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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • L'archipel contre-attaque !
  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 00:05

Quand il s'agit de faire des rodomontades face aux commerçants de la place Cassanyes, en étant droit dans ses bottes et en affirmant qu'on va raser les baraques, il y a du monde !

Pour faire des conférences de presse au quartier Las Cobas (surnommé le petit Chicago) sur le thème de la sécurité et de la propreté, là encore, on plastronne.

Raconter dans la presse que la délinquance est en baisse, on sonne le clairon.

Mais lorsque des vrais problèmes arrivent dans la rue des trois journées, comme l'agression il y a un mois et demi d'un jeune couple avec un nourrisson, par des jeunes en scooter les menaçant de mort et les obligeants à déménager, comme 12 autres personnes de la rue, il y a moins de monde.

Et que dire des vitrines et des portes des commerçants de cette même rue vandalisée ?

Là, il y a moins de monde !

On les reçoit en expliquant pudiquement que l'on vit « dans un monde violent et qu'on ne peut rien y faire » que pour la sécurité « ce n'est pas le rôle de la mairie  et qu'il faut s'adresser à la préfecture».

C'était le 3 juin à 14 h.

Au retour de leur réunion, nous avons recueilli leurs témoignages.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 19:16


L'évolution de la politique dans le sillage de la post-modernité est étonnante !

On ne propose plus un choix de société, incarné par des hommes et des femmes politiques ou une personnalité qui a une vision, même plus une « story telling », la bande-annonce d'une histoire politique.

Non, désormais on à faire à la « Gonzo » politique.

La « Gonzo » politique, de la BD, c'est de la politique sous acide.

Du grand n'importe quoi.

Jean-Paul Alduy avait montré la voie avec ses élucubrations urbanistiques daliniennes.

Inspiré de par cet exemple flamboyant, des jeunes « entrent dans la carrière » sans attendre que leurs ainés n'y soient plus, sans avoir à respirer « leur poussière et la trace de leur vertu ».

Ainsi, le jeune Mickael Millet s'est lancé dans la politique locale comme Ayrton Senna dans la course.

Constatant que le ridicule ne tuait pas, et que ce qui ne nous tuait pas nous rendait plus fort, il a décidé de tout mettre en œuvre jusqu'au burlesque pour arriver à ses fins.

Déjà sur une courte période, il a changé plusieurs fois de camps au point d'en être multipolaire (ça c'est pour que les ours de la banquise votent pour lui).

Il commence au parti communiste, devient chevènementiste, puis il va au Modem où il s'entiche de Clotilde Ripoull.

A quel moment se sent-il trahi, dévalorisé (entre les premières municipales et les cantonales ?).

Il va voir Ramon Faura, si il y est.

N'acceptant pas d'être troisième de la liste, parité homme/femme oblige, il va trainer son ambition ailleurs.

Aux deuxièmes municipales, il est tenté de rejoindre Jacqueline Amiel-Donat.

Mais celle-ci ne lui accorde pas toute l'attention qu'il pense mériter alors il se retire comme un prince.

Récemment, il est présent sur la liste écologie et ski alpin de Patrice Drevet.

On le voit alors figurer, place de la république, sur une photo avec son tête de liste Drevet, Miss Roussillon et le chien brûlé d'Espira de l'Agly :

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Ce n'est plus du soutien, c'est un Barnum !

Actuellement, il vient de découvrir la ville de Saint-Laurent de la Salanque, dont le canton est renouvelable.

Il a tartiné son Facebook de photo des rond-points de cette ville, preuve s'il en était qu'il connaît le terrain et qu'il y colle.

Il n'y est pas seul.

Comme on fait défiler la statue de vierge le jour de la procession de la Sanch, lui défile avec Mambo le chien brûlé (peut être a-t-il fondé l'archiconfrérie des amis de Mambo), et toujours Patrice Drevet comme soutien...

L'indépendant, journal qui n'a pas peur du ridicule, relaye souvent ses « actions », le crédibilisant au passage pour ceux qui n'avaient pas eu vent de son historique.

On voit bien l'impact du départ de Guillaume Clavaud aux sports.

En son temps, Gérard Marty l'ancien rédacteur en chef de France Bleu Roussillon avait su traiter le sujet pour ce qu'il était.

A l'occasion du premier tour des cantonales, la radio s'était installée dans le hall du conseil Général.

