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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 07:41
Par Eric Cerdan, le 24 juillet

Vendredi à 2 heures du mat', je décide d'aller me dégourdir les jambes et prendre l'air.
Donc je vais faire un tour et je passe sur le quai Vauban.
Un groupe de jeunes buvant de la bière se trouve là, devant le petit Moka, à côté de la scène des jeudis de Perpinéant.
Je m'arrête un instant devant l'affiche d'une soirée (du Rachdingue, pour être précis) et j'entends des remarques homophobes et des insultes proférées à mon égard.
Je continue mon chemin, bien que cela m'ai énervé et en pensant à ces abrutis en état d'ébriété.
Je rentre chez moi, j'appelle la police en leur expliquant que j'en ai marre de ces incivilités et en leur demandant d'envoyer quelqu'un ne serait-ce que pour la tranquilité du voisinage.
Ils me disent que toutes les patrouilles sont occupées, comme par hasard.
En y repensant, je me dis que je ne vais pas rester comme ça sans rien faire.
En fait, j'aurait dû rester chez moi !
Donc je me change, je prends des ciseaux (on ne sait jamais, au cas où on me chercherait la merde) et je retourne sur les lieux pour repasser devant ces cons et les fixer du regard...
Mais de loin je me rends compte qu'ils sont en train de mettre le feu à une poubelle et qu'ils ont bloqué le quai avec les barrières censées entourer la scène du concert.
Alors qu'ils s'en vont, après leur forfait, je leur dit : "Ah, vous êtes fiers de vous hein ?!".
Je regarde la poubelle d'où la fumée sort et je décide d'essayer d'étouffer le feu en fermant celle-ci. Donc je me prends la fumée en pleine gueule bien sûr, je précise pour la suite de l'histoire...
Je coure sur la place arago, je remplis deux bouteilles d'eau trouvées près d'une poubelle, grâce au robinet au sol se trouvant à proximité.
Une fois celles-ci remplies, je vois que les pompiers arrivent sur les lieux.
Je me dit : "c'est bon, ils ont plus d'eau que moi, mais je vais quand même passer devant pour rentrer chez moi".

Je repasse sur le quai Vauban, devant une voiture stationnée derrière le camion des pompiers.
Deux agents de la Brigade Anti-Criminalité en sortent et viennent à ma rencontre...
Je leur dis : "bonsoir, j'ai vu la scène, ce sont des jeunes qui ont mis le feu à la poubelle. Je les ai croisé quand ils sont partis".
Ils me demandent plus de précisions et je leur raconte l'intégralité du premier paragraphe ci-dessus.
Ils ne me croient pas et pensent que c'est moi qui ai mis le feu à la poubelle parce que j'étais énervé après ces jeunes cons.
Il me prient de monter dans leur voiture et font marche arrière pour s'arrêter au bout du quai.
Ils me demandent de vider mes poches où ils trouvent mes ciseaux et mes deux briquets (qui ne marchent qu'à moitié d'ailleurs) et mon tabac. Je n'avais pas pris mes papiers. Puis ils me fouillent au corps.
Ils me disent que je sens la fumée, évidemment vu que j'ai essayé d'étouffer le départ de feu !
Ils appellent alors le service des caméras de vidéo-surveillance et il se trouve que j'ai été filmé en train d'essayer d'étouffer le début d'incendie...
Manque de bol car cela renforce leur conviction que je suis coupable pour eux de l'avoir allumé.
Je leur répète ce que j'ai vu mais rien à  faire, ils pensent que c'est moi qui ai fait ça et j'ai beau m'en défendre mais ils en sont persuadés.
Je leur dis que je connais leur méthode et qu'il leur faut un coupable.
Ils me disent que je vais être conduit en garde à vue si je n'avoue pas.
Je clame mon innocence et je leur dit que je ne veux pas "trinquer" pour des abrutis de pyromanes, ce dont ils me qualifient désormais.
Devant mon état d'énervement et croyant que j'allais être conduit au poste, il me demandent si je me drogue. Je leur réponds que non bien sûr et que je suis sous tranxène, en sevrage d'alcool, dont je ne bois plus une goutte.
Ce qu'il ne fallait pas que je dise vu qu'ils étaient persuadés que j'étais coupable.
Il me disent qu'ils vont faire une main courante et que ça sera mis sur mon casier judiciaire (qui est vierge au passage) et qu'ils vont m'emmener au poste.
Finalement, au bout d'un quart d'heure de prise de tête et suite à un appel sur leur talkie-walkie me disculpant, ils m'ordonnent en me parlant comme à une merde de rentrer chez moi...
De retour chez moi j'appelle de nouveau la police pour avoir une explication et pour faire valoir mes droits. Au bout du fil je me fais envoyer balader et on me conseille de me soigner, ce que je fais très assidument d'ailleurs.

