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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 13:33


Ayé, dimanche prochain on retourne aux urnes.

Cela fait quelques mois déjà que l'on baigne dans cette ambiance dans les médias, entre des tremblements de terre en Haïti et au Chili, une tempête et des inondations en Vendée et la neige en mars dans les PO !

Comme une bande annonce lancinante, le dé-rouloir de Star Wars :

Il y a dans très peu de temps dans votre galaxie...

Avec un président Nicolas Sarkozy qui est dans la droite ligne de la chanson de Nolwen Leroy : « faut-il, faut-il pas » nationaliser ou laisser régionales les résultats de l'élection ?

Au vu des sondages, il est actuellement dans le « faut-il pas ! ».

Il disait que les élections régionales auraient un impact régional.

L'UMP de manière générale est plutôt dans l'humeur de la chanson d'Olivia Ruiz «  reviens à la maison j'te ferai des crêpes aux champignons » quant à son électorat.

Alors clins d'yeux à l'extrême droite, tapis de bombes avec le débat sur l'identité nationale, qui se retourne contre eux et devient glissant comme une peau de banane.

Ou l'affaire Ali Soumaré, accusé par le maire UMP de Franconville (tout est dans le nom) d'être « un délinquant récidiviste », alors que ce n'était qu'un homonyme, coupable d'être d'origine malienne, pour des personnes qui ont accès aux fichiers de police et qui en font un usage plus que dangereux...

Et les socialistes, ils chantent déjà « We are the champions my friend » du groupe Queen. Au détail près d'un caillou dans la chaussure qui s'appelle George Frêche.

Martine Aubry la secrétaire nationale se saisit en février d'une déclaration de George dans "L'Express" datant de Décembre, à propos d'un Fabius qui en avait autant à son égard.

Et là, Frêche, de mayonnaise régionale devient mayonnaise nationale, passant de plateau en plateau média pour s'affirmer en produit de caractère face aux produits politiques fadasse de la capitale.

Avec une Hélène Mandroux qui peine à s'affirmer en tant que vraie tête de liste socialiste.

Le 8 mars où Martine profite de la journée de la femme pour la visiter, elle offre face caméra, et par contumace, un panier garni à George pour lui apprendre à être plus prévenant envers la dame... redonnant du même coup du comburant médiatique à Frêche qui surfe en haut des sondages.

Les verts quant à eux veulent refaire le score et plus des européennes, commencent à poser des conditions, veulent la direction des régions pour eux, commencent à attaquer le bilan des régions socialistes avec qui ils ont gouverné, bref : font « leurs intéressantes » .

Et il est où, le Modem, son inexistence ne fait même pas un silence assourdissant.

Son président François Bayrou est tellement obsédé par la présidentielle qu'il oublie qu'entre, il y a d'autres élections, laissant se noyer au passage ce qui reste de militants.

En Languedoc-Roussillon, même pas de liste et démission en bloc de ceux qui aurait pu être des têtes de liste autour de Marc Dufour, la présidente du Modem PO.

Alors, il ne faut pas s'étonner que le taux d'abstention soit annoncé comme fort.

Avec une campagne qui, au lieu de débattre du fond, le touche !

On aurait dû parler de perspective de développement des régions, de la restructuration de leurs économies, du renforcement de nos universités, d'un futur ensemble, d'un projet de société... Et aussi de l'impact de la réforme des collectivités territoriales qui va réduire les prérogatives de la région et transformer les conseillers régionaux en conseillers territoriaux, avec au passage une reprise de pouvoir de l'état centraliste.

Et on nous voudrait enthousiaste dimanche !

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Débat sur les régionales à l'université de Perpignan

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 17:10


« Jouer la cour des grands », cela claque comme la phrase de Malraux : « Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas ! », c'est de Jean-Paul Alduy, le GU, le grand urbaniste dont on apprend qu'à la suite d'une rencontre avec le maire de Rivesaltes, André Bascou, que la gare TGV ne serait plus situé au centre du monde mais à Rivesaltes (finalement, on rejoint la logique générale qui consiste à construire les gares TGV, comme les aéroports à l'extérieur des villes). Quid des nouvelles constructions à St-Assiscle ? Du coup, leur nécessité sont moindres. Adieu vaches, cochons, couvées, centre d'affaires international, centre de fitness en forme de ballon de rugby aux couleurs d'Arlequin... Les constructions seront terminées, les entreprises espagnoles seront trop contentes d'avoir un marché en cette période de crise. Mais pour la gare, encore une fois cela ferait beaucoup de travaux, de gêne pour les riverains, de dépenses publiques pour rien ? On aura sûrement des réponses de la part de qui de droit.