Mickael Millet s'était présenté pour annoncer gentiment qu'il offrait à la candidate socialiste du canton 5 ses 2%.

Gérard Marty lui avait expliqué à sa manière que le lieu n'était pas un lieu pour une psychanalyse.

Monsieur Millet s'en était retourné fort marri...

Le personnage de Mickael Millet est fort intéressant en tant que marqueur temporel.

Fut une époque il n'aurait jamais osé se présenter sentant qu'il n'avait pas les qualifications pour le « job ».

Fut un temps après, s'il se fut présenté, il lui aurait été indiqué par le secteur politique et la presse que la période du carnaval étant passé, on n'avait plus de raison de se balader déguisé.

Mais nous sommes maintenant et le n'importe quoi a un vaste horizon devant lui.

Cependant ne cédons pas trop à la tentation de rire de cette personne, car en politique, on réussit moins par le talent que par l'acharnement et le concours de circonstance.

Et pour cet article, je suis sûr que Monsieur Millet ne m'en voudra pas :

Qu'on en parle en bien, qu'on en parle en mal...

Pourvu qu'on en parle...


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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 18:45


De toutes parts, nos oreilles et nos cerveaux sont assaillis par la lancinance de la rigueur et du péché originel économique qui devrait nous chasser, petit à petit, du jardin d'Eden de l'état providence.

De toutes parts, on nous dit que si nous ne voulons pas terminer chez les grecs, « il va falloir se serrer la ceinture », que « les français ont vécu au-dessus de leurs moyens... »

ceinture


C'est vrai, nous avons vécu au-dessus de nos moyens !
En élisant Nicolas Sarkozy président de la république française, nous nous sommes engagé à augmenter la dette de l'état, pour que ses amis s'enrichissent au travers des marchés publics (le vaccin de la grippe H1N1...) ou par l'intermédiaire de niches fiscales, en forme de bouclier, que lui-même s'enrichisse en s'augmentant de 150%, offre des repas à 5000 par personnes pour le sommet de la Méditerranée, que ses ministres et autres sous-secrétaires d'état se déplacent en Jet, que le lui-même se fasse construire pour une somme indécente l'équivalent de « Air Force One » en plus luxueux.
C'est pourquoi il faudra travailler plus et plus longtemps pour espérer gagner autant !
Parce que les même banquiers et fonds de pensions que nous avions sauvé pour ne pas être précipités avec eux dans l'abîme (du moins, c'est comme cela que ça nous été justifié : privatisation des profits et pertes publiques), nous mordent désormais la main, aidés par les agences de notation, celles-là même qui n'ont rien vu venir et donnent désormais des mauvaises notes au états...
Parce que, ces même états et notamment la France, en prêtant de l'argent à des taux très bas, de même que la banque centrale européenne, n'ont pas daigné rentrer dans leurs capitales, n'ont pas donné de cahier des charges.
Juste quelques recommandations comme la relance de l'économie par le prêt aux entreprises, sur lequel ils se sont évidemment assis.
Alors maintenant, ce qui a été arraché aux cours des luttes, des révolutions, des sans culottes, au front populaire, au plan national de la résistance de 1945, par les accords de la rue de Grenelle, ils comptent bien les reprendre et avec intérêts.
C'est pourquoi ceux qui prêchent la résignation, la soumission à ce qui est inéluctable comme la défaite de 40, nous demanderont bientôt de prêter serment aux bourses et de chanter :
« Marchés sales nous voilà ! ».
Car ne nous trompons pas, ce sont ceux qui nous crèvent les yeux qui nous reprochent d'être aveugles, et les seuls combats perdus, sont ceux qu'on ne mène pas.
Audiard, par la voix de Gabin, dans le film de Henri Verneuil « Le Président » avait déjà tout expliqué.


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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 19:56



Numériser


« Le TGV arrive à Perpignan !  Perpignan, méditerranée, Catalogne, premier espace européen de développement économique. 8 millions d'habitants. Implantez votre entreprise au centre de l'univers »

Voilà l'affiche qui tentera d'attirer les entreprises pour s'installer sur le grand espace commercial.

Mais bon, si les choses étaient simples, elles en seraient moins compliquées.

Le TGV arrive ! Oui, mais quand ?

Si l'on s'en tient au compte à rebours qu'il y avait sur le Castillet, il devrait déjà y être depuis 2009. Mais avec les retards de percement de tunnels, d'abord à Barcelone puis à Gérone, l'affaire était loin d'être dans le sac. Sans compter le tronçon Montpellier-Perpignan.

