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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 18:27
Par Nicolas Caudeville, le 10 août 2009.

Lettre aux artistes dans le besoin qui attendent les subventions, comme les hébreux la manne dans le désert.

Comme le disait un dirigeant de la firme Coca-Cola :
« La répétition vient à bout de tout. Une goutte d'eau finira toujours par traverser un rocher. Si vous frappez juste et sans discontinuer, le clou s'enfoncera dans la tête ! ».

Ce qui n'était hier qu'une chose insignifiante, devient l'évidente réalité d'aujourd'hui. Ce qui permet de vous vendre un œuf au prix du bœuf, ce qui n'en demeure pas moins du vol (au dessous d'un nid de cocus).
Commencer par le volet de la marchandise pour parler de culture?
Mais, c'est que dans ce monde « du tout vaut tout » , c'est devenu la persistance rétinienne à la mode.
Cela est valable au plan national comme au plan local :
Des gens s'auto-instituent « experts », parlent avec des tons ronflants et entendus, minant leurs phrases de chausses-trappes dialectiques où ils vous poussent pour mieux vous y voir tomber.
Des phrases du genre :
« Vous n'êtes pas sans ignorer que... » et « Vous êtes d'accord avec moi sur le fait que... », qui demandent votre assentiment dès le départ, comme un blanc sein pour mieux vous faire gober des idées aux hormones ensuite.
Ces personnes, par cet hypnotisme dialectique obtiennent même des postes à responsabilité où ils exercent avec délectation leur nuisance déconstructive. Parce que, aux décideurs qu'ils ont convaincu, ils offrent pour miroir leurs yeux dans le reflet desquels ils sont magnifiques.
Voilà toute la différence entre l'orfèvre qui vous vend de l'or 24 carats et le faiseur qui fourgue son paté doré à l'or dur.
Ainsi toute une politique culturelle de la ville peut être bouleversé par le choix de son directeur .
En théorie, l'élu décide et le directeur du service exécute, puisqu'il a la fonction de ministre (on l'oublie souvent, les ministres les premiers, ministre signifie : serviteur).
Mais il est des domestiques qui pensent qu'ils ont plus de distinction que leur maître. Alors le masque de Janus bien fixé, ils endorment le maître par des sourires d'un coté et mènent leurs guerres privées de l'autre.
Le directeur du service culturel est alors le prince dans le réel.
Il s'entoure aussi d'une cour et distribue alors les prébendes à ses affidés. Affidés qui, bien sûr n'ont que le talent (car c'en est un) de savoir tendre le miroir sous le bon angle : celui qui reflète le bon profil.
Mais une fois les courtisans payés que restent-ils pour les artistes, ceux qui sont la colonne vertébrale de la politique culturelle de la ville ?
Rien ou peu !
Pour ceux qui ne sont à la recherche que du statut social d'artiste, ce n'est pas très grave, puisque on a qu'à acheter leur dignité.
Et celle-ci vaut si peu.
Mais pour les autres ? Car il faut bien vivre. Et la république française interdit de vendre son sang et ses organes.

Problème supplémentaire, ceux qui détiennent la bourse détiennent aussi les lieux pour se produire et montrer son art.
C'est une tarte à la crème que de dire que l'oignon fait la force. Et à en éplucher la question, on finit toujours par pleurer.
Que la difficulté de s'unir passe par le fait que la mesure du poids de mes intérêts personnels est trop lourde face à la légèreté de l'intérêt général.

Mais un peu vaut mieux que rien tu l'auras !
Donc, rencontrez-vous. Menez des projets en commun. Non dans un esprit de concurrence mais de complémentarité, de transversalité.
Ainsi face aux usurpateurs du culturel, vous pourrez répondre à la question de Staline: « Les artistes combien de divisions ? »
Les décideurs en la matière ne vous paressent grands que parce que vous êtes à genoux.
Alors, pour que votre environnement change, faites l'insurrection culturelle !
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