 

Toujours dans la rubrique de l'aménagement urbain, on a apprit que le boulevard Clémenceau de Perpignan allait passer en sens unique ! Et vlan, d'un coup comme ça, un jour de grand vent, l'idée est passée « por el cap » d'un élu, d'un conseiller d'un élu, un peu comme ces kakémonos sur le boulevard Wilson, peuplés de cubes pleins de visages, portant cette phrase sibylline dans ce contexte, aux accents d'un film de Lelouche : les uns et les autres. Mais, dans ce cas, il y a une explication qui n'a rien à voir avec l'arrivée des extraterrestres ou le « Feng shui ». L'union européenne à ouvert une subvention pour ce type de transformation urbaine, sens unique, passage de bus et vélo (détail : pas de piste cyclable prévue dans le sens inverse, les vélos seront sensés faire le grand tour comme les voitures, autant dire qu'on les verra rouler sur le trottoir), mais cette ligne budgétaire n'est ouverte que dans un temps donné, c'est pourquoi la municipalité de Perpignan a prit sa décision rapidement.

 

Maintenant venons-en à la rubrique « people », on se demande toujours à Perpignan où est « the place to be ». Et bien pour les amateurs de stars, il faudra être ce vendredi 5 mars, au bar le Code Bar, avenue du maréchal Leclerc pour la cocktail party « Apéro avec Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol ». Forment-il un nouveau duo comique, comme les regrettés Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, non ? En lisant le contenu de l'invitation sur Facebook, que nous donnent nos deux compères, vous serez interpellé et édifié par leurs raisons « Vous avez été nombreux à nous apporter votre soutien durant une période qui fut difficile pour nous et nous tenions, lors de cette soirée, à vous rencontrer et à vous exprimer toute notre gratitude.
Ce sera l'occasion de passer ainsi du virtuel au réel et de faire la connaissance de nos "amis" Facebookiens.
Ensemble, nous tâcherons d'être à votre écoute, de dialoguer et d'échanger sur un certain nombre de sujets, dans un cadre festif et détendu.

Nous comptons sur vous. Invitez vos amis.

Amicalement,

Jean-Paul ALDUY et Jean-Marc PUJOL »

Toujours dans la quête de son image de nouveau maire, Jean-Marc Pujol, parrainé par le roi du best seller politique local, l'ex maire président d'agglo Jean-Paul Alduy, se la joue d'jeun's et veut transformer l'essai de son réseau social.

Pour une fois ces temps-ci, ce n'est pas une idée du bon monsieur Sitja. On a confié à la fine fleur des jeunes pop, le fils d'un des maires UMP de la côte, le jeune Fabrice Rallo, le soin de l'organisation. Il s'était illustré, il y a un certain temps par un « speed dating » avec le maire d'alors Jean-Paul Alduy qui souhaitait redorer lui aussi son image...roger pierre et jean-marc Thybault

 

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 01:28

J'allume la radio:

quelques voix hystériques au bout du fil,

le téléphone sonne,

les féministes....

 

En colère,

mesdames,

contre la dame Badinter,

philosophe féministe qui aurait « deux trains de retard »,

 

Deux jours après,

je lis les nouveaux propos de la pédopsychiatre,

Edwige Antier,

qui dresse un tableau bleu et idyllique de l'accouchement

et du rôle de mère

Ah, doux enfants, chers E.T., êtres fragiles, qui réclament de l'attention....

 

Badinter déraille?

La société serait-elle à l'heure d'un discours moralisateur et précautionneux?

Aucune correspondance ni arrêt à la station des ancêtres:

T'allaites pas toi?

Tu laves pas tes couches toi?
Tu mets pas des protections hygiéniques lavables comme ta grand-mère?

T'arrêtes pas de bosser pour t'occuper de ton p'ti bout?

T'as pas vu qu'il y a plein de microbes dans les crèches?

 

 

Je contemple le soleil,

une montée de péridurale dans le dos,

quand on me montre le modèle scandinave de certaines femmes qui allaitent leurs enfants jusqu'à 7 ans..

quand, de ma fenêtre et sur mon étendoir magique,

mes magnifiques couches lavables porteront la trace de mes désirs déçus d'aventurière et de femme de pouvoir....

Quand même....

 

Le choix....

D'être ou pas dans une norme qui pousse à un retour à l'état de nature.

 

I want to choose, she wants to choose....

Ca sonne comme un cliché mais il semble bon de se refaire un instantané dans ce train des extrêmes.

 

 

A lire : Le conflit. Elisabeth Badinter.

