Notre maire outre qu'il est un bon gestionnaire de la ville, homme de culture, grand voyageur (Toujours entre Canohès/Marrakech/Luxembourg) est aussi historien!
Et, comme historien et maire de la ville ne souhaite pas (comme l'année précédente, cela devient une tradition http://l.archipel.contre-attaque.over-blog.fr/article-drapeaux-en-berne-a-la-mairie-jean-marc-pujol-est-il-un-maire-communautariste-par-nicolas-caudevil-116428208.html ) commémorer la date du 19 mars parce que comme il l'écrit sur son blog (une vrai bible) :"
- Le 19 mars 1962, est un cessez le feu qui a fait plus de victimes civiles et militaires après, qu’avant : • 558 soldats français sont morts ou portés disparus, • 80.000 à 150.000 Français de souche nord-africaine ont été assassinés par le F.L.N (maires, conseillers municipaux, fonctionnaires, harkis, anciens combattants qui avaient libéré la France du joug nazi, et avec eux leurs familles.), • Des milliers de Français de souche européenne ont été enlevés : plus de 3000 disparus et tués, • 1 million de Français de souche européenne ont été contraints à l’exode pour échapper à une mort annoncée (la valise ou le cercueil.), • Le 26 mars 1962, a eu lieu à Alger le massacre de la rue d’Isly où l’armée ouvrit le feu sur une foule de manifestants français pacifiques : 82 morts, plus de 160 blessés graves, • Le 5 juillet 1962 à Oran, massacres d’Européens - au minimum, 750 victimes, impitoyablement abattues, égorgées sur place ou enlevées et disparues à jamais.
Plutôt que de participer à cette cérémonie qui est une insulte à la mémoire de toutes les victimes de la guerre d'Algérie sans distinction de religion ou d'origine, depuis 2013 en signe de respect je refuse de pavoiser la ville et fais mettre en berne le drapeau national sur le fronton de l’hôtel de ville de Perpignan."
Ce garçon à qui a quitté l'Algérie à 12 ans (persuadé que c'était son pays) ne pardonne ni n'oublie pas (qu'il fasse attention, il finira par voter Front National!). Cependant son écharpe de maire n'inclut pas qu'il positionne la mairie de Perpignan de tel ou tel manière suivant qu'il pense que l'histoire ou sa mémoire de pied noir soit chagrinée: harki soit qui mal y pense!
En temps que maire, il est représentant de la loi. Et se doit le premier de la respecter! Sans quoi, il ira rejoindre la cohorte de Robert Ménard le maire de Béziers qui a débaptisé la rue "du 19 mars 1962" pour la transformer en rue "Héli de St Marc" résistant mais néanmoins putschiste pro Algérie française.
D'autant qu'il n'a toujours pas renié son attachement à la stèle de l'OAS du cimetière nord :"Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol qui a exprimé plus d’une fois sa sympathie pour la cause de l’Algérie française, n’en démord pas et tente de justifier le maintien de cette stèle en faisant feu de tout bois. "La mémoire des morts est dans les cimetières" a-t-il déclaré dans les médias, argument proche du "il faut laisser les morts reposer en paix" que l’on trouve dans la lettre circulaire que son adjointe Suzy Simon-Nicaise, par ailleurs présidente du Cercle algérianiste, a fait parvenir à plusieurs organisations. La pensée est fort louable, sauf que les morts auxquels la stèle est dédiée ne sont pas enterrés dans le cimetière, et qu’elle n’est donc qu’un cénotaphe élevé à la gloire de tueurs de l’OAS. Madame l’adjointe ajoute dans son courrier "qu’il faut accepter l’histoire de France dans sa globalité avec ses périodes d’ombres et de lumières". comme l'indique un article sur le sujet de la Ligue des droits de l'homme de Toulon:http://ldh-toulon.net/stele-OAS-de-Perpignan-en-finir.html
Le 19 mars Jean-Marc Pujol se sent plus rapatriè que catalan, plus "pied noir" que maire de Perpignan!
Voir aussi: