Dans l'émission sur Cnews ,"face à Michel Onfray" du 11/05/2024 https://www.cnews.fr/les-replays/face-a-onfray interrogé Laurence Ferrari sur son passage la semaine dernière à Perpignan au "Printemps de la liberté d'expression"; et comme pour s’expliquer d'être allé faire une conférence dans une ville diriger par le Rassemblement National :"Quoi, tu va chez Louis Aliot!", il répondit ceci à la 20iéme minutes de l'émission: "Je suis venu à Perpignan à l'invitation d'Éric Naulleau (...) Je ne savais pas que Louis Aliot était maire de Perpignan !"(Et rien sur l'auteur des "arbres ne meurent pas l'hiver" préfacé par le même Éric Naulleau)
Le philosophe normand, s'est-il senti trahi par son ami Éric, d'être venu "à l'insu de son plein gré" dans la plus grande ville dirigé par un maire RN (même sans étiquette) . Il rajoute :" je ne sais pas à quelle hauteur cette mairie finance l'événement !"
On se souviendra qu'il était venu à Perpignan, peu après la création de son "université populaire" en 2002 (il avait créé l'université populaire à Argentan en Normandie, qui avait fait par la suite des petits dans toute la France, après que Jean-Marie le Pen eusse passé le premier tour des présidentielles.), mais ce n'était pas au palais des congrès, mais au Centre d'Art "À cents mètres du centre du monde" du regretté Vincent Madramany.
Plus tard, il reviendra à plusieurs reprises dans le département à Rivesaltes notamment pour les "vendanges littéraires" où il se liera d’amitié avec l'écrivain vigneron, désormais disparu, Henri Lhéritier, qu'il qualifiait "d’histrion catalan" .
Henri Lhéritier dont le livre « Moi et Diderot (et Sophie)» où il brode sur les lettres écrites par le philosophe à sa maîtresse Sophie Volland. Un hommage à l’homme des Lumières qui avait tant séduit Michel Onfray qu’il avait tenu à le préfacerhttp://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/article-michel-onfray-preface-le-dernier-roman-d-henri-lheritier-interview-par-nicolas-caudeville-115998627.html. Onfray qui a immédiatement fait savoir qu’il ne pouvait se souvenir d’Henri « (…) Sans son vin droit et juste qui lui ressemblait. Sans son talent injustement méconnu. Sans son attachement à sa terre qui a empêché que son œuvre quitte la terre sur laquelle ses livres étaient écrits. (…) »
Mais revenons à Cnews.Michel Onfray racontait aussi l’interruption par des jeunes femmes pancartes en mains qui criaient "Onfray facho, au cachot !
Le philosophe grec Démocrite disait : on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve !" . Pas plus que dans le même Perpignan semble-t-il...
Voir aussi:
Perpignan/vidéo:Le défilé du Condottiere , hommage à l'écrivain Henri Lhéritier!
Tout Henri Lhéritier sur l'Archipel contre attaque: http://l-archipel-contre-attaque.over-blog.fr/tag/henri%20lheritier/