... Suite ...


Finalement ce matin je suis allé expliquer mon cas à la l'hotel de police, à la préfecture et à la mairie.
Il n'y a que l'officier de police judiciaire qui peut autoriser quelqu'un à voir des images des caméras de vidéo-surveillance.
Donc j'ai lâché l'affaire...
Mais je ne sais toujours pas si je suis blanchi dans l'histoire...
Je vais les appeler comme ça je saurais...
Hé ouais, les cowboys de la BAC prennent la relève !
J'ai pas dormi de la nuit en y pensant, ni la journée tellement j'étais plongé dans mes compos... et j'ai pas sommeil !
Mais si je croise ce vieux con de la BAC, je le fusille du regard genre Clint Eastwood...

... Suite et fin, enfin !

Ce soir, je suis retourné à l'hôtel de police pour savoir où l'affaire en était et surtout si j'étais blanchi au niveau de la justice...
Je suis innocenté... Enfin !!!

La morale de cette histoire : Si vous voyez un début d'incendie la nuit, appelez les pompiers et passez votre chemin ou vous risquez de passer la nuit en garde à vue...

BAC : Bon A Coffrer...

THIS IS THE HAINE

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 00:13
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 20:15
Voici quelques extraits des remarques consignées dans les procès-verbaux des opérations électorales du 2ème tour de l'élection municipale :

Bureau 7 : "Durant la journée M. Grésèque interpelle les électeurs avant le vote, appelle le gardien de l'école puis leur propose un café".

Bureau 10 : "Avant 13 h, le candidat Jean Codognès est entré dans le bureau de vote en faisant le signe "menottes" et en disant que trois personnes de la liste Amiel-Donat avaient passé la nuit en garde à vue".

Bureau 14 : Le délégué de la liste de Jacqueline Amiel-Donat note : "Aux environs de 11 h, M. Codognès accompagné de proches est entré dans le bureau 14, après avoir salué les présents il s'est dirigé vers Mme Chantal Bruzi, avocate colistière de Jean-Paul Alduy et lui a dit à haute voix en substance : "On recherche des avocats" puis regardant dans ma direction : "Il y en a 4 de chez vous au trou dont un connu pour distribuer des cartons rouges". Ces insinuations proférées dans le bureau de vote à la cantonade sont en rapport avec des bruits malveillants colportés en ville". Chantal Bruzi fait préciser qu'au moment où ces propos ont été tenus, aucun électeur ne se trouvait devant elle.

Bureau 19 : "Les panneaux d'affichage à l'extérieur de l'école ont été changés de place et ne respectent plus l'ordre du tirage au sort. A savoir liste Alduy en premier".

Bureau 24 : "13 h 33 : lors de la visite de M. Codognès, Mme l'assesseur désignée par le président était en train de feuilleter le code électoral. Après avoir serré les mains des personnes présentes, M. Codognès a demandé à l'assesseur de bien vouloir lire l'article L. 49 du code électoral. A la fin de la lecture, M. Codognès est parti en rigolant. M. le président me demande de bien vouloir préciser qu'au moment de l'incident il n'y avait pas d'électeurs présents dans le bureau de vote".

Bureau 43 : "Entre 13 h 30 et 14 h un monsieur s'étant présenté comme "délégué" dev ant la personne "assesseur" qui délivrait les enveloppes a changé l'ordre des bulletins comme suit : 3-2-1 au lieu de 1-2-3. Le bureau s'en est aperçu 1/2 heure après".

