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Point 4.01 du conseil municipal du 6 mai 2021, traitant de la rénovation urbaine à Saint-Jacques. Pierre Parrat dénonce l’instrumentalisation des habitants de Saint-Jacques qui a empêché en juillet 2018 la démolition de l’îlot Puig (entre la place du Puig et le rue Traverse de l’Anguille). Il fustige l’État qui n’a pas, selon lui, joué son rôle en préférant discuter avec les habitants et les acteurs associatifs plutôt que tout raser (comme lors de la « rénovation » de la place Jean Jaurès à Marseille, avec les violences que l’on connaît). Louis Aliot va clairement dans son sens. Concernant cette délibération, il faut savoir que l’établissement public foncier d’Occitanie (EPFO) va injecter 3 millions d’euros de plus dans l’opération à Saint-Jacques, sans que son conseil d’administration ne se soit ému de potentiels problèmes locaux.
Résultat des courses, en détruisant l'îlot Puig au quartier St Jacques, ne va-t-on pas rallumer la mèche de ce qui était en suspend avec l'arrêt des bulldozers. La dernière fois, c'était près de 200 gitans et maghrébins qui descendirent sur la préfecture après avoir bloqué les destructions.
Là, on leur promet derrières coulisses, que l'on va rebâtir. Mais le diable est dans le détail, les maquettes qui circulent, prouve que l'esthétique des blockhaus en Normandie étaient l'avant-garde de l'esthétique postmoderne du futur "New-StJacques" ou du plus probable "Post-StJacques"
C'est qu'il y a des millions d'euros en jeu pour la reconstruction, et il y a de la marge à se faire : c'est pourquoi l'avis des habitants du quartier compte si peu, de l'ancien maire Jean-Marc Pujol, au nouveau Louis Aliot...
Il ne faut pas tant avoir peur du bruit des bottes, que du crissement de la pantoufle... surtout, si celle-ci est à strass et à paillettes.
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