, à cette ville retorse, qui se dérobe, telle du sable coulant entre les doigts ?

 

Jean-Marc Pujol avait voulu faire croire que Perpignan n’était qu’un reliquat de l’Algérie française.

 

Il avait bien réussi à convaincre Jean-Paul Alduy d’installer une stèle à la gloire de l’OAS. Une cérémonie une fois l’an, et quelques interviews récusant la thèse de l’organisation terroriste ne suffirent pas à créer l’engouement escompté. Les habitants ne s’identifièrent pas.

Trop loin, trop ancien.

 

Rester donc à Loulou à choisir entre le bethmale ou la Torah.

 

Curieusement, c’est la deuxième option qui est mise en avant.

On sent la méconnaissance de la faune locale.

 

Loulou commence donc, en décembre 2021, par célébrer Hanoukka, place Gambetta, celui qui déclara en 1875 « et l’État doit être laïque », face à la « très catholique » cathédrale. Une hanoukkia est donc installée, illuminée, et, célébrée lors d’une cérémonie œcuménique.

 

Tout le monde est là, sauf les musulmans. Mais comme il s’agit de gens distraits, la gauche locale n’a pas hurlé.

 

Elle a préféré s’humilier en vociférant sur la récupération politique de la religion. Une crèche chrétienne dans l’entrée de la mairie, silence ; un symbole juif en pleine rue, hurlements ! Oui, la gauche locale, illustre parfaitement la théorie des « 3 i » d’Albert Pike : Ignorants, Imbéciles, Intrigants. Certains feraient mieux d’aller se faire masser et de se taire. M’est avis que la route vers 2026 va être longue pour ces « certains ».

 

Mais Loulou a de l’ambition. Il a décidé de marquer l’histoire locale grâce à un musée dédié à la culture juive.

 

Comme Moshe Dayan observant Jérusalem, Loulou observe, de son œil perçant, Perpignan, et, sait que seule la culture assure la victoire.

Alors la ville va se doter d’un centre culturel Ariel Sharon. Celui-ci sera constitué de deux ailes, une aile Moise Narboni et une aile Menahem Hameïri. Comme ça, pas de jaloux.

Naïfs que nous sommes, nous aimerions bien que la mairie, en partenariat avec l’université Perpignan Via Domitia, publie un livre dédié à l’histoire de la communauté juive de la ville. Mais, on sent bien, que la culture, c’est du béton. Pas du papier noircie à l’encre de Chine !

 

Oui, Loulou, avec l’aide, parfaitement volontaire, des sinistres et stupides Carole Delga et Agnès Langevine, va nous faire oublier que Perpignan est catalane.

 

Et, pas simplement en licenciant des directeurs de théâtre.

Une politique culturelle volontariste, quelques millions d’euros sur la longueur, et, surtout, l’absence d’opposition, vous savez, ce truc composé d’un ramassis de gens à l’indigence intellectuelle rare, devraient permettre d’effacer une identité gênante.

L’uniformisation et l’appauvrissement de l’imagination, actions démarrées de longue date, favorisent les réélections.

 

Un jour, tranquillement, Perpignan oubliera qu’elle est Perpignan.

Il n’y a pas de mort plus atroce.

United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
United Colors of Louis Aliot, ou quand Hanoukka est un prétexte à la constitution d’une identité imaginaire! par Philippe Poisse
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19 novembre 2021 5 19 /11 /novembre /2021 14:45

Perpignan, une agressions de trop au Campus Mailly (une étudiante a le bras cassé après qu'on ait tenté de lui arracher son) : Philippe Poisse​ pour un journalisme de solution qui dépasse "le yaka faucon" lance une bouteille à la mer pour Louis Aliot​ et Yvan Auguet le président de l'université.

 

Loulou, il est woke. Il a même son petit côté « cancel culture ». Vous ne me croyez pas ? Il a quand même cancellé, voire déboulonné, Jean-Marc Pujol ! Si ça c’est pas woke, personne n’est woke.

Mais hélas, Perpignan n’est pas une « safe place ». Il existe des gens méchants. Et ces gens méchants ne font rien qu’à embêter les étudiants du Campus Mailly.

 

Rappelons un peu les faits, histoire de comprendre comment on en est arrivé à tout ce bordel.

Pour se faire réélire en 2014, Jean-Marc Pujol avait balancé un grand projet, d’une façon totalement non-préparée : le retour de l’université en centre-ville !

Au début, le nouveau campus devait être sur la dalle Arago, à côté du tribunal. Mais rapidement la place Fontaine Neuve fut choisie pour accueillir le campus. La raison : les subventions liées à la rénovation urbaine.

D’abord un premier bâtiment, accueillant un amphithéâtre et des salles de cours, apparut en plein centre-ville. Puis une partie du couvent Saint-Sauveur fut massacrée et décaissée pour accueillir des bureaux et d’autres salles de cours. Mais lorsque Jean-Marc Pujol annonça qu’il voulait transformer le théâtre municipal en amphithéâtre, la grogne se transforma en manifestation.

 

Comme l’écrivait déjà en 2017 l’Archipel contre attaque, ce retour en centre-ville de l’université n’était rien d’autre qu’une affaire d’égo, pour quelques personnes sans envergure, mais pleine de morgue.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2017/12/perpignan/universite-une-idee-de-campagne-de-promotion-pour-l-ouverture-du-campus-mailly-par-nicolas-caudeville.html

 

La première tranche sera un échec. Et, en toute logique, plutôt que de la corriger, la municipalité, disposant de 110 millions d’euros de subventions pour le centre-ancien, préféra lancer une deuxième tranche. Cette fois, il s’agissait de reconstruire une partie du couvent Saint-Sauveur, tout en transformant le Campus Mailly en blockhaus.