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 18:43

Après la diverse rafale de médailles sur les poitrines de 2009, que pouvait-on inventer de plus pour que les élus de la ville de Perpignan et d'ailleurs « brillent comme des miroirs de bordel »; ou soit lumineux comme des lucioles. C'est sur qu'après, un médaillé des arts et lettres, et un légionnaire de l'honneur: la barre étant élevée, comme au rugby, le « drop » devrait être fort pour passer en les deux poteaux.

Alors, on a pas hésité (la commission municipale perpignanaise idoine, avec le nouveau maire Jean-Marc Pujol en wagon de tête) à nommer le quatrième pont Jean-Paul Alduy. Je vous rassure, l'ex premier édile, actuel président de l'agglo, le visionnaire de l'archipel, celui que d'aucun appelait le GU, le Grand Urbaniste, grand traducteur incompris d'Avéroés, n'est pas mort. Mais comme il semble manquer déjà au membre de ceux qui travaillent à l'A...L...G...U...L...A (à la gloire du grand urbaniste de l'archipel) il fallait édifier les esprits des 53% de ceux qui avait voté pour lui, des 47% de mauvais sujets, et des 54% d'abstentionnistes qui, part leur timidité, n'avaient pas su montrer leur amour. Mais déjà des aigris des mal intentionnés, ont commencé à dénoncer le procédé :"que cela rappelait les pharaons, les dictateurs sud-américains, voire les soviétiques stalinisants, ou les derniers morceaux de mur soviétoïdes de la Corée du Nord".

Clotilde Ripoull, notre Aung San Suu Kyi, qui ayant compris que dans l'ouverture municipale, elle ne pourrait glisser un seul talon, recommence d'attaquer la mairie. Dans un courrier à la préfecture des Pyrénées-Orientés, elle rappelle :  « la procédure légale et habituelle pour la dénomination des rues, places et monuments passe par une délibération municipale » depuis les lois de décentralisation de 1982. Le ministère de l'intérieur répond à cette question en 2000 : « Le caractère même d'hommage public, implique certaines règles dictées par l'usage consistant à limiter cette dénomination à des personnalités qui se sont illustrées pour services rendus à l'état ou pour leur contribution imminente au développement de la science, des arts ou des lettres, afin d'éviter toute polémique il convient d'attribuer une telle dénomination qu'à des personnes défuntes ». Même l'ONU a un avis la-dessus : « Les pratiques relatives aux désignations toponymiques, aux désignations toponymiques commémoratives, recommandent que les autorités nationales compétentes découragent l'attribution de noms de personnes vivantes à des lieux ».

A Perpignan, on en est pas à son coup d'essai en la matière. On est au stade de la transformation. Jean-Paul Alduy avait déjà transformé l'avenue de Villeneuve au quartier moulin à vent, en avenue Paul Alduy, son père. Bien sûr, cela ne venait pas de lui, mais d'une pétition de la part de 7000 honnêtes citoyens qui trouvaient que "quand même bon, on pourrait faire un effort pour un si grand homme". On a donc inauguré en présence du nom du porteur de l'avenue, de l'ancien président du conseil général... en bas de l'avenue. Puis, des bus de la CTP, ont remonté tous ces petits vieux (il faut avouer que sans quoi les cacochymes n'eurent pas tenu à pied jusqu'en au de la côte) pour les mener à l'annexe mairie, à coté de l'église St-Paul...

Que ça a l'air gros me direz-vous. Ils vont tout de même pas oser ! Hé bein, post-polémique, avant des élections régionales, Jean-Marc Pujol, le gouverneur de la ville de Perpignan, sait que ce qui devait s'inaugurer vendredi dernier pourrait bien se faire au printemps. Après tout, les filles y sont en jupes, les papillons plus folâtres, et les électeurs plus oublieux... Quant à Jean-Paul Alduy, il s'est déclaré lui-même « gêné » du procédé (surtout après que le procédé ait été exposé). Le ridicule tue moins que les accidents de voitures et la ceinture de sécurité n'est pas obligatoire !



