Perpignan n'a jamais cessé d'être: le centre du monde . Elle est même, en ce moment, le cœur du vortex . Ville frontière, ville laboratoire , toujours située entre l'abscisse et l'ordonnée des livres : "Fin de siècle incertain à Perpignan" du sociologue Alain Tarrius et "Essai sur l'économie des Pyrénées-Orientales" (Le Publicateur, 1993). d'Henri Solans sur l'économie de la rente. Les traits décrits dans ses ouvrages n'ont fait que s'accentuer avec le temps, plombant toujours plus lourd la ville et ses habitants .
Et voilà que se conjuguent, 3 phénomènes quasi simultanés l'élection municipale avec le "fantasme" de la prise de la ville par le RN sans étiquette Louis Aliot , la venue ou pas (suivant la décision de la préfecture le 17 février prochain) du président de la Généralitat en exil (à Bruxelles) Carles Puigdemont le 29 février prochain, avec à la clef 500 bus, de nombreuses réservations du Sud dans les hôtels, des campings cars, soit prés de 200 000 catalans en plus dans la ville (Les barcelonais chez eux peuvent gérer une manifestation dans l'ordre de près de 2 millions de personnes, mais 200 000 à Perpignan?) . Rajoutez à cela des tentions dans le quartier St Jacques après le braquage de la recette en liquide du "four" de l'immeuble Bétriéu place Cassanyes de "dealers maghrébins" nous dit-on par des "jeunes tchétchènes de Marseille" : du coup les gitans de St Jacques ne se sentent plus en sécurité et réclament des forces de polices supplémentaires . Force qu'ils viennent d'obtenir , sous la forme de CRS qui patrouille désormais dans le quartier...
A Perpignan, personnel politique et presse locale , ont fait fi de cette accumulation de poudre et tout se met en place pour un magnifique feu d'artifice!
Nick Gimenez était en direct pour l'archipel contre attaque pour présenter les derniers événements du quartier St Jacques., qui ce passe à St Jacques est un des symboles de l'abandon des centre villes et de leurs conséquences directes.