Tout ayant été organisé pour que les étudiants ne soient pas au contact de la population indigène, toutes les hypothèses sur l’activité au sein du Campus Mailly pouvaient émerger. Y compris les plus pertinentes, comme celle d’un centre d’entraînement de la NASA.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2018/01/perpignan/conspirationnisme-pour-1-commercant-du-centre-ville-sur-10-le-campus-mailly-est-une-base-d-entrainement-pour-une-mission-s

 

En août 2018 eut lieu la « Révolte de l’îlot Puig ». Les habitants, poussés à bout par des décideurs imbéciles et un NPNRU inadapté, descendirent dans la rue aux cris de « cher monsieur le maire de Perpignan, cher monsieur le préfet de la République, pourriez-vous, sans vouloir vous commander aucunement, prendre en considération les doléances, qui, pour un œil inexpérimenté, pourraient paraître puériles, des femmes et des hommes qui vivent dans le quartier Saint-Jacques, et qui, par un manque, que nous imaginons bien volontiers dû à la complexité des procédures administratives, de concertation, se sentent quelque peu délaissés. »

Face à une telle population, prête à en découdre devant les tribunaux pour demander l’application de loi, la mairie aurait pu doter le NPNRU d’un volet social. Mais non, elle préféra continuer dans sa fuite en avant.

La rupture était consommée !

 

Alors 3 ans plus tard, Loulou, non pas élu par hasard, mais par des électeurs, se retrouve à gérer les pots cassés.

 

Loulou, qui est un vrai progressiste au fond de son petit cœur, s’attelle tout de suite à la mise en place d’un vrai volet social. Mais ça prend du temps ces choses-là. Quand tu dois compenser 10 ans de grand n’importe quoi, t’as des journées pénibles assez souvent.

Le centre-ancien connaît de sérieux problèmes d’insécurité. Les « opposants » au Campus Mailly ont prévenu dès 2016 qu’il fallait mettre en place des politiques sociales. Ils ont prévenu que l’université devait s’investir dans le quartier, en travaillant notamment avec les associations locales et en tendant la main aux habitants.

Mais non, les opposants n’ont été ni entendus ni écoutés.

Et donc, en toute logique, ce qui devait arriver arriva. À croire que les opposants sont diplômés en psychohistoire.

Les étudiants se plaignent de l’insécurité, des étudiantes ont été agressées. Et, c’est curieux, personne n’est surpris.

 

Et c’est là qu’on se rend compte que Loulou, mine de rien, il est pas né de la dernière pluie.

Et oui, le volet social ça prend du temps. Virer tous les habitants ça coûte trop cher. Mais, dans le cadre du NPNRU, il reste du fric pour ce que les techniciens appellent, pudiquement, et, à mots couverts, des « équipements ».

Et c’est là qu’on voit pourquoi c’est lui le chef.

Le mec, il est brillant.

Il connaît la légende du clan des Semi-croustillants.

Nous, on se prend pour des hommes de terrain.

Lui, et c’est là qu’il nous écrase à plate couture, il est un homme de sous-terrain.

 

Au début le projet était ambition. Un peu trop, pour les finances de la ville, mais bon, fallait bien tenter le coup.

L’idée c’était de partir du campus du Moulin-à-Vent, de suivre le canal de Perpignan, qui va de façon souterraine jusqu’au palais des Rois de Majorque, et de là, le cheminement se faisait le long des anciens tunnels qui parcourent la ville.

Mais bon, c’était un peu cher.

Alors, Loulou, jamais défaitiste, s’est rabattu sur une autre idée, plus simple, plus rapide, et, surtout, moins chère.

 

Le truc est simple, on relance le projet de parking souterrain de la place Jean Moulin. Le projet dort dans les tiroirs depuis 15 ou 20 ans, il faut juste refaire une petite étude de coût pour faire croire à l’ANRU que c’est une idée neuve. Si tout ce passe bien, les parigots, qui sont un peu couillons, faut dire ce qui est, lâcheront bien 4 ou 5 millions d’euros. Faudrait trouver un truc innovant, histoire de garantir le financement. Le parking sera dévolu au Campus Mailly, les riverains n’auront pas le droit de s’y garer. De toutes façons, comme ils sont très pauvres, ils n’ont pas de voiture.

Et là, il suffit de creuser un tunnel de près de 90 mètres pour rallier, avec une sécurité maximale, la cour intérieure du Campus Mailly.

Ce tunnel serait le pendant souterrain de la passerelle reliant le bâtiment Fontaine Neuve à Saint-Sauveur. N’oublions pas que, officiellement, cette passerelle a été réalisée pour permettre aux étudiants de passer d’un bâtiment à l’autre en toute sécurité.

 

Une fois le parking et le tunnel creusés, les problèmes de stationnement et les risques de sécurité seront résolus d’un seul coup.

 

D’une certaine manière on peut dire que c’est ça ou se retrouver un de ces jours avec une agression physique ou sexuelle en pleine rue. Avec les histoires de guerre de gangs autour de la drogue on pourrait aussi avoir une affaire de balle perdue.

Dans le fond, le traitement social de la crise, le traitement social de la délinquance, le traitement social du trafic de drogue, ça prend des années et ça coûte un pognon de dingue.

Et je ne vous parle pas des politiques de développement économique !

Perpignan/ agressions: Rue Barbare : pour lutter contre l’insécurité au Campus Mailly, la municipalité va creuser un tunnel ! par Philippe Poisse
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17 novembre 2021 3 17 /11 /novembre /2021 15:15
Tempora mori, tempora mundis recorda. Voilà. Eh bien ça, par exemple, ça veut absolument rien dire, mais l’effet reste le même, et pourtant j’ai jamais foutu les pieds dans une salle de classe attention !
  • François Rollin, Kaamelott, Livre III, L’Assemblée des rois 2e partie, écrit par Alexandre Astier.

Dans le cadre de la rénovation urbaine, le fameux NPNRU, le quartier politique de la ville (QPV) « Diagonale du Vernet », le nord de la ville, grosso modo, dispose de près de 27 millions d’euros pour construire des « équipements ».

Bon, un « équipement » c’est un peu tout et n’importe quoi.

Jean-Marc Pujol voulait une salle de sport de 5 000 places pour un club de basket qui n’existe pas.

Moi, j’aurai voulu un lieu de débauche, où l’on lirait Nietzsche ; où l’on déclamerait Coleridge ; où l’on admirerait les triptyques de Francis Bacon ; où l’on boirait de l’absinthe ; et, où, surtout, l’on glorifierait Louis-Ferdinand Céline.

 

Mais Dédé Bonet, lui, a une vraie vision de la ville. Dédé, lui, a une vraie vision de la culture. Non !, pour lui, la culture ce n’est pas des soirées mondaines ; la culture ce n’est pas des petits fours et du champagne tiède ; la culture ce n’est, surtout, pas des selfies avec des simili-célébrités.

