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L'archipel Contre-Attaque

  • : L'archipel contre-attaque !
  • : Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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  • Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
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6 juillet 2025 7 06 /07 /juillet /2025 11:48

 

"En ce qui concerne la performance, l'engagement, l'effort, le dévouement, il n'y a pas de juste milieu. Ou vous faites quelque chose de très bien ou pas du tout."

"Je ne suis pas taillé pour être deuxième ou troisième. Je suis taillé pour gagner."

Ayrton Senna
Pilote de course, Sportif (1960 - 1994)

 

L'élection est un sport où le pilote, roule des mécaniques pour faire rouler sa propre bosse!

Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures, on va causer politique, mais pas à la sauce salon mondain, non, à la Audiard, avec du verbe qui claque et du réel qui cogne ! Y a un mal qui ronge nos champions du pouvoir, un truc qu’on pourrait baptiser le "syndrome Ayrton Senna". Mais attention, pas l’Senna qui filait comme l’éclair sur les circuits, non, celui des guignols qui prennent l’virage à 300 à l’heure, les yeux bandés, en s’croyant plus malins qu’le bitume. Résultat ? Droit dans l’mur, et avec l’sourire, s’il vous plaît !

Des pilotes sans freins, mais avec du bagout

Figurez-vous un gus, costume bien taillé, cravate qui brille, qui s’prend pour Fangio au volant d’la République. Dans l’cockpit, y a ses conseillers, des p’tits malins qui s’égosillent : "Freine, bon sang, l’mur est là !" Mais not’ pilote, il a la vista d’un bigleux et l’orgueil d’un coq en rut. "J’gère", qu’il beugle, en appuyant sur l’champignon comme si l’bon sens était une option en rupture d’stock. Les chiffres ? Les experts ? Les grognes d’la rue ? Balayés d’un revers d’main, comme on chasse une mouche. "J’ai lu deux pages d’un rapport et j’ai vu un tweet, j’sais c’que j’fais !" Et boum, l’carambolage : réformes en carafe, budget en vrac, et l’opinion qui fait des tonneaux.

Le public, ça applaudit… jusqu’à c’que ça saigne

C’est qu’le populo, au début, il kiffe le spectacle. Ça claque, ça vrombit, ça promet la lune et les étoiles en prime ! Les sondages chantent, les plateaux télé s’enflamment, et not’ champion s’la joue star du bitume. Sauf qu’à force de déraper, ça lasse. Les crashes à répétition, les lois qui patinent, les promesses qui s’cassent la gueule, ça finit par mettre les nerfs. Et là, qu’est-ce qu’il fait, l’pilote ? Il change d’bolide : un nouveau slogan, une p’tite punchline, et hop, c’est r’parti pour un tour, direction l’prochain mur. Et si ça foire ? "C’est pas moi, c’est l’mur qu’a mal manoeuvré !"

 La touche française : du panache dans l’crash

Faut dire qu’en France, on a l’art d’mettre du style dans l’carnage. Nos as du volant politique, ils t’emballent un fiasco budgétaire avec une tirade à la Victor Hugo, ils t’justifient un dérapage social avec du verbiage à faire rougir un prof d’philo. Et toujours ce "moi, je" qui sonne comme un moteur grippé. Le mur ? Une broutille. La grandeur d’la nation, voilà l’vrai virage, qu’ils disent, avant d’aller s’foutre dans l’décor avec une élégance qui force l’respect.

 Sortir d’la piste ? Pas demain la veille !

Alors, comment qu’on s’sort de c’te course à la cata ? Y en a qui causent d’mettre des radars sur l’circuit, d’forcer nos pilotes à passer un contrôle technique – un minimum d’cohérence, bordel, c’est pas l’bout du monde ! Mais soyons sérieux deux minutes : sans ces dérapages, sans ces carambolages, la politique, ça s’rait quoi ? Une balade en char à boeufs ? Non, l’"syndrome Ayrton Senna", c’est l’adrénaline d’la démocratie, le frisson d’la chute, l’extase du chaos. Alors, mes p’tits amis, serrez les dents, agrippez l’volant, et profitez du spectacle : l’prochain mur est pas loin, et ça va faire des étincelles !

*Note : Pas d’mur blessé dans c’te prose. Les politiciens, eux, s’débrouillent très bien tout seuls pour s’foutre en l’air.*

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