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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
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5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 13:37

Cette histoire se déroule au dernier conseil municipal

 

Le basket c’est sympa, moins que la pétanque, mais c’est sympa quand même. D’ailleurs, Loulou Aliot, quand on lui demande son avis, dit toujours « c’est un joli sport ». C’est dire si ça plaît aux gens.

Sauf qu’à Perpignan, l’ancien club avait beau s’appeler l’Étoile Sportive Basket Perpignanais, ça ne brillait pas des masses.

L’ancienne direction était surtout connue pour des histoires de rifles, pas franchement légales, pour des tensions violentes avec la fédération nationale, et une disparition prématurée. Faut dire que l’Étoile c’était la tentative de reprendre le Basket Catalan Perpignan Méditerranée, qui avait subi une liquidation judiciaire en 2015, avec sanction sportive à la clé.https://www.lindependant.fr/2016/04/01/rifles-du-perpignan-basket-prison-ferme-requise-contre-patrick-esteban,2178431.php

 

S’en sont suivies 6 années mouvementées, se clôturant fin 2020 par la décision radicale de Loulou de stopper les frais en expulsant l’Étoile des locaux que la mairie lui mettait à disposition.

 

Au début, naïfs que nous étions, on s’était dit que Loulou il voulait juste faire chier Pujol et sa compagne, Fatima Dahine, ancienne joueuse professionnelle au sein du club de Perpignan.

C’est clair, on était naïf.

D’abord parce que Loulou a eu le soutient de la fédération française de basket-ball. C’est dire si sur le coup il a réfléchi, ce qui lui arrivera rarement, faut reconnaître.

Ensuite, parce que Loulou il a remonté un club, tout seul avec ses petits bras. Et pour être sûr d’avoir des gens « honnêtes » à sa tête, il a pris des gars qui sont pas du coin. Des fois, il peut être malin Loulou.

 

Sauf qu’un club, ça coûte des sous, plein de sous, et qu’au démarrage, en général, les responsables sont fauchés comme les blés. Donc, en septembre 2021, la municipalité a voté une subvention de 50 000 € pour la saison 2021-2022. Vous me direz, et vous aurez raison, vu ce que certains sports touchent, c’est pas beaucoup.

 

Et c’est là que Fatima Dahine s’est, subitement, découvert une passion pour la défense des finances. Pour quelqu’un qui a participé pendant plus de dix à la gestion de la ville c’est surprenant.

 

Fatima, tentant de prendre la balle au rebond (je sais, là, la blague elle est nulle), tacle la municipalité au motif qu’une subvention de 50 % du budget prévisionnel c’est « du jamais vu ». En effet, l’association Perpignan Basket Catalan a présenté un budget de 102 000 € pour la saison à venir.

 

Et là, la réponse ne se fit pas attendre !

 

Comme l’a rappelé Sébastien Ménard, adjoint au sport, pour la saison 2015-2016, la subvention que cette brave Fatima avait fait voter en faveur de l’Étoile était de 70 000 €, pour un budget de 112 000 €. Et pour la saison suivante ce fut la même chose.

C’est alors, que, niant son Alzheimer précoce, cette pauvre Fatima s’emporta en accusant Sébastien Ménard de « communiquer sur des faux ». On notera que l’accusation est assez grave.

 

Alors, à l’Archipel contre attaque, comme on a peur de rien, et du temps libre, on est allé vérifier les bilans de la mairie pour 2015, 2016 et 2017. Les documents étant en ligne, on a même pas eu besoin de prendre une douche et de sortir dans la rue. C’est dire si on est doué.

Et qu’a-t-on trouvé dans les tableaux des aides et subventions aux associations ?

Pour 2015 une subvention de 20 000 €.

Pour 2016 une subvention de 50 000 €.

Pour 2017 une subvention de 70 000 €.

 

Vous pouvez voir le détail a cette adresse :

https://www.mairie-perpignan.fr/municipalite/finance

 

Alors oui, on est d’extrême gauche, en plus d’être gauche, et on n’aime pas l’extrême droite, mais sur le coup faut reconnaître que Fatima raconte n’importe quoi. Bon, c’est pas une surprise non plus. Ça fait plus de dix ans qu’elle est élue, on sait à quoi s’attendre.

On l’aime bien Fatima, c’est toujours sympa en soirée de raconter des blagues sur elle, surtout qu’elle se renouvelle tout le temps.

Mais on s’inquiète un peu quand même. Parce qu’à 48 ans, un Alzheimer précoce, ça pourrait nous gâcher le mandat !

Perpignan/Vidéo,Basket et subventions : Fatima Dahine souffrirait-elle d’Alzheimer ? par Philippe Poisse
Perpignan/Vidéo,Basket et subventions : Fatima Dahine souffrirait-elle d’Alzheimer ? par Philippe Poisse
Perpignan/Vidéo,Basket et subventions : Fatima Dahine souffrirait-elle d’Alzheimer ? par Philippe Poisse
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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 17:37

 Lors du conseil municipal de septembre 2021, la mairie a acté la création de 160 places de parking payant sur la place Cassanyes et dans les rues adjacentes.