Oui, la culture c’est du béton.

Oui, dès qu’il entend le mot « culture », Dédé sort sa bétonneuse.

Alors la municipalité, avec la bénédiction du Copil du NPNRU, a lancé le projet d’une médiathèque. Le 4 octobre 2021, la municipalité a publié un avis d’appel à candidature pour une esquisse.

Bon, Dédé, refusera de rendre public le résultat de cet appel.

Dédé sait que la populace, inculte et vulgaire, ne peut juger de la qualité des esquisses. Dédé sait que lui seul peut juger du beau, du laid, du rentable, et, du socialement utile.

Le choix de Dédé ne peut être démocratique.

Le choix de Dédé ne peut être qu’aristocratique.

La populace n’aura pas voix au chapitre.

Point barre !

 

Mais, pour le nom de la médiathèque, Dédé a besoin d’aide.

Alors, amis internautes, nous allons aider Dédé à choisir un nom, et, à bâtir un argumentaire pour convaincre Loulou.

Voici donc quelques noms.

 

 

Robert Brasillach

 

Robert Brasillach est peut-être le meilleur écrivain né à Perpignan. Malheureusement il n’a écrit qu’en français. À sa décharge, le catalanisme et son petit côté folklorique n’étaient pas encore à la mode à l’époque.

Populaire à droite, il est aussi très apprécié dans l’entourage de feu Christian Bourquin.

Fauché par une volée de balles en février 1945, Robert Brasillach n’a peut avoir une longue carrière. Au grand dam de Dédé, fan ultime.

 

 

André Malraux

 

Ce Parisien, donc un mec bien, a pas mal bourlingué en Asie. Il en a d’ailleurs ramené quelques bons bouquins, et, pas mal d’œuvres d’art.

Perpignan a besoin d’une phonothèque. Elle sera sans doute à l’étage de la future médiathèque. Vu la relation entre André Malraux et la musique, un tel nom serait parfait pour le bâtiment.

 

 

Charles Maurras

 

Des fois, faut s’assumer. À Perpignan, on est de droite, on est français, et, on aime l’action. Donc Charles Maurras, c’est parfait pour Dédé.

Là au moins, on s’assume. Et on arrête de faire semblant.

 

 

Aleister Crowley

 

Faut dire ce qui est, pour gérer une ville, les forces occultes c’est vachement utile. Donc, rendons leur hommage.

Et puis, on pourra passer des disques de Led Zeppelin dans les sous-sols. Ça égayera les nuits de Walpurgis.

 

 

Julie Andrieu

 

Dans la liste, il fallait une femme. On est woke, ou on ne l’est pas.

Dédé est fan. Il a des posters dans sa chambre et dans son bureau. Il a lu l’intégralité de son œuvre, c’est dire.

Julie Andrieu c’est le summum de la critique gastronomique. Personne ne décrit la cuisson du pavé de saumon au lave-vaisselle avec autant de maestria.

Un must read !

 

 

La liste des noms pourraient être longue, très longue. N’hésitez pas à la rallonger, et à envoyer vos propositions et argumentations à Dédé. La réussite du NPNRU dépend de vous.

Et puis surtout, n’oubliez pas : Dédé wants you !

La solidarité est une valeur de gauche, soyons solidaires, aidons André Bonet à trouver un nom à sa médiathèque ! par Philippe Poisse
La solidarité est une valeur de gauche, soyons solidaires, aidons André Bonet à trouver un nom à sa médiathèque ! par Philippe Poisse
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13 novembre 2021 6 13 /11 /novembre /2021 14:14

 

Le truc chiant quand on est maire, démocratiquement élu, n’en déplaise à certaines candidates cypriano-toulousaines, c’est que de temps à autre il faut bien aller parler au petit peuple. Dans le fond, la dictature ça a du bon, on évite de frayer avec la populace. Enfin, si on est le dictateur.

 

Ainsi donc, le 10 novembre 2021, Loulou Aliot organisait une réunion publique, sans passe sanitaire, à l’Atelier d’Urbanisme, pour parler du quartier Saint-Jacques avec les habitants.

Comme c’était ça ou rester à la maison continuer le travail, très, en retard, on y est allé.

Amis internautes, voici donc un petit compte-rendu-sommaire.

http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/11/perpignan/video-reunion-publique-avec-le-maire-louis-aliot-a-saint-jacques-du-10-novembre-2021-images-philippe-poisse.html

 

 

I – Stationnement

 

Ceux qui suivent l’actualité du quartier savent que la place Cassanyes et les rues alentours vont devenir payantes. Évidemment les riverains et les commerçants gueulent.

Bien que les services municipaux aient posé des flyers sur les pare-brises (sic !), peu de gens sont réellement au courant des détails.

Ce problème de communication autour du stationnement étant récurent et fréquent, quelle que soit la ville, on se demande pourquoi personne n’a encore proposé de solution.

Toujours est-il que le stationnement (malgré une pénurie mondiale d’horodateur, et c’est pas une blague) va rester payant dans le quartier encore quelque temps.

 

 

II – Propreté

 

Bon, on ne va pas se cacher derrière notre petit doigt, Perpignan est sale. Alors, oui, comme le dit monsieur le maire, si la ville est sale c’est aussi parce que certaines personnes sont sales. Mais elles ne représentent qu’une infime partie de la population, et, l’absence de politique de réduction des déchets n’encourage personne à faire des efforts.

Il est clair, vu les réactions des habitants, et, vu l’état des rues et des containers, que la gestion de la collecte des déchets est déficiente. Cette gestion relève, depuis 2004, comme cela a été rappelé par le nouveau directeur de la propreté, de la compétence de Perpignan Méditerranée Métropole. Mais la municipalité n’est pas tellement active sur le sujet. Pour l’instant elle botte en touche, se cachant derrière l’état lamentable dans lequel elle a trouvé le service propreté en 2020 et les 400 000 € d’achat de matériel qu’elle a dû réaliser pour remettre le service à l’endroit.

 

Concernant les invasions de blattes américains, notamment rue Louis Béguin, la solution est très simple : votez Éric Zemmour !

Une fois Zézé président, elles seront illico-presto reconduites à la frontière.

Avec Éric Zemmour, dites non au grand remplacement des blattes !

