Comme la SNCF nous vantait son fret ferroviaire: "les fraises les plus rapide de France!" qui disait...C'est vrai que des fraises qui font du 140 km/h on avait jamais vu ça.
Mais ça c'était avant!
Mais en France, on a pas de pétrole, mais on a des technocrates! Depuis plus d'une décennie, la direction de la SNCF qui s'est rendue compte que ses filiales camions (comme Géodis) lui rapportaient plus que son fret ferroviaire a organisé sa déconstruction. Comme si un végan se rendait compte que ses boucheries lui rapportaient plus sa boutique de fruits et légumes. C'est ce qui arrive lorsque l'obsession des technocrates est fixée sur les bénéfices et pas sur le service public (ceci dit, c'est plus utile pour le pantouflage et le rétro-pantouflage...tous ceux qui en ont profité vous le diront!) :"Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans il faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." comme disait le regretté Coluche (Putain de Camion)
On est passé de 3 trains de fret 0 = 20 000 camions et 44 tonnes d'émission de CO2 par an!
Mais tout va bien. Les élus locaux sont bien tièdes dans la défense du train. Parce que plus de trains et remplacement par une solution de ferroutage qui viendrait de Barcelone ou de Valencia , c'est la disparition de la nécessité de l'éclatement des marchandises au marché St Charles à Perpignan. Et dans la foulée la disparition à court ou à moyens termes des emplois...
Ivan Duran était en direct place Rigaud pour nous parler du train de fret à Perpignan Rungis. Il est cheminot, il s'occupe de la restauration des wagons frigorifique.Il nous raconte comment les autorités les baladent. En fait pour maintenir le train, il ne faudrait pas dans l'immédiat 20 000 d'euros, mais un peu plus de 500 000 euros. Et surtout que la direction de la SNCF n'incite pas les chargeurs à ne plus prendre le train...
Voir aussi:
Train de fret Perpignan / Rungis: on a pas eu le ministre de l'écologie de Rugy, mais on a eu Filoche! interview Gérard Filoche par Nicolas Caudeville
Le train de fret: Perpignan / Rungis: on roule vers les 25000 camions! interview et reportage par Nicolas Caudeville
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