Bruno Nougayrèdes a donc posé la question de l’impact de cette création sur la délégation de service publique (DSP) signée avec Indigo.

La grande question est de savoir si la redevance payée par Indigo va augmenter ou si Indigo va juste gagner de l’argent sans travailler.

 

En réponse à cette question fondamentale, la municipalité a précisé qu’elle va « tenter » en 2022 de renégocier, en position de faiblesse, cette DSP. Gageons que, une fois encore, l’automobiliste perpignanais sera perdant.Bruno Nougayréde semble être le seul leader de l'opposition au conseil municipal face à Louis Aliot. La gauche n'existe plus à Perpignan, il reste la droite au conseil municipal . Qui est ce chef d'entreprise de l'édition (édtion du Rocher https://www.booksquad.fr/bruno-nougayrede-confirme-sa-place-de-president-du-groupe-des-editeurs-de-religion-du-sne/) . Et pourquoi est-il l'un des rares à poser les bonnes questionsNous l'avons interviewé. 

Perpignan:Bruno Nougayréde leader de l'opposition à Louis Aliotfa au conseil municipal  : Qui va toucher l'argent de la place Cassanyes ! interview Nicolas Caudeville et Philippe Poisse
Perpignan:Bruno Nougayréde leader de l'opposition à Louis Aliotfa au conseil municipal  : Qui va toucher l'argent de la place Cassanyes ! interview Nicolas Caudeville et Philippe Poisse
Perpignan:Bruno Nougayréde leader de l'opposition à Louis Aliotfa au conseil municipal  : Qui va toucher l'argent de la place Cassanyes ! interview Nicolas Caudeville et Philippe Poisse
Perpignan:Bruno Nougayréde leader de l'opposition à Louis Aliotfa au conseil municipal  : Qui va toucher l'argent de la place Cassanyes ! interview Nicolas Caudeville et Philippe Poisse
Perpignan:Bruno Nougayréde leader de l'opposition à Louis Aliotfa au conseil municipal  : Qui va toucher l'argent de la place Cassanyes ! interview Nicolas Caudeville et Philippe Poisse
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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 05:46

Certains matins, tu préférerais rester au lit. T’as trouvé une Bene Geserit https://www.youtube.com/watch?v=04aw2ymZedw pour te faire des massages thaïlandais, avec ses petits pieds. De toute façon la météo est pourrie, vaut mieux rester au chaud, à écouter des mantras.

Et puis le téléphone sonne.

– Salut Leto, c’est Shaddam IV à l’appareil. Ça te dirait d’aller sur Arrakis, histoire de récolter de l’épice ?

Évidemment, t’es pas réveillé, t’as pas eu tes deux thermos de café, t’as pas les yeux en face des trous, alors tu réponds :

– Bien sûr !

Et là, t’es bien dans la merde.

Parce qu’entre les Harkonnen et les Fremen, le coin, c’est pas jojo. Et puis le commerce interplanétaire, c’est un vrai métier.

Et de toute façon, pour paraphraser Homère et Simone Weil, le héros c’est juste un cadavre, traîné dans le sable, à l’arrière d’un char.

Si vous avez de la chance, vous serez mort avant d’avoir la gueule enfoncée dans la boue.

 

À Perpignan, on fait pas trop dans l’épice, mais on a des trucs à moissonner. Notamment dans l’immobilier. Et puis ici, les élus, les candidats aux élections, et toutes les choses qui gravitent autour, façon scathophagidae, n’ont ni idées ni programmes, juste des lubies. Alors Jean-Marc Pujol, en 2014, eut une lubie. Le retour de la faculté de Droit en centre-ville !

Le président de l’université d’alors, un beau gosse doublé d’un bolos, ne fut pas dur à convaincre. Jean-Marc Pujol n’eut qu’à lui dire : « je vire les Harkonnen et les Fremen, heu…, pardon, les habitants je voulais dire ; la mairie paye pour tout, y compris le ménage, pendant 99 ans ; et avec la gentrification, on va toucher gros. »

À la fac, tout le monde a trouvé l’idée géniale. Ils ne savaient juste pas pourquoi.

On est à Perpignan, après tout, la ville où plus c’est stupide, plus ça plaît à l’élite locale.

 

L’astuce résidait dans le fait que la mairie finançait le projet dans le cadre du Contrat de Ville et du NPNRU. En clair, le bousin coûte dans les 30 millions d’euros, mais la mairie ne participe au financement qu’à hauteur de 10 ou 15 %. L’ANRU finance le gros des dépenses.

La combine est simple, les partenaires publics payent les lubies du maire, et l’université peut frimer avec un campus tout neuf.

Sur le papier tout le monde y gagne.

Sur le papier seulement.

Parce que le Contrat de Ville et le NPNRU, c’est d’abord du social. Surtout à Saint-Jacques !