 

 

III – Drogue et sécurité

 

La démolition de Bétriu, si elle a ouvert une perspective sur l’église des Carmes, a surtout poussé les dealers à se déplacer vers la rue du Paradis. Les riverains de la rue se plaignent.

Rappelons que se plaindre est, ontologiquement, la raison d’être d’un riverain. Sans plainte, le riverain ne peut être. Et ne pas être, pour un riverain, cela ne se peut.

La municipalité prétend que le trafic de drogue à Bétriu générait un chiffre d’affaires de 200 000 € par semaine. Ce chiffre paraît excessif. On attendra le communiqué du procureur de la République pour en savoir plus.

En attendant, le nouveau directeur de la police municipale, Philippe Rouch, s’est vanté d’avoir mis fin au trafic de drogue aux HLM Saint-Mathieu et a annoncé travailler en collaboration avec la police nationale sur ces problèmes.

La réunion n’a permis aucune avancée dans le débat et aucune annonce particulière n’a été faite.

 

 

IV – NPNRU, concertation, Campus Mailly, rue Llucia et grands travaux

 

Qui dit Saint-Jacques dit NPNRU !

Le projet de rénovation urbaine étant global, il recouvre, directement ou indirectement, bons nombres de questions.

D’abord il semble clair que l’équipe actuelle a fait le deuil de la méthode Amiel/Pujol. L’échec de la concession pour la partie sud (grosso modo la place Carola) semble avoir poussé la municipalité à revenir à la raison. Le traitement du quartier sera réalisé îlot par îlot.

Comme quoi, une baffe à 30 millions d’euros (ou à peu près), de temps à autre, c’est salutaire.

L’idée de la création de logements traversants a été évoquée, sans recevoir une réponse formelle de la part des élus et des techniciens présents.

Sur la concertation, quelques garanties ont été données. Une refonte du dispositif légal des « conseils citoyens » devrait bien avoir lieu, et des réunions de concertation concernant Saint-Jacques ont été annoncées pour novembre et décembre. Un premier bilan pourra être tiré en janvier.

 

Un projet global, devant pallier aux carences des projets de l’équipe Pujol, et intégrant une requalification de la rue Llucia et le Campus Mailly a été annoncé.

La salle du Pigeonnier, dont personne n’a jamais entendue parler, doit aussi en faire partie.

 

 

V – En vrac

 

Les plafonds peints de la maison du baron de Saint-Marsal, place Miquel Giginta, seront restaurés, mais seulement après la restauration des Dominicains. Les défenseurs du patrimoine ne disant rien à ce sujet, c’est que rien ne presse.

 

Rémi Génis, élu en charge de la propreté et de l’environnement, nous a annoncé que la communauté urbaine allait investir 650 millions d’euros sur 12 ans pour les réseaux d’eaux usées et pour les réseaux d’eau de pluie. Espérons qu’une partie de ces investissements iront à Saint-Jacques et son réseau vétuste.

 

Dès le 25 novembre les éclairages de noël seront installés. Début décembre on pourra faire des safaris photos nocturne dans le quartier, histoire de comparer avec le reste de la ville.

 

Un projet de halles place Cassanyes a été vaguement évoqué. Une étude économique à ce sujet serait de bon aloi.

 

Pour finir, Loulou relance le fantasme du parking souterrain de la place Jean Moulin. Ce projet était déjà dans le NPNRU version 2016, et il s’agissait déjà de la reprise d’une vieille lubie.

 

 

Rendez-vous le 1er décembre pour la réunion quartier Gare.

That’s all folks !

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11 novembre 2021 4 11 /11 /novembre /2021 22:26

 

Le maire, Louis Aliot, anime des réunions publiques dans tous les quartiers de Perpignan. Ces réunions sont des temps de discussion entre les citoyens et l’équipe municipale.
La prochaine se tiendra : Secteur Centre, Saint-Jacques, mercredi 10 novembre, à 18H 30, dans les locaux de l’Atelier d’Urbanisme, rue Rabelais.L'archipel contre attaque avait pour nonce apostolique ce soir là pour filmer Philippe Poisse.Le best off bientôt en ligne. En attendant si vous avez la patience, voilà l'intégrale.
L'historien de l'extrême droite, Nicolas Lebourg. "Nounours" alias Lino Giménez porte parole gitanL'historien de l'extrême droite, Nicolas Lebourg. "Nounours" alias Lino Giménez porte parole gitan

L'historien de l'extrême droite, Nicolas Lebourg. "Nounours" alias Lino Giménez porte parole gitan

Perpignan/ vidéo: Réunion publique avec le maire Louis Aliot à Saint Jacques du 10 novembre 2021 images Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: Réunion publique avec le maire Louis Aliot à Saint Jacques du 10 novembre 2021 images Philippe Poisse
Perpignan/ vidéo: Réunion publique avec le maire Louis Aliot à Saint Jacques du 10 novembre 2021 images Philippe Poisse
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9 novembre 2021 2 09 /11 /novembre /2021 14:48

La Bressola et sa tentative d’achat du monastère Sainte-Claire continue d’agiter le petit monde politique local.

Alors que le référé contre l’opération de préemption lancée par la municipalité passait devant le juge administratif, une empoignade de près d’un quart d’heure sur le sujet a eu lieu entre Chantal Bruzi, d’un côté, et Louis Aliot et André Bonet, de l’autre.

 

 

D’abord on appréciera la technique utilisait par Chantal Bruzi pour faire croire qu’il ne s’agit pas d’un sujet politique. « Si on sort du politique » est sans doute la meilleure méthode pour parler politique.

 

La question sous-tendue de Chantal Bruzi doit être comprise comme étant : « la mairie a-t-elle un projet, ou agit-elle de façon impulsive ? »

Et la réponse est riche d’enseignements.

 

Alors oui, vu de l’extérieur, comme Chantal Bruzi, l’observateur distrait voit un « problème de communication interne ». Mais en écoutant attentivement, on se rend compte que le dossier est géré n’importe comment depuis des années.

 

Non, il ne s’agit pas d’un « coup d’humeur », il s’agit juste de la gestion à la « perpignanaise ».

 

La méthode est simple : personne ne se parle, personne n’écoute les techniciens, personne ne va chercher des consultants spécialisés et reconnus. Tout le monde suit sa petite lubie en oubliant un petit détail : le projet devra se réaliser dans le monde réel !