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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 07:12

Hugo Prat disait dans la bouche de son héros Corto Maltese : « L'autorité, on l'a jusqu'au moment où on l'exerce ! ». Partout en France, pour faire oublier les problèmes sociaux, on multiplie les démonstrations de force. Avec le chiffre record de 800 000 gardes à vue en 2009, de Julien Coupat à la jeune fille de 14 ans, trouvée à son domicile, menottée et emmenée en garde à vue en pyjama, on est à même de se demander et selon la formule consacrée : « La police surveille les voyous, mais qui surveille la police ? » Même à Perpignan, la municipalité va faire rajouter 150 caméras de plus ! On rappellera que le meurtre de Driss Graïb, le 29 mai 2005 (qui donna lieu à des émeutes) a eu lieu sous une caméra
qui ne marchait pas, à St Mathieu... Le sentiment d'insécurité s'est transformé en paranoïa généralisée. Les lois sécuritaires assassinent lentement et sûrement les libertés individuelles. Nous sommes arrivés dans le monde de « 1984 », « Big Brother is watching you » mais ce n'est pas grave puisque je passe à la télé...

cameras.jpg

Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme
Paris, le 9 février 2010

Loppsi : vers le contrôle social total

Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (Loppsi), dont les députés entament la discussion, est porteur d'un saut qualitatif considérable dans la construction d'une société de la surveillance, du soupçon et de la peur.

Même s'il se présente comme un fourre-tout hétéroclite, sa logique est claire : il s'agit de renforcer, d'intégrer et de concentrer tous les instruments disponibles de fichage, de traçage et de contrôle social dont les gouvernants actuels sont sans cesse plus demandeurs.

C'est la multiplication des systèmes de vidéosurveillance, y compris désormais des manifestations, alors que toutes les expériences étrangères concluent à leur inefficacité dans la plupart des cas; l'interconnexion des fichiers de police alors que la Cnil a établi que ces fichiers sont truffés d’erreurs; le filtrage policier des sites Internet et la chasse aux internautes; la création d’une justice virtuelle par la systématisation de la visioconférence pour les auditions de détenus ou d’étrangers en rétention administrative.

C'est surtout la légalisation des « mouchards électroniques » introduits dans les ordinateurs personnels à l'insu des citoyens espionnés. Et le superfichier « Périclès » pourra croiser tous les renseignements fournis par ces fichiers, par les puces téléphoniques, les factures de paiement en ligne, les numéros de pièces d'identité...

A quoi s'ajoutent un couvre-feu pour les mineurs à partir de 13 ans, un nouveau contrat de responsabilité parentale renforçant la pénalisation des familles en difficulté, et la création d’une véritable milice policière accompagnée de l'élargissement des pouvoirs des polices municipales.

La Ligue des droits de l'Homme invite chaque parlementaire à mesurer la responsabilité qui est la sienne devant le changement de société dont ce projet de loi est porteur. Elle appelle les citoyens à refuser d'être traités comme de présumés délinquants sous contrôle étatique permanent, dans les moindres recoins de leur vie privée.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 18:36

Samedi.
Putain de soleil
et quelques gouttes de pluie acide sur le nez.

Samedi
Place Cassanyes.
A la vitesse de la tram',
ils sont arrivés,
les mecs baraqués,
ils nous ont expulsé du périmètre de sécurité,
orienté ailleurs
et baraca...

Fin de vie.
Plus de baraques,
d'ovnis tripiers non identifiés au milieu de la place,
plus de Chez Gilles,
faut dire qu'avec une patronne russe nommée Anouchka,
ça pouvait pas tenir longtemps,
et baraca...

Bon, on l'aurait rebaptisé son bar,
Chez Arlette,
on aurait bu des smoothies dernier cri,
et de nos chaises polies,
on aurait contemplé une place blanche,
cliniquement orientée vers la république,
où des mecs en costumes bleus nous auraient vanté les mérites de l'ordre dans le monde.
Et baraca...

Samedi prochain,
je ferai la visite guidée avec les hommes bleus,
gonflés à la baraque,
je passerai par le quatrième pont,
un coup d'oeil pour l'archipel,
un air de tgv dans la face,
avec des planches de baraque sous les bras.
Et baraca...

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:23

C'est un moment fondamental pour nous tous : décider ou non si un homme - quels qu'en soient les mérites passés - pèse plus qu'un mouvement collectif.

C'est à plus de 85% que les militants, y compris en Languedoc Roussillon et dans ce département des P.O., ont voté pour la rénovation du PS : non cumul, transparence et démocratie interne, débats d'idées et parité homme-femme dans nos instances ...
Plus de 85% parce qu'il n'y avait pas eu une consigne, pas une minute de débat préalable, pas une pression, pas un enjeu... et pourtant quel enjeu !!! Chaque militant a voté selon sa conviction et sa seule conviction. C'est à partir de ce référendum interne que notre parti est en train de se reconstruire, de se renforcer (les sondages le montrent), de se crédibiliser :

Oui, nous pouvons être une alternative gouvernementale crédible en 2012 !