L’ANRU et l’État imposent des obligations en termes de politiques sociales.

Et là, ça coince.

Sérieusement !

 

De 2014 à 2020, le discours de la municipalité d’alors est passé d’un optimisme imbécile à la méthode Coué résignée. En 2014, lors de la campagne municipale, le retour en centre-ville allait sauver Perpignan. En 2015-2016, on déclarait que l’on allait mettre en place des partenariats avec les commerces, histoire que les étudiants y dépensent leur argent. En 2017 on affirmait que 10 millions ça n’était pas assez, alors on lança une Phase 2, en injectant 20 millions de plus. En 2018 on paniqua face à la révolte des habitants qui, de façon prévisible, réclamaient leurs parts, et, surtout, du respect. En 2019 et 2020, on en était rendu à des « une fois les travaux terminés, le quartier sera transformé et les conditions de vie s’amélioreront. »

Le duo Pujol/Amiel fut balayé en 2020 par les Sardaukars de Louis Aliot.

Louis Aliot repris alors le dossier, sans vraiment proposer de changements majeurs, faute de connaître la situation et d’avoir une vision claire pour la ville.

En août 2021, lors d’une réunion publique, houleuse, Louis Aliot finit par lâcher qu’il ne voyait pas comment le Campus Mailly pouvait avoir un effet social positif sur le quartier. L’absence de projet social, connu de tous les intervenants depuis 2016, était enfin assumée en public.

 

Si du côté de la mairie on assume un possible échec, on rappelle aussi que l’université doit mettre en œuvre des programmes d’actions sociales visant à favoriser l’intégration du Campus Mailly et de ses étudiants dans le quartier Saint-Jacques.

Interrogé, lors de sa conférence de presse de rentrée de septembre 2021, sur la question de l’action sociale en direction des habitants de Saint-Jacques, Yvan Auguet, le nouveau président de l’université, n’a pas su répondre sur le fond. Nous serons d’accord avec lui sur le fait qu’il est difficile de lancer des projets tant que les étudiants ne sont pas arrivés en ville. Mais le projet a été lancé en 2014 ; il a failli capoter en 2018 lorsque la tentative de démolition de l’îlot Puig, manquant

de provoquer des émeutes urbaines ; depuis 2019 les travaux de la Phase 2 sont en cours. Depuis plus de 7 ans personne n’a été capable de proposer quoi que ce soit pour répondre au premier et principal objectif qui a guidé ce projet à 30 millions d’euros : redynamiser le centre-ville !

 

Si l’incurie de la mairie de Perpignan ne surprend plus personne depuis bien longtemps, l’incapacité de réfléchir sur les problèmes sociaux locaux de l’université surprend encore. À croire que tous ces braves gens ont eu leurs diplômes dans des pochettes surprises.

 

Ouais, certains matins, faut rester au lit !

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14 septembre 2021 2 14 /09 /septembre /2021 15:34

"L'avenir est à ceux qui ne sont pas désabusés." Georges Sorel

 
 
Philippe Poisse était en direct pour l'archipel contre attaque info, il revient sur la démolition de Bétriu, sur l'absence de politique économique, sociale et de sécurité à Perpignan
 
DOSSIER DE PRESSE. NOUVEAU PROGRAMME DE RENOVATION URBAINE.
LANCEMENT DU PROJET "BETRIU"
“SECURISER-EMBELLIR-OUVRIR-ACCOMPAGNER”
3 SEPTEMBRE 2021
Contenu des fascicules
Page 5
synthèse texte surligné
LE CHANTIER DE DEMOLITION : PREMIER ETAPE DU PROJET BETRIU
Contient des informations sur les phases de démolition
Résumé deux phases :
Una phase de préparation qui débet ce lundi 6 septembre et qui dura deux semaines.
Une phase de démolition qu’elle, durera quatre semaines.
La fin des travaux est prévue le 29 Octobre 2021
Un plan pour indiquer les places de stationnement et les voies de circulation.
Page 6
LES QUATRE AXES DU PROJECT BETRIU
1/ SECURISER.
Page. 7
2/EMBELLIR.
synthèse texte surligné
(…) la réalisation de 35 logements dont l’architecture devra permettre a mise en valeur de cet espace, ainsi que donner á leurs occupant une qualité d´habitation nettement supérieure. C’est aussi la raison pour laquelle le Project prévoit à également le réalignement de la rue de Potiers, ainsi que la rénovation des bâtiments fortement dégradés de cette rue.
Création d’un parc urbaine.
Ce projet d’embellissement se fera en concertation avec les habitants et les commerçants du quartier.
3/ OUVRIR
synthèse texte surligné
D’ouvrir le quartier sur son enivrement extérieur
Permettre les conditions d'une réelle mixité sociale.
La réalisation de logements en accession libre mais aussi de de logements dit très sociaux
Une proposition graphique de plans de façade est présentée
Perpignan Visual Ilot 4. Proposition 8 éch :1/200 Date 13/10/2020.
Ilot Paradis.
Page 8.
4/ACCOMPAGNER
synthèse texte surligné
(…) la ville travaille donc á l’élaboration d’un volet social efficace, pertinent et cohérent.
(… d’un dialogue portant á la fois sur le projet en lui-même et sur des projets d’accompagnent, par exemple dans le domaine de la santé.
La Maison de quartier installée á l’
Espace Carola, va devoir également développer ses activités et renforcer sa présence su l’ensemble du quartier.
RENSEIGNENTS. Direction de l’habitat et de la Rénovation Urbaine
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14 septembre 2021 2 14 /09 /septembre /2021 01:31
Philippe poise était sur sa terrasse et de là, il a filmé ça.(filmé le 13 septembre 2021, vers 21h45).
La base des tirs se trouve vers le cimetière de l'ouest.
Désolé pour la très mauvaise qualité de la vidéo, ayant été pris de court, j'ai pris le premier truc que j'avais sous la main.
 