 

On apprend donc qu’en 2019, Jean-Marc Pujol, alors maire de Perpignan, avait demandé une analyse de l’état du couvent au service urbanisme. Il était désireux de l’acquérir, sans avoir un réel projet pour ce bâtiment. Les services avaient répondu que seulement deux solutions étaient envisageables. Le conserver en l’état, sans doute avec les sœurs dedans ?, ou le raser.

 

Non, il est peu probable que ce brave Jean-Marc ait eu l’idée de le raser. Il n’a jamais eu d’idée. Le titre de l’article est juste putaclic.

 

Mais si vous êtes tombé, cher lecteur, dans le panneau, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même.

L’installation du collège-lycée étant techniquement impossible dans le couvent, la mairie aurait proposé de racheter l’ancien lycée Al Sol, devenu le GRETA en cours de route, pour y mettre l’école. La proposition date de janvier 2020, si on en croit Louis Aliot. Quelques mois et une défaite électorale plus tard, le projet de rachat s’est retrouvé à l’arrêt.

 

Le manque de communication entre la mairie et la direction de la Bressola est stupéfiant. La demande « d’anonymisation du dossier » par la Bressola est aussi stupéfiant. Ces dernières années la municipalité a montré sa capacité à préempter de façon agressive des biens immobiliers. Les équipes de l’époque Pujol sont toujours en place. Dans les grandes lignes, rien n’a changé.

Et puis, il faut être, en matière d’immobilier, on ne gagne rien à refuser de jouer cartes sur table.

 

Ceux qui ont conseillé la Bressola ont raté leur coup.

 

Et puis, il faut reconnaître que le Conseil départemental, compétent pour les collèges, et le Conseil régional, compétent pour les lycées, n’ont pas l’air d’avoir été très sérieux dans cette affaire.

 

Dans le cas du CD66, on ne sera pas surpris. La gestion du collège Camus, et de son hypothétique transfert, montre, depuis plus de 15 ans, que le CD66 est capable de faire du grand n’importe quoi en matière de politique immobilière.

Louis Aliot propose que la Région cède le lycée Léon Blum, situé au Moulin à Vent. Pourquoi pas, mais là aussi, on sent bien que la Région ne répondra pas.

 

Cette histoire de préemption montre, s’il le fallait encore, qu’à peu près tout le monde dans le département pratique la gestion à la petite semaine. Dans le cas d’un collège-lycée catalan en immersion, c’est folklorique et amusant. Mais dans la plupart des autres sujets, ça fait froid dans le dos.

Et pas qu’un peu !

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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 23:59

“Céder une fois à la foule, c'est lui donner conscience de sa force et se condamner à lui céder toujours. ” Psychologie des foules" Gustave Le Bon

 

 

 

Durant l’automne 2021, Loulou a décidé de découvrir Perpignan. Et, accessoirement, les perpignanaises et les perpignanais. Faut dire, quand on est maire d’une petite ville, c’est mieux d’en faire le tour. C’est plutôt utile de connaître la ville, surtout si on veut être réélu.

Il est possible de gagner une fois, une fois seulement, sur un coup de pot. Mais une réélection, ça nécessite de bosser les dossiers.

Travailler plus pour gagner plus, comme dirait le hongrois.

 

Donc Loulou organise des réunions de quartiers. Le public est majoritairement âgé et plutôt européano-centré. Bon, ça n’a pas été le cas à toutes les réunions, mais on sent bien que les EHPAD du coin profitent de l’occasion pour organiser des sorties détente.

Outre l’habitant « statistiquement » moyen, madame et monsieur tout le monde grosso merdo, les vrais absents ce sont les leaders autoproclamés de l’opposition. Certes, lors de la réunion à Saint-Matthieu, on a bien vu une simili opposante passer la tête par la porte-fenêtre, mais ça n’est pas allé plus loin. Un rapide acte de présence, sans plus. Mais comme le disait, l’autre jour, une de mes personnalités multiples à un de mes amis imaginaires : l’exil à Céret, y’a que ça de vrai !

 

Alors les gens, acquis à la cause faut dire, viennent se plaindre des crottes de chien.

 

Alors les gens, acquis à la cause faut dire, viennent se plaindre du trafic de drogues, de la petite délinquance et des incivilités.

 

Alors les gens, acquis à la cause faut dire, viennent se plaindre des déchets qui pullulent sur la voie publique.

De temps à autre, quelqu’un pose une question un peu plus sérieuse. Un problème de mobilité, un problème de logement insalubre, un problème économique. Il existe à Perpignan, même s’ils sont rares, des gens qui voient plus loin que les crottes de chiens. Malheureusement, ou pas, ils ne sont pas engagés dans le milieu militant pour la plupart. Logique, ils sont malins.

 

Loulou répond à toutes les questions. De temps en temps, il associe aussi son équipe aux réponses. Et les réponses sont toujours insipides.

 

Mise à part quelques réponses techniques à des problèmes techniques, le « technique » fait partie du boulot des élus et des « techniciens » salariés de la mairie, faut dire ce qui est, ce n’est que de la parlote. Rien de plus.

« Stratégie » est un mot qui revient souvent dans la bouche du maire et de ces directeurs de service. Sans jamais que les stratégies ne soient expliquées. « On y travaille » revient souvent aussi. C’est vrai qu’on imagine mal un élu déclarait : « le sujet est important, je vous le concède bien volonté. Mais on va pas le bosser. Pourquoi ? Parce que vos problèmes, on s’en fout ! ». Ça serait honnête, ça ne serait pas très bon pour les prochaines échéances électorales.

Et puis, il y a l’éternel « c’est pas ma faute à moi ! ». Un grand classique de la réunion publique. Sans lui, tout le monde serait déçu.

 

Alors oui, si Perpignan n’a pas d’éducateur de rue c’est parce que le Conseil départemental, clairement à droite, refuse de financer des actions sociales dans les Quartiers Politique de la Ville.

 

Mais à un moment, il faut être lucide. Oui, la Police Nationale manque d’effectif. Oui, le tribunal est totalement vétuste. Oui, la prison connaît un taux d’occupation de près de 200 %. Oui, les services de la mairie ramassent 490 tonnes de déchets dans la rue chaque mois. Oui, dans certains quartiers, les lave-linges sont balancés par la fenêtre. Oui, il manque cruellement de structures d’accueil pour les SDF.

