Nuit du samedi au dimanche, 1 h du mat’, ou à peu près, fatigué, souffreteux à cause du froid et de l’humidité, je suis seul chez moi, et, je m’ennuie. Alors, au bord du désespoir, je vais lire l’ordre du jour du prochain conseil municipal de Perpignan, celui du 24 mars 2022.
Oui je sais, j’aurai pu regarder « Krakowskie Potwory »https://www.seriebox.com/serie/krakowskie-potwory.html, ou lire un livre.
Mais non, il faut que je lise des trucs dont tout le monde se fout.
Les premières pages sont insipides. Ça démarre par une envie de sauver l’Ukraine. C’est dire si c’est convenu. Même si on se dit que fusiller 50 artistes, d’un coup d’un seul, ça pourrait être rigolo.
Ça ne s’améliore pas au fil des délibérations.
Et puis arrive la délibération 16.01 !
« Autorisation de dépôt de plainte au nom de la commune et à l'encontre de Madame Josie Boucher. »
Et là, on se dit : « putain ! Il cogne fort Loulou ! »
Bon, en 18 mois et des brouettes, Loulou a pas mal utilisé la menace de procès. Il a commencé par Bruno Nougayrède, menacé d’une plainte en diffamation suite à ses interrogations sur le coût des gardes du corps de monsieur le maire. Il a aussi menacé les Républicains de sortir des dossiers sur leur gestion, laissant, notamment, entendre qu’il existe des preuves d’achats de voix. Les subventions pour les associations sportives, ainsi que le dossier de la Bressola http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/10/videos/perpignan-ecole-bressola-au-couvent-en-avoir-ou-pas-interview-laura-bertrana-jean-sebastien-hayden-par-nicolas-caudeville.rep ont aussi été l’occasion de menaces, plus ou moins voilées, de dépôt de plainte.
Mais pour l’instant : rien !
Et là, on ne sait pas trop pourquoi, Loulou cogne.
Bon, il attaque l’extrême gauche, quelques semaines après le passage de Philippe Poutou à Perpignan.
Notons que Philippe Poutou est le seul candidat à la présidentielle à être venu à Perpignan, affronté directement l’extrême droite. Attention, le seul « vrai » candidat, Anne Hidalgo, ça ne compte pas. Les « petits » candidats, surtout quand ils n’ont rien à dire, on s’en fout un peu.http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/2021/12/meeting-a-perpignan-partie-2-discours-d-anne-hidalgo-entre-vent-de-panique-et-diner-de-cons-par-philippe-poisse-featuring-nicolas-ca
Quand on est anti-fasciste, Perpignan devrait être « the place to be ».
Mais pour ça il faut du courage.
Le courage, vous savez, le truc qui manque aux socio-démocrates.
Le NPA s’exprime de façon assez radicale contre la politique menée par Louis Aliot. Bon, on ne va pas se leurrer, ça n’est pas suffisant pour déstabiliser la municipalité, mais c’est toujours mieux que l’absence de discours de la « gauche institutionnelle », c’est-à-dire Agnès Langevine et Mathias Blanc, qui préfère se taire, quand elle ne salue pas le travail de Louis Aliot. Vous me direz, entre gens de droite, il n’y a pas de raison de s’attaquer.
Loulou va donc mettre une des responsables du NPA au tribunal.
Pour l’instant on ne connaît pas le détail de la plainte. Et on ne table pas trop sur la presse locale pour nous informer d’ici le conseil municipal. Loulou a payé un huissier de justice pour effectuer un constat en septembre 2021, à propos d’un article de Made in Perpignan, depuis plus aucun journaliste ne l’ouvre.
On sent bien qu’il n’y aura pas de polémique non plus. À Perpignan, il y a un patron, et c’est Loulou. Personne ne s’oppose, sinon gare, le monsieur a découvert le « lawfare ».
La suite de cette bien belle histoire le 24 mars.
Promis, juré, on sera bien médisant sur le coup !