 
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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 00:52

Bétriu, Radio Gitane, Saint-Jacques, sans culture, pas d’espoir !

 

Lorsque dans plusieurs siècles, les historiens se rappelleront le 3 septembre 2021, deux faits marquants leurs viendront à l’esprit. D’abord la sortie du 17e album d’Iron Maiden, « Senjustsu », qui est long, certes, mais qui est bon ; et, la conférence de presse de Loulou Aliot, pour nous parler de la démolition de Bétriu.

 

Bon, on savait déjà que l’immeuble allait tomber. L’effet de surprise été éventé, façon bouteille de Coke mal fermée. La réunion publique, la semaine précédente, avait cadré le projet. La conférence n’était là que pour peaufiner les détails.

Donc m’sieur l’maire nous a parlé pognons, genre « j’ai 70 millions pour le quartier, et vous inquiétiez pas les enfants, je vais tellement vous arroser que vous allez être plus mouillés qu’un jour de pluie ». Et puis on nous a promis des logements de qualité. Parce que, si c’est pas de qualité, dans le style du quartier, on n’en veut pas. Nous, le populo, on veut de l’authentique, on veut du charme, on veut du traditionnel. Le moderne, le cheap, c’est pas pour nous. Faut être clair, nous, on a du goût.

Et ça a un peu parlé de calendriers et de drogues. Attention, c’est pas que dans le coin on soit accroc aux agendas, mais entre deux rails de coke, on aime bien savoir combien de temps les chantiers vont durer.

Et puis, si les flics, le parquet, et l’État pouvaient faire un peu le ménage dans le coin, ça serait sympa comme tout. On va pas sombrer dans le tout répressif, mais on est d’accord avec Loulou, les marseillais avec les Kalachnikovs ça fait désordre.

 

Et puis, et puis, on a parlé culture. Parce que la culture c’est important aussi.

Bon, y’a André Bonnet qui a un peu fait tâche. Mais bon, c’est Dédé, faut dire.

Bon, on l’aime bien Dédé, mais c’est un peu l’idiot du village. Si tu lui fais écouter le dernier Maiden, il va te dire que c’est le meilleur disque de flamenco qu’il a entendu depuis longtemps, et que les solos de violoncelles sont exécutés avec brio.

Dédé, c’est un peu le gars que tu sais pas comment, ni pourquoi, il est là, mais que tu sens bien que tu vas avoir du mal à t’en débarrasser.

Alors Loulou, qui avait oublié le café et les croissants, nous a parlé de la radio gitane.

Oui, Loulou pense que la culture c’est vachement important, d’ailleurs il est prêt à mettre le paquet. On l’a compris, c’est pas une affaire de pognon, il signera le chèque, quelque soit le montant, c’est une affaire de lieu. Parce que, pour créer une radio, il faut un lieu.

Et sur ce point, il tergiverse de trop. Loulou, il n’a toujours pas trouvé le bon endroit.

C’est pourtant pas faute de lui dire : « Louis, mon tout petit, on t’aime bien, tu le sais, mais là tu t’entêtes, inutilement. Le lieu, c’est l’évêché, ses salles superbes, son jardin à nul autre pareil. Point barre ! »

Faut dire, quand t’as écouté un concerto de violes de gambe dans les jardins de l’évêché, souvenir de 2018, t’es comme la Pologne en 40, conquis !

Y’a que Dédé, qui nous avait dit : « ils avaient un drôle de son ces accordéons ! »

 

Parce que la culture, c’est pas juste des petits fours et des coupes de champagnes. C’est aussi du lien social. C’est aussi du développement socio-économique. C’est aussi de l’identité. C’est aussi de la fierté.

Sans la culture, nous sommes pires que des animaux.

Sans la culture, nous ne sommes que des brutes.

 

Alors, va falloir arrêter de tourner autour du pot et s’y mettre sérieusement.

Parce que le laisser faire, à Saint-Jacques, comme à Perpignan en général, ça urge !

