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Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
Depuis les émeutes de mai 2005, la situation de Perpignan et son agglomération(que certains appellent l'archipel) n'a fait que glisser de plus en plus vers les abysses: l'archipel contre attaque en fait la chronique!
DÉBAT PUBLIC
SUR LES TRANSPORTS
JEUDI 2 JUIN - 18H
Centre culturel - Cabestany
La CGT organise un débat public le jeudi 2 juin à 18h au centre culturel de Cabestany, afin de porter ses propositions de développement des transports publics sur le département des Pyrénées-Orientales :
- Complémentarité des transports
- Ouverture de lignes ferroviaires et de haltes
- Gratuité des transports
- Désenclavement du département
Débat autour des transports publics, de la précarité énergétique, et du bien vivre dans les Pyrénées-Orientales avec Nathalie Cullell et François Ferrand et Philippe Poisse .
Présentation de la soirée par Guillaume Carbou : https://www.youtube.com/watch?v=hRuKEiAdjfM
Le 11 mai 2022, à la Maison de la Catalanité, en partenariat avec la librairie Torcatis, l’association Tramontane organisait une conférence-débat autour du livre « Greenwashing manuel pour dépolluer le débat public ».
Laure Teulières, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean Jaurès, et Guillaume Carbou, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bordeaux, tous deux membres de l’Atécopol, étaient donc invités à présenter ce livre, dont ils ont dirigé la rédaction.
Pour mémoire, l’ATelier d'ÉCOlogie POLitique (l’Atécopol) est un collectif de chercheurs issus de nombreuses disciplines, réfléchissant sur la situation écologique actuelle, qui, soyons honnêtes, est au-delà de catastrophique.
Le site web de l’Atécopol : https://atecopol.hypotheses.org/
L’intégralité de la conférence-débat : https://youtu.be/UatW80Qfag0
Ce livre, ainsi que la conférence, a pour but de montrer, au travers de 24 thématiques, que le greenwashing est un phénomène systémique et non une simple technique marketing.
Derrière le greenwashing se cachent l’économisme, le techno-solutionnisme et la pensée en silo.
L’économisme est la propension à tout analyser sous l’angle économique et financier, en appliquant des règles comptables désuètes et arbitraires.
Le techno-solutionnisme est la croyance, quasi-religieuse, que la science et la technologie apporteront une solution à tous les problèmes environnementaux.
La pensée en silo consiste à considérer que les problèmes sont indépendants les uns des autres et, donc, que chaque réponse est spécifique et circonscrite à un domaine précis et ne peut impacter un autre domaine.
Ces trois piliers du greenwashing se complètent et interagissent via des boucles de rétro-action. La conférence a permis, notamment, de mettre en évidence une continuité logique entre ces trois points : la plantation d’arbres pour capter du CO2, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les pratiques de compensation.
Pour limiter le taux de CO2 dans l’atmosphère, la plantation d’arbres, et surtout de forêts, est préconisée par beaucoup de monde et semble avoir le soutien du grand public.
Or, ce type d’action n’a aucun effet sur les émissions de CO2 et les effets sont à longs termes. Planter massivement des arbres ne limitera jamais les émissions de CO2, qui continuent d’augmenter, et une forêt met près de dix ans à devenir un piège à carbone. En plantant, on se donne bonne conscience, rien de plus.
Pour l’anecdote, Agnès Langevine, qui était assise au premier rang, avait inclus dans son programme pour les municipales 2020 la plantation de 20 km² de forêt sur la commune de Perpignan. Un tel projet, qui s’inscrit totalement dans une stratégie de greenwashing, aurait nécessité la disparition des zones agricoles de la ville.
Planter des arbres peut devenir une catastrophe pour la biodiversité, sans avoir d’effets positifs sur le GES.
La RSE est aussi une autre façon de faire du greenwashing. Et cela pour deux raisons, finalement, assez évidentes.
Premièrement, dans une économie de marché, libérale et capitaliste, le but d’une entreprise est de dégager des résultats positifs. L’analyse de ces résultats est d’abord et avant tout de type comptable. Aucune entreprise ne peut accepter de mettre en péril son équilibre financier, même s’il s’agit de lutter contre le changement climatique.
Deuxièmement, une action peut être pertinente au niveau d’une entreprise, mais, être totalement contre-productive si des milliers d’entreprises décident d’en faire de même. D’un point de vue économique et politique, il faut admettre que une somme d’actions et d’intérêts microéconomiques ne constitue pas une politique macroéconomique. Malheureusement les réponses à l’urgence climatique relèvent plus de la macroéconomie que de la microéconomie.
