16 mars 2012
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Le samedi 10 mars à 17 heure à Rivesaltes, aux dômes, les "Vendanges littéraires" faisaient revenir le philosophe
Michel Onfray (il avait déjà obtenu le prix des vendanges littéraires en 2009). Il n'est que 15 heures 30 lorsque le stand de la librairie Torcatis est déja envahi par une soixantaine de
personnes qui souhaitent faire l'acquisition de "L'ordre libertaire : La vie philosophique d'Albert Camus" . 16 heures 30, nous sommes de plus en plus nombreux devant la porte qui finit par
ouvrir. Au final, la salle est pleine de 1100 personnes, venant parfois d'au-delà du Languedoc-Roussillon. On est obligé de refuser du monde et 50 personnes restent à l'extérieur.
C'est Christian Di Scipio qui annonce le programme : d'abord la conférence de Michel Onfray, animée par les
questions de Bernard Revel et Marie Bardet, puis les questions du public. Pour Michel Onfray, l'image de Camus est entachée par la projection Sartrienne qu'on en a fait (au passage il démonte
le mythe Sartre et Beauvoir, à coup de taloches et autres rappels historiques). Evoquant la mère catalane des Baléares de Camus (il traduira des poèmes de Joan Maragall) qui lui donna peut-être
le goût de l'autonomie, de l'auto-organisation des peuples, et notamment pour les algériens (pieds noirs et juifs compris), Il situe l'écrivain
dans la famille des libertaires. Il l'inscrit dans la continuité des "Girondins" de la révolution française, des insurgés de la commune de Paris, des marins de
Kronstadt.
Camus régle aussi ses pas dans les pas de son père, mort au front de la première guerre mondiale, qui avait pour devise : "un
homme ça s'empêche!". L'archipel contre attaque a obtenu une interview, illustrée par les photos de Géraldine Mason...
Pour écouter la conférence