Pas seulement pour la présidentielle mais les législatives aussi. Oui, nous pouvons répondre à l'attente des français floués par le "travailler plus pour gagner plus". Oui, Martine AUBRY est en train tout doucement mais aujourd'hui incontestablement, de montrer aux français qu'ils ont raison d'espérer dans le PS et la Gauche unie !
Allons nous ici, dans les P.O., rentrer encore en dissidence ? cette dissidence qui nous a conduit en 2007 à perdre tous les mandats de parlementaires... cette dissidence qui nous a conduit en 2009 à renforcer l'UMP des P.O. qui compte à présent une députée européenne en plus... fidèle d'Alduy... cette même dissidence qui risque de nous conduire à favoriser les Verts (conduits par Agnès Langevine, compagne de Codognes !!!), à favoriser l'UMP, à nous couper des seuls liens avec le National : Fabius et Aubry ( pour lesquels nous avons voté majoritairement) mais aussi Hamon et Royal...
Nous sommes PS et nous voudrions "faire un bras de fer" contre notre parti, toutes motions confondues ??? Nous sommes PS et nous voudrions renier nos convictions pour un homme qui publie en octobre 2009 le livre "Il faut saborder le PS", pour un homme qui n'a de cesse de rappeler que Sarkozy et lui sont pareils "comme des gouttes d'eau" (L'Express, le même article...) sans oublier tout le reste...
Nous sommes PS et nous voudrions maintenir en place un homme qui n'aura de cesse jusqu'en 2014 de pratiquer la politique de la terre brûlée tellement il a de rancoeur contre le PS et les "enfants" de François Miterrand parce qu'il n'a pas été appelé à devenir ministre ???

En 2004, un de ses premiers actes a été de baptiser un placard à balais de "Salle François Miterrand" : "à petit homme, petite salle" a t-il affirmé à ce moment là... Sans compter sur ce qu'il fait dans le département : passons sur "les catalans sont des cons" car, pour lui, tout le monde est "con", mais plus grave quand il vient lors de telle ou telle campagne pour dire qu'il vient soutenir Christian Bourquin "qui est un ami" mais qu'il se croit obligé de déclarer que "Alduy est l'homme le plus intelligent du département " et que "Arlette Franco est quelqu'un de bien". Pas un mot pour les socialistes (dont il n'a pas besoin parait-il) pas un mot pour les militants, des mots, oui, mais grossiers, vulgaires... Alors oui, il a dit, pour mieux se rattraper de la consécration par lui d'Alduy lors de l'inauguration de l'hôtel de l'agglomération (et alors qu'il a laissé Christian Bourquin en bas, au milieu des UMP présents...) en décembre 2009, qu'il n'y avait jamais eu de président de région catalan et pourquoi pas un président catalan en 2014 ?
Mais il a dit la même chose dans le Gard et dans l'Aude !!! Et puis se prend-il pour le patriarche de la famille Alduy ou du Prince Rainier de Monaco ??? Nous sommes PS et nous acceptons qu'entre 2004 (liste d'union de la gauche) et 2010, il nous ait fâché avec tous les autres partis de gauche : PC, PRG, Verts... NPA et Front de Gauche aujourd'hui ??? Alors même que le PS national est en train de retisser les liens de compréhension et de respect entre tous les partis de Gauche ??? Et nous le suivrions encore pour nous fâcher avec le PS !!! Alors Christian et Jacques, et vous tous, ressaisissez vous !!! Vous êtes nos représentants du PS dans le département. Allez vous nous conduire dans l'abîme pour je ne sais quels calculs ou quels enjeux... Nous n'avons que trop souffert de cette situation et de ce black out imposé. Restons fidèles à nos valeurs, restons fidèles à nos convictions, restons fidèles à notre parti !!! Alors bien sûr, vous pouvez croire que la prise d'acte prévue pour le Bureau National de mardi prochain, de la mise hors du parti de tous ceux et celles qui soutiendront Georges Freche, c'est "du bidon"... comme était "du bidon" la décision de Martine Aubry qui ne devait pas être suivie par le BN de mardi dernier (40 voix, 5 contre, dont 4 du Languedoc Roussillon et 5 abstentions)... comme serait du bidon la venue de Martine Aubry dans les prochains jours... comme serait du bidon la reprise de la fédération par d'autres que nos représentants...
On peut continuer de rêver : "après le vote des régionales, le PS nous réintégrera... "Vous pouvez continuer de rêver effectivement, après ce sera trop tard !!! Sénatoriales, cantonales, législatives... la Rose et le poing seront brandis par d'autres... et pas nécessairement les meilleurs, j'en suis d'accord !!! Aujourd'hui, le Languedoc-Roussillon est dans la ligne de mire de toute la France et c'est ici que le PS affirmera sa volonté de renouveau : 73% des électeurs de gauche approuvent la décision de ne pas investir Georges Freche, 63% des militants PS l'approuvent également. Et parmi ceux qui désapprouvent, 71% sont Front National !!! Quelle triste popularité ...
Le "bras de fer" c'est contre le Gouvernement actuel qu'il faut le faire, c'est contre l'UMP, c'est contre le libéralisme financier, tueur de vies humaines et créateur de pauvreté... ce n'est pas contre notre parti, le PS.