Comme le nom l’indique, les politiques de compensation ne servent qu’à compenser les impacts environnementaux d’une entreprise ou d’une collectivité territoriale.
Le principe de base, tel que la loi le fixe, est éviter-réduire-compenser (séquence ERC). Malheureusement la plupart des entreprises, et, surtout, les collectivités territoriales, ne font que de la compensation. C’est notamment très vrai pour les zones humides et les zones où la biodiversité est riche et fragile.
Toutefois, les politiques de compensation peuvent être utiles pour préserver des zones naturelles, les groupes bancaires et financiers n’hésitent pas à en acquérir et à les laisser en état, empêchant ainsi leur saccage.
On voit bien comment ces trois actions peuvent s’enchaîner les unes après les autres. Une entreprise pollue, notamment via de fortes émissions de GES, et désire développer son activité, c’est-à-dire augmenter sa pollution. Pour rendre cette pollution « acceptable », c’est-à-dire pour « verdir » son image, elle va donc lancer une politique de compensation. Le plus simple, le plus rapide, et, le plus facilement compréhensible par le grand public, est la plantation d’arbres. Cette opération de plantation peut même être réalisée en partenariat avec des associations et les écoles locales, histoire de donner un aspect citoyen à cette belle action de greenwashing.
À l’arrivée, la pollution sera certaine, la compensation, douteuse.
Et pour conclure, un petit extrait de l’introduction du livre : « Que l’on vive toute remise en cause des retombés de l’abondance énergétique comme une insupportable castration, que l’on soit enclin à se précipiter sur la première solution apparente pour ne pas sombrer dans l’éco-anxiété, ou que l’on se débatte simplement dans l’obscurité du présent et l’incertitude sur la voie à prendre, le greenwashing offre des solutions psychologiquement acceptables. Bref, les stratégies illusionnistes marchent parce que le monde tel qu’il est devenu pousse à se bercer d’illusions. »
Le territoire des Pyrénées-Orientales se situe entre mer et montagne, Mar i munt, mais depuis l'époque contemporaine, il se vit de moins en moins comme terre de mer, à part pour des activités touristiques et de la recherche. La mer est la barrière qui enserre la plaine avec les montagnes. Alors qu'elle pourrait la porte pour des nouvelles frontières du développement locale.
" Le territoire et la mer" avec 2 maires, Stéphane Loda de Canet et Grégory Marty de Port-Vendres, en vendredi, Facebook live à 12 heures, en direct du Clap Ciné de Canet, permettra de confronter l'expérience du quotidien de la gestion d'un maire de la côte sableuse et celle d'un maire de la côte rocheuse, l'histoire qu'ont avec la mer les 2 villes, et comment peuvent-elles étendre leur activité sur celle-ci sans avoir à détruire l'environnement.
Michel Py le maire de Leucate était en direct du Clap Ciné de Leucate pour l'archipel contre attaque info pour le numéro 2 des Territoires et la mer . Au programme des éoliennes off shore, du vent dans la glisse, du vin, de la gastronomie et des huîtres...Et de l'architecture Candilis...les gestes barrières ont été respectés https://youtu.be/Wz3EcXzl1qA
"L'économie des Pyrénées-Orientales est très liée à sa situation géographique, source de ses faiblesses et de ses potentialités. Son économie est structurée autour de trois secteurs principaux : l'agriculture, l'industrie et les services notamment grâce au tourisme. " Wikipédia
"L'économie de la rente repose sur la création, la protection et l'exploitation de privilèges, de faveurs ou d'opportunités d'affaires à l'abri de la concurrence et de l'efficience économique. Le danger de la rente par rapport à la corruption ou au détournement des deniers publics est qu'elle revêt un caractère «légal»." Google search
"Dans le cas de monopole, on parle de « rente de monopole » ; ou de politiques propices au corporatisme ou au protectionnisme, créant des « barrières à l'entrée » artificielles pour les concurrents potentiels." Google search
Vendredi dernier, FACEBOOK LIVE EN DIRECT DU CLAP CINÉ DE CANET avec à l'animation Mariya Marenych, Jérôme Quaretti, Nicolas Caudeville L'économie des Pyrénées-Orientales n'a pas toujours été calamiteuse. Elle a même été rayonnante au-de-là de l'époque du royaume de Majorque où Perpignan était la capitale d'un pays qui n'était pas la France, ni l'Espagne.
La Librairie Torcatis de Perpignan est heureuse de vous proposer
le samedi 10 Avril 2021 à 11h et à 15h
Rencontre-Débat avec Serge Regourd autour de son dernier ouvrage
SOS CULTURE
paru aux Ed. Indigènes.