Bureau 59 : "Présence et stationnement indu d'un délégué de la liste Amiel-Donat d'un autre bureau (60) dans le bureau 59".
Deuxième remarque : "En fin de matinée aux environs de 11 h 30 la tête de liste Jean Codognès est entré dans le bureau puis s'adressant à l'assesseur titulaire de la liste Amiel-Donat lui a déclaré à voix haute : "Il y en a 4 de chez vous qui sont au poste de police".

Bureau 61 : "Une électrice s'est présentée à la table de décharge et a refusé d'engager son vote en raison d'un assesseur (féminin) voilé à visage découvert" avant de quitter le bureau de vote. Un peu plus tard, "une autre personne électrice a manifesté son irritation pour les mêmes raisons que la personne précédente. Elle a cependant voté précisant qu'elle enverrait un courrier à la préfecture et a retiré avec nervosité sa carte d'électrice des mains de cet assesseur".

Bureau 66 : Jean Barjau, colistier délégué de la liste Amiel-Donat écrit : "15 h 19 : des rumeurs concernant une mise en examen de Mme Amiel-Donat avaient été colportées dans le bureau de vote par un représentant de la liste UMP". D'une autre écriture : "Le président n'a rien remarqué au sujet ci-dessus". Troisième écriture : "La déléguée de Jean Codognès n'a rien observé de tel". Encore une nouvelle écriture : "Le président délégué des bureaux 65 et 66 n'a rien remarqué au sujet ci-dessus". Enfin, dernière graphie : "Le délégué UMP déclare sur l'honneur n'avoir jamais entendu ou diffusé la moindre rumeur au sujet de la mise en examen de Mme Amiel-Donat et désapprouve la déclaration de M. Barjau. Je trouve que c'est grotesque et je me réserve le droit de poursuivre le porteur de toute accusation même au conditionnel"
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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 06:24
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 20:05
Nicolas Caudeville - 26 juin 2009

Entre Poc i mas :
la dernière ligne courbe de la campagne.

Peu de jours nous rapprochent du deuxième tour.
C'est dernière ligne droite de l'histoire de l'invalidation à la chaussette.
Certains, comme Jean Codognès préfèrent se maintenir au risque de faire gagner le maire sorti.
Bataille autour de trois colistiers qui ne veulent pas participer à ce que qui ne semble être qu'une bataille de l'égo. Mais ce qui n'était qu'une rumeur persistante dimanche soir a éclaté sous la forme d'un reportage diffusé durant le débat du deuxième tour sur France-bleu Roussillon : une colistière de Jean-Paul Alduy, Marie-Claire Mas, a été surprise avec des bulletins Jean-Paul Alduy sous les aisselles !
L'info est reprise par la presse nationale. C'est à dire qu'après l'histoire de « la fraude à la chaussette », il y a un précédent.
Le monde, Médiapart, Rue89, France inter, France info, etc, reprennent la nouvelle.
En locale, la presse alduyste, comme La Clau et Perpignan tout va bien, s'empressent de minimiser et de reprendre le fameux
« chérie, ce n'est pas ce que tu crois ! »
Marie-claire Mas quant à elle répond que c'était « pour sa consommation personnelle (l'Alduysme est une drogue, avec laquelle et pour laquelle on se défonce) qu'elle « collectionne » depuis trente ans. Et que c'est aussi pour envoyer à ses petits enfants à Lourdes ( l'alduysme est une médaille miraculeuse) et en Australie ( l'alduysme est un boomerang...) « pour qu'ils puissent suivre la campagne » (comme si on suivait la campagne en recevant des bulletins)...
Avec ça, l'air d'un naturel de bourgeoise à une partie de campagne, du genre 22 v'la les flics, allumons la musique (petite), ayant l'air naturelle jouons à la marelle...
La morale de cette histoire : lorsque le politique montre son doigt, l'électeur sourcilleux ferait bien de regarder ce qu'il cache et où il le met !


Ceci n'est pas une fraude...
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 19:18
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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 19:17
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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:29
Nicolas Caudeville - Mardi 23 juin 2009
Premier tour des municipales : la foire au tout à l'égo laisse l'électeur sur son quant à soi !