 

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1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 07:17

Manque de poubelles à Saint-Jacques, où quand la gestion des déchets signe la lâcheté politique

 

Manque de poubelles à Saint-Jacques, où quand la gestion des déchets signe la lâcheté politique

 

2016, centre social rue de la Briqueterie, réunion du conseil citoyen. Tout le monde est là, des habitants, des représentants associatifs, des gens de la préfecture, des responsables de la mairie. Et, assis à côté de moi, l’un des responsables de la gestion des déchets à Perpignan Méditerranée Métropole.

Les habitants se plaignent de l’absence de poubelles. La ville a forcé l’OPHLM a enlevé tous les containers des immeubles. Les containers enterrés c’est l’avenir, faut être moderne. Mais, installés n’importe comment, les habitants ont mal vécu le changement.

 

Et puis, une fois les containers enterrés, la mairie a décidé de refaire la voirie. Résultat, plus de revêtements en dur, plus de trottoirs, et, plus de camions pour vider les containers enterrés.

 

Trop dangereux ! Le sol est mou, les camions risquent de se renverser.

Veolia a prévenu l’Agglo. L’Agglo n’a pas prévenu la mairie.

Les immondices s’accumulent ; les habitants gueulent.

Je pose alors une question, histoire de jouer les écolos de service : « est-ce que la ville et l’Agglo ont une politique de réduction des déchets ? »

Le gars de PMM, qui me connaît de réputation, éclate alors de rire. Il n’était pas loin de me donner une grande claque dans le dos, en balançant un : « il est marrant le petit ! »

Les représentants de la mairie, de l’Agglo, et de la préfecture serraient les dents. Ils n’ont rien à répondre.

Je les sors d’une situation au-delà du pénible avec un : « je crois que ça répond à ma question. »

 

 

2021, Atelier d’urbanisme, réunion d’information sur la démolition de Bétriu. La salle est pleine. Lino Gimenez, plus connu sous le nom de Nounours, prend le micro, et la parole.

 

Leader de la contestation contre le projet, imbécile, de Jean-Marc Pujol et d’Olivier Amiel, il s’impose comme le leader de la contestation contre le projet de Louis Aliot.

Non, il n’y a pas d’alternative, n’en déplaise aux petits-bourgeois, qui ne sont plus riverains de la place Cassanyes depuis longtemps, et qui mentent, principalement à eux-mêmes, en se rêvant anarchiste, alors qu’ils ne sont que de vagues sociaux-démocrates.

Nounours parle, comme il sait le faire. Il met les dossiers sur la table, et, les pieds dans le plat.

Et là, Louis Aliot se déballonne !

Le grand Louis Aliot, celui qui se rêve un destin de ministre, se couche devant Nounours. Oui, Louis Aliot, comme Alizé chantant « Moi… Lolita », nous sort un : « c’est pas ma faute à moi ! »

 

D’abord, Louis Aliot accuse Nounours de lui avoir forcé la main en ce qui concerne la démolition de Bétriu.

 

Louis Aliot oublie juste que, en tant d’élu d’une opposition qui ne s’est jamais opposée, il a voté, deux fois, une fois au conseil municipal, une fois au conseil communautaire, la démolition de Bétriu. Oui, Louis Aliot a voté le NPNRU. Oui, Louis Aliot n’a jamais rien trouvé à redire à ce projet, qu’aujourd’hui il critique si fermement.

Mais, heureusement pour lui, Perpignan n’a pas de mémoire.

 

Et puis, et puis, Nounours enfonce le clou, en rappelant le problème des poubelles à Saint-Jacques.

 

Alors oui, le quartier est sale, les gens balancent les déchets n’importe où, mais, le quartier manque de poubelles. Pas de containers enterrés ici. Faut dire que les rues sont étroites, les camions de Veolia ne passent pas.

Mais la police municipale, à vélo, passe, et, distribue des amendes.

Que ce soit à Saint-Jacques ou aux Baléares, les élus, d’où qu’ils viennent, politiquement et géographiquement, ne veulent pas gérer les déchets. Ils ne veulent pas les réduire non plus. Ils préfèrent encaisser l’argent. Rien de plus, rien de moins.

Et là aussi, louis Aliot se couche. Lamentablement !

 

Il n’est qu’un simple exécutant. Il envoie le petit personnel faire des passes à Saint-Jacques, et c’est Robert Vila qui encaisse l’argent.

Non, Louis Aliot n’y peut rien. Louis Aliot est impuissant face à la loi NOTRe, et, aucun Viagra politique ne pourra lui venir en aide.

« C’est pas ma faute à moi » nous chante-t-il.

Pour avoir des poubelles, on sent bien qu’il va falloir aller pleurer devant la mairie de Saint-Estève. Parce que l’homme fort est là-bas. Ceux qui ont cru qu’il était place de la Loge se sont trompés.

 

 

Pour conclure, il faut bien reconnaître que le déchet est un sujet sensible.

 

En parler publiquement demande un courage que la classe politique locale n’a pas.