Que peut-on lire sur le site de l'association « Eurosud transport » :

« La LGV Montpellier-Perpignan, Anciennement dénommé TGV Languedoc-Roussillon, ce projet dont les premières études ont démarré en 1989 prévoyait 195 km de voie nouvelle à double voie et 17 km à voie unique. La vitesse commerciale prévue était de 350 km/h sauf quelques points singuliers à 300 km/h. Pour le fret, entre Perpignan et la frontière et sur le contournement Nîmes–Montpellier la vitesse prévue était de 140 km/h.
En 1997, le projet prévoyait 3 gares nouvelles ...
Gare nouvelle de Montpellier (située sur le contournement),
Gare nouvelle de la Plaine de l’Aude (desservant Béziers et Narbonne),
Gare nouvelle de Perpignan Rivesaltes. (...)

Mais depuis l’Avant Projet Sommaire approuvé en 1995, ce projet de LGV a si peu progressé qu’il est désormais nécessaire de remettre à plat toutes les études menées à ce jour pour reprendre le dossier à zéro en commençant par l’organisation d’un débat public comme la loi l’impose désormais. »

Lorsque le train arrivera en gare de Perpignan, qu'est ce qui ne nous garantit pas un « effet tunnel », c'est à dire que les gens passeront sans s'arrêter.

Et pire encore qu'il sera plus intéressant de se rendre à Gérone et Barcelone, qui ont notamment plus d'offres culturelles comme l'indique une étude de deux universitaires de Perpignan, JM. Holtz et D. Giband.

Il ne suffit pas que du discours du grand urbaniste, président de l'agglomération de Perpignan, ancien maire démissionnaire, Jean-Paul Alduy, sur le fait que « Perpignan va enfin jouer dans la cours des grands ».

Ha, le rêve d'un bac à sable gigantesque où il n'y aurait que la taille et le prix des jouets qui changent, avec rien de moins que ça :

Un centre de finances international, un centre de fitness servi par une architecture avant-gardiste dans les années 80.

Oh ! bien sûr, il y a le dessert : le théâtre de l'archipel...

Le « Grenat » de Jean Nouvel, qui nous coutera entre 28 millions d'euros et 32 millions d'euros selon les versions et 6 millions d'euros par an de fonctionnement, quand il ne faut pas effacer et réécrire pour des mauvaises traductions d'une phrase en arabe d'Avéroés, qu'aurait mal interprété notre G.U pour une bagatelle de 50 000 euros de plus...

D'après JPA, « les gens viendront du monde entier pour le voir ! » (pour plus de détails, lire la thèse de monsieur Jordi Gomez, « La politique culturelle de la ville de Perpignan : Genèse d'une institution théâtrale » université Panthéon-Assas, sous la direction de Jacques Chevallier) En TGV bien sûr. Parce qu'il n'y a pas de théâtre dans le coin ?

A Narbonne, nous avons une scène nationale, St Estéve a construit son théâtre de l'étang, d'une jauge de 800 places que dirigera Marie-Pierre Baux. Gérone a aussi ce qu'il faut, sans parler de Barcelone.

Mais on dit, argument supplémentaire, que pour drainer les foules du sud, la programmation sera bilingue catalan-Français !
Si on emporte pas le marché avec ça !

Ces temps-ci, il semblerait que le transfrontalier provoque une forme de mégalomanie :

Un territoire pauvre (le nôtre) se croit en mesure de s'assembler symboliquement avec des territoires riches (les autres) pour former un miraculeux espace développé et prospère.

"Perpignan" accolée à "Méditerranée" et "Catalogne" permet littéralement de sortir du réel pour s'inscrire dans un territoire utopique de 8 millions d'habitants.

Au final, cette logique de développement territorial n'a de lien qu'avec le délire dalinien. C'est l'histoire de la petite souris qui chemine à coté d'un éléphant et qui lui dit: « Dis-donc, qu'est-ce qu'on fait comme poussière ! ».

A Perpignan, on dit que pour faire fortune, on achète Jean-Paul Alduy au prix qu'il vaut et on le revend au prix qu'il dit valoir !