Jacqueline AMIEL-DONAT
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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 16:35

Communiqué de presse :

« CHANTAL GOMBERT quitte le MODEM et reprend sa liberté ».

Mon engagement a toujours été citoyen avant d’être politique.
Membre de la Confédération de l’UDF depuis 1979, j’ai adhéré à la démarche de François BAYROU lors du premier tour des élections présidentielles de 2007 (réduction de la dette, un emploi sans charge, l’aspect humaniste de gouvernance…) et je pensais qu’avec le Mouvement Démocrate nous allions dans ce XXI° siècle faire de « la politique autrement » !

Or, aujourd’hui je vois qu’il n’en est rien :
Le Modem c’est la dégénérescence de la démocratie :
- Un mouvement qui ne respecte pas le choix de sa base et qui renie le vote de ses militants.
- Une ligne politique floue et à géométrie variable.
- Un mouvement qui manque de communication en interne (non présentation des comptes, refus de cautionner ses candidats…).
- Un dirigisme « parisien », une mainmise sans respect des antennes départementales.
- Un chef qui ne pense qu’à former une écurie présidentielle en vue de 2012.
- Le choix de la « peoplisation » des candidats, alors que le Modem critique officiellement cette pratique !

Face à toutes ces dérives, c’est avec soulagement que je quitte cette formation pseudo-démocrate, qui maintenant je le comprends, font que Vous citoyens ne croyez plus dans cette politique et ses représentants !

Depuis des années, je défends les valeurs de l’honnêteté et de la démocratie, quels que soient les femmes ou les hommes ! Il est regrettable de choisir des têtes de listes, en fonction seulement de leur retentissement médiatique et de se cantonner dans l’opportunisme politique.

Aujourd’hui mon propre Mouvement politique se renie ! Alors je tire ma révérence :
je refuse de cautionner des personnes qui s’assoient sur la Démocratie, et ne pratiquent que le fait du prince !

J’ai toujours eu l’honneur de ne pas être une alimentaire de vie politique, les observateurs avertis que sont les citoyens le savent bien. Je suis fière de mes actions et je ne reconnais plus mes valeurs dans le Modem. Je prends donc le recul nécessaire pour retourner à mes fondamentaux, ce pourquoi j’ai toujours eu une action associative, citoyenne, proche des gens.
Donc après les démissions de Nicolas ABOUT (président du groupe centriste au Sénat), de Didier Bariani, figure de l’UDF MODEM de Paris, de nombreux autres présidents Modem de différents départements de France (Meurthe-et-Moselle, Manche, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Rhône, Pays de Loire, etc.….) et d’autres à venir… j’ai décidé de quitter à mon tour le Modem, et de reprendre ma liberté !

L'illusion est de courte durée et finit par lasser ! Je mets mes actes en accord avec mes paroles.
Que ceux qui se réjouissent aujourd’hui s’interrogent car demain c’est eux qui seront trompés !

Chantal Gombert

Bonjour ,

je vous souhaite bonne réception du texte joint qui est mon communiqué officiel expliquant ma décision de quitter le Mouvement Démocrate.
En tant que Présidente, en tant que simple adhérente et à fortiori, de tête de liste départementale pour les Pyrénées Orientales lors des élections régionales de mars prochain.

Merci par avance de votre attention, et bonne  lecture !
cordialement,

Chantal Gombert.
jusqu'à ce jour , Présidente du Mouvement Démocrate des P.O.

contact :

chgombert66@gmail.com
portable = 06.32.54.82.72.
www.les-democrates66.com

ATT00001

Chers amis, chers adhérents,

La presse a donné un certain nombre d'informations qui ont pu vous choquer ou tout au moins vous surprendre : je n'étais pas dans le secret des dieux et j'ai été tout aussi surpris que nombre d'entre vous. Je reste dubitative sur le respect par certains des règles démocratiques et en particulier quand on remet en cause une élection, fut-elle interne. J'ai l'impression qu'on s'assoit sur les adhérents, sur les mouvements départementaux, sur le conseil national.