Je me souviens d’Olivier Amiel me disant, en souriant, « en vrai c’est pire que ce que vous pensez ». Parce que les montages financiers et juridiques sont particulièrement opaques.

On finira par croire que l’absence de politique de réduction des déchets cache simplement le fait que le déchet rapporte gros, très gros.

Et, vu l’état des rues, on finira aussi par penser qu’un déchet jeté dans le caniveau rapporte, beaucoup, plus qu’un déchet jeté dans une poubelle.

 

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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 13:20

 

Vendredi 27 août 2021, Atelier d’urbanisme, Perpignan, 18 heures et des brouettes. La salle est pleine ; le pass sanitaire validé, tout le monde est là, attendant « l’annonce ».

Non pas celle de la démolition de Bétriu ; non pas celle de la relance du NPNRU. Non, non, pas ce genre d’annoncettes sans intérêt. Sinon l’opposition serait venue, faire de la politicarderie de bas étage. Non, « l’annonce » étant sérieuse, l’opposition est allée à la plage, griller des merguez, lors de barbecues petits-bourgeois. On est à Perpignan, l’opposition n’est là que pour démontrer que le ridicule ne tue pas. Oui, l’opposition a lu Nietzsche, mais elle l’a compris de travers. « Ce qui ne tue pas rend plus fort ». Le ridicule ne tue pas, donc, le ridicule rend plus fort.

CQFD !

 

Non, Loulou, jeune marié, est là pour la « Grande Annonce » !

Certes, au sein du comité représentatif des Bisounours des Pyrénées-Orientales on était déjà au courant. « Perpignan la rayonnante » était clairement un signal montrant le ralliement de Loulou à la mouvance lancée par Grosjojo, le Bisounours solaire.

Au sein de la mouvance de Groscopain, on a été un peu déçu. Personne ne s’attendait à ce que Loulou rejoigne Grosbisous. Trop convenu. Pas assez disruptif. Loulou est un rebelle, pas un suiveur. Mais tout de même.

On a été un peu déçu. Puis on a fait un gros câlin, tous ensemble.

 

Alors Loulou prit la parole et nous dit à tous : « je suis de gauche ! »

Oui, Loulou, pendant 2 heures de réunion, nous a parlé de l’importance des politiques sociales. Loulou nous a parlé de l’importance de l’humain.

Loulou nous a parlé de l’importance de la qualité des logements, tout en respectant l’architecture et l’âme du quartier Saint-Jacques.

Oui, Loulou veut, je cite, « garder l’âme du quartier tel qu’il est aujourd’hui ».

Loulou veut de la transparence, et, en finir avec l’opacité technocratique qui domine dans la pensée politique locale.

Non, Loulou, ne viendra pas, en douce, déplacer les habitants à leur insu.

Non, les reloger est un « devoir moral pour la mairie ».

Loulou nous l’a bien rappelé, à plusieurs reprises, c’est « ensemble » que nous changerons l’image de Perpignan, en rénovant Saint-Jacques. Oui, le mot d’ordre est « tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais ». Pour un peu, on se serait cru à une manif de la CGT.

 

Mais, hélas, Loulou est bien seul, en tant qu’élu de gauche, et, il doit faire face à l’hostilité d’élu·es de droite, voire d’extrême droite. Comme, par exemple, les élu·es roses-bruns du Conseil départemental, qui, il n’y a pas si longtemps que ça, dépensèrent plusieurs dizaines de milliers d’euros pour réhabiliter Robert Brasillach.

Et, aujourd’hui, ces fâcheux, à tendance fasciste, refusent de financer des éducateurs de rue. Alors que, comme tout le monde d’un peu sensé le sait bien, les éducateurs de rue participent de la vigueur du lien social, et, sont des rouages majeurs de toute politique d’éducation populaire et donc, d’émancipation.

Mais non, ces élu·es préfèrent acheter des châteaux dans les Aspres plutôt que de tendre la main aux habitants du quartier le plus pauvre de France.

Ces élu·es sont indignes !

 

Oui, Loulou a raison, seule une politique sociale forte, remettant l’humain au centre des décisions, définie dans la co-construction avec les habitants, de manière à tendre vers la co-décision, peut sortir Saint-Jacques de la situation catastrophique dans laquelle le quartier est plongé.

Seule une vision humaniste et fraternelle peut sortir du marasme et de la crise.

 

Ouais, c’est clair que c’est pas gagné !

 

PS : en passant, puisque je vous ai sous la main, je vous signale que la dernière chanson de Guns N’ Roses, sortie début août, est dédiée à la classe politique de Perpignan. Vous voulez une preuve ? Elle s’appelle « ABSUЯD » !

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18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 16:53

Imaginez une île. Une grande île, au milieu d’un océan paradisiaque, où il fait toujours beau et où la mer est à 25° en permanence, été comme hiver. Un lieu parfait pour les vacances, où les gens sont souriants et accueillants.

Cette île est divisée en deux.

À l’ouest, un pays en cours de développement, tourné vers le tourisme, la drogue et la prostitution.