« J'ai tenté de me suicider du haut de mon Ego, et je n'ai toujours pas atterri... »


John Alduy


« J'ai tenté de me suicider du haut de mon Ego, et je n'ai toujours pas atterri... »


ego suicide


Perpignan, centre de l'univers et au-delà :

Le ridicule ne tue pas ! par Caro


tgv dessin


Ligne TGV Barcelone/Perpignan :

En attendant Godot, mais pas trop ! par Caro


la souris jean paul


Transfrontalier, Eurodistrict Perpignan/Gérone :

Une différence de calibre ! par Caro


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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 10:25


Olivier Amiel
Conseiller municipal MRC de Perpignan

Marché Cassanyes : Courriel envoyé à Monsieur le Maire de Perpignan

Monsieur le Maire,

Suite au Conseil municipal de jeudi dernier, je sollicite votre bienveillance pour obtenir certains documents.

En effet, durant la discussion portant sur les travaux du Marché Cassanyes, votre Adjoint, Monsieur Pierre Parrat, a affirmé qu'au cours de récentes réunions avec les commerçants et les riverains, ces derniers auraient accepté le nouveau projet urbanistique.

Pourtant, interrogées sur le terrain, ces mêmes personnes regrettent justement l'absence totale de nouvelle concertation suite à l'abandon du projet initial.

C'est pourquoi, je souhaite obtenir les comptes rendus des réunions évoquées par votre Adjoint.

En vous remerciant par avance, veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes plus sincères et respectueuses salutations.

Olivier Amiel

01/05/2010

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:29


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Naissance : 1er octobre 1939.
Décès : 31 mars 2010.
Mandat : Députée.
Début du mandat : 19 Juin 2002.

Circonscription : deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales.
Groupe parlementaire : Union pour un mouvement populaire.

Arlette Franco est née le 1er octobre 1939 à Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Elle était depuis le 19 juin 2002 députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, membre du groupe UMP.
Elue une première fois le 16 juin 2002, elle fut réélue le 17 juin 2007 avec 59,78 % des suffrages exprimés.
Elle faisait partie du groupe UMP.
Le 9 mars 2008, la liste qu'elle conduit remporte dès le premier tour l'élection municipale de Canet-en-Roussillon avec 63,88 %.

des suffrages exprimés (40,22 % des inscrits).

Mandats :
Conseillère municipale :
22/03/1971 - 20/03/1977 :
conseillère municipale de Canet-en-Roussillon.
21/03/1977 - 13/03/1983 :
Adjointe de Jacques Coupet, maire de Canet-en-Roussillon Saint-Nazaire.
14/03/1983 - 19/03/1989 :
Adjointe de Jacques Coupet, maire de Canet-en-Roussillon.
20/03/1989 - 18/06/1995 :
Maire de Canet-en-Roussillon.
19/06/1995 - 18/03/2001 :
Maire de Canet-en-Roussillon.
19/03/2001 - 16/03/2008 :
Maire de Canet-en-Roussillon.
Depuis le 17/03/2008 :
Maire de Canet-en-Roussillon.

Conseillère régionale :

23/03/1992 - 15/03/1998 :
Vice-présidente du Conseil régional du Languedoc-Roussillon
16/03/1998 - 12/07/2002 :
Membre du conseil régional du Languedoc-Roussillon

Députée :

19/06/2002 - 19/06/2007 : députée
Depuis le 20/06/2007 : députée

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 03:57

«I són aquí... i són aquí... i són aquí els catalans!»

La Casa de la Generalitat a Perpinyà vient de présenter le Petit guide du supporter catalan, qu’elle a conçue en collaboration avec l’USAP mais aussi avec le Futbol Club Barcelona et les Dragons Catalans. Ce guide de 36 pages, intégralement bilingue catalan-français, présente un historique de ces trois clubs phares du sport d’élite catalan mais donne également de nombreuses information sur la Catalogne, la langue catalane, l’histoire et la culture catalanes, etc. Son objectif est de mieux cohésionner les supporters de trois clubs qui font de l’identité catalane un moteur qui les fait avancer... et gagner. Ce livret a été tiré à 28.000 exemplaires qui seront tous distribués en Catalogne Nord.
La présentation a également inclue un jingle conçu par Gerard Jacquet et qui reprend le slogan favori des supporters catalans: «I són aquí, i són aquí, i són aquí els catalans!». Ce jingle a été offert aux clubs mais aussi aux radios locales afin qu’elles puissent le diffuser au cours de leurs émissions sportives.

24 mars 2010


«I són aquí... i són aquí... i són aquí els catalans!»

