La primaire de gauche est un non événement des gens qui furent au pouvoir pendant cinq années, qui ont continué l'oeuvre de trahison de la gauche opéré des 1983 (qu'on a appelé le tournant de la rigueur) .
Si le cardinal de Retz disait "qu'on ne sort de l'ambiguïté qu'à son propre détriment !" , dans le cas des socialistes l'ambiguïté est tellement énorme qu'elle dépasse de la feuille de vigne! Et dussent-ils se cacher derrière leur majeur, que cela se remarquerait toujours.
Le "think tank" "terra nova" avait donné le rythme : plus s'emmerder avec les ouvriers et autres précaires: la nouvelle gauche , c'est un bon crochet du droit!
On ne pense plus au parti socialiste (si ce n'est à la réélection) . On fait des discours: on nappe la réalité d'une sauce pleine de mots filandreux: le social est sale, le mot sociétale est plus respectable!
L'esprit d'à propos perd, ce que l'esprit d'arrière boutique y gagne!
il faut que le parti socialiste meurt pour que la gauche reprenne ses couleurs: le rouge! Mais l'agonie sera longue au prorata des mandats (notamment locaux) et des élus locaux qui ne voudront pas se laisser débrancher.