Mais, blâmer l’État, dénoncer les manquements du Conseil départemental, critiquer des députes, certes à côté de la plaque, ce n’est finalement qu’un réflexe puéril qui cache un manque total d’ambition.

 

Non, Loulou ne nous parle jamais de sa vision de la ville. Non, Loulou ne nous dit jamais où il veut aller. Non, Loulou n’explique jamais comment il compte contourner les bâtons que l’État, les collectivités territoriales, les députés imbéciles, lui mettent dans les roues.

Non, Loulou ne nous dit jamais en quoi il est l’homme de la situation.

 

Il faut être lucide, en un peu plus d’un an de mandat municipal, Loulou est devenu « mollasson ». Il est moins incisif, il est moins punchy. Il est devenu consensuel. Limite, il a sombré « social-démocrate ».

 

On va finir par regretter de ne pas avoir voté Alexandre Bolo ou Olivier Amiel, parce que, quitte à avoir des mecs d’extrême droite qui racontent n’importe quoi, autant en avoir un qui est rigolo.

 

 

PS : je n’ai plus de télé depuis 2007 ;)

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 17:31

 

Dédé Bonnet est un homme de culture. Bon, on ne sait pas trop de laquelle, de culture, mais c’est un homme de culture.D’ailleurs, il lit des livres. Notamment ceux de Julie Andrieux. C’est dire s’il a du goût. Et un lave-vaisselle.Mais, hélas, il est bien seul.

Alors, en qualité de maire par intérim, il est contraint de travailler en catimini. Non, il ne peut pas lancer de grandes réunions de concertation. Non, il ne peut pas aller prêcher la bonne parole auprès des perpignanaises et des perpignanais.

Non, ses ennemis, et Dédé a beaucoup d’ennemis, ne peuvent pas comprendre qu’une « vraie » politique culturelle ne peut passer que par une politique de grands travaux.Oui, sans le BTP, point de culture à Perpignan.

Le Vernet, nouveau terrain de jeu du BTP

Le basket est « un bien joli sport », mais une salle à 15 millions d’euros, quand on n’a pas de club, c’est franchement inutile. Donc Loulou, avec la brutalité qui le caractérise dans la reprise de décision, a stoppé net le projet. D’un coup, d’un seul, sans discussion avec qui que ce soit.

Dans cette histoire, la mairie économise 5 millions, les partenaires réunis autour du NPNRU 10 millions.

L’argent étant budgétisé, théoriquement, il est toujours disponible.

Dédé, toujours désireux d’aider le BTP à émettre du CO2, a donc eu l’idée de construire une médiathèque en lieu et place de la salle de basket. La mairie a le terrain, la mairie a l’argent, la mairie a la volonté, donc Dédé lance le projet.

Courant octobre 2021, sans aucune forme de débat public, était annoncé un marché public pour une esquisse de la médiathèque. Cette annonce précise bien que le projet devrait coûter dans les 3,2 millions d’euros. L’esquisse sera facturée 13 000 €, ce qui est correct pour ce type de bâtiment. Par rapport à la salle de basket, Dédé se garde un volant de près de 1,8 millions, au cas où le projet serait un peu plus cher que prévu.

L’annonce légale : https://www.boamp.fr/avis/detail/21-132666/officiel

Le diable est dans le détail

Là, chères lectrices, chers lecteurs, vous allez me dire : « Certes, André fait sa médiathèque tout seul dans son coin, et, c’est pas gentil, mais les médiathèques c’est cool, non ? »Alors, je vous l’accorde, parce que je vous aime bien dans le fond, les médiathèques c’est cool. D’ailleurs on pourrait la nommer « Médiathèque André Malraux », et y installer la Phonothèque*.Sauf, qu’après dix ans de gestion Pujol, la municipalité est exsangue financièrement. Elle ne peut recruter qu’en créant du déficit.

Cette médiathèque risque fort de se réaliser à effectif constant. La bibliothèque Barande pourrait donc souffrir à termes, voire, fermer.

Et c’est là que l’affaire de la Bressola rend cette histoire intéressante.

Dans « catalan » il n’y a pas que « talent »

La Bressola est une association fondée en 1976. Aujourd’hui elle accueille plus de 1 000 élèves dans sept écoles et un collège. J’ai lu le dossier de presse, c’est dire si je bosse.Le besoin de développer l’enseignement immersif à pousser ses dirigeants à lancer le projet d’un collège-lycée. Après plusieurs visites, le monastère Sainte-Claire a été choisi.

Sur le coup, les dirigeants ont fait preuve de naïveté. Au lieu d’aller voir Loulou, qui, aux dernières nouvelles, est le patron à Perpignan, ils sont allés voir Charles Pons !

Hélas, mille fois hélas, Charly ne surfe pas ! Alors que l’odeur du napalm, au petit matin… Mais je m’égare.

Charles Pons n’est pas décisionnaire. Et comme l’avait déclaré, il y a quelques mois, lors d’un entretien avec l’Archipel contre attaque, Louis Aliot ne jure que par la « contractualisation ». En clair, si c’est pas écrit, ça n’existe pas !

 

Croyant avoir l’accord de la mairie, les dirigeants de la Bressola auraient donc signé un « sous-seing d’acquisition », mais ce ne serait pas la Bressola qui deviendrait propriétaire du monastère. Si ce genre de montage juridique est banal, la politesse aurait été d’en toucher un mot à la mairie.

C’est qu’il est susceptible Loulou. Et puis, c’est pas parce qu’il est avocat d’affaires qu’il est capable de savoir qui sont les sociétaires d’une SCI.

Résultat, avec la brutalité décisionnelle habituelle, la municipalité a préempté le monastère.

Quand tu préfères la politique de bas étage au Code de l’urbanisme

Alors les dirigeants de la Bressola s’insurgent et portent plainte. Ils perdront devant les tribunaux. Ce qui est de l’ordre du détail.

L’affaire permet aussi à la simili-opposition de brailler comme des putois, montrant ainsi qu’elle n’a rien dans le crane.

On pensera à Mark Knopfler chantant : « There's a protest singer, he's singing a protest song »

Si la simili-opposition agissait réellement contre l’extrême droite, celle-ci ne serait pas à la mairie. Et, surtout, elle n’aurait pas l’assurance d’y rester pour 3 ou 4 mandats.