La Casa de la Generalitat a Perpinyà acaba de presentar la Petita guia del supòrter català que ha concebuda en col•laboració amb l’USAP, però també amb el Futbol Club Barcelona i els Dragons Catalans. Aquesta guia de 36 pàgines, íntegrament bilingüe català-francès, presenta un historial d’aquests tres clubs fars de l’esport d’elit català però també dóna moltes informacions diverses sobre Catalunya, la llengua catalana, la història i la cultura catalanes, etc. El seu objectiu és donar més cohesió als supòrters de tres clubs que fan de la identitat catalana un motor per avançar... i guanyar. Aquest llibret ha estat publicat a 28.000 exemplars que seran tots distribuïts a Catalunya Nord. També s’ha presentat un jingle concebut per Gerard Jacquet que reprèn l’eslògan favorit dels supòrters catalans: «I són aquí, i són aquí, i són aquí els catalans!». Aquest jingle ha estat ofert als clubs però també a les ràdios locals perquè el puguin difondre durant les seves emissions esportives.

24 de març de 2010


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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 23:46

8 h 30 : Accueil des participants.
9 h : Ouverture du Colloque par M. Benkhelil, Président de l’Université de Perpignan.
9 h 15 : Discours introductif de Philippe Ségur, Professeur à l’Université de Perpignan.

I – LA TRAÇABILITÉ CROISÉE DE L’INDIVIDU

Les nouveaux instruments ordinaires de la surveillance.
Sous la présidence de M. Yves Picod, Doyen de la Faculté de droit de Perpignan.

9 h 30 : La vidéosurveillance, l’individu sur écran (Patrice Lalzace)
9 h 45 : La carte bancaire, l’individu sur les comptes (Sébastien Yernaux)
10 h : Le renseignement électronique, l’individu sur ches (Christian Moreno)
10 h 15 : Le téléphone portable, l’individu sur les ondes (Eléonore Escape)
10 h 45 : Discussion
11 h : Pause

Les nouvelles formes de surveillance et d’intrusion.
Sous la présidence de Mme Eugénie Brouillet, Professeure à l’Université de Laval.

11 h 15 : Le hacking : jeu, malveillance, violations de la vie privée (Aurore Carnelutti).
11 h 30 : La biométrie : enjeux et risques des techniques nouvelles d’identication
(Marjorie Gréco).
11 h 45 : La surveillance de demain : puces RFID et implants sous-cutanés
(Anne-Lise Madinier).
12 h : Discussion.

II – LES MODALITÉS ÉTATIQUES DE LA SURVEILLANCE

Les instruments de surveillance judiciaire.
Sous la présidence de M. le colonel Eric Bio-Farina (ancien chef du Bureau de la Préparation aux Crises Majeures au sein de la Direction de la Protection et de la Sécurité de l’Etat).

14 h 30 : Les nouveaux pouvoirs de police en matière d’investigation informatique
(Aïda Bergoens).
14 h 45 : Les écoutes téléphoniques : interceptions judiciaires et interceptions de sécurité (Anati Houmadi).

Les systèmes de surveillance militaire.

15 h : Le système ECHELON (Aurore Duchemann).
15 h 15 : Le système HERISSON (Claire Benoit).
15 h 30 : Discussion.
15 h 45 : Pause.

Les moyens indirects de surveillance et de contrôle.
Sous la présidence de M. François Féral, Directeur du CERTAP-CDED.

16 h : La maîtrise de l’information (Emmanuelle Lachaud).
16 h 15 : La criminalisation de la vie quotidienne (Tiany Dalaine).
16 h 30 : La communication répressive : la culpabilisation (Nicolas Diaz).
16 h 45 : Discussion.
17 h 15 : Conclusion par M. Guy Carcassonne,
Professeur à l’Université Paris X-Nanterre.