En partenariat avec L'Archipel contre-attaque et le cinéma Clap-ciné de Canet
Un facebook live sera fait en direct du Clap Ciné de Canet
« Pourquoi ce titre, SOS culture ? Parce que les politiques culturelles ne méritent plus une telle appellation, qu’il n’y a plus, à proprement parler, de politique culturelle, et que, corrélativement, l’état de la culture paraît en péril.» Serge Regourd
C’est l’ouvrage d’un homme qui dédie sa vie à la défense du modèle culturel français. Si Serge Regourd diagnostique ici un effondrement de nos politiques culturelles, exposant avec lucidité et brillance les sources et les symptômes de cette pathologie, c’est pour nous inviter à procéder à un « réattelage » entre culture et politique. Sans quoi aucune sortie de crise ne sera possible. Cela, évidemment, ne veut pas dire renvoyer à une conception totalitaire de l’art, mais bien plutôt, à l’instar de Kant, Gramsci et Arendt, de « s’intéresser à l’art d’une manière politique ». Autrement dit, d’arracher définitivement l’œuvre à la barbarie du marché, aux diktats des algorithmes pour la rendre à sa sublime vocation, définie par le poète Saint-John Perse : « le luxe de l’inaccoutumance ».
Serge Regourd est président de la commission culture de la Région Occitanie. Sa commission finance l'art et la culture sur un territoire grand comme l'Autriche avec cette année 3,2 % du budget total de la région.
Frédéric Taddeï reçoit Serge Regourd, professeur de droit, pour son livre "S.O.S culture", chez Indigène éditions
Thierry Grillet (le mari Corinne Grillet ) et Maëlle Rouifed était en direct du Clap Ciné de Canet pour parler la création artistique d'ici et son enjeu culturel, social, politique et économique: soutient à la création, diffusion... Co interviewés par Mariya Marenych, Patrick Sommier et Nicolas Caudeville ; toujours reçu par notre aimable hôte Jérôme Quaretti.
La création musicale catalane mérite-t-elle d’être soutenue ?
Oui ! (L’est-elle ? Non !)
Pourquoi ne l’est-elle pas ?
Parce que les institutions qui sont censées promouvoir et défendre la culture et la création préfèrent importer, par syndrome provincialiste, ce qu’elles ne savent ni voir, ni entendre, ni remarquer.
Salles de spectacle, médias publics, ne font pas ou peu de diffusion, pas de promotion extérieure, comme si la production musicale d’ici devait nous faire honte, comme ci celle-ci n'était pas de qualité.
Dans les autres territoires, il est naturel de présenter et d’être fier de ce qui est produit. Pourtant, des légumes bio à la scène locale, ce que nous faisons est de qualité. Pascal Comelade, Cali, Les Liminanas, ont été d’abord connus à l’extérieur. Et les élites locales ne les ont fêtés et reconnus qu’après, en faisant croire qu’elles les avaient soutenus dès le départ. Ici, on ne soutient que le folklorique, que le divertissement, ce qui ne remet culturellement rien en cause. Ou alors, lorsqu’on parle de culture, on ne sort pas son revolver, mais sa bétonnière (quand le bâtiment va, la culture aussi ?).
Archétype des protagonistes de cette situation, la radio publique France-Bleu Roussillon, dont les programmes sont plus liés à une représentation folklorique du territoire, façon "l'aççant catalan, rugby et cargolade", que consacrés aux débats et à la monstration de la production culturelle sérieuse. Et ce, au prétexte du "concernant" des auditeurs : "concernant" des auditeurs, qui doit les maintenir concernés, en maintenant simultanément l'audimat.
Donc, rien à leur reprocher, puisque l’audimat est au rendez-vous ?
Oui. Une radio de service public, n’est pas là pour faire de l'audimat, mais pour proposer des programmes enrichis et plus denses que ce que peut proposer une radio privée qui vit de la publicité, et qui utilise le moins-disant culturel pour rallier la majorité paresseuse des neurones.
Question, pourquoi France Bleu Roussillon(, ne fait-elle pas l’essentiel ) /ne participe pas en partie /de sa liste de diffusion (on ne va pas tout de même pas dire, "play-list") avec des groupes d’ici ?
Autre question, pourquoi la majorité de la programmation du soir est-elle issue de la programmation nationale depuis Paris, et pas le miroir de ce qui se passe ici ?
Pourquoi, lorsque la radio est partenaire d’événements, se contente-t-elle d’en faire l’annonce ; et de ne jamais (sauf pour le rugby) les retransmettre en direct ou en différé ? (exemples... diffusion de concerts en direct, présentation de sorties d'album d'ici etc...)
