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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 20:13
Nous voulons une politique de jeunesse pour la ville, pas une vitrine pour la contenir!

C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.
Les Grands Cimetières sous la lune (1938)
Citations de Georges Bernanos

«Perpignan, aime sa jeunesse» affirmait des kakémonos 6 mois avant les municipales de 2008. Quasiment un an plus tard, le 19 mars l'association «objectif jeunes»était dissoute et sa radio, Radio Zygomar disparaissait des ondes, alors même que des jeunes étaient prêt à continuer l'aventure. Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. Qui a t-il pour la jeunesse à Perpignan? Je ne parle pas de lieu où, on la contient afin d'éviter qu'il détruise plus de 5% du mobilier urbain. Je parle de lieu d'épanouissement, de lieu où ils pourraient se construire. La jeunesse ce n'est pas contrairement à ce que l'image de la société de consommation distribue un état permanent à atteindre à grand coup de crèmes antirides. Ou encore un cœur de cible à qui l'on vend plus de toile de jeans, plus de basket et de swing gum (la musique, ils ne l'achètent plus, ils la téléchargent).La jeunesse c'est le moment de l'existence de l'enfance jusqu'au moment où l'on se fixe dans la vie, qui nous construit dans nos rapport dialectique entre la société, les autres et elle. C'est le moment «vertébrant» par excellence. Où disloquant, qui aura des répercutions sur toute l'existence, au niveau personnel bien surs,mais aussi sur la société: puisqu'ils seront les adultes de demain. Une municipalité se doit d'avoir une politique de jeunesse digne de ce nom. Et pas une série d'animation plus ou moins bien réussie donnant le prétexte à des élus blasés de poser pour la photo. Ce ne doit pas être non plus une politique comptable que l'on inscrit dans un bilan, comme un pensum, dont on répond à qui le demande: «qu'elle a le mérite d'exister!»
Les jeunes ont besoin qu'on leur transmette les clefs. Qu'on les initie en confiance à leur futur vie d'adultes. Qu'on les soutienne dans leur projet pas qu'on les récupère (eux et leurs projets). Qu'on les intègre à leur juste place dans un projet de société. Et c'est peut-être là où le bas blesse, la communauté n'ayant plus de projet de société, que celle de perdurer, elle pense ne plus avoir besoin de la remise en question de la jeunesse.
Il faut des lieux d'expressions, mais où l'on apprenne à s'exprimer. Le langage s'apprend, s'apprivoise comme le renard dans «le petit prince». Il est le plan architectural de ce qui va s'incarner dans le réel. Parce que « ce qui se conçoit aisément, s'énonce clairement». Encourager le langage SMS comme «une richesse de la culture jeune» est une tromperie.
Il faut aussi faire la promotion de cette production qu'a la jeunesse, pas parce qu'elle est «jeune», mais parce qu'elle est de bonne qualité.
Il faut favoriser le déplacement pour qu'elle est l'expérience de ce qui se fait ailleurs.
Il faut faciliter l'autonomie, en Catalogne Sud, toutes les associations de Jeunesses sont gérées par des jeunes (budgets compris). En France, c'est le contraire, ce sont majoritairement, des personnes d'un ages certains, qui «pensent le jeune».
Enfin, «les jeunes» ne sont pas une ethnie particulière avec qui il faudrait traiter de manière communautariste parce que nous en avons peur; mais notre continuité. Depuis 1968, les anciens jeunes font payer aux jeune, le prix de leur «soulèvement», de peur qu'ils leur prennent leur place. C'est le syndrome de Chronos, le père qui dévore ses enfants...Il arrête alors le temps, et par là même l'avenir...



J'avais 6 mois lorsque je vins pour la première fois en Roussillon. La femme qui me traite avec tant d'égards, c'est ma mère.
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