Contact : Tél 04 68 66 17 16
email : marie-francoise.caillens@univ-perp.fr
 


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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 13:50

Le jeudi 8 avril 2010 à partir de 9 h, douze étudiants en quatrième année de la Faculté de droit de Perpignan présenteront en public dans les locaux de l’Université (dans l'amphi 4) le résultat de leur travail de recherche, mené sous la direction du professeur Philippe Ségur, sur un sujet qui est aujourd’hui au cœur de débat citoyen :
Sommes-nous entrés dans une société de surveillance généralisée ?
Quels en sont les motifs légitimes ?
Quels en sont les risques pour les droits individuels et les libertés ?
Sur des thèmes aussi divers que la vidéosurveillance, les cartes bancaires, les puces électroniques, le téléphone portable, la biométrie, le piratage informatique, les systèmes d’écoute, les investigations informatiques et le renseignement militaire, cette question voit, en effet, s’affronter deux droits fondamentaux des régimes démocratiques :
le droit à la sécurité et le droit au respect de la vie privée.
Comment donc les concilier ?

cameras

Par leur travail d’enquête, les étudiants de la Faculté de droit ont pour ambition de dresser, sans parti pris, un état des lieux de la question. Ils montreront par là même que l’on peut poursuivre ses études tout en faisant preuve, déjà, de qualités de chercheurs et que l’on peut activement s’impliquer dans l’une des réflexions les plus nécessaires et les plus urgentes de la citoyenneté d’aujourd’hui.

Pour soutenir leur démarche, trois personnalités de marque viendront présider les séances : Guy Carcassonne, professeur à l’Université de Paris-Nanterre et membre du Comité de Révision de la Constitution, Eugénie Brouillet, professeur de droit constitutionnel et de libertés fondamentales à l’Université Laval (Québec) et le colonel Eric Bio-Farina, ancien chef du Bureau de la Préparation aux Crises Majeures au sein de la Direction de la Protection et de la Sécurité de l’Etat.
Venez nombreux !

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 13:52


Attendre les résultats de ce premier tour, c'était comme attendre la fin du film "Jeanne D'arc" et s'étonner qu'encore une fois, elle finisse au bûcher. Je ne parle pas du score d'Hélène Mandroux qui avec ses 7%, à défaut de faire le plein des voix, n'aurait pas dû écouter celle de la rue de Solférino. Lénine disait: « Il ne faut jamais avoir vingt ans d'avance ! ». Sous entendu : il ne faut pas vendre la peau du George avant de l'avoir tué.

Mais les grands gagnants de cette élection sont les abstentionnistes avec 53%. Encore une fois, cette fois-ci plutôt la droite (cette abstention-la étant plus en faveur de la gauche) nous affirme qu'on les a mal compris, que ce n'est pas ce qu'on pourrait croire... Et si justement le fait qu'à chaque élection, la hausse de l'abstention (sans compter les votes blancs) ne ferait démontrer que dans le corps électoral, ils soient de plus en plus nombreux à comprendre que les enjeux de la démocratie ne se situent plus dans les urnes, mais comme pour l'environnement dans les gestes du quotidien. Et ne pas tomber dans la rhétorique des « experts » en analyse politique qui expliquent qu'il y a un désintérêt pour la chose publique et sa gestion. Ce serait plutôt l'inverse. Mais dans la mesure où, par l'attitude pusillanime, les politiciens, sans parler de leur manque de sérieux quant à ne pouvoir traiter des fonds des problèmes, donnent l'édifiante impression de « jouer à la marchande », pourquoi les électeurs eux-même devraient-ils faire mieux ? Comme le disait avec cynisme un psychologue appelé à analyser dans le cadre du procès d'Outreau « A salaire de femme de ménage, analyse de femme de ménage » . On entend souvent qu'on peut choisir dans le moins mauvais et voter quand même. S'il en était de même pour la médecine, l'état du malade serait proche de l'agonie. Pourquoi serions-nous plus exigeant avec les médecins qu'avec les politiciens. N'ont-ils pas la santé de notre société en surveillance ? Demandons comme pour les médecins, si ce n'est le « devoir de résultat », au moins le « devoir de moyens ». Une solution pourrait régler le problème rapidement (outre l'interdiction du cumul des mandats, du genre un ministre qui voudrait être président de région), l'institution d'un quorum, minimum d'un corps de votant sans lequel l'élection pourrait être validée. Mais je fiche mon billet que jamais le sujet ne sera, ne serait-ce que mis en débat. On sortira plutôt un lapin d'un chapeau et montrant le ciel du doigt, en criant « au la belle bleue ! ». La décomposition sera alors lente mais irrésistible. Et vous verrez que pour continuer à faire avancer la machine, où l'on encore tolère la démocratie que par ce que elle permet encore de nourrir la consommation, on finira par désigner des ennemis de l'intérieur, comme à Tarmac, et des ennemis de l'extérieur, les émigrés... Alors attendez-vous à avoir un résultat dans les urnes, comme dans les scenarios déjà écrit des sondages : Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon.

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