Surtout que, si la mairie avait laissé l’affaire suivre son cours, le projet serait tombé à l’eau de lui-même.

 

En effet, le projet présenté par la Bressola prévoit un budget de 1 280 000 € pour l’achat du monastère et de 1 400 000 € pour les travaux de mise aux normes. Le montant des travaux dépasse la valeur du bien, et un changement de destination est obligatoire, un permis de construire est donc, lui aussi, obligatoire.

Le bâtiment deviendra une école, c’est-à-dire, vu le dossier, un ERP de type R et de catégorie 4.

La classification des ERP : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F32351

Le monastère étant en zone inondable, avec un risque de l’ordre de 1 mètre d’eau au rez-de-chaussée, il est peu probable que le service instructeur, soit le service urbanisme de la ville de Perpignan, accorde le permis de construire.

Dans ce genre de situation, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) n’accorde pas non plus de permis de construire.

Et si le NPNRU soutenait la culture catalane ?

Deux événements culturo-éducatifs ont lieu au même moment et dans le même Quartier Politique de la Ville (QPV), qui bénéficie en plus du NPNRU, soit une enveloppe de quelques dizaines de millions.

Si on réfléchit un peu, et qu’on pense « projet », en gros si on fait l’inverse de la méthode à Dédé, il est possible de tirer avantage de la situation.

La carte des QPV de Perpignan : https://sig.ville.gouv.fr/Territoire/QP066005

D’abord on notera que dans le QPV « Diagonale du Vernet » des terrains restent disponibles, et, qu’ils ne sont pas en zone inondable. La mairie en possède d’ailleurs certains.

On a donc du foncier disponible. Et constructible.

Ensuite, malgré les errements de l’époque Amiel/Pujol, il reste pas mal de millions d’euros dans la cagnotte. Autant mutualiser pour être, situation assez rare dans le coin, efficace !

Dans le fond installer un collège-lycée, en immersion, dans l’un des 30 quartiers les plus pauvres de France montrerait que la défense de la culture et de la langue catalane ça n’est pas juste un truc pour petit-bourgeois en mal de sensation. Cela montrerait surtout que la culture catalane est un formidable outil d’insertion socio-culturel et économique.

On ne va pas faire le détail des possibilités, ça serait trop long.La mairie pourrait récupérer le monastère Sainte-Claire pour y installer une médiathèque sous forme d’un « véritable » tiers-lieu culturel, solidaire et associatif ; pour y installer la Phonothèque ; pour aider au développement des quartiers nord, qui en ont vraiment besoin. Tout ça à la fois.

Le collège-lycée, lui, pourrait être construit à la place de la salle de basket, et, intégré dans le NPNRU, participer activement à lutter contre la pauvreté extrême que connaît le Vernet.

En conclusion

Bon, tout ça, c’est juste des idées de développement social, culturel et économique. Il s’agit de projets pouvant aider à améliorer les conditions de vie de milliers de perpignanaises et de perpignanais.

Des idées pour sortir les gens de la merde, quoi.

Donc, les « décideurs » locaux préféreront les balayer d’un revers de main.

Aquí, la culture est représentée par Dédé Bonnet, et, ça n’a pas l’air de gêner grand monde. Car, la seule culture qui vaille aquí, de droite comme de gauche, catalanistes ou franchouillards, c’est la culture de la lose.

 

Bref, comme dirait des escargots dans une cargolade : sem fotuts !

 

 

*Si, comme André Bonnet, vous ne comprenez pas la blague, c’est que, comme André Bonnet, vous êtes ...

 

Médiathèque du Vernet, monastère Sainte-Claire, la Bressola : pour André Bonnet, la culture c’est d’abord et avant tout du BTP ! par Philippe Poisse
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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 18:40

Laurette Naranjo était en direct pour l'archipel contre attaque pour présenter une réunion d'information sur la pollution visuelle par la publicité dans l'espace de la communauté urbaine dans le cadre d'une enquête publique." C'est le Mardi 12 octobre 

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Laurette Naranjo était en direct pour l'archipel contre attaque pour présenter une réunion d'information sur la pollution visuelle par la publicité dans l'espace de la communauté urbaine dans le cadre d'une enquête publique." C'est le Mardi 12 octobre

Du 4 octobre 2021 au 5 novembre 2021, une enquête publique portant sur le Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) a lieu. Cette enquête a été lancée par Perpignan Méditerranée Métropole et concerne les 36 communes de la communauté urbaine.

Le RLPi c’est important, ça impacte toute la publicité extérieure sur le territoire de Perpignan Méditerranée Métropole, soit 655,8 km². C’est dire si c’est grand !

Et le RLPi il est vachement bien foutu. C’est un projet Jean-Marc Pujol à la base faut dire.

 

L’enquête publique en ligne : https://www.enquete-publique.perpignanmediterraneemetropole.fr/enquete-publique/128/observations

 

Oui, grâce au RLPi, et à toutes les dérogations qu’il contient, il sera possible d’installer de bien beaux écrans numériques sur le parking de Força Real (commune de Montner) ou au pied de l’escalier de l’ermitage Notre-Dame-de-Pène (commune de Cases-de-Pène).

Oui, le RLPi a été écrit par les professionnels de la publicité. Le bilan de concertation le prouve d’ailleurs, vu qu’il contient la liste des structures et personnes concertées.

Mais surtout, le RLPi, et là on sent la patte Jean-Marc Pujol, fait la part belle aux vendeurs de luminaires.

Oui, le RLPi permet, grâce à son article 4 et un jeu subtil de dérogations au Code de l’environnement, d’éclairer les publicités la nuit.

Oui, grâce au RLPi, ce ne sont pas seulement les écrans numériques qui vont pulluler, ce sont les panneaux éclairés qui vont pousser comme des champignons, à raison de 1 tous les 50 mètres.

Oui, le RLPi a été écrit pour et par les vendeurs de luminaires !

On est à Perpignan, faut pas oublier.

 

Hélas, pour le lobby des luminaires, des citoyens, conscients du problème, se mobilisent pour s’opposer au RLPi.

Et, autour d’associations comme Alternatiba 66 et de collectifs comme le Pacte pour la Transition (collectif de Toulouges), ils organisent la réponse à la communauté urbaine.