À l’est, un pays pauvre, à flanc de montagnes, où l’on trouve des cassaves et des chèvres.

 

Comme tout un chacun, les gens de l’est ont besoin d’énergie, principalement pour faire cuire leur nourriture. Comme ils sont pauvres, mais que la terre est riche, pendant longtemps ils ont utilisé le charbon de bois. Les forêts tropicales étaient abondantes et luxuriantes. Le bois était de qualité. D’ailleurs les colonialistes blancs, venus d’outre-mer, l’ont bien compris, eux qui ont pillé le pays pendant des siècles.

Mais la population a augmenté au fil du temps, et avec elle les besoins en charbon de bois. Mais la ressource n’a pas été gérée. Le capital que la Providence avait si généreusement offert aux habitants partit en fumée. Les forêts disparurent, la terre fut mise à nu.

 

Battus par les vents, les ouragans, les cyclones et les pluies diluviennes, les montages s’érodent inexorablement. Les terres arables s’écoulent en coulées de boue vers la mer. Ces coulées de boue ravagent les champs, les villages, et, malheureusement trop souvent, tuent les habitants.

Et le charbon de bois, lui aussi, est venu à manquer.

Dans le nord de l’île, là où les pirates boucanaient et cuisinaient de la soupe de tortue, certains villageois, pris à la gorge par l’incapacité à disposer de charbon de bois pour la cuisine, prennent des risques énormes pour garantir leur approvisionnement.

De simples agriculteurs, ils se font marins, histoire de traverser les bras de mer, larges de plusieurs kilomètres, si ce n’est plus, qui les séparent de petites îles où les arbres poussent encore.

Hélas, ce ne sont que de simples agriculteurs, pas des marins, ni même des pêcheurs. Au moindre coup de vents, leurs frêles esquifs chavirent, et les marins de fortune se noient.

 

Pour remédier à ces problèmes, et essayer de sauver des vies, la Chambre d’agriculture a lancé un programme de plantation d’arbres. Les agriculteurs ne furent pas durs à convaincre. Ils participèrent activement au projet. Pragmatiques, ils comprirent vite l’intérêt pour eux de ces plantations.

Mais les premières tentatives furent des échecs !

Les agriculteurs de ces régions plantent du manioc, pour les cassaves notamment, et élèvent des chèvres. Les chèvres gambadent librement dans les montages et rentrent à l’étable quand elles le veulent. Depuis des siècles il en est ainsi, et c’est très bien pour les habitants du coin. Libres de paître dans les plantations d’arbres, les chèvres broutèrent les jeunes pousses, vouant à la mort les arbres fraîchement plantés.

Voyant cela, les techniciens de la Chambre d’agriculture eurent une idée simple pour régler le problème. Il suffira de protéger les champs où les arbres sont plantés par des clôtures. Une solution simple, peu onéreuse, et, rapide à mettre en œuvre.

Des espaces furent clôturés, des arbres furent à nouveau plantés. Et ce programme échoua lui aussi !

 

Les clôtures entravent la liberté de circuler des chèvres. Et cela est intolérable !

Les gens du coin détruisirent donc les clôtures, restituant aux chèvres leur liberté. Dans un pays dominé par le vaudou, même le Baron Samedi approuva la démarche.

 

Les chèvres sont libres, un point c’est tout. Toute entrave est intolérable !

Les hommes préfèrent mourir en mer, sur des bateaux de fortune, pour un peu de charbon de bois, plutôt que de clôturer des champs. La Liberté et la Mort, diront certains.

 

Personne n’est là pour leur dire que le vrai combat est dans l’élaboration d’un nouveau Contrat social, incluant les caprins. Personne n’est là pour leur dire qu’il existe des alternatives aux charbons de bois. Personne n’est là pour leur apprendre une agroforesterie protégeant les sols, protégeant les hommes, protégeant les chèvres.

Personne n’est là pour leur dire que c’est le Système qu’il faut abattre, pas les clôtures !

Alors, les habitants continuent comme avant la déforestation, enchaînant les coulées de boue et les noyades.

Alors, les habitants continuent comme avant la déforestation, souffrant d’un système social, économique, culturel et politique, que le temps long, l’habitude et une forme de manque d’imaginaire leur ont appris à accepter, voire à aimer.

Si de temps à autres, les habitants de l’île manifestent, parfois violemment, contre le Système, inexorablement, ils y retournent, faute de connaître les alternatives possibles.

 

Les chèvres sont libres, les hommes se noient, les femmes pleurent.

 

 

PS : si vous passez dans le coin, essayez le tasso de cabrit. De la chèvre frite avec des bananes plantains, relevée aux épices locales, une vraie tuerie !