Le plus beau coup du diable, c'est de faire croire qu'il n'existe pas. Et c'est apparemment ce qu'il s'est passé à Perpignan, si l'on s'en tient au résultat du premier tour. Oublié dans les urnes les émeutes de 2005, les fontaines coûteuses, le granite partout qui transforme la ville en un énorme tombeau, le clientélisme, l'arrogance allant de mise avec l'incompétence, sans oublier la fraude du bureau 4, dite ««à la chaussette», déclarée «Massive par le conseil d'état».
Il aura fallu un an et deux mois, la victoire de l'équipe de futboll ovale pour que le poisson rouge électeur ait fait le tour de son bocal et soit pris d'alzheimer. 40% pas moins sur les 53% de votant veulent un cinquième mandat pour l'homme au scooter jaune. L'homme qui plus est, à droitisé, voir ultradroitisé sa liste : soutient du MPF, du cercle algérianiste, les promoteurs du décrié «mur des disparus», de la femme de l'ex leader du FN, madame de Noell-Marchesan, avec pour programme: propreté, sécurité.
Bref, les bergers allemands seront bien gardés, la ville devant se transformer en grand loft sécuritaire peuplé d'encore plus de caméras. Dans ses conditions, pas besoin du front national (et je ne dis pas cela parce que l'ami Gwendall Gauthier fait l'ombre de son maître). D'où un pathétique 9 et quelques % qui ne lui permet pas de se maintenir au second tour. Passons maintenant à l'homme qui pensait faire la surprise. Etant donnée la taille de la bête, il était quelque peu compliqué de le dissimuler dans le gâteau.
Donc, Jean Codognès et ses projets de transformer la mairie en guinguette, glisse de la berge et s'envase dans la basse. Mais ce n'est pas parce qu'on perd que l'on doit perdre tout seul: punition collective. Lorsqu'on n'a pas les capacités de réussir, il nous reste encore la capacité de nuire. C'est pour cela que non content de ne pas fusionner avec la liste de Jacqueline Amiel-Donat (qui, elle, a fait 24,8%), ou de quitter noblement la compétition, il se maintient. «Pour tenir la promesse» qu'il a fait (ce serait bien la première fois) à ses électeurs.
On dit souvent qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Autre argument: «En additionnant les résultats des deux listes, on ne bat pas JPA pour autant. En restant cela nous permet d'exister politiquement !».
Exister. La vérité est ailleurs. Elle se trouve peut-être lors d'un repas qui se déroula avant le premier tour, entre entre l'ex premier magistrat de la ville et celui qui se voudrait son successeur au centre droit et gouache divers, on peut le nommer «Brutus». Repas au cours duquel, on aurait promis à «Brutus» une vice-présidence de l'agglo. Peut-être aussi, aura-t-il le droit de figurer en tant que monture sur la statut équestre d'un Alduy galopant vers la victoire !
Tout le monde dans sa liste formée à l'origine pour «Battre Alduy», se souvenir de leur tracte «Alduy ça suffit», n'est pas d'accord et certains partent.
Nous voilà donc avec une triangulaire. Cela fera plaisir aux 32 loges de la ville (nul n'est pas parfait, c'est une question de degrés).
La bataille est rude pour Jacqueline Amiel-Donat : un duel droite-gauche, alourdi d'un cheval de Troie. Pour ceux qui veulent voir le régne alduesque prendre fin, on prie pour un sursaut des abstentionnistes. Sans quoi, comme il est écrit dans l'introduction de «L'insurrection qui vient» : «Sous quelque angle qu'on le prenne, le présent est sans issue. Ce n'est pas la moindre de ses vertus. A ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ce qui prétendent détenir des solutions, sont démentis dans l'heure. C'est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n'a plus d'avenir» est la sagesse d'une époque qui en est arrivée, sous ses airs d'extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks ».



On est des champion, voilà une idée cadeaux pour les 47% d'abstentionnistes. Et spécials greatings for Jean Codognès qui par son attitude donne les clefs de la ville à celui qu'il faisait semblant de dénoncer. Pour lui le prix de ce T.shirt sera de 30 deniers d'argent.



Détail technique et en plusieurs coloris de ce qui attend les Perpignanais...
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 18:00
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 17:57
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