Suite au débat réussi entre les maires de Canet-en Roussillon et Port-Vendres, Stéphane Loda et Grégory Marty "Les territoires et la mer" https://www.youtube.com/watch?v=u2jQ2z8qilc&t=475s le site L'archipel contre attaque remet les couverts
Demain vendredi 12 mars vers 13h, en direct du Clap ciné de Canet en Roussillon( merci pour l'accueil à Jérôme Quaretti) l'Archipel contre attaque proposera un débat sur l'urbanisation des villages dans les Pyrénées-Orientales pour parler des enjeux du développement territorial dans le département. Pour les villages, il faut savoir grandir sans perdre son identité: "small is beautifull" jusqu'à quand?.
Avec Nathalie Regond – Planas, maire de St Génis-des-Fontaines et Jean – André Magdalou maire d'Alenya, les animateurs Mariya Marenych et Nicolas Caudeville, nous remettrons en perspective les potentiels et les piéges du devenir des villages
Saint-Génis-des-Fontaines
Cette commune, située à 20 kilomètres de Perpignan, est connue par son patrimoine historique et architectural. Par exemple, Église Saint Michel de Saint-Génis-des-Fontaines avec son célèbre linteau, l’une des plus anciennes traces écrites de l'art romain. Néanmoins, l’état actuel de la commune exige des solutions contemporaines. Le renforcement de l’économie locale, le rythme modéré de l’urbanisation et la stratégie du développement durable font partie de ses enjeux.
Nathalie Regond – Planas
L’économie du développement durable faisait partie du programme de Madame Regond – Planas. Sa victoire aux élections municipales est une grande preuve de confiance de la part des Saint-Génisiens mais aussi un indicateur que les habitants de la commune sont prêts pour des changements. Selon Madame la maire, la période de trois – cinq ans est trop courte pour mettre en œuvre tous les projets prévus mais ils sont en bonne route.
Alénya
La situation géographique de la commune d’Alénya est avantageuse : elle est proche de la mer, mais aussi de la ville de Perpignan. Elle dispose d’un grand nombre de richesse naturelles telles que les terrains agricoles. Au niveau de l’urbanisation, Alénya poursuit deux objectives : la préservation des ressources naturelles et la dynamisation du centre historique du village. La construction d’un lotissement est également prévue par la mairie. Les alényanais ne s’opposent pas à ces initiatives mêmes s’ils ressentent une certaine nostalgie de la commune de leur enfance.
Jean – André Magdalou
En étant réélu lors les dernières élections municipales, le nouveau – ancien maire d’Alénya dirige sa commune vers l’économie du développement durable. La location « des boxes » qui sont destinés à attirer les start – up numériques et le projet de voie vert – tout cela doit renforcer l’économie tout en respectant l’écosystème local. Monsieur Magdalou estime que la commune peut passer ce « virage » dans trois – cinq ans. C’est son rêve mais aussi son objectif.
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme" Baudelaire L’homme et la mer
Le territoire des Pyrénées-Orientales se situe entre mer et montagne, Mar i munt, mais depuis l'époque contemporaine, il se vit de moins en moins comme terre de mer, à part pour des activités touristiques et de la recherche. La mer est la barrière qui enserre la plaine avec les montagnes. Alors qu'elle pourrait la porte pour des nouvelles frontières du développement locale.
" Le territoire et la mer" avec 2 maires, Stéphane Loda de Canet et Grégory Marty de Port-Vendres, en vendredi, Facebook live à 12 heures, en direct du Clap Ciné de Canet, permettra de confronter l'expérience du quotidien de la gestion d'un maire de la côte sableuse et celle d'un maire de la côte rocheuse, l'histoire qu'ont avec la mer les 2 villes, et comment peuvent-elles étendre leur activité sur celle-ci sans avoir à détruire l'environnement.
L'émission sera animée par Nicolas Caudeville. Joan Nou posera des chiffres pour que les spectateurs puissent modéliser et mettre en image les échanges dans le concret.
Facebook-live; mardi 29 décembre en direct du clap ciné de Canet "Il était une fois les révolutions en Roussillon". Pour une poignée de rousquilles Sébastien Navarro, Jérôme Quaretti,et Michel Cadé, vous narreront 3 mouvements révolutionnaires en France et en Roussillon des gilets jaunes à la Commune, en passant par la grande Révolution française... au travers de leurs 3 livres sortis récemment, comme un exorde au futur révolutionnaire de 1984...