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29 juillet 2021 4 29 /07 /juillet /2021 18:53

 

Philippe Poisse est un homme patient, ce qui est une vertu, en ces temps de mise en scène d'ultra vitesse. Ainsi donc, il regarde en intégralité les conseils municipaux et en déniche les perles, les moments qui nous renseignent bien plus sur le réel, que des déclarations pontifiantes dans la presse "menstream" locale. Dans vidéos qui date de l'avant dernier conseil municipale et qui ne sont que la première partie, il s'agit d'écouter le timbre de la voie, les mimiques qui trahissent l'intériorité des intervenants, et le mettre en relation avec, ce qui est formellement dit...Ce qui est à retenir , celui qui incarne la seule opposition à Louis Aliot: c'est l'éditeur Bruno Nougayrède. Puisque c'est celui que le maire menace le plus de procès et que ses coreligionnaires ont abandonné!

Hausse des taxes locales et refonte des barèmes

 

Vidéo : taxes.webm https://www.youtube.com/watch?v=_8bIbJ-9z6U

 

Au détour d’une discussion technique, mais médiocre, sur la réforme de la taxe d’habitation, Louis Aliot annonce la couleur : les taxes communautaires vont fortement augmenter !

C’est surtout les taxes sur l’eau et les déchets qui vont augmenter.

En même temps, la base de calcul pour les taxes foncières devrait être révisée dès 2022. Une variation, assez forte, de la fiscalité locale devrait avoir lieu en 2023. Certains ne vont pas rigoler.

 

 

Les Républicains s’opposent au permis de louer

 

Vidéo : permis de louer.webm https://www.youtube.com/watch?v=QBptqrH0iY8

 

Pendant des années, Jean-Marc Pujol, maire Les Républicains, a défendu bec et ongles le permis de louer. Louis Aliot et Robert Vila l’ont mis en place. Il sera expérimenté dans 13 communes de Perpignan Méditerranée Métropôle.

Philippe Capsie, qui n’a pas compris ce que « ne pas se donner en spectacle » signifie, nous gratifie donc d’une petite sortie, toute en douceur, contre le permis de louer.

« Les formalités administratives ne règlent rien ! » Est-ce à dire que ce brave Jean-Marc a eu tout faux pendant toutes ces années ?

 

 

Pour la Sant Jordi offrez donc une rose et un livre gastronomique

 

Vidéo : festival.webm https://www.youtube.com/watch?v=jo9pGl-uv6I

 

Dédé Bonnet est un plein de ressources, y’a pas à dire. La Région, par sectarisme, menacerait de couper les subventions du Centre Méditerranéen de Littérature. La mairie baisse les subventions de 15 000 €. Qu’à cela ne tienne, Dédé a déjà la solution.

Dédé va créer un festival dédié aux livres gastronomiques !

Et qui va payer ? La municipalité pardi.

Il faut dire ce qui est, Dédé mérite son festival, et le Centre Méditerranéen de Littérature mérite sa salle à, l’Hôtel Pams.

 

 

La Justice se noie

 

Vidéo : tribunal.webm https://www.youtube.com/watch?v=fn2wEWhd1mU

 

Au détour d’une question de Chantal Bruzi, Pierre Parrat se permet de faire un bon mot sur le projet d’extension du tribunal. Ce bâtiment serait menacé par des débordements de la Basse !

Quoi qu’il en soit, la situation de la Justice et de l’administration pénitentiaire à Perpignan est catastrophique, et il faudrait bien y remédier un jour.

 

 

La spéculation est en marche

 

Vidéo : spéculation.webm https://www.youtube.com/watch?v=0wvlciXHVVE

 

La fin du conseil municipal a été animée. Les débats ont porté sur les pratiques douteuses de la municipalité en termes de vente de biens immobiliers. En effet celle-ci a pris l’habitude depuis un an de vendre en dessous de l’évaluation de France Domaine.

Dans le cadre du 18 rue Béranger, la municipalité perdrait 50 000 €.

Pierre Parrat y voit un risque majeur de spéculation immobilière.

Il appelle aussi le procureur de la République à jeter un œil dans ses opérations immobilières.

 

 

Le quartier menace-t-il de s’effondrer ?

 

Vidéo : effondrement.webm https://www.youtube.com/watch?v=txzTGp9UnaI

 

Pris à la gorge sur l’affaire de la vente du 17 rue Béranger, opération dans laquelle la municipalité dit adieu à 110 000 €, Charles Pons décide de nous faire du Jean-Marc Pujo.

Si la mairie ne vend pas à perte, le quartier Gare finira par s’effondrer !

La rengaine est connue, elle a permis de justifier de nombreuses opérations imbéciles à Saint-Jacques depuis 2015.

Mais n’est pas Jean-Marc Pujol qui veut, et Charles Pons s’enfonce lamentablement.

 

 

Le juste prix

 

Vidéo : prix.webm https://www.youtube.com/watch?v=Jxerh-aywsU

 

Totalement insatisfait de la réponse de Charles Pons, Pierre Parrat en remet une couche sur les prix anormalement bas qu’accepte la municipalité lorsqu’elle vend un bien immobilier.

Il est clair qu’il va falloir travailler, sur la longueur, ces dossiers financiers et très étranges.

 

 

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