Respectueuse de la démocratie, des adhérents et des militants, je vous décris la situation : 

1 - Les présidents départementaux de L'Hérault, du Gard, des P.O et de l'Aude étaient favorables à une liste en alliance au 1er tour (sans choix de liste). La présidente de la Lozère était pour une liste indépendante. La prise de position des quatre présidents pour des listes en alliance au 1er tour était dûe au fait que le MoDem est au creux de la vague et que la barre des 5% semblait difficile à atteindre.

2 - En Conseil National, François BAYROU a imposé des listes autonomes et demandé l'unanimité du Conseil National. Les représentants de la région Languedoc-Roussillon se sont rangés derrière François BAYROU.
 
3 - Des difficultés faisant jour pour choisir un tête de liste régional, en particulier entre deux mouvements départementaux : L'Hérault et le Gard, François BAYROU a décidé de venir à Montpellier (19 décembre) "mettre de l'ordre" suivant ses paroles. Il a imposé une primaire entre 2 tickets : DUFOUR/CANU et LABROUSSE/DREVET.

4 - Le Ticket DUFOUR/CANU remporte l'élection par 60,94% contre 36% à l'autre ticket et 3% de votes blancs. Cette élection permettait à une liste autonome d'être présente à ces régionales. 

5 - un sondage est publié par Midi Libre qui donne 3% au MoDem et 7% à Génération Ecologie Indépendante. 

6 - Le 24 Janvier lors du lancement de la campagne des régionales, François BAYROU a présenté à la tribune et en présence des médias nationaux et internationaux Marc DUFOUR comme le tête de liste régional pour la région Languedoc Roussillon. 

7 - Trois jours après, se ravisant, François BAYROU a téléphoné à Marc DUFOUR pour lui demander, compte tenu de ce sondage, de laisser sa place à DREVET, prétextant que la liste obtiendrait plus de voix et s'asseyant ainsi sur le vote des adhérents, sur le vote du Conseil National qui avait validé des listes autonomes.

8 - Après de multiples tractations et dans l'intérêt supérieur du Mouvement démocrate, Marc DUFOUR a proposé de laisser la tête de liste régionale et départementale dans l'Hérault à DREVET, tout en acceptant de figurer dernier de la liste comme il l'a annoncé lors du 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon du 31 janvier.
Afin de ne pas perdre l'âme du MoDem, cette proposition s'accompagne de plusieurs conditions dont le maintien des têtes de listes départementales, y compris les N°2, telles qu'elles ont été proposées par Marc DUFOUR et retenues par PARIS. De plus, il est exigé que les listes départementales soient composées au minimum de 80% de MoDem locaux, selon les choix de Marc DUFOUR et ceci afin de préserver l'image d'une liste MoDem qui serait conduite par un « non MoDem ».
A l'heure ou je vous adresse ce message, j'avoue ne pas pouvoir répondre à vos multiples interrogations, que vous m'adressez individuellement, par mail ou par téléphone. La seule réponse que je peux vous donner ce soir, c'est qu'en tant que Démocrate je ne supporterai pas de voir bafouer nos valeurs, et que je respecte trop l'être humain pour rentrer dans de serviles compromissions !

Merci de votre attention,
à très bientôt
Chantal Gombert
Présidente du Mouvement Démocrate des P.O.

Perpignan, le 03/02/2010

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 22:25

 

Comment édifier les esprits ? Avant, c'était plus simple : Un bon prêche en chaire par un jésuite et on emportait l'affaire et les assentiments. Désormais, l'ensemble des supports communicatifs forme un maelström qui s'apparente aux acouphènes, ne raccrochant plus au passage l'attention du pékin moyen. Mais la section Q des services de communication de la mairie de Perpignan au mis au point un gadget qui rend infaillible la capacité de laisser une trace dans la mémoire collective. Basé sur un processus cognitif qui impressionne le cortex préfontal médian, siège de la mémoire, dont on sait que pour constituer des souvenirs durables, il est important d'accrocher les nouvelles informations à celles déjà existantes. Plus l'information est riche, plus elle s'accrochera à des réseaux déjà présents dans le cerveau et plus la trace mnésique sera importante. Une importante charge émotionnelle génère la sécrétion de certaines substances par l'amygdale, lesquelles favorisent la mémorisation. Donc, il suffit de créer un objet usuel que l'on utilisera pour support, poser l'image sur laquelle on veut communiquer. Le marque-page est donc l'objet idéal et insoupçonnable pour diffuser un message qui comme des gouttes d'eau vont imprégner les cellules neuronales au quotidien. Associez à votre marque-page l'image du nouveau maire Jean-Marc Pujol. Et vous aurez l'arme secrète d'une campagne subliminale...


marquepujol

  Malgrès l'étonnement de nos chers lecteurs, nous tenons à confirmer que le marque-page ci-dessus n'est PAS un montage ni une énième parodie de notre part. VOILA...