Et donc, le mardi 12 octobre, à 18h30, au cinéma de Toulouges (à l’étage de la salle des fêtes, place Louis Esparre), se tiendront une réunion publique d’information sur le RLPi, sur l’impact de la publicité et, d’abord et avant tout, sur comment lutter.

N’hésitez pas à venir !

Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi)
Article 5
Par ailleurs, toute publicité ou préenseigne est interdite en agglomération aux abords
de la Têt à Perpignan excepté sur le mobilier urbain où la surface de la publicité ou
préenseigne ne peut excéder 2 mètres carrés. Cette zone est délimitée sur les
annexes graphiques.
Le RLPi interdit donc de poser des enseignes et autres panneaux publicitaire au bord de la Têt, mais seulement en agglomération.
La carte, page 119 des annexes, montre la zone où l’interdiction s’applique.
En pratique cette interdiction ne concerne que la voie sur berges (la D900a). Le reste des berges de la Têt, de Canet à Saint-Feliu, n’est pas soumis à cette interdiction.
Deux observations à ce sujet.
D’abord, la loi interdit déjà d’installer des panneaux publicitaires le long des voies rapides. D’un strict point de vue juridique, l’article 5 n’apporte rien.
Ensuite, les voies le long de la Têt, notamment la piste cyclable reliant Perpignan à Bompas, pourront, dans l’absolu, recevoir des enseignes de petits formats.
Pour rendre cet article à peu près acceptable, il suffirait de supprimer le « en agglomération ».
Mais sans une forte mobilisation citoyenne, cela n’arrivera pas.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Règlement Local de Publicité intercommunal : quand le lobby des luminaires fait la loi! interview Laurette Naranjo par Nicolas Caudeville, article Philippe Poisse
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8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 15:03

Bon, Loulou, on a bien compris, t’as un problème là. Un gros problème même.

On a bien compris que Jean-Marc Pujol et Olivier Amiel t’ont laissé un dossier mal monté, incohérent, totalement stupide par bien des aspects. En plus, sur les 130 millions d’euros que l’ANRU leur avaient accordé, ces deux incompétents notoires en ont dilapidé près de 60 millions. Et pour pas grand-chose, soyons honnêtes.

 

Mais, franchement, Loulou !, c’est pas parce que tu n’as pas d’idée sur la rénovation urbaine à Saint-Jacques, qu’il faut accuser tout le monde de tremper dans le trafic de drogue. Non, c’est pas sérieux. En plus de ne pas être opérationnel.

Bon, là je sens qu’une petite leçon de choses s’impose.

 

D’abord quand on est un élu d’extrême droite, on est légaliste, sinon le coup des « je vais repeindre les quartiers en Bleu Blanc Rouge » ça marche pas. Donc, mon petit Loulou, si tu as des dossiers, tu dois les transmettre au procureur de la République. Si t’as pas l’adresse, pas de soucis, tu me passes un coup de fil, et je t’emmène au tribunal, histoire de faire les papiers. En plus, tu verras, le quartier est sympa, et s’il fait beau, on pourra aller manger une glace en terrasse. J’invite !

Parce que, je te rappelle, que, au titre de l’article 16 du Code de procédure pénale, alinéa 1, les maires et les adjoints, ont la qualité d’officiers de police judiciaire, et que, à ce titre, vu l’article 40 du Code de procédure pénale, s’ils sont au courant de comportement délictueux ou criminels, ils sont « tenus d’en donner avis sans délai au procureur de la République ».

 

L’article 16 du Code de procédure pénale : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038311874/

L’article 40 du Code de procédure pénale : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006574933/

 

Ensuite, on a bien compris qui tu vises. Et pourquoi.

La communauté gitane te pose problème. Ça gueule fort, ça gigote, ça ne se laisse pas si facilement que ça acheter. Et les leaders sont coriaces.

Beaucoup plus que prévu.

Donc tu t’es lancé dans une campagne de décrédibilisation, à petit frais. Ce qui est un peu con, parce que t’as quand même 70 millions en banque, et que quitte à faire une campagne de propagande, autant y mettre les moyens. Et les formes.

Bon, on va pas se cacher derrière son petit doigt. Il est des gens à Saint-Jacques, qui ne sont pas parfaitement honnêtes. Certains ont pu, pour diverses raisons, y compris la drogue, avoir maille à partir avec la Justice. Mais de là à accuser tous les « chefs de clan » d’être « liés à un certains nombres de trafics », c’est abuser. Non, Loulou, il ne faut pas jeter l’assistant parlementaire avec l’eau bain, c’est bien connu. http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/09/video/perpignan-duel-a-st-jacques-entre-louis-aliot-et-le-gitan-nounours-par-philippe-poisse.html

 

Et puis, Loulou, tu sais que je t’aime bien, dans le fond, que j’ai envie de te voir réussir. Surtout que la" très climaticide" Agnès Langevine en veut à ton siège. Et ça, c’est pas du tout acceptable.

Pour réussir, il va bien falloir parler, voire négocier, avec tout le monde. C’est pas juste une histoire de démocratie, c’est surtout une histoire de pragmatisme. Tu peux pas virer les habitants de Saint-Jacques, Loulou, va falloir les prendre en compte dans le montage des projets.

D’ailleurs, dans le fond, négocier avec des dealers c’est pas tellement un problème. Regarde la place Rigaud, les beaux aménagements que ta municipalité a réalisés depuis un an, ils ne sont utiles que pour eux. La palissade pour rendre la caméra de vidéosurveillance aveugle et ainsi permettre de commettre différents trafics en toute impunité, c’est rudement malin.

Tous les trafiquants de la place te remercient chaudement. Certains ont même promis de voter pour toi en 2026. S’ils ne sont pas en taule, bien entendu.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/09/perpignan/place-rigaud-precis-de-decomposition-ou-la-mite-de-sisyphe-par-nicolas-caudeville.html 

 

Donc, Loulou, tu arrêtes de taper comme ça, de façon puérile sur les gitans, qui ne sont pas pire que le reste de la population, tu t’entoures de gens compétents, je sais, dans le coin ça manque un peu ce genre d’individu, et tu bosses sérieusement. Tu verras, pour 2026, ça te sera grandement utile.

Et puis, n’oublie jamais, pour les doutes métaphysiques, les peines de cœur et les rétrocommissions je serais toujours là pour toi.

 

 

PS : en fait, je suis surtout là pour les rétrocommissions.

 

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