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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 23:50

“On ne refera pas la France par les élites, on la refera par la base.”
De Georges Bernanos / Les grands cimetières sous la lune

“N'en déplaise aux imbéciles, la France ne sera méprisée dans le monde que lorsqu'elle aura finalement perdu l'estime d'elle-même.”
De Georges Bernanos / Les grands cimetières sous la lune

“L'idée de grandeur n'a jamais rassuré la conscience des imbéciles.”
De Georges Bernanos / Les grands cimetières sous la lune

L'écrivain au Brésil des 1938

Georges Bernanos, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français.https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bernanos

Georges Bernanos http://georges-bernanos.com/, tel un faucon scrutant l'horizon, délivre une vision qui éclaire notre futur avec une intensité percutante. Sa plume, forgée dans l'incandescence des bouleversements du XXe siècle, transcende les époques, se transformant en un miroir déformant qui révèle notre réalité avec une clarté déconcertante.

"On a dit parfois de l'homme qu'il était un animal religieux. Le système l'a défini une fois pour toute un animal économique."

Bernanos assène cette vérité brutale, une flèche enflammée en direction de notre époque, où l'économie devient l'idole vénérée, et l'humanité, réduite à une entité marchande, s'égare dans le labyrinthe du profit et de l'égoïsme.

"On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure."

Dans cette déclaration explosive, Bernanos dénonce la conspiration sourde contre la vie intérieure, étouffée sous le vacarme assourdissant d'une civilisation dévorante. Cette prophétie résonne comme un coup de tonnerre, où la destruction ne sert plus à l'enrichissement, mais à la consommation effrénée, une spirale dont nous peinons à nous extraire.

"Ce qui m’épouvante – Dieu veuille que je puisse vous faire partager mon épouvante ! – ce n’est pas que le monde moderne détruise tout, c’est qu’il ne s’enrichisse nullement de ce qu’il détruit. En détruisant, il se consomme."

Bernanos, le visionnaire mélancolique, pointe du doigt la voracité d'une civilisation qui se dévore elle-même, incapable de s'enrichir par la création et la préservation. Ses paroles résonnent comme une sonnerie d'alarme, une symphonie funèbre pour une époque aveuglée par la surconsommation.

"A l’heure actuelle, je ne connais pas de système ou de parti auquel on puisse confier une idée vraie avec le moindre espoir de la retrouver intacte, le lendemain, ou même simplement reconnaissable."

Le scepticisme de Bernanos envers les institutions résonne comme un coup de semonce, un rappel à la vigilance face à la dilution des idées dans les eaux troubles de la politique. Dans une ère où la vérité semble se dissoudre dans le brouillard des intérêts partisans, sa voix résonne comme une épée aiguisée.

"Le but n'est pas, comme celui de ses devancières, l'entretien ou la conservation de biens réputés supérieurs à l'individu, c'est-à-dire indispensables à l'espèce, mais la simple consommation de ce qui est, pour hâter l'avènement de ce qui sera."

Bernanos peint avec des mots incisifs le tableau d'une société obsédée par la consommation, sacrifiant l'avenir sur l'autel de l'instantanéité. Sa plume, tel un scalpel, dissèque la quête frénétique du toujours plus, dévoilant la vacuité d'un avenir délaissé.

"Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté."

Cette affirmation percutante résonne comme un cri de ralliement contre la tyrannie de la technologie, qui menace de dévorer la liberté individuelle. Bernanos nous exhorte à résister à cette dérive, à ne pas sacrifier nos droits fondamentaux sur l'autel du progrès technique.

Georges Bernanos, dans cette fresque visionnaire, offre un miroir déformant à notre époque. Ses mots, imprégnés de poésie et de colère contenue, nous appellent à la réflexion, à l'éveil des consciences, à la préservation d'une humanité où la vie intérieure, la vérité et la liberté brillent comme des étoiles indomptables.

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