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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:06

Le nouveau maire de Perpignan doit gagner la bataille de l'image pour s'imposer.

Après avoir pendant longtemps fait la première partie du maire-sénateur vedette Jean-Paul Alduy (depuis 1995), il est bien compliqué de s'imposer au poste de premier adjoint surtout lorsqu'on a pas la fibre du « music-hall » et le tempérament d'un Bérégovoy ! Jean-Paul Alduy, c'était le Claude François de la politique locale : « il faisait Zip quand il tournait, Bap quand il roulait, Brr quand il marchait... ». On ne sait pas ce que c'était, et on ne le saura jamais. En plus, il avait tout un tas de gadgets captivants, un peu comme Barbie ou Big-Jim : un scooter jaune, un théâtre de l'archipel, une fontaine colorée et musicale, une maison de l'agglo... Du coup quand on doit prendre la suite, on a pas intérêt à se la jouer « ligue d'impro » quant à sa communication. Comme on ne lâche pas une équipe qui gagne, il garde Sandra Cognet. Jean-Michel Sitja serait l'âme de sa nouvelle image, la grosse carte de vœux, en forme de croix peuplée de carrés d'images idylliques de la ville, dont une avec la photo affable de Jean-Marc Pujol. C'est lui encore pour la grand messe des vœux à la chapelle des dominicains, ambiance son et lumière, avec un discours du type "Malraux" pour l'entrée de Jean Moulin au Panthéon : « entre ici, Jean Moulin avec ton cortège d'ombres... ».

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« Je ne peux pas commencer mon discours sans m'adresser à Jean-Paul Alduy pour lui dire toute mon affection et mon admiration. Mon affection, Jean-Paul, car je sais que tu as traversé des moments difficiles en 2009 et que ton INTÉGRITÉ PERSONNELLE a difficilement supporté les attaques injustes dont tu as fait l'objet. Mon affection, Jean-Paul, car je sais que seules tes convictions, l'amour de ta famille et la présence silencieuse de tes vrais amis ont accompagné ce chemin douloureux. Ce fût une période où comme le dit le Timon de Shakespeare " RIEN DANS CE MONDE MAUDIT, N'EST CLAIR ET DROIT SAUF L'INFAMIE OUVERTE ET SANS VERGOGNE " ».

Pour un peu, il y aurait des accents "Mittérandiens" comme après la mort de Bérégovoy : « l'honneur laissé aux chiens ». Qui étaient les chiens de ce temps là, quelles étaient les caravanes de 53% qui passaient. D'ailleurs cette caravane d'éloges pour l'ancien maire n'est-elle pas là pour mettre en terre l'image de celle-ci, pour qu'elle repose en paix et enfin imposer la sienne. On a aussi d'autres référence littéraires comme l'a écrit Maurice BARRES " LA VIE EST INSUPPORTABLE A QUI N'A PAS A TOUTE HEURE SOUS LA MAIN UN ENTHOUSIASME ".

On ne cite pas Maurice Barrès comme on cite « la ballade des gens heureux de Gérard Lenormand ».

Maurice Barrès, né le 19 août 1862 à Charmes (Vosges) et mort le 5 décembre 1923 à Neuilly-sur-Seine (Seine), était écrivain et homme politique, figure de proue du nationalisme français. Le premier axe de sa pensée était « le culte du moi » : Barrès affirmait que
« notre premier devoir est de défendre notre moi contre les Barbares, c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité ».
Le second axe est résumé par l'expression « La terre et les morts » qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs Figures (1902) qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.

Je sais, ce n'est pas ce que je crois. En réalité Barrès est un penseur de centre-droit, là où Jean-Marc Pujol a laissé macérer sa pensée, de sa jeunesse à son âge mûr.

Bref, entre le discours et la mise en scène, on commence à comprendre que Jean-Marc Pujol est bien décidé à ne pas être seulement le Medvedev de Poutine, mais Vladimir lui-même... Sur le terrain c'est différent, on ne fait plus semblant d'écouter sans entendre. C'est du genre « pliez-vous à nos décisions pour le bien de la collectivité ». Il confère la transformation de la place Cassanyes et le règlement de « l'affaire des baraques » du genre : « Rasez-moi ces baraques et de près ! » Quand aux commerçants, ils n'auront qu'à s'offrir un camion réfrigéré ! Autant dire que les français manquent de pain et qu'ils mangent de la brioche...

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